International
Gouvernement français remanié: Gabriel Attal à l'éducation
Huit nouveaux entrants, trois ministres changeant de poste, mais les ténors maintenus: l'Elysée a annoncé jeudi un modeste remaniement du gouvernement français pour relancer le second quinquennat d'Emmanuel Macron.
Si plusieurs ministres issus de la société civile quittent le gouvernement, les poids lourds régaliens (Intérieur, Justice, Finances, Armées...) restent. Onze portefeuilles sur 41 changent certes de titulaires, mais le gouvernement conserve son architecture globale, quatre mois après l'adoption de la controversée réforme des retraites qui a fragilisé l'exécutif.
Principal sortant, connu depuis des semaines, Pap Ndiaye, ancien dirigeant du musée de l'histoire de l'immigration, était depuis sa nomination à la tête de l'Education nationale il y a quatorze mois la cible favorite de la droite et de l'extrême droite, avec un procès en "wokisme" systématiquement instruit à son encontre.
Cet universitaire reconnu, étiqueté à gauche, n'était guère plus apprécié des enseignants, lui dont la feuille de route semblait largement dictée par Emmanuel Macron.
Le ministre du Budget Gabriel Attal, 34 ans, étoile montante du camp présidentiel, lui succédera. "Avec la crise des banlieues, il y a un besoin de retour de l'autorité, de l'ordre à l'école qu'il peut incarner", a justifié un conseiller.
Le ministre de la Santé François Braun, médecin-urgentiste, est aussi sur le départ, jugé trop peu politique, et remplacé par Aurélien Rousseau, l'ex-directeur de cabinet de la première ministre Elisabeth Borne.
Auteure d'un coup médiatique en ayant récemment posé pour Playboy, Marlène Schiappa, épinglée pour la gestion financière de son secrétariat d'Etat à l'Economie sociale et solidaire, est également partante.
Borne maintenue
"Ce qui intéresse les Français, ce n'est pas de savoir si on va remplacer des inconnus par d'autres inconnus", a critiqué jeudi le député de droite Pierre-Henri Dumont, estimant "qu'en gardant la même première ministre, on voit très bien que le cap n'a aucune chance d'être changé".
Principale cible - après Emmanuel Macron - de la vindicte populaire lors des innombrables manifestations contre le projet de réforme des retraites, la cheffe du gouvernement a finalement été reconduite cette semaine "pour assurer stabilité et travail de fond", a fait savoir en début de semaine l'entourage du chef de l'Etat français à l'AFP.
Une décision prise sans enthousiasme, selon de nombreuses sources macronistes, après que le président français aq longuement réfléchi à la remplacer par son ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin, plus populaire à droite.
"Pour que rien ne change, il ne faut rien changer", avait ironisé sur Twitter Marine Le Pen la cheffe de l'extrême droite.
Mi-avril, M. Macron avait décrété "100 jours d'apaisement" et "d'action" afin de sortir de la crise des retraites. Parmi les chantiers envisagés alors: dessiner un nouveau "pacte de la vie au travail" ou encore "renforcer le contrôle de l'immigration illégale".
Mais le 27 juin, alors que cet horizon touchait à sa fin, Nahel, 17 ans, était tué par un policier lors d'un contrôle routier. S'en sont suivies des émeutes dans 500 communes aux quatre coins de la France.
Pas de majorité
Son maintien acquis, Elisabeth Borne, dont la relation avec Emmanuel Macron n'est pas toujours des plus harmonieuses, selon diverses sources au sein de l'exécutif, a donc obtenu plusieurs têtes pour davantage modeler le gouvernement à sa guise.
Le principal problème d'Emmanuel Macron n'a toutefois pas évolué: son gouvernement ne dispose toujours pas de majorité à l'Assemblée nationale et les oppositions ne sont pas prêtes à le rejoindre. Son budget 2024 devrait être adopté sans vote, après un nouveau passage en force de l'exécutif.
Le couple Macron-Borne reste, lui, à la peine dans les sondages.
Pour 56% des Français, la cheffe du gouvernement est une "mauvaise première ministre", même si son image s'améliore légèrement depuis le début de l'année, d'après une enquête d'opinion publiée mercredi. Plus de 8 Français sur 10 estiment aussi que la président français a "raté" ses "100 jours".
Selon Céline Bracq, de l'institut de sondages Odoxa, le remaniement aura un impact "soit neutre soit négatif". "Les Français souhaitaient un remaniement d'ampleur avec un changement de premier ministre et des ministres impopulaires qui seraient sortis du gouvernement", a-t-elle dit à l'AFP.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
Séisme en Birmanie: minute de silence pour les plus de 2000 morts
La Birmanie a respecté mardi une minute de silence pour les victimes du séisme qui a tué plus de 2000 personnes et ravagé quantité de bâtiments et d'infrastructures dans un pays laissé exsangue par un conflit civil.
Les sirènes ont retenti à 12h51 et 2 secondes (08h21 suisses), à l'heure précise où la secousse d'amplitude 7,7 s'est produite vendredi, afin de marquer le début du recueillement, ont constaté des journalistes de l'AFP.
La chaîne de télévision nationale a interrompu ses programmes, pour diffuser des images du drapeau en berne à différents endroits, sur un fond de musique sobre. La période de deuil national s'étend jusqu'au 6 avril, a annoncé lundi la junte.
Devant ce qu'il reste d'un complexe d'appartements de Mandalay, l'un des sites les plus sinistrés de la ville, des secouristes se sont alignés, les mains derrière le dos, en mémoire des victimes.
Lourd bilan
Quatre jours après la plus violente secousse jamais enregistrée dans le pays depuis des décennies, de nombreux Birmans campent encore en plein air, alors que des répliques continues entretiennent la peur de nouvelles destructions.
Les autorités birmanes ont fait état lundi en fin de journée de 2056 morts, 3900 blessés et 270 disparus, mais les experts anticipent des milliers de morts supplémentaires. La faille de Sagaing, à l'origine du séisme, traverse des régions parmi les plus peuplées du pays, dont la capitale Naypyidaw et Mandalay.
La guerre civile, qui a mis à genoux les infrastructures vitales, et fracturé le pays où sont actifs des dizaines de groupes armés de minorités ethniques et d'opposants politiques, complique aussi la collecte d'informations.
Plus d'un millier de secouristes étrangers sont arrivés en Birmanie dans le cadre de la mobilisation internationale pour épauler des services locaux sous-équipés face à une telle crise. Les opérations de sauvetage ont permis d'extraire vivants des décombres environ 650 personnes, selon un média de la junte.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / blg / afp
International
La condamnation de Marine Le Pen "n'est pas une décision politique"
"La justice n'est pas politique. Cette décision n'est pas une décision politique mais judiciaire, rendue par trois juges indépendants, impartiaux", a dit mardi l'un des deux plus hauts magistrats de France, Rémy Heitz, en réaction à la condamnation de Marine Le Pen.
Cette décision "a été rendue conformément à la loi, en application de textes votés par la représentation nationale", a aussi affirmé le procureur général près la Cour de cassation sur la radio RTL. Il a qualifié "d'inadmissibles" les "attaques très personnalisées contre des magistrats et les menaces qui peuvent faire l'objet de poursuites pénales".
De son côté, le président du Rassemblement national (RN) Jordan Bardella a déploré mardi que "tout sera fait pour nous empêcher d'arriver au pouvoir". Il a fait un parallèle entre "le climat" en France et la Roumanie où le candidat d'extrême droite a été privé d'une victoire potentielle par l'annulation de l'élection présidentielle.
"Juges rouges"
M. Bardella a dénoncé au micro de Cnews/Europe 1 "la tyrannie des juges", qualifiés de "juges rouges" car "on a le sentiment que ça se tourne souvent contre un camp politique plutôt que contre un autre", en référence aux affaires Fillon et Sarkozy.
Il a cependant condamné "les menaces, les injures ou les insultes" à leur égard et a annoncé "l'organisation ce week-end de distributions de tracts et mobilisations" qui seront "pacifiques" car "nous ne sommes pas des fachos (...), nous sommes des gens raisonnables".
"Nous sommes totalement innocents dans cette affaire et, en dépit de cela, on prive des millions et des millions de Français de leur candidate naturelle et légitime à l'élection présidentielle", a-t-il clamé. "Pour l'instant, on ne passe pas à autre chose et on ne passera pas à autre chose (...) On est loin d'être morts", a-t-il répété, "promettant d'utiliser toutes les voies de recours".
Le tribunal a condamné Mme Le Pen pour détournement de fonds publics, ayant établi qu'il y avait bien eu un "système" mis en place entre 2004 et 2016 pour faire faire des "économies" au RN en payant avec l'argent du Parlement européen des assistants d'eurodéputés travaillant en réalité pour le parti. Cette décision, à ce stade, l'empêche de concourir à la présidentielle 2027.
La victimisation est le leitmotiv de Marine Le Pen depuis près de trente ans de carrière politique, lors de laquelle elle a autant mis en scène ses déboires que sa capacité, jusqu'alors, à les surmonter.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
Israël: Netanyahu revient sur son choix pour le chef du Shin Bet
Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a annoncé mardi être revenu sur son choix annoncé la veille de nommer l'amiral Eli Sharvit, ancien commandant de la Marine, comme nouveau chef de l'Agence de la sécurité intérieure (Shin Bet).
"Lundi, M. Netanyahu a rencontré de nouveau le vice-amiral [Eli] Sharvit à propos de sa nomination à la tête du Shin Bet", indique un communiqué du Bureau du Premier ministre. Il l'a "remercié [...] d'avoir répondu à l'appel du devoir mais l'a informé qu'après plus ample considération, il avait l'intention d'examiner d'autres candidatures", ajoute-t-il.
Ce revirement soudain survient après que la nomination de l'amiral Sharvit a été critiquée aux Etats-Unis par le sénateur républicain Lindsey Graham, proche du président Donald Trump. "S'il est vrai que l'Amérique n'a pas de meilleur ami qu'Israël, la nomination d'Eli Sharvit comme nouveau chef du Shin Bet est plus que problématique", a écrit M. Graham sur X.
"Mon conseil à mes amis israéliens est de changer de cap et d'examiner plus minutieusement" le passé de leur candidat, a-t-il ajouté, notant que des "déclarations" de l'amiral Sharvit "sur le président Trump et sa politique qui [ne manqueront pas de créer] des tensions inutiles à un moment critique".
M. Netanyahu avait annoncé la nomination d'Eli Sharvit comme nouveau chef du Shin Bet lundi malgré le gel par la Cour suprême du limogeage du directeur en exercice de l'agence, Ronen Bar.
La décision de démettre M. Bar de ses fonctions, en qui M. Netanyahu dit ne plus avoir confiance, est fortement critiquée en Israël où les manifestations se multiplient contre le gouvernement et contre ce qui est perçu par ses opposants comme une dérive dictatoriale du Premier ministre.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
Hockey
Un 40e succès pour New Jersey
New Jersey a atteint le seuil des 40 victoires pour la deuxième fois en trois ans. Sur leur glace, les Devils ont battu Minnesota 3-2 au shootout.
Paul Cotter et Jesper Bratt ont transformé leur penalty pour offrir à leurs couleurs un troisième succès en quatre matches. Nico Hischier a, une fois encore, été l’un des artisans de cette victoire. Le capitaine a inscrit le 2-1 pour sa 34e réussite de la saison. Il traverse peut-être le plus beau moment de sa carrière dans la mesure où il a comptabilisé au moins un point lors de dix de ses onze derniers matches.
Lian Bichsel et Dallas patinent également vers les sommets. Victorieux 3-1 à Seattle, les Stars ont cueilli un sixième succès de rang pour revenir à 4 points de Winnipeg, la meilleure équipe de la saison régulière. Face au Kraken, Lian Bichsel a bénéficié d’un temps de jeu de 16’12’’ pour un bilan de +1.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
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