Climat
Glissement de terrain dans le sud de l'Ethiopie: plus de 200 morts
Plus de 200 personnes ont péri dans un glissement de terrain survenu lundi après de fortes pluies dans une zone difficile d'accès de l'Etat régional d'Ethiopie du Sud. Un bilan qui reste provisoire alors que les opérations de secours se poursuivent.
"Les informations fournies jusqu'à présent font état de 148 hommes et 81 femmes, soit au total 229 personnes qui ont perdu la vie" dans cette catastrophe, indique dans un communiqué le service de communication de la zone administrative de Gofa, où est situé le lieu du sinistre.
Plus tôt mardi, la radio-télévision officielle éthiopienne EBC, citant le chef de cette zone, avait indiqué que cinq survivants avaient été retrouvés, sans préciser quand.
Précipitations prolongées
Firaol Bekele, le directeur de la Division Alerte précoce à la Commission éthiopienne de Gestion des risques de catastrophe (EDRMC), a expliqué à l'AFP que des précipitations prolongées avaient entraîné un premier glissement de terrain, lundi matin, suivi par un deuxième qui a enseveli ceux venus porter secours aux premières victimes.
"Dimanche soir, il y a eu de fortes pluies qui ont duré longtemps et la catastrophe s'est produite lundi vers 10h00. Ces fortes pluies sont la cause principale de ce glissement de terrain dévastateur", a-t-il déclaré.
"Au départ, quatre habitations ont été touchées par le (premier) glissement de terrain, ensuite de nombreuses personnes se sont mobilisées pour sauver des vies, et ils ont péri quand le (nouveau) glissement de terrain les a engloutis", a-t-il ajouté, précisant qu'habitants et secouristes continuaient de rechercher des survivants.
Le Premier ministre éthiopien Abiy Ahmed s'est dit mardi en fin d'après-midi "profondément attristé par la perte tragique" de "nombreux citoyens qui ont perdu la vie dans un glissement de terrain soudain".
"Le sol là-bas n'est pas ferme"
La catastrophe s'est produite dans le kebele (plus petite division administrative) de Kencho, situé dans le woreda (district) de Geze-Gofa, une zone rurale, vallonnée et difficile d'accès, à plus de 450 kilomètres et de dix heures de route de la capitale éthiopienne Addis Abeba.
Ce glissement de terrain est le plus meurtrier jusqu'ici publiquement rapporté en Ethiopie, deuxième pays le plus peuplé du continent africain (120 millions d'habitants), situé dans la Corne de l'Afrique.
Un Ethiopien vivant à Nairobi, originaire d'un woreda voisin et qui n'a pas souhaité être identifié, a décrit la zone du drame comme "rurale, isolée et montagneuse. Le sol là-bas n'est pas ferme, donc quand il y a de fortes pluies, le sol s'affaisse immédiatement et dégringole vers le bas".
"Les habitants de cette zone vivent en contrebas des reliefs rendus peu habitables à cause du froid", a-t-il ajouté. "Ce n'est pas la première catastrophe de ce type. L'an dernier, plus de 20 personnes ont été tuées. Durant chaque saison des pluies, des gens meurent à cause des glissements de terrain et des fortes pluies dans cette zone".
"Analyse approfondie nécessaire"
"Nous savons que cette zone est propice aux glissements de terrain catastrophiques en raison de la nature de son sol", un phénomène "exacerbé par les fortes pluies et nous avons alerté la région à ce sujet", a confirmé Firaol Bekele.
"Une analyse approfondie et une enquête scientifique sont nécessaires pour connaître la cause précise de ce glissement de terrain tragique", a-t-il ajouté.
Des photos publiées par les autorités de la zone de Gofa montrent une foule rassemblée au pied d'une colline herbeuse dont un large pan s'est détaché, emportant notamment des arbres. On y voit aussi des habitants, armés de simples pelles ou houes, voire parfois à mains nues, tenter d'extraire des corps d'une épaisse couche d'un mètre de glaise rougeâtre et collante.
D'autres transportent des cadavres recouverts d'une bâche ou d'un drap sur des brancards bricolés avec des branches.
"Longue" saison des pluies
L'Etat régional d'Ethiopie du Sud fait partie des nombreuses zones du pays touchées par des inondations en avril et mai, durant la "petite" saison des pluies. La "longue" saison des pluies a commencé en juin dans ce pays de l'Est de l'Afrique.
En mai 2016, 41 personnes avaient été tuées dans un glissement de terrain consécutif à de fortes pluies dans la zone administrative de Wolaita, également dans l'Etat régional de l'Ethiopie du Sud.
Le glissement de terrain le plus meurtrier en Afrique est une coulée de boue qui a tué 1141 personnes le 14 août 2017 à Freetown, capitale de la Sierra Leone.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
Climat
Vaud: la population est invitée à repasser un "Coup de balai"
L'opération "Coup de balai" a lieu ce vendredi 28 et samedi 29 mars dans les cantons de Vaud et Fribourg. La population est invitée à participer au ramassage de déchets dans les espaces publics, en forêt ou le long des champs. Près de 100 actions sont proposées par les communes, écoles ou associations vaudoises pour lutter contre les "déchets sauvages".
Une centaine d’actions de ramassage de déchets auront lieu ce week-end. Il s’agit du traditionnel « Coup de balai », une vaste opération de sensibilisation qui invite la population à se mobiliser pour la propreté dans les espaces publics, en forêt ou en campagne. Une centaine d’actions sont organisées dans les communes, les écoles et les associations pour lutter contre l’abandon sauvage des déchets. Un comportement qui occasionne des problèmes de propreté et de pollution. Les emballages plastiques par exemple polluent les sols et les eaux pendant des années lorsqu’ils se décomposent. Les explications d'Amélie Orthlieb, chargée du projet à l’Etat de Vaud.
Jeter un mégot de cigarette ou un chewing-gum parterre, faire tomber un mouchoir ou abandonner sa bouteille d’eau lors d’une balade : autant de comportements qui polluent les sols, les lacs et les rivières et qui nuisent à l’environnement. L’initiative qui a plus de 20 ans continue sa lutte contre les « déchets sauvages ».
Un coût écologique donc, mais aussi économique car le ramassage des déchets occasionne des coûts très importants. La facture est estimée à quelques 200 millions de francs par an en Suisse. Trois quarts de ceux-ci sont supportés par les communes.
Pour Amélie Orthlieb, chargée du projet à l’État de Vaud, le but de cette opération est aussi de donner des conseils pour réduire le nombre de « déchets sauvages ».
Près d’une centaine d’actions sont organisées dans les communes du canton de Vaud et 34 dans le canton de Fribourg. L'initiative est organisée par le Service de l'environnement de l'Etat de Fribourg et la Direction générale de l'environnement de l'Etat de Vaud, en collaboration avec la Coopérative romande de sensibilisation à la gestion des déchets (COSEDEC).
Le « Coup de balai » aura lieu le vendredi 28 et samedi 29 mars 2025. Toutes les actions organisées sont à retrouver sur www.balai.ch. De nombreuses communes jouent le jeu en organisant une verrée après le ramassage des déchets.
Climat
La Bolivie décrète l'état d'urgence face à des pluies meurtrières
Le gouvernement bolivien a décrété mercredi l'état d'urgence afin de faire face aux fortes pluies qui frappent le pays depuis novembre, et qui ont fait 51 morts jusqu'à présent, a annoncé le président Luis Arce.
"Ces catastrophes naturelles nous obligent à déclarer l'état d'urgence nationale", a-t-il annoncé auprès de la presse.
"Nous avons malheureusement 51 morts", a-t-il ajouté, faisant également état de près de 380'000 familles affectées. La plupart des décès sont liés à des inondations.
Selon M. Arce, les pluies de ces derniers mois ont été frappé l'ensemble des neuf départements du pays. Les plus touchés sont cependant ceux de Chuquisaca (sud-est), Santa Cruz (est) et La Paz.
L'état d'urgence va notamment permettre au gouvernement de mobiliser plus de personnel pour les opérations de secours et d'accélérer l'achat de matériel.
La saison des pluies en Bolivie commence généralement en novembre et se termine en avril de l'année suivante.
La dernière saison des pluies a fait 55 morts au total, selon les données des autorités.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
Climat
La reconstruction du val Bavona (TI) coûtera près de 20 millions
Neuf mois après les intempéries, le Val Bavona (TI) montre encore des signes de dévastation. Les responsables estiment que la remise en état du paysage, des routes et des conduites d'eau coûtera jusqu'à près de 20 millions de francs.
"Ces travaux prendront des années", a déclaré mercredi la présidente de la commune de Cevio, Wanda Dadò, lors d'une conférence de presse avec le président de la fondation Valle Bavona, Lorenzo Dalessi, à Locarno. En raison des coûts élevés, la commune est tributaire de dons. Elle espère en outre toujours obtenir des fonds supplémentaires de la Confédération et du canton, a-t-elle ajouté.
Huit maisons ont été détruites dans le Val Bavona lors des intempéries du 29 juin 2024. Des conduites d'eau, des murs et l'étable d'une exploitation agricole ont en outre été endommagés. Un inventaire complet des objets détruits n'a toutefois pas encore été établi, ont expliqué les responsables.
La route menant à la vallée sera rouverte à la circulation la semaine précédant Pâques. Jusqu'à présent, seuls les propriétaires de maisons pouvaient y accéder à certaines heures. Un panneau sera installé pour les touristes attendus au Tessin à Pâques, afin de les informer des intempéries et des dégâts.
Soutien plus important de Berne demandé
La reconstruction du paysage et des bâtiments doit être réalisée en quatre phases, a expliqué M. Dalessi, en impliquant également la population.
Tant le gouvernement tessinois que les deux communes de Cevio et Lavizzara continuent d'exiger du Conseil fédéral un soutien financier plus important. Jusqu'à présent, la Confédération a promis un crédit supplémentaire de 7,5 millions de francs, en plus du soutien à l'agriculture touchée et d'autres mesures d'aide. Au total, le gouvernement tessinois chiffre les coûts de reconstruction à environ 100 millions de francs.
Les intempéries de la nuit du 29 juin 2024 ont fait sept morts dans les vallées de la Maggia et de la Bavona. Une personne est toujours portée disparue.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Climat
Blanchiment record des coraux sur la côte ouest de l'Australie
Un blanchiment record de coraux a été observé au large de la côte occidentale de l'Australie. Cela après qu'une vague de chaleur marine a littéralement "cuit" ceux-ci pendant l'été austral, s'est alarmé mercredi une ONG locale.
Le récif de Ningaloo, inscrit au patrimoine mondial de l'Unesco et réputé pour servir notamment de vivier aux requins, a connu cet été une dégradation "sans précédent" depuis 2011, selon de premières estimations, a indiqué l'océanologue Kate Quigley, de l'ONG Minderoo Foundation.
"La chaleur de l'océan a littéralement cuit les coraux cette année", a indiqué à l'AFP cette spécialiste. Si l'étendue totale des dommages subis par ce récif de quelque 300 km de long doit encore être établie, les premiers constats montrent qu'ils sont de grande ampleur.
Dégâts profonds sur plusieurs espèces
"Ils sont profonds, ce n'est pas seulement la partie supérieure du récif qui blanchit. Et plusieurs espèces différentes de coraux blanchissent", a souligné la scientifique.
La température des eaux sur la côte ouest de l'Australie a atteint jusqu'à 3°C de plus que la moyenne cet été, selon les services météorologiques d'Etat.
A partir d'un seuil critique, la hausse des températures de surface des océans provoque un blanchiment des coraux, qui peut aboutir à la mort de récifs entiers.
En pratique, elle se traduit par une disparition des polypes des coraux et ne laisse apparaître que le squelette calcaire de ces superorganismes.
Grande barrière aussi affectée
Le blanchiment a cette année également ponctuellement affecté la Grande barrière de corail, sur la côte est de l'Australie, selon des données gouvernementales.
Un blanchiment simultané de ces deux récifs distants de plusieurs milliers de kilomètres et appartenant à des registres climatiques distincts est un phénomène rare, a relevé Mme Quigley.
"Le réchauffement de l'océan est si important qu'il l'emporte par endroits sur les spécificités locales", estime l'océanologue, qui juge cette évolution "extrêmement préoccupante".
Cinq blanchiments de masse ces dernières années
Si elle apparaît relativement épargnée à ce stade cet été, la Grande barrière de corail a connu cinq épisodes de blanchiment de masse ces dernières années (2016, 2017, 2020, 2022 et 2024).
Particulièrement fragiles, les récifs coralliens abritent une riche faune et protègent les littoraux en servant de brise-lames.
L'année 2024 a été marquée par les températures les plus élevées jamais observées dans le monde, dans un contexte de changement climatique lié à l'activité humaine.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
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