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Économie

France: le décifit commercial stable à 9,2 milliards d'euros en mai

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En France, les importations se stabilisent autour de 60 milliards d'euros, tandis que les exportations sont elles aussi "quasi stables" autour de 50 milliards (archives). (© KEYSTONE/EPA/CHRISTOPHE PETIT TESSON)

La balance commerciale en biens de la France est déficitaire de 9,2 milliards d'euros au mois de mai, comme en avril, ont rapporté vendredi les douanes.

Les importations et les exportations ont augmenté en mai de 400 millions d'euros sur un mois pour atteindre respectivement 60,5 milliards et 51,3 milliards d'euros, précisent les douanes dans leur communiqué.

Le déficit commercial cumulé sur les 12 derniers s'améliore, à 152,2 milliards d'euros. Il avait atteint en 2022 le record de 164 milliards d'euros.

"Après avoir nettement reculé entre août 2022 et mars 2023 dans le sillage de la baisse des prix de l'énergie", les importations se stabilisent autour de 60 milliards d'euros mensuels, tandis que les exportations sont elles aussi "quasi stables" autour de 50 milliards, relèvent les douanes.

En mai, le solde énergétique se dégrade légèrement à 6 milliards d'euros, tandis que celui des biens d'investissement s'améliore un peu mais reste déficitaire de 1,7 milliard.

Le solde des échanges de biens intermédiaires est stable à 2,8 milliards d'euros et celui de biens de consommation se dégrade pour atteindre 800 millions d'euros.

La balance des services, qui contribue traditionnellement à rééquilibrer les comptes extérieurs de la France, a élargi son excédent à 4,5 milliards d'euros en mai, contre 4 milliards en avril, a rapporté de son côté la Banque de France.

Les services de voyage, c'est-à-dire le tourisme, ont dégagé un surplus de 2,4 milliards, le même qu'en avril, mais la catégorie "autres services" qui comprend entre autres les services financiers et les commissions pour usage de propriété intellectuelle, ont dégagé un excédent de 1,9 milliard, contre seulement 800 millions en avril.

Au total, la balance des transactions courantes, qui comprend à la fois les biens et les services, réduit son déficit en mai à 700 millions d'euros, contre 1,7 milliard en avril.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

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Économie

La consommation privée devrait ralentir selon les économistes d'UBS

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La consommation privée, qui avait accéléré de 2,1% en 2023, ne devrait plus croître que de 1,2% en 2024 et 2025, selon UBS. (© KEYSTONE/ANTHONY ANEX)

Les dépenses des ménages, jusqu'à présent l'un des moteurs de l'économie suisse, devraient ralentir la cadence ces prochains mois et épuiser leur reprise post-pandémique. La croissance helvétique doit tout de même rester solide et l'inflation maîtrisée.

"La consommation a été ces deux dernières années le moteur de la conjoncture helvétique", ont rappelé les économistes d'UBS mardi dans une étude. Cette composante économique devrait encore contribuer à la croissance cette année, mais dans une moindre mesure qu'en 2022 et 2023.

Dans leurs projections, les spécialistes d'UBS tablent en effet sur un produit intérieur brut (PIB) en hausse de 1,3% cette année, après +0,7% en 2023. L'année prochaine, le PIB est attendu en hausse de 1,5%.

La consommation privée, qui avait accéléré de 2,1% en 2023, ne devrait plus croître que de 1,2% en 2024 et 2025, alors que les exportations - l'autre moteur de l'économie suisse - sont attendues en progression de 2,1% cette année et de 3,9% la suivante.

Pour expliquer le ralentissement anticipé des dépenses des ménages, les experts d'UBS avancent l'épuisement de l'envie de dépenser constatée après la pandémie de coronavirus. Facteur aggravant, la forte hausse des primes maladies attendue pour l'année prochaine va peser sur le pouvoir d'achat des particuliers.

Vers une nouvelles baisse du taux directeur

L'inflation devrait quant à elle rester sous contrôle, avec une hausse des prix attendue à 1,2% cette année, après 2,1% en 2023. L'exercice prochain, les prix à la consommation devraient accélérer de seulement 1,0%, d'après les projections de la banque. Le fort recul des prix de l'énergie explique cette tendance baissière, ainsi que les faibles taux d'utilisation.

Les risques géopolitiques - avec la suite incertaine des élections législatives en France et la présidentielle en novembre aux Etats-Unis - risquent quant à eux de peser sur le franc. Considéré comme valeur refuge, la monnaie helvétique pourrait s'en retrouver valorisée par rapport à l'euro. UBS entrevoit ainsi la paire de devises euro-franc à 0,92 d'ici juin 2025, contre 0,9725 actuellement, une aubaine pour les achats en zone euro mais une charge supplémentaire pour les exportateurs suisses.

Les baisses attendues des taux d'intérêt aux Etats-Unis rendant le franc plus attrayant par rapport au billet vert, la paire dollar-franc devrait évoluer autour de 0,81 en juin 2025, contre 0,898 actuellement.

"Si l'économie suisse retrouve l'équilibre l'année prochaine, la BNS devrait maintenir ses taux directeurs stables à 1%, après une dernière baisse en septembre 2024", a estimé l'économiste en chef d'UBS Suisse, Daniel Kalt. La Banque nationale suisse devrait ainsi abaisser une troisième et dernière fois cette année son taux directeur de 0,25 point de pourcentage.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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Économie

Manor de retour au centre-ville de Zurich

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Le bâtiment, dans lequel se trouve actuellement le grand magasin Jelmoli, doit être rénové jusqu'en 2027. (archive) (© KEYSTONE/MICHAEL BUHOLZER)

Manor va louer 13'000 m2 de surfaces commerciales dans le bâtiment Jelmoli au centre-ville de Zurich. La remise des clés de l'espace locatif est prévue d'ici 2027. Le propriétaire Swiss Prime Site et Manor ont conclu un contrat de location longue durée.

L'offre de produits comportera les secteurs de la mode, de la beauté et de l'ameublement, avec des marques internationales de renom ainsi que la marque propre Manor, indique mardi le grand magasin dans un communiqué, sans préciser les détails financiers. Un service de restauration diversifié sera également proposé.

Le bâtiment, dans lequel se trouve actuellement le grand magasin Jelmoli, doit être rénové jusqu'en 2027. Avec l'arrivée de Manor, la moitié de la surface de l'immeuble sera occupée.

Manor avait fermé son magasin de la Bahnhofstrasse à Zurich début 2020, suite à un conflit avec son bailleur Swiss Life. Le groupe y était implanté depuis 35 ans. Le litige se poursuit actuellement devant les tribunaux. Le bailleur réclame 45 millions de francs à la chaîne de grands magasins.

Le groupe Manor emploie en Suisse environ 7500 personnes. Il comprend 59 grands magasins Manor, 27 supermarchés Manor Food et 23 restaurants Manora.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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Économie

Les générateurs d'oxygène de plus de 2600 Boeing 737 à inspecter

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Les générateurs d'oxygène de plus de 2600 avions de la famille des 737 de Boeing doivent être "immédiatement" inspectés (archives). (© KEYSTONE/AP/TED S. WARREN)

Les générateurs d'oxygène de plus de 2600 avions de la famille des 737 de Boeing doivent être "immédiatement" inspectés pour assurer qu'ils soient en bonne position. C'est ce qu'a indiqué lundi le régulateur américain de l'aviation (FAA), dans une directive.

Selon la FAA, cette inspection doit être réalisée "d'ici 120 à 150 jours" sur "certains Boeing 737-8, 9, -8200, -700, -800, et -900ER", c'est-à-dire d'anciennes et de nouvelles générations. Quelque 2612 avions enregistrés aux Etats-Unis doivent être inspectés, a précisé la FAA, sans ordonner que les avions concernés soient cloués au sol dans l'intervalle.

La directive concerne le dispositif de masques à oxygène mis à disposition des passagers en cas de dépressurisation de la cabine pendant le vol. Elle découle, selon le régulateur, de plusieurs signalements selon lesquels des blocs de services aux passagers (PSU) - des équipements situés au-dessus des sièges avec éclairages, ventilation, et d'où tombent les masques à oxygène en cas d'urgence - se sont déplacés à cause d'une "défaillance de l'accroche".

Contacté par l'AFP, l'avionneur américain n'était pas en mesure de réagir dans l'immédiat.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Économie

Hôtellerie-restauration: échec des négociations salariales 2025

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Les négociations salariales 2024 dans le secteur de la restauration ont échoué (Photo d'illustration). (© KEYSTONE/URS FLUEELER)

Les négociations sur l'adaptation des salaires minimaux dans l'hôtellerie-restauration pour 2025 ont échoué. Les syndicats et autres représentants des employés saisissent désormais le tribunal arbitral.

Malgré une année 2023 record sur le plan économique, les associations patronales ne sont pas prêtes à augmenter les salaires minimaux, ont fait savoir lundi conjointement les syndicats Unia et Syna ainsi que l'association d'employés Hotel & Gastro Union. Jamais auparavant autant de nuitées n'avaient alors été enregistrées et les prévisions pour 2024 sont également bonnes, précisent-ils.

De nombreux travailleurs sont confrontés depuis des années à des pertes de pouvoir d'achat, ont-ils ajouté. Le renchérissement, les augmentations des primes d'assurance maladie ainsi que des loyers sont des problèmes communs à toute la Suisse. Et les syndicats de citer l'Office fédéral de la statistique (OFS), selon lequel les salaires réels dans l'hôtellerie-restauration sont en baisse depuis 2017.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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