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Face aux pressions, Israël réaffirme son droit "à se protéger"

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Un électricien libanais répare des câbles électriques devant une maison détruite par une frappe aérienne israélienne, à Alma al-Shaab, un village libanais frontalier avec Israël, dans le sud du Liban, Tsahal répondant à une attaque du Hezbollah. (© KEYSTONE/AP/Mohammad Zaatari)

Le premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a réitéré mercredi le droit de son pays "à se protéger", face aux appels de la communauté internationale qui tente d'empêcher une riposte massive d'Israël contre l'Iran, avec le risque d'une spirale de conflits.

L'Iran a fait de son côté défiler soldats, missiles et drones pour la Journée de l'armée, en répétant qu'il apporterait une réponse "féroce" à toute riposte de son ennemi, après l'attaque inédite que la République islamique a lancée contre le territoire israélien pendant la nuit du 13 au 14 avril.

En visite en Israël, la ministre allemande des Affaires étrangères, Annalena Baerbock, a appelé toutes les parties à faire preuve de "retenue".

"Je ne parle pas de céder, je parle ici de retenue intelligente", a déclaré Mme Baerbock, première responsable étrangère à faire le déplacement en Israël, avec son homologue britannique David Cameron, depuis l'attaque iranienne.

Les négociations piétinent

Cette attaque, qualifiée mercredi de "légitime et méritée" par le Hamas, a été suivie de menaces de représailles croisées entre Israël et l'Iran, dans un contexte de vives tensions régionales depuis le début, le 7 octobre, de la guerre entre Israël et le Hamas, allié de Téhéran, dans la bande de Gaza.

Alors que les négociations en vue d'une trêve "piétinent", selon le Qatar, le ministère de la Santé du mouvement islamiste a dénombré mercredi 56 morts en 24 heures à travers le territoire palestinien, assiégé et bombardé quotidiennement par Israël.

Sur un autre front, le Hezbollah libanais, autre allié de Téhéran, a annoncé mercredi avoir frappé depuis le Liban avec des drones explosifs et des missiles une base militaire du nord d'Israël, en riposte à des frappes qui ont tué la veille trois de ses combattants.

Quatorze soldats israéliens ont été blessées en Israël par ces frappes, dont six grièvement, selon l'armée israélienne.

Dans le sud du Liban, des images de l'AFP ont montré mercredi une patrouille de la Force intérimaire des Nations unies (Finul) parcourant des villages dévastés le long de la frontière, désertés par leurs habitants, devenus un alignement de maisons en ruines et de voitures calcinées après six mois d'échanges de tirs.

"Appel au monde entier"

Israël "se réserve le droit de se protéger", a affirmé Benjamin Netanyahu lors de ses entretiens avec les deux ministres européens.

Le chef de l'Etat israélien, Isaac Herzog, a lui appelé "le monde entier" à contrer la menace posée par l'Iran, "qui cherche à miner la stabilité de toute la région".

Téhéran a affirmé avoir agi en état d'autodéfense en attaquant le territoire israélien, après une frappe meurtrière contre le consulat d'Iran à Damas le 1er avril, qu'il a attribuée à Israël.

La quasi-totalité des 350 drones et missiles lancés par l'Iran contre Israël, soit une charge totale de 85 tonnes, ont été interceptés par la défense antiaérienne israélienne, avec l'aide des Etats-Unis et d'autres pays alliés.

"Nous ne pouvons pas rester les bras croisés face à une telle agression, l'Iran ne sortira pas indemne", a promis mardi le porte-parole de l'armée israélienne, le contre-amiral Daniel Hagari.

La forme que pourrait prendre cette riposte, contre le territoire iranien ou contre des intérêts de l'Iran dans un pays tiers, reste incertaine.

Les Etats-Unis, alliés indéfectibles d'Israël, ont vite fait savoir après l'attaque qu'ils ne voulaient pas "d'une guerre étendue avec l'Iran" et ne participeraient pas à une riposte israélienne.

"Sanctions coordonnées"

La Maison Blanche a en revanche annoncé qu'elle allait imposer "de nouvelles sanctions visant l'Iran, dont ses programmes de drones et missiles", son corps des Gardiens de la Révolution, l'armée idéologique de la République islamique, et son ministère de la Défense.

L'Union européenne envisage elle aussi d'élargir le champ de ses sanctions. Annalena Baerbock avait plaidé mardi pour de nouvelles sanctions européennes sur les drones iraniens. "Notre devoir" est d'élargir les sanctions contre l'Iran", a dit pour sa part Emmanuel Macron mercredi.

David Cameron a souhaité mercredi devant des télévisions britanniques que les pays du G7, qui se réunissent cette semaine en Italie, imposent des "sanctions coordonnées" contre l'Iran, accusant ce pays d'être derrière "tellement d'activités malveillantes" dans la région.

Depuis le début de la guerre dans la bande de Gaza, les tensions grandissent au Moyen-Orient, impliquant Israël et l'Iran, ennemis depuis la révolution iranienne de 1979, et leurs alliés respectifs.

La République islamique, qui appelle à la destruction d'Israël, s'était gardée jusqu'à présent de l'attaquer frontalement et les deux pays avaient l'habitude de s'affronter par tiers interposés, comme les rebelles yéménites houthis et le Hezbollah.

L'ONU appelle aux dons

Après plus de six mois de guerre à Gaza, Benjamin Netanyahu se dit déterminé à combattre "sans pitié" le Hamas et maintient son projet d'offensive terrestre contre la ville de Rafah, dans le sud, malgré la présence d'un million et demi de Palestiniens.

Cette ville a de nouveau été bombardée mardi soir, selon des témoignages recueillis pas l'AFP. "Vers 22h45, une roquette israélienne a frappé une maison de déplacés (...) La famille était en train de dîner lorsqu'un missile israélien a démoli leur maison au-dessus de leurs têtes", a raconté Sami Nyrab, un habitant de Rafah.

L'armée a annoncé mercredi que son aviation avait frappé la veille "plus de 40 cibles à travers la bande de Gaza" et "éliminé de nombreux terroristes".

L'ONU, qui redoute une famine généralisée dans le territoire de 2,4 millions d'habitants, lance mercredi un appel aux dons de 2,8 milliards de dollars pour aider les Palestiniens à Gaza et en Cisjordanie, occupée par Israël.

Entrée d'aide

Benjamin Netanyahu a récusé mercredi "les allégations des organisations internationales sur une famine à Gaza" et affirmé qu'Israël faisait "tout son possible sur la question humanitaire".

L'armée israélienne a annoncé mercredi l'entrée dans la bande de Gaza de stocks de farine du Programme alimentaire mondial (PAM) via le port israélien d'Ashdod dans le cadre des efforts pour augmenter les livraisons d'aide au territoire palestinien assiégé et en guerre.

"Huit camions de farine du Programme alimentaire mondial sont entrés dans la bande de Gaza depuis le port d'Ashdod aujourd'hui (mercredi)", a indiqué l'armée dans un communiqué.

Elle ajoute qu'il s'agit de "la première fois depuis l'approbation de l'ouverture du port d'Ashdod".

Le 5 avril, le gouvernement israélien, sous pression de ses alliés et des organisations internationales, avait annoncé plusieurs mesures visant à accélérer les livraisons d'aide dans la bande de Gaza, assiégée et confrontée à un drame humanitaire.

7 octobre

La guerre a été déclenchée par une attaque sans précédent menée le 7 octobre par des commandos du Hamas infiltrés depuis Gaza dans le sud d'Israël, qui a fait 1170 morts, en majorité des civils, selon un bilan de l'AFP établi à partir de données officielles israéliennes. Plus de 250 personnes ont été enlevées et 129 restent retenues à Gaza, dont 34 sont mortes d'après des responsables israéliens.

En représailles, Israël a juré de détruire le Hamas, qu'il considère comme une organisation terroriste de même que les Etats-Unis et l'Union européenne, et lancé une offensive qui a fait jusqu'à présent 33'899 morts, la plupart des civils, selon le ministère de la Santé du Hamas.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Coupe de l'America: des nouveautés annoncées

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Alinghi va continuer en Coupe de l'America (© KEYSTONE/AP/JOAN MONFORT)

Le Team Alinghi participera finalement aux qualifications de la prochaine Coupe de l'America. Celles-ci, sous le nom de Coupe Louis Vuitton, se dérouleront l'an prochain au large de Naples.

Après des mois de discussions en coulisses, cinq équipes ayant participé à la dernière Coupe de l'America ont annoncé la création d'une alliance inédite et surtout l'organisation de la compétition tous les deux ans seulement, une petite révolution. Depuis sa première édition en 1851, la course à l'aiguière d'argent s'est toujours déroulée à un rythme erratique, au bon vouloir du tenant du titre qui, une fois le trophée en main, décide du calendrier et des règles de l'édition suivante.

Mais dans la continuité d'annonces récentes visant à moderniser l'image de la course - équipage mixte, plafonnement des budgets à 75 millions d'euros par campagne - le "Defender" Team New Zealand a détaillé lundi de nouveaux engagements. Pour une meilleure visibilité, l'épreuve reine devient officiellement biannuelle à partir de l'édition 2027, qui aura lieu à Naples.

"Entité unifiée"

Par ailleurs, changement majeur dans l'histoire de cette compétition âgée de 174 ans, l'organisation des prochaines éditions n'est plus seulement à la charge du "Defender". Elle sera confiée à une "entité unifiée", alliance inédite entre équipes fondatrices qui auront toutes voix au chapitre pour participer à la "croissance" et à la "stabilité à long terme" de la compétition.

"Cette alliance veillera à ce que la Coupe de l'America reste le terrain de jeu ultime pour les meilleurs marins du monde et les prouesses technologiques", s'est réjoui Ben Ainslie, directeur d'Athena Racing, premier défi lancé aux Kiwis en vue de 2027.

À ce stade, cinq écuries font partie du partenariat: Team New Zealand (NZL), Athena Racing (GBR), Luna Rossa (ITA), Team Alinghi (SUI) et K-Challenge (FRA). Elles collaboreront toutes au sein d'une structure de gouvernance indépendante.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Plan pour l'Ukraine: la Russie fait état de "lents progrès"

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La Russie, par la voix de son vice-ministre des affaires étrangères Sergueï Riabkov, a fait état lundi de "lents progrès" avec les Etats-Unis sur le plan visant à mettre fin à la guerre en Ukraine (archives). (© KEYSTONE/AP/ALEXANDER ZEMLIANICHENKO)

La Russie a fait état lundi de "lents progrès" dans les négociations avec les Etats-Unis sur le plan visant à mettre fin à la guerre en Ukraine. Moscou dénonce toutefois les "tentatives malveillantes" de certains pays de faire échouer les pourparlers.

"On observe des progrès lents. Ils s'accompagnent de tentatives extrêmement néfastes et malveillantes d'un groupe influent d'États visant à torpiller ces efforts et à faire dérailler le processus diplomatique", a déclaré le vice-ministre russe des affaires étrangères, Sergueï Riabkov, cité par les agences de presse russes.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Slalom d'Alta Badia: Loïc Meillard troisième

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La satisfaction de Loïc Meillard après son podium (© KEYSTONE/AP/Alessandro Trovati)

Loïc Meillard a pris la troisième place du slalom Coupe du monde d'Alta Badia. Le Suisse n'a été devancé que par le Norvégien Atle Lie McGrath et le Français Clément Noël.

Déjà troisième après le parcours initial, Meillard a montré une belle constance pour maintenir son rang en finale. Il lui a manqué 0''39 par rapport au vainqueur, qui l'a emporté avec 0''30 sur Noël, qui avait réalisé le meilleur temps de la 1re manche.

Trois autres Helvètes ont inscrit des points dans la station italienne. Tanguy Nef a pris une belle septième place, alors que Daniel Yule (26e) et Matthias Iten (27e) ont aussi terminé dans le top 30.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Nokia France: vers la suppression de 421 postes

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La branche française de l'équipementier finlandais de télécommunications Nokia a signé un accord avec deux syndicats en vue de supprimer 421 postes. (archive) (© KEYSTONE/AP Lehtikuva/SEPPO SAMULI)

La branche française de l'équipementier finlandais de télécommunications Nokia a signé un accord avec deux syndicats en vue de supprimer 421 postes, ont indiqué lundi à l'AFP plusieurs sources syndicales.

Les syndicats CFDT et CFE-CGC, majoritaires, ont approuvé le 19 décembre un plan de rupture conventionnelle collective (RCC), qui concerne 78 postes sur le site de Lannion (Côtes-d'Armor) et 343 postes sur les sites de Paris-Saclay, en région parisienne.

Les RCC, qui n'ont pas à être justifiées par des motifs économiques, doivent nécessairement obtenir l'approbation des représentants du personnel pour être mises en oeuvre.

"Les suppressions d'emplois ne sont jamais une bonne nouvelle" même si ce plan peut constituer "une opportunité" pour les salariés les plus anciens, a commenté auprès de l'AFP Olivier Marcé, délégué syndical central CFE-CGC.

Pour ce représentant du personnel, l'enjeu est de "rajeunir la moyenne d'âge de la société".

Les salariés pourront se porter volontaire au départ à partir de début janvier 2026 jusqu'à fin juin, a précisé M. Marcé, ajoutant que l'accord devait encore être validé par la direction du travail.

Cette réduction d'effectifs concerne plus de 18% des quelque 2.300 salariés de Nokia en France.

Le syndicat CGT, qui n'a pas signé l'accord, a de son côté dénoncé dans un tract "une stratégie de démantèlement qui sacrifie l'emploi".

La rupture conventionnelle collective est devenue "un outil presque routinier de gestion des effectifs, permettant d'enchaîner les réductions sans jamais interroger la stratégie industrielle", a fustigé l'organisation syndicale, qui avait signé les deux RCC précédentes, en 2023 et 2024.

"On ne peut plus accompagner ce genre de procédés", a complété un délégué syndical central CGT.

Sollicitée par l'AFP, la direction de Nokia France n'avait pas réagi dans l'immédiat.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

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