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Économie

France: la production industrielle a rebondi en avril

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L'Insee met en avant dans cette publication la problématique des branches "intensives" en consommation d'énergie. (AP Photo Geo-Information: MAR/Tangier) (© KEYSTONE/AP/STR)

La production industrielle de la France a rebondi en avril, progressant de 0,5% par rapport à mars et la seule production manufacturière a augmenté de 0,4%, a annoncé mercredi l'Insee.

Ces hausses succèdent à des reculs respectifs de 0,2% et 0,4% en mars, chacun révisé en amélioration de 0,1 point, a indiqué l'Institut national de la statistique et des études économiques.

Sur l'ensemble des trois derniers mois (février à avril), la production industrielle a progressé de 0,3% par rapport aux trois mêmes mois de 2023, et la production manufacturière seule de 0,7%.

En avril, la production a augmenté de nouveau dans le groupe "industries extractives, énergie, eau" (+1,2% après +0,8% en mars). Elle a nettement rebondi dans ceux des biens d'équipement (+2,7% après -1,3%) et des "autres produits industriels" (+0,9% après -0,4%).

À l'opposé, la production s'est repliée dans les matériels de transport (-2,6% après +2,1%): elle recule dans les "autres matériels de transport" (-4,8% après +3,5%) mais augmente dans l'automobile (+0,9% après +0,1%).

La production recule encore dans les industries agroalimentaires (-0,8% après -0,5%) ainsi que dans la cokéfaction et le raffinage (-0,6% après -4,7%).

De février à avril, la production est en hausse sur un an dans les "autres produits industriels" (+2,0%) et les industries agroalimentaires (+0,7%). Elle augmente nettement dans la cokéfaction et le raffinage (+16,8%). À l'opposé, elle est en baisse dans les matériels de transport (-4,7%), les industries extractives, énergie, eau (-1,7%) et les biens d'équipement (-1,8%).

L'Insee met en avant dans cette publication la problématique des branches "intensives" en consommation d'énergie. "Dans le contexte de prix élevés de l'électricité et du gaz facturés aux entreprises compte tenu des contrats négociés en 2022 et 2023 pour 2024, elles sont particulièrement exposées à la hausse de leurs coûts de production, susceptible de peser sur leur production", relève l'Institut.

Pour ces branches, la production des trois derniers mois (février à avril) "reste ainsi en net retrait par rapport à celle du deuxième trimestre 2021", le dernier trimestre avant que les prix de l'énergie n'augmentent fortement.

C'est particulièrement le cas dans la sidérurgie (-27,7%), les produits chimiques de base (-12,6%), la fabrication de pâte à papier, papier et carton (-9,6%) et la fabrication de verre et articles en verre (-9,4%).

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

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Économie

Partners Group se dit faiblement touché par les droits de douane

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Partners Group a passé en revue ses portefeuilles d'actifs (archives). (© KEYSTONE/MICHAEL BUHOLZER)

Partners Group a passé en revue plus de 75 actifs directs dans ses domaines non coté (private equity) et relatif aux infrastructures et n'a trouvé qu'un petit nombre exposé significativement aux taxes douanières annoncées mercredi dernier par les Etats-Unis.

Dans le capital-investissement, le gestionnaire zougois d'actifs "estime que les droits de douane entraîneront une baisse de 1 à 3% de l'Ebitda (bénéfice opérationnel brut) agrégé sur son portefeuille direct, pondéré de la valeur nette d'actif (NAV)", selon le communiqué paru mercredi. Ce calcul est basé uniquement sur l'annonce des droits de douane, souligne le groupe, ajoutant que "le développement actuel des résultats du portefeuille de l'entreprise dépendra d'une variété de facteurs économiques et commerciaux".

Partners Group s'attend à ce que les sociétés, représentant 93% de la valeur agrégée du portefeuille, soient soit exclues du périmètre de ces taxes décrétées par le président Donald Trump, soit susceptibles d'être modestement touchées dans leurs bénéfices (71% avec un impact inférieur à 1% de l'Ebitda et 22% à hauteur de 1-4% de l'Ebitda).

Sur les 7% restants du portefeuille, l'impact potentiel est évalué à 5-10% de l'Ebitda, après des mesures d'atténuation comme des ajustements de prix et la relocalisation des achats et de la production. Seul un portefeuille, pesant moins de 1% de la valeur agrégée, devrait connaître un recul de 10-20% de l'Ebitda.

Concernant le portefeuille dédié aux infrastructures, s'il n'est pas exposé à ces nouvelles taxes, Partners Group a tout de même examiné quels actifs directs pourraient être touchés via leurs chaînes d'approvisionnement immédiates. Seuls six des 36 actifs pourraient être exposés de cette manière. Mais les coûts pourraient être répercutés aux clients pour les projets futurs. Quant à ceux déjà en construction, ils ne devraient pas être sensiblement affectés.

David Layton, directeur général (CEO), cité dans le document, a ajouté que le groupe allait "collaborer avec les conseils d'administration des entreprises de notre portefeuille pour tester et affiner chaque stratégie dans les prochaines semaines, et faire des changements si nécessaire". Il se dit confiant dans la "résilience et la force financière" du portefeuille du zougois et dans sa faculté à naviguer dans "des environnements difficiles".

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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Économie

Les Bourses asiatiques et le pétrole accélèrent leur chute

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De Tokyo à Jakarta, en passant par Schenzhen et Hong Kong, les Bourses asiatiques ont subi l'application des nouveaux droits de douane par l'administration Trump. (archive) (© KEYSTONE/AP/Achmad Ibrahim)

Les Bourses asiatiques et les cours du pétrole ont accentué leur plongeon mercredi après l'entrée en vigueur des surtaxes douanières imposées par Washington, la nervosité gagnant aussi le marché des changes où le yen, valeur refuge, bondissait à l'unisson de l'or.

A l'inverse, sous pression, le won sud-coréen a glissé à son plus faible niveau depuis 16 ans, et la roupie indonésienne à un plus bas historique.

Les Bourses asiatiques replongent, l'escalade sino-américaine en vue

L'indice vedette Nikkei a terminé sur un plongeon de 3,93% à 31'714,03 points, et l'indice élargi Topix a perdu 3,40% à 2349,33 points.

La Bourse de Séoul a chuté de 1,73%, celle de Sydney de 1,80%. Taipei a dévissé de 5,8%. Vers 06H40 GMT, Jakarta cédait 0,3%.

Les prudents rebonds de la veille ont été balayés par un regain de nervosité, dans le sillage des fortes baisses enregistrées à Wall Street et surtout face à l'entrée effective des surtaxes douanières américaines.

Les Etats-Unis imposent depuis 04H01 GMT mercredi des majorations douanières à des dizaines de partenaires commerciaux, notamment en Asie, avec un taux total monumental de plus de 100% pour la Chine.

De quoi concrétiser une escalade entre les deux puissances, Pékin ayant décidé en représailles de taxer les produits américains dès jeudi à hauteur de 34%.

"Les Etats-Unis ont entamé des négociations commerciales avec l'Inde, la Corée du Sud et d'autres pays", mais dans l'immédiat, "la Chine a clairement exprimé sa position offensive, et les inquiétudes se déplacent vers ce conflit commercial sino-américain", observent les experts de Tokai Tokyo Intelligence.

Signe de fébrilité ambiante, l'indice de volatilité Vix, surnommé "indice de la peur", évolue à New York à des niveaux plus vus depuis la pandémie de Covid-19.

"Le rebond en Asie hier? Evanoui (...) Toute illusion de répit vient d'être anéantie" avec l'escalade sino-américaine, "réduisant à néant ce qui restait d'appétit pour le risque et plongeant les marchés dans une panique généralisée", commente Stephen Innes, de SPI Asset Management.

"La seule question est: Trump est-il vraiment prêt à déclencher une récession mondiale juste pour redessiner la carte du commerce ? On est en plein brouillard", déplore-t-il.

Or, outre l'impact direct des droits de douane imposés par Washington aux économies asiatiques, l'assombrissement de la conjoncture mondiale pèsera également.

"Si les Etats-Unis entrent en récession, les bénéfices des entreprises japonaises se détérioreront encore plus", prévient Mitsushige Akino, d'Ichiyoshi Asset Management, cité par Bloomberg.

Les places chinoises étaient contrastées: à Hong Kong, l'indice Hang Seng reculait de 0,55% à 20'012 points.

Mais l'indice composite de Shanghai a grimpé de 1,31% en clôture et celui de Shenzhen de 1,77%, soutenus solidement par les banques et firmes d'investissement étatiques aiguillonnées par Pékin.

Le pétrole chute de 4%, craintes sur la demande

Les cours du pétrole ont chuté de 4% dans les échanges asiatiques, à leurs plus bas niveaux depuis quatre ans, sur fond d'inquiétudes pour la solidité de la demande mondiale.

Vers 07H00 GMT, ils modéraient leurs pertes: le baril de WTI américain lâchait 2,74% à 57,94 dollars et celui de Brent de la mer du Nord 2,56% à 61,21 dollars.

Won sud-coréen au plus bas depuis 2009, le yuan affaibli

Autres signes d'une vive aversion pour le risque, des devises asiatiques boudées par les investisseurs s'effondraient à des niveaux inédits depuis des années.

La monnaie sud-coréenne a trébuché à son plus faible niveau face au dollar depuis 2009 et la crise financière mondiale, à 1487,45 wons pour un dollar, alors que la Corée du Sud est très dépendante des exportations.

La roupie indonésienne a glissé à son plus bas niveau historique face au billet vert.

De même, le yuan offshore, qui circule hors de Chine continentale, est tombé à 7,4290 yuans pour un dollar, plus bas historique depuis 2010, date à partir de laquelle il peut s'échanger.

Et la banque centrale chinoise (PBOC), qui encadre les échanges sur la devise, a encore abaissé mercredi son taux de change de référence du yuan -signe selon des analystes que Pékin pourrait tolérer une dépréciation afin de soutenir ses exportations, au risque de déclencher une bataille de devises.

Valeurs refuges: yen, or et obligations choyés

La monnaie japonaise, considérée comme un refuge, bondissait de 0,95% vers 07H00 GMT, à 144,89 yens pour un dollar, tutoyant ses plus hauts niveaux depuis octobre 2024.

Et l'or, valeur refuge par excellence face aux incertitudes, se renforçait de 2% à 3.044 dollars l'once.

Enfin, signe de l'appétit pour les obligations souveraines sûres, les taux des emprunts d'Etats à 10 ans américains et japonais continuaient de reculer fortement.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

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Économie

Pékin promet des mesures "fermes et vigoureuses" face aux USA

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La chine du président Xi Jinping ne se laisse pas faire. (© KEYSTONE/EPA/KEN ISHII/POOL)

La Chine a promis mercredi des mesures "fermes et vigoureuses" pour défendre ses intérêts après l'entrée en vigueur de nouveaux droits de douane américains sur les produits chinois.

Les taxes sur les produits entrants aux Etats-Unis depuis plusieurs pays, après une nouvelle hausse le week-end dernier, ont encore augmenté mercredi juste après minuit (06h01 en Suisse). Principalement visés, les produits chinois écopent au total de droits de douane additionnels de 104%.

En réaction, un porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères a invoqué mercredi "le droit inaliénable et légitime au développement du peuple chinois". "Nous continuerons à prendre des mesures fermes et vigoureuses pour sauvegarder nos droits et intérêts légitimes," a-t-il ajouté.

Le même jour, le ministère chinois du Commerce a affirmé avoir la "volonté ferme" de répondre à la guerre commerciale de Washington, a rapporté l'agence officielle Chine nouvelle.

"La Chine prendra résolument des contre-mesures et combattra jusqu'au bout si les Etats-Unis insistent pour poursuivre (leur) escalade de mesures économiques et commerciales restrictives", a affirmé le ministère selon l'agence étatique.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Économie

Le SMI choit sous les 11'000 points dans les premiers échanges

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La place zurichoise risque de n'être pas épargnée par le nouveau séisme douanier provoqué par Donald Trump. (archive) (© KEYSTONE/MICHAEL BUHOLZER)

Le rebond mardi de la Bourse suisse a fait long feu, alors que les droits de douane supplémentaires américains sur les importations de près de 60 pays, dont celles de la Suisse à hauteur de 31%, sont entrés en vigueur.

Du côté de Wall Street, le Dow Jones s'est essoufflé en fin de séance mardi, cédant 0,8%, alors qu'il avait décollé de près de 4% à l'ouverture. Le Nasdaq, indice des valeurs technologiques, a abandonné 2,15% et le S&P 500 1,57%. En Asie, à la Bourse de Tokyo le Nikkei plongeait de 5%, les autres places d'Extrême-Orient fléchissant aussi fortement.

Dès 06h00, le 2e volet des droits de douane supplémentaires décidés par Donald Trump est entré en vigueur et les pays avec lesquels les Etats-Unis affichent un déficit commercial particulièrement élevé selon Washington sont soumis à des taxes punitives. La Chine, qui a elle-même pris des mesures de rétorsion, est particulièrement touchée, les marchandises arrivant au Pays de l'Oncle Sam étant désormais taxées à hauteur de 104%.

Les décisions de politique commerciale du président américain Trump pèsent sur le dollar américain, "alors que les paris de récession sont en hausse, la récession la plus stupide de l'histoire du monde, probablement" observe pour sa part Ipek Ozkardeskaya, de Swissquote Bank. Et les investisseurs devront encore attendre pour un éventuel soutien de la Réserve fédérale américaine, ses responsables affirmant que la politique monétaire est bien placée pour faire face aux perturbations tarifaires. Mais un effondrement plus important pourrait les faire changer d'avis.

Après avoir ouvert en repli de 2,65%, le SMI creusait ses pertes dans les premiers échanges, notant vers 09h30 au-dessous de la barre des 11'000 points à 110'975,90 points, soit une chute de 3,4%. L'indice phare avait clôturé la veille sur un bond de 2,82%, reprenant près de 300 points, alors qu'il s'était délesté de plus de 1500 points depuis mercredi et l'annonce des nouveaux droits de douane américains, dont un taux de 31% frappant les exportations helvétiques vers les Etats-Unis.

En haut de tableau, le rouge était moins foncé pour le bon du chocolatier zurichois Lindt (-0,4%) et pour le spécialiste encore genevois de l'inspection et de la certification SGS (-0,6%) ainsi que le sous-traitant pharma bâlois Lonza et la défensive Swisscom (-1% tous deux).

Les trois poids lourds de la cote, le bon Roche ainsi que les nominatives Novartis et Nestlé étaient en revanche en souffrance. Le premier, lanterne rouge, dégringolait de 5,2%, le deuxième 5,1%, alors que Nestlé reculait de 2,2%. Le géant bâlois des génériques Sandoz Group perdait 4,3%, tout comme le fabricant valdo-californien des périphériques et accessoires informatiques Logitech.

Le géant genevois du luxe Richemont dévissait de 3,6% et le numéro un mondial de l'horlogerie, le biennois Swatch Group de 2,8%.

Les financières ne faisaient guère mieux, Julius Bär plongeant de 5,5%, le gestionnaire d'actifs zougois Partners Group de 3,3%) et UBS de 4,7%. Les assureurs Swiss Life (-2,3%), Zurich Insurance (-2,1%) et Swiss Re (-2,6%) peinaient aussi.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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