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International

France: adoption définitive d'un texte emblématique contre la maltraitance animale

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Au chapitre du renforcement des sanctions pénales, le fait de tuer volontairement un animal de compagnie sera un délit et non plus une simple contravention. Les personnes condamnées pour maltraitance devront suivre un stage de sensibilisation. (© KEYSTONE/DPA/CHRISTOPHE GATEAU)

Le Parlement français a adopté jeudi une proposition de loi contre la maltraitance animale. Elle prévoit l'interdiction des animaux sauvages dans les cirques et delphinariums, de la vente de chiots et chatons en animalerie et des peines durcies pour sévices ou abandon

Un ultime vote du Sénat quasi unanime, par 332 voix pour, une contre et dix abstentions, a permis son adoption. Il s'agit de "conforter le lien entre les animaux et les humains", dans la lignée des législations sur les animaux depuis 1850.

La majorité présidentielle, qui a ardemment poussé ces dispositions, vante une nouvelle "étape historique du combat pour la cause animale", à l'unisson des associations de protection. Le Parti animaliste applaudit aussi, même s'il aurait souhaité aller plus loin.

Pas "une lubie d'urbains"

"La condition animale n'est ni une lubie d'urbains en mal de nature ni une mode passagère mais un sujet auquel un nombre croissant de Français sont sensibles et qui, dorénavant, est irréversiblement politique", a encore clamé mardi le co-auteur de la proposition de loi, Loïc Dombreval, vétérinaire de profession, lors de sa dernière adoption à l'Assemblée, par 118 voix pour, une contre et 4 abstentions.

Ce très large consensus dans les deux chambres a été obtenu moyennant la mise à l'écart de plusieurs sujets de fâcherie.

Chasse "cajolée"

La proposition de loi ne s'attaque pas à "la maltraitance animale dans son ensemble", ont fustigé les députés Olivier Falorni (gauche) et Bastien Lachaud (extrême-gauche), selon qui la chasse en particulier "aura été particulièrement cajolée" pendant ce quinquennat.

"Viendra inéluctablement le jour où, dans cet hémicycle, nous saurons débattre de questions délicates, comme certaines pratiques de chasse, comme la corrida, comme certaines pratiques d'élevage" intensif, veut croire M. Dombreval. Son texte a cheminé près d'un an au Parlement et fait l'objet d'un accord entre les deux chambres.

"Ni jouets ni biens consommables"

La palette de mesures vise d'abord les animaux de compagnie, "ni jouets ni biens consommables", rappelle le ministre de l'Agriculture Julien Denormandie. Un Français sur deux en possède mais chaque année, quelque 100'000 bêtes sont abandonnées. Pour éviter les achats impulsifs, un "certificat d'engagement et de connaissance" sera délivré avant toute acquisition.

La vente de chiots et chatons en animalerie sera interdite à compter du 1er janvier 2024. La présentation des animaux dans les vitrines ne sera plus permise. La vente d'animaux en ligne sera mieux encadrée.

Tuer un animal de compagnie, un délit

Au chapitre du renforcement des sanctions pénales, le fait de tuer volontairement un animal de compagnie sera un délit et non plus une simple contravention. Les personnes condamnées pour maltraitance devront suivre un stage de sensibilisation. Celles à qui il sera interdit de détenir une bête seront inscrites au fichier des personnes recherchées.

Principale pomme de discorde initiale, le devenir du millier d'animaux sauvages dans les 120 cirques itinérants actuels a fait l'objet d'un compromis. Il sera interdit de les présenter au public d'ici à deux ans, et de les détenir d'ici à sept ans.

La détention de cétacés dans les delphinariums - 21 dauphins et 4 orques en France - sera quant à elle exclue dans un délai de cinq ans.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

Ranch au Mexique: centre d'entraînement mais pas d'"extermination"

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Un petit vase avec de très petits fragments d'os a été retrouvé dans le ranch Izaguirre, à Teuchitlan (archives). (© KEYSTONE/EPA EFE/FRANCISCO GUASCO)

Le ranch découvert au Mexique au début mars était bien un centre d'entraînement de trafiquants de drogue, mais pas un centre d'exécution des recrues forcées, a indiqué mardi le parquet général.

Le site abandonné a été inspecté le 5 mars dans l'Etat du Jalisco (nord-ouest) à l'initiative d'un collectif de proches de personnes disparues. Ils ont retrouvé des petits morceaux d'os calcinés et des centaines d'habits et de chaussures dans ce ranch situé à Teuchitlan, à 80 km à l'ouest de la capitale Guadalajara.

Le collectif avait affirmé que le site était un "camp d'extermination" à l'usage du trafic de drogue dans cette zone dominée par le cartel Jalisco nueva generacion (CJNG). Aucun indice ne permet de parler de "crématoriums", a déclaré mardi le procureur général Alejandro Gertz. "On a trouvé un petit vase avec de très petits fragments d'os", a-t-il ajouté.

Plus de 127'000 disparus

Les proches des personnes disparues affirment que le ranch a abrité des crématoriums sous terre pour faire disparaître les corps de recrues du cartel, assassinées après avoir été recrutées de force. "Il n'y a pas une preuve qui accrédite cette thèse", a insisté le procureur.

Le Mexique compte d'après certaines statistiques plus de 127'000 personnes disparues, "une tragédie humaine" selon un comité spécialisé de l'ONU. La plupart des disparitions ont été enregistrées après 2006, quand l'armée fédérale a lancé une opération militaire provoquant la balkanisation des cartels. L'Etat du Jalisco est le plus touché par les disparitions avec plus de 15'000 cas.

Les enquêtes continuent pour déterminer combien de personnes ont pu être emmenées de force au ranch. Les autorités municipales vont aussi faire l'objet d'une enquête pour complicité présumée avec les criminels, a indiqué le procureur.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Culture

Une première accusatrice témoigne au procès d'Harvey Weinstein

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La chute de l'ancien producteur de cinéma Harvey Weinstein a entraîné la vague #MeToo. (© KEYSTONE/EPA/DAVID DEE DELGADO / POOL)

Un jour, il demandait un massage, une autre fois, il se montrait charmant ou lourdement insistant: la première des trois victimes présumées au procès pour viol d'Harvey Weinstein à New York a longuement témoigné mardi sur sa relation avec l'ex-producteur de cinéma.

Devant les jurés de la cour criminelle de Manhattan, l'ancienne assistante de production Miriam Haley a été interrogée pendant plus de trois heures par la procureure. Mais l'audience s'est terminée avant d'aborder ce jour de juillet 2006, lors duquel elle affirme que l'accusé lui a imposé une relation sexuelle par la force, dans son appartement du quartier chic de Soho à New York.

Le témoignage va se poursuivre mercredi. Harvey Weinstein est rejugé après l'annulation retentissante en 2024, par la cour d'appel de New York, de sa condamnation à 23 ans de prison pour viol et agression sexuelle.

Miriam Haley, âgée aujourd'hui de 48 ans, a raconté avoir croisé la route du patron des studios Miramax lors d'une avant-première à Londres, puis décroché un rendez-vous avec lui en marge du festival de Cannes, au printemps 2006.

"Humiliée"

"J'étais enthousiaste d'avoir l'opportunité de le rencontrer", a-t-elle expliqué. "Je voulais voir s'il y avait du travail pour moi". Mais elle raconte avoir rapidement déchanté dans une chambre de l'hôtel Majestic, où Harvey Weinstein, alors l'un des hommes les plus puissants d'Hollywood, lui demande un massage. Elle refuse, le rendez-vous ne s'éternise pas. "Je me sentais humiliée".

Pendant que les pages de son agenda de l'époque défilent sur des écrans du tribunal, Miriam Haley explique avoir revu Harvey Weinstein, le décrivant comme "charmant" à une occasion et très insistant pour qu'elle l'accompagne en voyage à Paris, toujours avant l'épisode au coeur des accusations.

"Etiez-vous intéressée par une relation sexuelle ou sentimentale", lui a demandé plusieurs fois la procureure. "Non", a réitéré à chaque fois Miriam Haley, qui avait été engagée comme assistante de production sur une émission produite par le magnat du cinéma indépendant.

Diminué par les problèmes de santé, pâle et chauve, Harvey Weinstein, 73 ans, comparaît détenu, car il a aussi été condamné en Californie. Il écoute le témoignage le plus souvent de manière impassible, un bras posé sur le dossier de sa chaise roulante.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Culture

La vaste campagne de travaux de la tour Eiffel touche à sa fin

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La campagne de travbaux à la Tour Eiffel est quasi terminée (Photo d'illustration). (© KEYSTONE/EPA/Mohammed Badra)

La campagne de travaux de la tour Eiffel entamée en 2019 à Paris, qui comprend un vaste chantier de peinture, touche à sa fin alors que la satisfaction des visiteurs a atteint un niveau record en 2024, a annoncé mardi la société en charge du monument parisien.

Ce cycle de travaux, le plus important depuis 40 ans, devrait s'achever en 2026 avec la peinture de la face intérieure de la Dame de fer, a indiqué Jean-François Martins, président de la société d'exploitation de la tour Eiffel (SETE) qui appartient à la mairie de Paris.

Le plus gros est fait, à savoir la rénovation de l'ascenseur du pilier Nord remis en service en janvier - pour un coût de 58 millions d'euros - et la majeure partie de la campagne de peinture (au moins 80 millions d'euros).

"Cette vingtième campagne de peinture en 136 ans, percutée notamment par le Covid et l'évolution des normes sur le plomb, aura été dantesque", a commenté M. Martins lors d'une conférence de presse.

Le choix d'une peinture jaune-brun permet à la Dame de fer, de couleur "rouge-Venise" lors de sa construction pour l'Exposition universelle de 1889, de "retrouver la couleur de 1907 choisie par Gustave Eiffel quand il a su que la tour allait rester dans le paysage parisien", a expliqué ce conseiller de Paris.

Avec 6,3 millions de visiteurs en provenance de 150 pays accueillis en 2024, la tour Eiffel a atteint un "record historique de satisfaction" des clients, selon une enquête de la société Test.

Effet JO

96% des visiteurs interrogés se sont dits satisfaits, contre 84% en 2023 et 81% en 2019, d'après les plus de 21'000 questionnaires recueillis à la sortie du monument ou par retour en ligne.

"On sent un tournant dans la perception du public qui s'explique notamment par la fin des travaux. On a retrouvé une tour dans son état quasiment le plus parfait, et dont la plupart des zones non-accessibles (du fait des travaux, NDLR) ont disparu", a souligné M. Martins.

La tour Eiffel a aussi bénéficié de l'effet des Jeux olympiques, même si la dynamique "dépasse le seul contexte des JO", pointe l'étude.

Quant aux anneaux olympiques, décrochés de l'édifice en septembre, et dont la maire de Paris Anne Hidalgo a annoncé le retour jusqu'aux JO de Los Angeles en 2028, ils n'ont toujours pas été réinstallés.

"Le projet fait l'objet d'une discussion entre le CIO, la ville de Paris et la tour Eiffel. On ne m'a pas informé que le projet était abandonné", a répondu le patron de la SETE sans plus de précisions.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Football

Rüdiger suspendu six matches

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Antonio Rüdiger (à gauche) a écopé de 6 matches de suspension (© KEYSTONE/AP/Jose Breton)

Antonio Rüdiger a écopé mardi de six matches de suspension.

Le défenseur du Real est sanctionné pour son comportement violent envers l'arbitre de la finale de la Coupe du Roi, perdue en prolongation samedi par les Madrilènes face au FC Barcelone.

L'international allemand avait reçu un carton rouge en toute fin de rencontre pour avoir "lancé un objet" en direction de l'arbitre du match, Ricardo de Burgos Bengoetxea. Il risquait jusqu'à 12 matches de suspension selon le règlement de la Fédération espagnole (RFEF).

Hors de lui, Rüdiger avait été retenu par plusieurs coéquipiers pour ne pas rentrer sur la pelouse. Un comportement unanimement condamné en Espagne et en Allemagne, où le directeur sportif de la Mannschaft, Rudi Völler, avait estimé que le roc madrilène devait "changer", et que ce genre d'incident ne pouvait pas se produire.

L'ex-joueur de Chelsea s'est ensuite dit "désolé" de son attitude envers l'arbitre: "Il n'y a définitivement aucune excuse à mon comportement. Avant le coup de sifflet final, j'ai fait une erreur. Encore désolé à l'arbitre et à tous ceux que j'ai déçus", a réagi le stoppeur dimanche sur les réseaux sociaux.

Pas de carton pour Bellingham

Selon le rapport publié par la Fédération espagnole, le latéral espagnol du Real, Lucas Vazquez, lui aussi exclu, n'a reçu qu'une suspension pour deux rencontres, qu'il purgera seulement en Coupe du Roi, contrairement à l'Allemand, dans tous les cas indisponible jusqu'à la fin de la saison après une opération au ménisque gauche.

Le milieu anglais du Real Jude Bellingham a lui vu son carton rouge pour protestation annulé par la commission de discipline, estimant qu'il n'y avait aucune image prouvant une attitude "agressive" envers l'arbitre.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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