International
Ukraine : discussions américano-ukrainiennes en Arabie saoudite
Ukrainiens et Américains ont tenu de nouvelles discussions dimanche en Arabie saoudite en vue d'une trêve partielle dans la guerre entre l'Ukraine et la Russie. Cela à la veille de pourparlers russo-américains qualifiés d'emblée de "difficiles" par le Kremlin.
Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a appelé, dans un message sur les réseaux sociaux, à "pousser" son homologue russe Vladimir Poutine "à donner un véritable ordre pour arrêter les frappes".
"Celui qui a déclenché cette guerre doit la finir", a-t-il dit. "Il est clair pour tout le monde que la Russie est la seule à faire durer cette guerre" et "sans pressions, ils continueront à Moscou à mépriser la véritable diplomatie et à détruire des vies".
Witkoff s'attend à de "vrais progrès"
Commentant les pourparlers prévus lundi entre négociateurs américains et russes à Ryad, l'émissaire spécial de Donald Trump, Steve Witkoff, s'est montré optimiste, disant s'attendre à de "vrais progrès".
Malgré l'accélération des efforts en vue de rapprocher les vues des belligérants sur les moyens de parvenir à un cessez-le-feu dans la guerre déclenchée par l'invasion russe de l'Ukraine en février 2022, les combats se poursuivent avec des frappes meurtrières en Ukraine et en Russie.
Les discussions entre responsables ukrainiens et américains à Ryad en vue d'une trêve partielle dans la guerre entre l'Ukraine et la Russie ont été "productives", a déclaré dimanche soir le ministre ukrainien de la Défense, Rustem Umerov, à la tête de la délégation ukrainienne.
"Nous avons fini notre réunion avec l'équipe américaine. La discussion a été productive et ciblée. Nous avons abordé des points clés, notamment l'énergie", a-t-il déclaré, à la veille de pourparlers russo-américains, ajoutant que l'Ukraine s'efforçait de concrétiser son objectif d'une "paix juste et durable".
Washington et Kiev poussent pour, au minimum, un arrêt provisoire des frappes sur les sites énergétiques, largement endommagés côté ukrainien après plus de trois ans d'invasion russe.
Le Kremlin joue la montre
L'Ukraine se dit "prête" à un cessez-le-feu "général" et sans conditions. Mais le président russe Vladimir Poutine, dont l'armée avance sur le terrain malgré de lourdes pertes, semble jouer la montre, tant que ses hommes n'ont pas expulsé les troupes ukrainiennes de la région frontalière de Koursk.
A ce stade, le Kremlin assure s'être uniquement mis d'accord avec Washington sur un moratoire concernant les bombardements des infrastructures énergétiques des deux belligérants.
Son porte-parole, Dmitri Peskov, a d'ores et déjà tempéré les attentes autour de ces nouvelles discussions : "Il s'agit d'un sujet très complexe et il y a beaucoup de travail à faire", a-t-il fait valoir à la télévision russe, estimant que les négociations lundi seraient "difficiles".
"Nous n'en sommes qu'au début", a-t-il encore souligné, sur la voie d'un règlement du conflit, déclenché par l'offensive russe contre l'Ukraine en février 2022.
Symbole de ces divergences, la délégation ukrainienne est emmenée par le ministre de la Défense, tandis que Vladimir Poutine a décidé d'envoyer un sénateur ex-diplomate de carrière et un cadre du FSB, des responsables de rangs moins élevés.
Retour à l'accord céréalier ?
Autre différence notable, Dmitri Peskov a affirmé dimanche que "le principal" sujet dans les pourparlers entre Russes et Américains serait "la reprise" de l'application de l'accord céréalier en mer Noire, omettant complètement de mentionner un éventuel engagement concernant la suspension des combats, limité ou sans conditions.
Cet accord, en vigueur entre l'été 2022 et 2023, avait permis à l'Ukraine d'exporter ses céréales, vitales pour l'alimentation mondiale, malgré la présence de la flotte russe dans la zone.
La Russie s'en était retirée après un an, déplorant que les Occidentaux ne respectent pas à ses yeux leurs engagements censés assouplir les sanctions sur les exportations russes de produits agricoles et d'engrais. "Nos négociateurs seront prêts à discuter des nuances autour de ce problème", a poursuivi M. Peskov.
Witkoff attend "de vrais progrès"
Steve Witkoff a pour sa part affirmé penser que "de vrais progrès" seraient fait lundi avec les Russes, "particulièrement en ce qui concerne la mer Noire".
L'émissaire américain a évoqué sur la chaîne de télévision Fox "un cessez-le-feu sur les navires entre les deux pays et, à partir de cela, on se dirigera naturellement vers un cessez-le-feu total".
Donald Trump s'active depuis son retour à la Maison Blanche pour mettre un terme à la guerre. Il a repris contact avec Vladimir Poutine, rompant avec la politique d'isolement menée par les Occidentaux contre le président russe.
Combats quotidiens
En parallèle de ces discussions diplomatiques, l'armée ukrainienne a annoncé dimanche avoir repris le petit village de Nadia, dans la région orientale de Lougansk, un succès rare sur le terrain pour les militaires ukrainiens dans cette zone quasiment entièrement contrôlée par la Russie.
Les forces russes ont de leur côté déclaré dimanche s'être emparées de la localité de Sribné, également dans l'est de l'Ukraine. La nuit précédente, elles ont "massivement" attaqué Kiev, à l'aide de drones, selon les autorités locales, faisant trois morts et dix blessés.
L'Ukraine réplique aux bombardements russes en visant des cibles militaires ou énergétiques directement sur le sol russe.
Dans la région russe de Rostov (sud-ouest), un homme est mort dans une attaque de drone sur sa voiture, a annoncé le gouverneur régional, Iouri Slioussar.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
Israël: Netanyahu revient sur son choix pour le chef du Shin Bet
Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a annoncé mardi être revenu sur son choix annoncé la veille de nommer l'amiral Eli Sharvit, ancien commandant de la Marine, comme nouveau chef de l'Agence de la sécurité intérieure (Shin Bet).
"Lundi, M. Netanyahu a rencontré de nouveau le vice-amiral [Eli] Sharvit à propos de sa nomination à la tête du Shin Bet", indique un communiqué du Bureau du Premier ministre. Il l'a "remercié [...] d'avoir répondu à l'appel du devoir mais l'a informé qu'après plus ample considération, il avait l'intention d'examiner d'autres candidatures", ajoute-t-il.
Ce revirement soudain survient après que la nomination de l'amiral Sharvit a été critiquée aux Etats-Unis par le sénateur républicain Lindsey Graham, proche du président Donald Trump. "S'il est vrai que l'Amérique n'a pas de meilleur ami qu'Israël, la nomination d'Eli Sharvit comme nouveau chef du Shin Bet est plus que problématique", a écrit M. Graham sur X.
"Mon conseil à mes amis israéliens est de changer de cap et d'examiner plus minutieusement" le passé de leur candidat, a-t-il ajouté, notant que des "déclarations" de l'amiral Sharvit "sur le président Trump et sa politique qui [ne manqueront pas de créer] des tensions inutiles à un moment critique".
M. Netanyahu avait annoncé la nomination d'Eli Sharvit comme nouveau chef du Shin Bet lundi malgré le gel par la Cour suprême du limogeage du directeur en exercice de l'agence, Ronen Bar.
La décision de démettre M. Bar de ses fonctions, en qui M. Netanyahu dit ne plus avoir confiance, est fortement critiquée en Israël où les manifestations se multiplient contre le gouvernement et contre ce qui est perçu par ses opposants comme une dérive dictatoriale du Premier ministre.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
Hockey
Un 40e succès pour New Jersey
New Jersey a atteint le seuil des 40 victoires pour la deuxième fois en trois ans. Sur leur glace, les Devils ont battu Minnesota 3-2 au shootout.
Paul Cotter et Jesper Bratt ont transformé leur penalty pour offrir à leurs couleurs un troisième succès en quatre matches. Nico Hischier a, une fois encore, été l’un des artisans de cette victoire. Le capitaine a inscrit le 2-1 pour sa 34e réussite de la saison. Il traverse peut-être le plus beau moment de sa carrière dans la mesure où il a comptabilisé au moins un point lors de dix de ses onze derniers matches.
Lian Bichsel et Dallas patinent également vers les sommets. Victorieux 3-1 à Seattle, les Stars ont cueilli un sixième succès de rang pour revenir à 4 points de Winnipeg, la meilleure équipe de la saison régulière. Face au Kraken, Lian Bichsel a bénéficié d’un temps de jeu de 16’12’’ pour un bilan de +1.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
International
La première mission spatiale habitée survolant les pôles est lancée
L'entreprise SpaceX du multimilliardaire Elon Musk a lancé tard lundi sa mission "Fram2", qui doit survoler les pôles de la Terre. Elle est composée de quatre astronautes non professionnels, ce qui constitue un nouveau pas dans l'exploration commerciale de l'espace.
Des cris de joie et de soulagement des équipes SpaceX ont ponctué le décollage réussi de l'équipage à bord d'une capsule Dragon de l'entreprise d'Elon Musk transportée par la fusée Falcon 9, selon les images retransmises en direct sur Internet.
Quatre personnes aux profils variés et n'étant pas des astronautes professionnels prennent part à cette mission privée nommée Fram2 en hommage à un navire ayant servi à l'exploration polaire au XIXe siècle.
La fusée Falcon 9 a été lancée à 21h46 locales (03h46 mardi en Suisse) du centre spatial Kennedy, en Floride.
De trois à cinq jours
"Avec le même esprit pionnier que les premiers explorateurs polaires, nous cherchons à rapporter des connaissances et des données nouvelles pour faire progresser l'exploration spatiale sur le long terme", a déclaré le commandant de la mission Chun Wang, un entrepreneur ayant fait fortune dans les monnaies numériques et finançant cette mission.
Il est accompagné pour ce voyage dans l'espace d'une réalisatrice norvégienne, Jannicke Mikkelsen, d'un Australien ayant exploré les pôles en tant que guide, Eric Philips, et d'une chercheuse allemande en robotique, Rabea Rogge.
Leur mission dans l'espace doit durer entre trois et cinq jours et doit permettre la tenue de plus de 20 expériences scientifiques, dont la prise de premières images de radiographie dans l'espace ou la culture de champignons en microgravité, autant d'expériences qui pourraient servir pour de futurs vols vers Mars. L'équipage s'est entraîné en amont pendant huit mois, y compris en hiver en Alaska.
A leur retour sur terre, ils essaieront de sortir de la capsule sans soutien médical, dans le cadre d'une étude visant à déterminer les tâches simples pouvant être effectuées par des astronautes après un vol dans l'espace.
A l'exception des missions lunaires Apollo, les pôles de la Terre sont restés hors de vue des astronautes, y compris ceux à bord de la station spatiale internationale.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
La Chine lance de vastes exercices simulant un blocus de Taïwan
L'armée chinoise a mobilisé mardi des forces terrestres, navales et aériennes autour de Taïwan, pour des exercices militaires de grande ampleur simulant un blocus de l'île. Selon elle, ces manoeuvres visent à faire passer un message d'"avertissement ferme" à Taïpei.
Les forces armées chinoises "se rapprochent de l'île de Taïwan à partir de multiples directions", a déclaré Shi Yi, porte-parole du commandement du théâtre oriental de l'armée chinoise, décrivant les manoeuvres comme "légitimes et nécessaires pour sauvegarder la souveraineté et l'unité nationale de la Chine".
"Ces exercices sont principalement axés sur les patrouilles de préparation au combat mer-air, l'acquisition conjointe d'une supériorité globale, l'assaut de cibles maritimes et terrestres et le blocus de zones clés et de voies maritimes", a détaillé le porte-parole.
En réponse, Taïpei a dit avoir dépêché ses propres avions et navires et déployé des systèmes de missiles. Le parti communiste chinois n'a jamais gouverné Taïwan, mais revendique l'île comme partie intégrante de son territoire et n'exclut pas l'usage de la force pour en prendre le contrôle.
Porte-avions Shandong
Pékin a intensifié ces dernières années le déploiement d'avions de chasse et de navires de guerre autour de Taïwan afin d'appuyer sa revendication, que Taïpei rejette. D'après la défense taïwanaise, la Chine a mobilisé 19 navires de guerre autour de Taïwan dans les 24 heures ayant précédé mardi 06h00, dont un porte-avions, le Shandong.
Ces nouvelles manoeuvres sont destinées à faire passer un message d'"avertissement ferme et de dissuasion énergique" aux présumés séparatistes de l'île, ont affirmé mardi les forces armées chinoises.
Les gardes-côtes chinois ont par ailleurs annoncé avoir conduit des "patrouilles d'exécution de la loi [...] et mené des exercices tels que des inspections et des captures, des opérations d'interception et de détention contre des navires non autorisés", selon un communiqué d'un porte-parole.
La présidence taïwanaise "a fermement condamné" les manoeuvres chinoises. Pour le premier ministre Cho Jung-tai, "le recours à des démonstrations de force militaires n'est pas ce à quoi des sociétés modernes et progressistes doivent se livrer".
"Force étrangère hostile"
Le président taïwanais démocratiquement élu Lai Ching-te a qualifié le mois dernier la Chine de "force étrangère hostile". Il a proposé de nouvelles mesures pour lutter contre l'infiltration et l'espionnage chinois.
Mardi, au moment même des manoeuvres, Pékin a averti Taïwan que "l'indépendance de Taïwan [signifiait] la guerre". "Et promouvoir l'indépendance de Taïwan signifie pousser les habitants de Taïwan vers une situation périlleuse de conflit armé", a mis en garde dans un communiqué le bureau des affaires taïwanaises, chargé des politiques de l'Etat-parti chinois envers Taïwan.
Le commandement du théâtre oriental de l'armée chinoise, qui supervise les opérations dans le détroit de Taïwan, a publié mardi une infographie intitulée "Resserrer l'étau". Des navires et des avions de chasse encerclant l'île y sont mentionnés, accompagnés d'un avertissement aux "séparatistes taïwanais" qu'ils "couraient à leur propre perte".
Une autre vidéo partagée par l'armée chinoise représente le président taïwanais en insecte, en train de brûler sur un brasier.
Point de tension majeur
Ces manoeuvres sont les plus importantes depuis février, lorsque Taïpei avait affirmé que la Chine avait organisé des exercices de "tirs à balles réelles" avec des avions et des navires de guerre dans une zone située à environ 40 milles nautiques (74 kilomètres) au sud de l'île.
L'armée taïwanaise avait répondu par l'envoi de ses propres forces pour "surveiller, alerter et répondre de manière appropriée".
Taïwan est un des points de tension majeur entre la Chine et les Etats-Unis, le principal soutien politique de Taïpei et son premier fournisseur d'armes.
Les Etats-Unis sont depuis des décennies légalement tenus de fournir des armes à Taïwan malgré les protestations de Pékin, mais maintiennent une "ambiguïté stratégique" quant à leur réaction en cas d'attaque chinoise.
Les tensions actuelles remontent à 1949, lorsque le parti nationaliste chinois s'est réfugié à Taïwan après sa défaite face à l'armée communiste.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
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