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Gaza: tractations pour une trêve, Israël poursuit ses bombardements
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L'aviation et l'artillerie israéliennes ont intensément bombardé jeudi le sud de la bande de Gaza, avant un possible vote à l'ONU sur une résolution destinée à accroître l'aide à une population palestinienne confrontée à des conditions de vie catastrophiques.
Dans le même temps, Israël et le mouvement islamiste palestinien Hamas, en guerre depuis le 7 octobre, ont réaffirmé leurs conditions divergentes en vue d'une trêve humanitaire, au moment où les médiateurs persistent dans leurs efforts pour parvenir à un compromis.
Après deux jours de pause, les combattants palestiniens ont tiré une trentaine de roquettes depuis Gaza en direction d'Israël, où les sirènes d'alerte ont retenti dans plusieurs localités du sud et à Tel-Aviv dans le centre, selon les médias. Les tirs ont fait des dégâts mais pas de victime.
Jeudi, des avions israéliens ont frappé le côté palestinien du point de passage de Karam Abou Salem (Kerem Shalom, côté israélien en hébreu) entre Israël et Gaza, tuant quatre personnes, dont son directeur Bassem Ghaben, selon le Hamas. Israël avait approuvé cette nouvelle route d'approvisionnement vers Gaza, s'ajoutant à la principale, celle via Rafah (sud), entre l'Egypte et Gaza.
Le ministère de la Santé du Hamas a annoncé que le directeur général du ministère, Mounir al-Barch, avait été blessé et sa fille tuée dans un bombardement israélien à Jabaliya (nord).
"Jalon dramatique et honteux"
Parallèlement aux bombardements par air et terre, l'armée israélienne mène une offensive terrestre depuis le 27 octobre à Gaza, un territoire surpeuplé de 362 km2, où elle a perdu 137 hommes et où ses soldats ont pris plusieurs secteurs. Ces dernières 24 heures, son aviation a frappé 230 cibles à Gaza et ses forces ont tué depuis le 1er décembre "plus de 2000 terroristes", a affirmé l'armée.
Selon un dernier bilan mercredi du gouvernement du Hamas, 20'000 personnes ont été tuées à Gaza depuis le début de la guerre, dont au moins 8000 enfants et 6200 femmes, et plus de 50'000 blessées. Un bilan qualifié de "jalon dramatique et honteux" par le chef des opérations humanitaires de l'ONU Martin Griffiths.
Les bombardements israéliens sur l'enclave palestinienne ont détruit des quartiers entiers et déplacé 1,9 million de personnes, soit 85% de la population, d'après l'ONU.
L'attaque menée par le Hamas le 7 octobre a fait environ 1140 morts en Israël, en majorité des civils, selon un décompte de l'AFP basé sur le bilan israélien. Parmi les quelque 250 personnes prises en otage par les commandos palestiniens, 129 sont toujours retenues à Gaza, selon Israël.
Conseil de sécurité dans l'impasse
Face à ce que le secrétaire général de l'ONU Antonio Guterres a appelé le mois dernier une "crise de l'humanité", le Conseil de sécurité de l'ONU doit tenter jeudi de voter sur une résolution destinée à accroître l'aide à Gaza, où les habitants ont faim dans le territoire assiégé par Israël.
Mais l'institution, largement critiquée pour son inaction depuis le début de la guerre, est suspendue à la position des Etats-Unis, alliés d'Israël, qui ont affirmé travailler "activement" pour aboutir à un vote plusieurs fois reporté. Washington avait opposé son veto le 8 décembre à un précédent texte réclamant un "cessez-le-feu humanitaire".
Discussions en cours sur les otages
La guerre ne connaît aucun répit malgré les pressions internationales, les conditions terribles des Palestiniens à Gaza et les appels de proches d'otages à obtenir leur libération.
Des efforts sont en cours sur plusieurs fronts pour tenter de parvenir à une nouvelle trêve, après celle d'une semaine fin novembre qui avait permis la libération de 105 otages et de 240 Palestiniens détenus par Israël et l'acheminement de plus d'aides à Gaza.
Le chef du Hamas Ismaïl Haniyeh, basé à Doha, se trouve au Caire pour des entretiens avec le médiateur égyptien et Ziad al-Nakhala, et le chef du Djihad islamique, un autre mouvement islamiste qui combat aux côtés du Hamas et détient des otages, devrait s'y rendre dans les prochains jours. Israël dialogue avec le Qatar et les Etats-Unis, deux autres médiateurs.
Mais les positions des protagonistes restent très éloignées. Le Hamas, classé comme organisation terroriste par les Etats-Unis et l'Union européenne notamment, exige un arrêt des combats comme préalable à toute négociation sur les otages. Israël est ouvert à l'idée d'une trêve mais exclut tout cessez-le-feu avant "l'élimination" du Hamas.
L'objectif fixé par Israël d'éliminer le Hamas est "voué à l'échec", a déclaré dans un enregistrement sonore Abou Obeida, le porte-parole de la branche armée du mouvement, conditionnant à nouveau la libération des otages à "l'arrêt de l'agression" d'Israël.
Un haut responsable israélien a fait état de son côté d'une "sorte de progrès" après "des rencontres avec les Qataris à deux reprises la semaine dernière". "Nous sommes prêts à négocier une nouvelle formule (pour) des libérations d'otages (...). Nous aurons alors besoin d'une pause humanitaire comme la première (fin novembre). Avant et après cela, nous restons engagés à réaliser notre objectif majeur, qui est de mettre fin à l'existence du Hamas", a-t-il dit sous le couvert de l'anonymat.
Menace de famine
Dans la bande de Gaza voisine, soumise à un blocus israélien depuis plus de 16 ans avant un siège total le 9 octobre, les bombardements israéliens ont provoqué d'immenses destructions, la plupart des hôpitaux sont hors service et des centaines de milliers de déplacés vivent dans des camps de fortune en plein froid.
Sean Casey, un membre d'une mission de l'Organisation mondiale de la santé (OMS) menée mercredi dans deux hôpitaux de Gaza, Al-Chifa et Al-Ahli, a affirmé que les patients dont des enfants et des blessés graves, demandaient de l'eau plutôt que des soins. "C'est un endroit où les gens attendent de mourir."
Selon un rapport du système de surveillance de la faim de l'ONU jeudi, les habitants de Gaza (environ 2,4 millions) vont être confrontés à des risques élevés d'insécurité alimentaire, voire de famine, durant les six prochaines semaines.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
Phnom Penh et Bangkok conviennent d'un cessez-le-feu immédiat
La Thaïlande et le Cambodge sont convenus samedi d'un "cessez-le-feu immédiat" dans leur conflit frontalier, selon une déclaration conjointe obtenue du côté cambodgien. Les combats ont fait au moins 47 morts et près d'un million de déplacés en trois semaines.
"Les deux parties conviennent de permettre aux civils résidant dans les zones frontalières affectées de rentrer chez eux, dans les plus brefs délais, sans obstruction et en toute sécurité et dignité", indique une déclaration conjointe obtenue par l'AFP du côté cambodgien. Le texte annonce l'entrée en vigueur de cette trêve à 06h00, heure en Suisse.
Signé par les ministres de la défense des deux pays, le texte évoque par ailleurs le gel des positions militaires, le déminage des zones frontalières, une coopération policière pour lutter contre la cybercriminalité et la libération par Bangkok de 18 soldats cambodgiens après 72 heures de cessez-le-feu effectif.
Selon les derniers bilans officiels respectifs, potentiellement sous-évalués, 47 personnes ont été tuées au total au cours des dernières semaines: 26 du côté thaïlandais et 21 du côté cambodgien.
Conflit ancien
Les deux royaumes d'Asie du Sud-Est s'opposent de longue date sur le tracé de leur frontière de 800 kilomètres, décidé pendant la période coloniale française. Ils s'accusent mutuellement d'avoir déclenché cette nouvelle escalade meurtrière.
Un premier épisode d'affrontements en juillet avait déjà fait 43 morts en cinq jours avant qu'une trêve ne soit conclue, grâce notamment à l'intervention du président américain Donald Trump.
Un accord de cessez-le-feu avait été signé dans un deuxième temps, le 26 octobre à Kuala Lumpur, en présence du président américain, mais il avait été suspendu quelques semaines plus tard par la Thaïlande après que plusieurs de ses soldats ont été blessés dans l'explosion d'une mine à la frontière.
Donald Trump a de nouveau tenté de jouer les médiateurs, faisant état d'une trêve le 12 décembre après avoir parlé au téléphone avec les dirigeants des deux belligérants, mais le gouvernement thaïlandais avait démenti et les hostilités ont continué.
Question de fond pas abordée
Egalement poussés par la Chine à mettre fin au conflit, la Thaïlande et le Cambodge ont finalement accepté de discuter directement après une réunion de crise lundi des ministres des affaires étrangères de l'association des nations d'Asie du Sud-Est (ASEAN).
La question de la démarcation de la frontière et de la souveraineté sur plusieurs temples anciens, dont celui de Preah Vihear, classé à l'UNESCO, reste toutefois entière et interroge sur la pérennité du cessez-le-feu.
"Vous pouvez faire confiance à la Thaïlande. Nous respectons toujours nos accords et nos engagements. Que cette signature soit la dernière, afin que la paix soit rétablie et que notre peuple puisse rentrer chez lui", a déclaré vendredi le premier ministre thaïlandais Anutin Charnvirakul.
Des élections législatives doivent avoir lieu le 8 février en Thaïlande.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
Un ex-chef de la police brésilienne, en fuite, arrêté au Paraguay
Un ex-chef de la police brésilienne, condamné pour tentative de coup d'Etat au profit de l'ancien président Jair Bolsonaro, a été arrêté vendredi au Paraguay, ont indiqué des sources policières. Il a été remis aux autorités brésiliennes.
Silvinei Vasques, ex-directeur de la police routière fédérale (PRF), a été condamné à 24 ans et six mois de prison pour avoir participé à la tentative de coup d'Etat perpétrée par le camp Bolsonaro après la présidentielle de 2022, remportée par l'actuel président de gauche, Luiz Inacio Lula da Silva.
Il purgeait sa peine à domicile dans l'Etat de Santa Catarina (sud) mais avait un droit de sortie durant la journée moyennant le port d'un bracelet électronique. Il avait disparu depuis mercredi soir, quand il avait quitté son domicile dans une voiture de location avec son chien.
Après avoir été arrêté vendredi matin, M. Vasques a été remis aux autorités brésiliennes, a confirmé un officier paraguayen. "L'expulsion a déjà été effectuée", a déclaré le sous-commissaire Favio Santa Cruz, opérant à la triple frontière entre le Brésil, l'Argentine et le Paraguay.
Faux papiers
Après sa tentative de fuite, le juge de la cour suprême Alexandre de Moraes a ordonné son placement en détention provisoire.
Selon la presse brésilienne, M. Vasques, 50 ans, a cassé son bracelet électronique et traversé en voiture la frontière avec le Paraguay. Son arrestation a eu lieu à l'aéroport international Silvio Pettirossi, près d'Asuncion, alors que l'ancien responsable tentait d'embarquer à bord d'un vol pour le Salvador avec de faux papiers d'identité, ont rapporté des médias brésiliens.
M. Bolsonaro, 70 ans, purge une peine de 27 ans de prison après avoir été déclaré coupable en septembre d'avoir conspiré avec d'anciens collaborateurs pour rester au pouvoir après avoir perdu les élections de 2022 face à Lula.
L'ancien président d'extrême droite (2019-2022) est actuellement hospitalisé à Brasilia, où il a été opéré pour une hernie inguinale. C'est sa première sortie depuis qu'il a été incarcéré à la fin novembre dans des locaux de la police dans la capitale.
Un autre condamné, l'ancien chef des renseignements Alexandre Ramagem, a également pris la fuite et se trouve actuellement aux Etats-Unis.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
Super-G de Livigno: Odermatt pour un 51e succès
La Coupe du monde reprend ses droits samedi après la courte pause de Noël. Les messieurs en découdront à Livigno lors d'un super-G, alors que les dames seront en lice à Semmering pour un géant.
Privé de victoire dans ses trois dernières sorties (super-G puis deuxième descente de Val Gardena, géant d'Alta Badia), Marco Odermatt est évidemment l'homme à battre à Livigno. La station italienne, qui sera à l'honneur lors des JO 2026, accueille pour la première fois la Coupe du monde de ski alpin.
"Odi" vise un 51e succès sur le Cirque blanc pour la dernière course masculine de l'année. Le Nidwaldien a l'occasion de conforter sa 1re place au classement de la discipline, où son avance sur son premier poursuivant Vincent Kriechmayr n'est que de 16 unités, ainsi qu'au général où sa marge sur son dauphin Timon Haugan est de 445 points.
Marco Odermatt aura ensuite l'occasion de recharger pleinement ses batteries: sa course suivante est prévue le 10 janvier à Adelboden, en géant. La pause sera plus courte pour les slalomeurs, qui seront quant à eux en lice le 7 janvier à Madonna di Campiglio.
Rast vise le podium
Le programme des femmes est plus chargé dans les jours à venir. Elles disputeront samedi à Semmering leur cinquième géant de la saison, pour un nouvel épisode du duel Julia Scheib/Alice Robinson. L'Autrichienne et la Néo-Zélandaise ont chacune fêté deux succès cet hiver dans la discipline.
Les Suissesses espèrent avant tout briller dimanche à Semmering, en slalom. Mais la championne du monde de slalom Camille Rast monte également en puissance en géant: la Valaisanne reste sur deux 4es places dans la discipline au Mont-Tremblant, après avoir terminé 5e à Copper Mountain.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
International
Ukraine: de fortes explosions entendues à Kiev
Plusieurs séries de fortes explosions ont retenti à Kiev dans la nuit de vendredi à samedi, a constaté une journaliste de l'AFP. Les autorités ont indiqué que l'Ukraine était menacée par des missiles russes.
Alors que le président ukrainien Volodymyr Zelensky doit se rendre en Floride pour rencontrer son homologue américain Donald Trump dimanche, l'ensemble du territoire ukrainien était concerné par des alertes aériennes peu après 02h00 locales (01h00 en Suisse), selon la carte des autorités.
L'armée de l'air ukrainienne a évoqué sur ses réseaux sociaux des mouvements de drones et missiles sur plusieurs régions ukrainiennes, dont la capitale. "Des explosions dans la capitale. La défense antiaérienne est en action. Restez dans les abris!", a écrit le maire Vitali Klitschko sur le réseau social Telegram.
Pourparlers
"Restez à l'abri s'il vous plaît! L'ennemi attaque la capitale", a déclaré de son côté le chef de l'administration militaire de Kiev, Tymour Tkatchenko.
Plus de quatre ans après le lancement de l'offensive à grande échelle de la Russie, les pourparlers en vue d'un règlement du conflit se sont accélérés ces dernières semaines, à la suite de la présentation d'un plan dévoilé par Donald Trump.
Alors que ce document était considéré initialement par les Ukrainiens et les Européens comme trop favorable à Moscou, M. Zelensky a présenté cette semaine une nouvelle mouture. Cette dernière prévoit un gel de l'actuelle ligne de front sans offrir de solution immédiate concernant les revendications territoriales de la Russie, qui occupe plus de 19% de l'Ukraine.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
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