Économie
Generali veut redistribuer 8,5 milliards d'euros à ses actionnaires
Le numéro un de l'assurance en Italie, Generali, s'est engagé jeudi à reverser plus de 8,5 milliards d'euros (environ 8 milliards de francs) à ses actionnaires d'ici 2027, sous forme de dividendes et rachats d'actions.
Cet engagement, nettement supérieur au plan précédent portant sur les années 2022-2024, a été annoncé dans le nouveau plan stratégique 2025-2027 présenté par son directeur général Philippe Donnet. Il vise "plus de 7 milliards d'euros" de dividendes cumulés et un rachat d'actions d'au moins 1,5 milliard d'euros.
Generali "a dépassé avec succès les objectifs financiers" de son précédent plan "dans un environnement macroéconomique mondial difficile", a commenté M. Donnet, cité dans un communiqué.
"Nous allons maintenant accélérer notre recherche de l'excellence afin d'accroître la croissance des bénéfices et la génération de liquidités", a-t-il relevé.
Le montant des dividendes cumulés représente une hausse de 30% par rapport aux 5,5 milliards d'euros versés sur la période 2022-2024, a précisé le communiqué. Un premier rachat d'actions de 500 millions d'euros sera lancé dès cette année.
Le bénéfice par action de Generali devrait s'accroître de 8 à 10% par an d'ici 2027, soit à un rythme supérieur au plan précédent qui avait prévu de 6 à 8% par an.
Malgré l'impact croissant des catastrophes naturelles, Generali avait affiché un bénéfice net ajusté (hors exceptionnels) de 2,9 milliards d'euros sur les neuf premiers mois de 2024, dépassant les attentes des analystes.
L'accueil par les marchés de ce nouveau plan stratégique est crucial pour M. Donnet, qui s'apprête à être candidat à sa réélection alors que son mandat actuel, le troisième depuis son arrivée en 2016, s'achève en avril.
Sous l'égide du patron, Generali a racheté en juin 2023 l'assureur espagnol Liberty Seguros pour 2,3 milliards d'euros, soit sa plus grosse acquisition depuis dix ans.
Generali a commencé en outre en 2017 à se concentrer davantage sur la gestion d'actifs pour diversifier ses sources de revenus et a racheté en avril 2024 le gestionnaire d'actifs américain Conning Holdings.
Generali et le gestionnaire d'actifs français Natixis Investment Managers ont annoncé la semaine dernière la signature d'un protocole d'accord pour créer un champion européen de la gestion d'actifs qui pèsera près de 1900 milliards d'euros.
Le conseil d'administration sortant de Generali a décidé mercredi soir de ne pas présenter de liste en vue du renouvellement de son mandat prévu lors de l'assemblée générale des actionnaires en mai, "compte tenu du fait que le cadre réglementaire de référence n'est pas encore achevé".
Néanmoins, "la majorité des administrateurs en fonction", y compris le président Andrea Sironi et Philippe Donnet "ont exprimé leur disponibilité à envisager une éventuelle candidature".
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp
Économie
Trump prévoit des droits de douane "d'environ" 25% sur l'automobile
Le président américain Donald Trump a annoncé mardi qu'il prévoyait d'appliquer des droits de douane "d'environ" 25% sur les automobiles importées aux Etats-Unis. Il se donne jusqu'au 2 avril pour décider s'il les imposera ou non.
Interrogé sur le sujet en conférence de presse à Mar-a-Lago, en Floride, M. Trump a assuré que "ce sera d'environ 25%". Il veut néanmoins "donner le temps" aux constructeurs automobiles "pour qu'ils aient des usines ici", aux Etats-Unis d'Amérique, et ainsi "qu'ils n'aient pas de droits de douane".
Le président américain s'est également satisfait d'avoir vu l'Union européenne (UE) "réduire leurs droits de douane sur les voitures au niveau que nous avons".
"L'UE avait 10% de taxes sur les voitures et ils sont désormais à 2,5%, ce qui est exactement le même niveau que nous. Si tout le monde fait cela alors nous jouerons avec les mêmes règles du jeu", a-t-il assuré.
UE "très injuste"
"Je prends note de ce qui a été fait. Mais l'UE a été très injuste avec nous, nous avons un déficit commercial de 350 milliards de dollars. [Les Européens] n'achètent pas nos voitures, nos produits agricoles. Ils n'achètent quasiment rien. Nous devons rectifier cela", a-t-il néanmoins insisté.
Selon les données du département du commerce, le déficit commercial des Etats-Unis en biens vis-à-vis de l'UE était de 235 milliards de dollars en 2024. En revanche, les Etats-Unis ont une balance commerciale excédentaire à hauteur de 109 milliards de dollars vis-à-vis de l'UE en ce qui concerne les services en 2023, dernière année aux données consolidées, selon les données de la Commission européenne.
Le commissaire européen en charge du commerce et de la sécurité économique, Maros Sefcovic, est arrivé mardi à Washington pour une visite de deux jours. Il doit rencontrer notamment Howard Lutnick, le secrétaire au commerce désigné par Donald Trump, ainsi que Jamieson Greer, le représentant de la Maison-Blanche en charge des relations commerciales (USTR). Tous deux doivent encore être confirmés par le Sénat.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
Économie
Allemagne: regain de confiance chez les investisseurs
Le moral des investisseurs allemands est reparti à la hausse en février, à quelques jours des élections anticipées de dimanche. Les sondages continuent d'évoluer favorablement pour le candidat conservateur dans la course à la chancellerie.
Cet indicateur du climat des affaires a bondi de 15,7 points sur un mois pour s'établir à 26 points, enregistrant ainsi sa plus forte hausse en deux ans, selon un communiqué publié mardi par l'institut de recherche économique ZEW. C'est mieux que prévu par le consensus d'analystes sondés par la plateforme financière Factset, qui tablait sur une hausse moindre de 10 points.
De plus, l'évaluation de la situation économique actuelle s'est redressée de 8,5 points pour les 154 analystes interrogés par le ZEW, restant néanmoins à un niveau très bas, à -45,3 points. "Cet optimisme croissant est probablement dû à l'espoir d'un nouveau gouvernement allemand capable d'agir", a commenté Achim Wambach, président de l'institut.
L'économie du pays, confrontée à des faillites et des plans sociaux en cascade ces derniers mois, est au coeur de la campagne pour les élections législatives de dimanche, les conservateurs de la CDU défendant la baisse des impôts pour les entreprises. M. Wambach souligne également la probable reprise de la consommation privée dans les six prochains mois, ainsi que la récente décision de la Banque centrale européenne (BCE) de réduire les taux d'intérêt, pour rebooster l'activité économique européenne.
La BCE est engagée depuis juin dernier dans un cycle de réduction des taux, après un tour de vis sans précédent pour lutter contre la forte inflation en augmentant les coûts d'emprunt. Fin janvier, elle a abaissé ses taux de 0,25 point de pourcentage pour la quatrième fois d'affilée et ouvert la porte à d'autres pas en ce sens face à la faible croissance en zone euro et aux risques de guerre commerciale avec l'administration Trump.
Le président américain a menacé d'augmenter les droits de douane sur les importations américaines, une décision qui devrait frapper l'industrie exportatrice allemande, pilier de la première économie européenne. L'Allemagne a connu deux années de récession en 2023 et 2024 qui ont freiné la croissance de la zone euro. Pour 2025, le gouvernement prévoit une croissance de seulement 0,3%.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp
Économie
Performance "réjouissante" pour compenswiss en 2024
Compenswiss a terminé 2024 sur une performance "réjouissante" malgré un contexte géopolitique et économique difficile. L'organisme qui gère les fonds de compensation AVS/AI/APG a enregistré un résultat de placements de +7,33%. Sa fortune se porte à 46,1 milliards.
En 2023, cette fortune s'élevait à 40,5 milliards de francs. La hausse est essentiellement due au rendement des placements réalisé en 2024 et à l'augmentation de la TVA suite à la réforme AVS21, a indiqué mardi compenswiss dans un communiqué.
L'ensemble des classes d'actifs ont contribué au résultat positif. Toutefois, cette bonne performance, ainsi que celle de 2023 (+4,98%) ne permettent pas de compenser entièrement l'exercice 2022 (-12,85%).
Compenswiss a aussi averti que la situation financière des fonds AVS et AI reste préoccupante. L'organisme pourrait devoir liquider progressivement une partie de sa fortune si les questions de financement de l'AVS et de l'AI ne sont pas résolues.
Les résultats d'exploitation 2024 des trois assurances sociales AVS, AI et APG seront publiés en avril.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Économie
Royaume-Uni: chômage faible, entreprises inquiètes
Le chômage est resté stable à 4,4% lors des trois mois terminés en décembre, a annoncé l'Office national des statistiques (ONS). Mais le marché montre des signes de ralentissement, les entreprises se montrant inquiètes des hausses de cotisations patronales.
"Les intentions d'embauche se sont considérablement affaiblies sur l'ensemble du marché du travail et nous nous attendons à ce que cela persiste au cours des mois à venir", souligne Yael Selfin, analyste chez KPMG. La ministre britannique des Finances Rachel Reeves a présenté fin octobre un budget augmentant brutalement les cotisations patronales, qui entrera en vigueur en avril. Les entreprises ne cessent depuis d'alerter sur l'impact de ces hausses pour l'emploi et les salaires.
Selon Yael Selfin, une "double peine" s'annonce pour certains secteurs, comme l'hôtellerie ou la vente au détail, particulièrement touchés selon lui par ces cotisations, en plus d'une augmentation du salaire minimum également prévue en avril. Dans une enquête publiée lundi, l'institut économique Chartered Institute of Personnel and Development (CIPD) révèle qu'un tiers des entreprises s'attendent à une augmentation de leurs coûts de personnel et déclarent prévoir de réduire les emplois par des licenciements ou en recrutant moins de travailleurs.
Vers une hausse des coûts
"Les données d'aujourd'hui suggèrent que les entreprises ajustent peut-être déjà leur stratégie de main-d'oeuvre pour gérer la hausse des coûts", renchérit Richard Carter, analyste chez Quilter Cheviot. Il note une légère accélération de 5,9% (hors primes) de la croissance des salaires, qui "pourrait compliquer la prise de décision" de la Banque d'Angleterre.
Ce chiffre est en effet scruté de près par l'institution monétaire britannique, qui veille à la stabilité des prix et voit la croissance des salaires comme un indicateur de pressions inflationnistes. Cette dernière, qui vient de réduire son taux directeur à 4,5%, va devoir adopter une stratégie pour contrer "un ralentissement économique, avec le risque qu'une forte croissance salariale puisse soutenir la consommation et ralentir la désinflation", souligne Richard Carter.
Ces chiffres font suite à la publication la semaine passée d'un taux de croissance presque atone au quatrième trimestre, à 0,1%, qui renforce "les inquiétudes sur une stagnation".
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp
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