International
Exit Rajoy, un socialiste prend le pouvoir en Espagne
- Share
- Tweet /home/clients/a0d505b655321b17f8ff9c921bca9d03/lfm/wp-content/plugins/mvp-social-buttons/mvp-social-buttons.php on line 72
https://www.lfm.ch/wp-content/uploads/2018/06/20180601121604328-1000x600.jpg&description=Exit Rajoy, un socialiste prend le pouvoir en Espagne', 'pinterestShare', 'width=750,height=350'); return false;" title="Partager sur Pinterest">
Le chef du gouvernement conservateur Mariano Rajoy, coulé par un scandale de corruption, a été renversé vendredi par le parlement, après plus de six ans au pouvoir en Espagne. Il a été aussitôt remplacé par le socialiste Pedro Sanchez.
La motion de censure contre le dirigeant conservateur, qui est resté au pouvoir plus de six ans, a été adoptée vers 11h30 avec comme prévu une majorité de 180 députés sur 350. Dans la chambre basse du parlement, les députés se sont prononcés par 180 voix pour, 169 voix contre et une abstention.
Le sort de M. Rajoy s'est donc joué en à peine une semaine depuis le dépôt vendredi par le Parti Socialiste (PSOE) de M. Sanchez de cette motion, au lendemain de l'annonce de la condamnation du Parti Populaire du chef du gouvernement dans un méga-procès pour corruption, baptisé Gürtel.
Peu de temps avant le vote, M. Rajoy, premier chef de l'exécutif renversé par une motion de censure en Espagne depuis le retour à la démocratie, avait reconnu sa défaite. "Nous pouvons présumer que la motion de censure sera adoptée. En conséquence, Pedro Sanchez va être le nouveau président du gouvernement", a-t-il déclaré, dans une courte allocution acclamée par ses partisans, félicitant son rival et soulignant son "honneur" d'avoir dirigé le pays.
La fin d'un chapitre politique
Un chapitre de l'histoire politique espagnole s'est donc refermé vendredi à Madrid. Au pouvoir depuis décembre 2011, M. Rajoy, 63 ans, avait survécu à plusieurs crises majeures, de la récession, dont il est sorti au prix d'une sévère cure d'austérité, aux mois de blocage politique en 2016 jusqu'à la tentative de sécession de la Catalogne l'an dernier.
"Aujourd'hui, nous écrivons une nouvelle page de l'histoire de la démocratie dans notre pays", a déclaré M. Sanchez, ancien professeur d'économie surnommé le "beau mec". Il devait être nommé officiellement chef du gouvernement dans les heures à venir.
A 46 ans, M. Sanchez tient enfin sa revanche, lui dont l'investiture à la tête du gouvernement avait été rejetée par les députés en mars 2016 avant qu'il ne réalise en juin de la même année le pire score de l'histoire du PSOE aux élections législatives. Débarqué du poste de numéro de sa formation à la suite de cette déroute électorale, il en a repris les rênes l'an dernier grâce au soutien de la base contre les barons du PSOE.
Coup fatal des nationalistes catalans
Monté au front contre M. Rajoy dès l'annonce le 24 mai de la condamnation du PP dans le scandale Gürtel, il a tenté cette fois avec succès un coup de poker politique. Mais il a dû former autour des 84 députés socialistes une majorité hétéroclite allant de Podemos aux indépendantistes catalans et aux nationalistes basques du PNV.
Ces derniers, qui comptent 5 députés, ont porté le coup fatal à M. Rajoy jeudi après-midi en se ralliant à la motion socialiste après avoir pourtant voté le budget du gouvernement la semaine dernière.
Afin de convaincre le PNV, M. Sanchez a dû assurer qu'il ne toucherait pas à ce budget qui prévoit des largesses financières pour le Pays basque. Il a en outre promis aux indépendantistes catalans qu'il essaierait de "jeter des ponts pour dialoguer" avec le gouvernement régional de Quim Torra.
Reste à savoir désormais combien de temps M. Sanchez, qui veut faire adopter des mesures sociales et a promis de convoquer par la suite des élections, sera en mesure de gouverner avec une majorité qui apparaît totalement instable. Ses alliés de circonstance ont d'ailleurs tous souligné que leur vote contre Rajoy n'était pas un chèque en blanc. Podemos a déjà réclamé d'entrer au gouvernement.
L'affaire de trop
La condamnation du PP dans le procès Gürtel pour avoir bénéficié de fonds obtenus illégalement aura donc été l'affaire de trop pour M. Rajoy, dont le PP est empêtré dans plusieurs scandales.
Dans cette affaire, les juges ont conclu à l'existence d'un "authentique système de corruption institutionnelle" entre le PP et un groupe privé à travers la "manipulation de marchés publics", ainsi qu'à l'existence d'une "caisse noire" au sein du parti. Ils ont de plus mis en doute la crédibilité de M. Rajoy qui avait nié l'existence de cette comptabilité parallèle devant le tribunal.
(ATS / KEYSTONE - EPA EFE - JJ GUILLEN)
Économie
Surtaxes US sur les produits de près de 60 partenaires en vigueur
Les Etats-Unis frappent depuis mercredi 04H01 GMT (06H01 suisses) les produits venant de dizaines de pays - dont la Suisse - d'une nouvelle vague de droits de douane - la plus monumentale à ce jour.
La nouvelle surtaxe touche près de 60 partenaires commerciaux avec des droits de douane additionnels allant de 11% à 50%, à l'exception de la Chine dont les produits sont maintenant taxés à 104%.
Les exportations helvétiques vers les Etats-Unis sont désormais frappées d'un tarif de 31%. Les produits pharmaceutiques et les exportations d'or helvétiques sont pour l'instant exemptés. Les pays visés sont ceux avec lesquels les Etats-Unis considèrent qu'ils ont un déficit commercial particulièrement important.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
Économie
Trump va imposer à la Chine plus de 100% de droits de douane
Le président des Etats-Unis Donald Trump va imposer à partir de mercredi matin des droits de douane de plus de 100% sur les produits chinois importés. La nouvelle poussée de fièvre entre les deux grandes puissances a fait encore plonger les Bourses en Asie.
La Maison Blanche a rendu public dans la nuit de mardi à mercredi un décret présidentiel "amendé" qui fait passer de "34%" à "84% les droits de douane qui devraient être perçus par Washington sur les importations en provenance de Pékin.
Si on y ajoute les 20% déjà en vigueur, cela porte à 104% le taux qui va être appliqué à la Chine dès 04H00 GMT (06H00 suisses). Un niveau totalement prohibitif.
"La Chine n'acceptera jamais cela", a menacé mardi un porte-parole du ministère du Commerce, après que la 2e puissance mondiale eut répliqué par une hausse de 34 points de ses droits de douane sur les produits importés des Etats-Unis à compter de jeudi.
Affolement
Les marchés boursiers sont affolés depuis vendredi par la guerre commerciale mondiale que Donald Trump a déclenchée.
La Bourse de Tokyo a rechuté de 3% mercredi dans le sillage de Wall Street, tandis que le pétrole a accéléré son plongeon - au plus bas depuis quatre ans autour de 60 dollars le baril - et que le won sud-coréen a glissé jusqu'à un niveau jamais atteint depuis 2009.
La Corée du Sud est très dépendante de ses exportations, surtout pour ses automobiles qui se vendent énormément sur l'immense marché de son allié américain.
En urgence, Séoul a donc annoncé mercredi une aide de deux milliards de dollars pour soutenir ses constructeurs, à la suite de l'imposition d'une taxation américaine supplémentaire de 25%.
A l'échelle mondiale, une première salve de +10% est entrée en vigueur samedi sur l'ensemble des importations des Etats-Unis et la seconde ce mercredi à 04H00 GMT frappera des dizaines de partenaires commerciaux majeurs des Etats-Unis, notamment l'UE (+20%) et le Vietnam (+46%).
Face à la panique boursière, M. Trump s'est voulu rassurant et a promis "des accords sur mesure, pas du prêt-à-porter, mais de la haute couture" notamment avec les alliés asiatiques de l'Amérique, Japon et Corée du Sud en tête.
La Chine "veut un accord"
Le milliardaire républicain, qui est en train de bouleverser l'ordre économique libéral mondial, a même affirmé que les Chinois "v(oulaient) arriver à un accord, désespérément".
Washington semble jouer des divisions entre ses partenaires, alliés et adversaires.
Le président Trump décidera "quand et si nous devons parler avec la Chine, mais pour l'instant, nous avons reçu l'instruction de donner la priorité à nos alliés et à nos partenaires commerciaux comme le Japon, la Corée et d'autres", a expliqué le principal conseiller économique de la Maison Blanche, Kevin Hassett.
La présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, a appelé à "éviter l'escalade", lors d'un entretien téléphonique avec le Premier ministre chinois Li Qiang.
Elle a aussi plaidé pour "une résolution négociée".
Réponse de l'UE attendue
L'UE devrait présenter sa réponse "en début de semaine prochaine", selon un porte-parole de la Commission. Mais selon une liste consultée par l'AFP, le bourbon ne sera pas concerné par la surtaxe de 25% que Bruxelles propose d'imposer sur des produits américains.
Pour le président français Emmanuel Macron, "l'objectif est d'arriver à une situation où le président Trump revienne sur sa décision".
Considérée comme plus proche de Donald Trump, la Première ministre italienne d'extrême droite Giorgia Meloni a annoncé mardi soir qu'elle se rendrait à Washington le 17 avril.
Après un rebond des places mondiales mardi, l'indice Dow Jones a terminé en baisse de 0,84%. Paris avait auparavant regagné 2,50%, Londres 2,71% et Tokyo 6,02%.
Alors que le yuan "offshore", la monnaie chinoise circulant hors du pays, est tombé à son plus bas niveau depuis 2010, la guerre commerciale pourrait saper l'économie mondiale, avec des risques d'inflation, de chômage et de baisse de croissance, avertissent des analystes.
"Personne ne gagne une guerre commerciale", a averti le secrétaire général de l'ONU Antonio Guterres, se disant "particulièrement inquiet pour les pays en développement les plus vulnérables sur lesquels les impacts seront plus dévastateurs".
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
Football
Ligue des champions: un grand défi pour Dortmund
Le Borussia Dortmund de Gregor Kobel fait face à un grand défi mercredi en quart de finale aller de la Ligue des champions (21h00). Le club allemand se rend à Barcelone, leader de la Liga espagnole.
Le portier suisse du Borussia devra chauffer ses gants face à l'armada offensive du Barça, qui a marqué 83 buts en 30 matches de Liga cette saison. Les Blaugrana restent toutefois sur un match nul décevant face au Betis Séville samedi (1-1).
Dortmund, qui a difficilement éliminé Lille en huitièmes de finale (3-2 sur les deux matches), est toutefois en forme. Les "jaune et noir" ont remporté leurs deux derniers matches de championnat (3-1 contre Mayence, 4-1 à Fribourg).
Dans l'autre quart de finale, le Paris Saint-Germain fait office de favori face à Aston Villa. Le club anglais, tombeur du Club Bruges d'Ardon Jashari au tour précédent, devra vraiment sortir le grand jeu pour éliminer des Parisiens déjà champions de France et pleinement concentrés sur leur quête d'un premier sacre européen.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Économie
Premier parc d'attractions Universal d'Europe au Royaume-Uni
Universal a choisi le Royaume-Uni pour ouvrir en 2031 un gigantesque parc d'attractions, son premier en Europe, a annoncé le Premier ministre britannique Keir Starmer. Le projet est susceptible de créer des milliers d'emplois et d'attirer de nombreux touristes.
"Aujourd'hui nous avons conclu un accord sur un investissement de plusieurs milliards de livres", a déclaré mercredi le dirigeant travailliste dans un communiqué.
La ville de Bedford, à quelque 80 km au nord de Londres, va "accueillir l'un des plus grands parcs de divertissement d'Europe", a poursuivi M. Starmer, ajoutant que le projet allait "créer quelque 28'000 emplois, dans les secteurs de la construction, l'intelligence artificielle et le tourisme".
Le montant exact de l'accord avec le géant américain Comcast, qui possède les studios Universal, n'a pas été dévoilé.
Il est l'aboutissement de plusieurs décennies de discussions avec les dirigeants britanniques.
A ce jour, il existe cinq parcs Universal dans le monde. Deux aux Etats-Unis (Los Angeles et Orlando en Floride), un en Chine, un au Japon et un autre à Singapour.
"De Wicked aux Minions"
Les visiteurs pourraient profiter d'attractions autour des plus grands succès de la franchise du mythique studio hollywoodien parmi lesquels les Minions, Jurassic World, Fast & Furious ou encore la saga Harry Potter.
Le site devrait générer 50 milliards de livres (58 milliards d'euros) pour l'économie d'ici 2055, avec plus de 8,5 millions de visiteurs attendus au cours de sa première année, indique Downing Street.
"Nous sommes plus qu'enthousiastes à l'idée de franchir cette étape très importante dans notre plan visant à créer un incroyable parc à thème au coeur du Royaume-Uni, qui complète notre activité croissante de parcs aux États-Unis, en étendant notre territoire à l'Europe", a déclaré Mike Cavanagh, président de Comcast Corporation, cité dans le communiqué.
Le groupe américain a acheté en 2023 un terrain de plus de 200 hectares au sud de Bedford, qui abritait autrefois une briqueterie.
Le site est particulièrement bien desservi par les transports en commun. Il est accessible en plus d'une heure de train depuis la gare londonienne de Saint-Pancras, qui permet des liaisons en Eurostar avec Paris, Bruxelles ou Amsterdam.
Et l'aéroport de Luton, situé non loin, doit faire l'objet d'un agrandissement.
Prévu pour ouvrir en 2031, ce complexe de loisirs inédit en Europe devrait être l'un des plus grands du continent et rivaliser avec celui, mondialement connu, de la franchise Disney basée près de Paris (10,4 millions de visiteurs en 2023).
Main d'oeuvre locale
Au programme, des récits immersifs, des manèges, des attractions et un hôtel de 500 chambres.
"De +Wicked+ aux +Minions+, Universal est derrière quelques-uns des plus gros succès des dernières années", a souligné la secrétaire d'Etat à la Culture, Lisa Nandy.
Universal n'a pas révélé quelles seraient les attractions. Mais la presse avait évoqué en 2023 la possibilité que l'ours Paddington, véritable institution au Royaume-Uni, en fasse partie.
Selon Downing Street, ce projet titanesque devrait permettre la création de 20'000 emplois durant la période de construction et 8000 dans l'hôtellerie et l'industrie créative au moment de l'ouverture du parc.
"Il s'agit de garantir de réelles opportunités pour les gens de notre pays", a souligné M. Starmer.
Quelque 80% des employés viendront des environs, selon Downing Street.
Le groupe américain s'est engagé à travailler avec les centres de formation locaux et les universités de la région pour former la main d'oeuvre hôtelière.
Le projet doit encore obtenir le permis de construire de la part des autorités.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
-
À gagner en écoutant LFMIl y a 2 jours
Aquaparc : Gagnez vos entrées pour une super journée en famille
-
LausanneIl y a 3 jours
Les vélos électriques sont désormais majoritaires à Lausanne
-
Suisse RomandeIl y a 2 jours
Crans-Montana: un employé communal accusé de négligence grave
-
CultureIl y a 3 jours
La passion des fans LGBTQ+ pour l'Eurovision a sauvé le concours
-
CoronavirusIl y a 3 jours
Covid: la Suisse a éliminé des vaccins pour 1,3 milliard de francs
-
InternationalIl y a 2 jours
LVMH: nouveaux dirigeants chez Fendi, Kenzo et Louis Vuitton Chine
-
InternationalIl y a 2 jours
Droits de douane: les bourses dévissent encore à l'unisson
-
HockeyIl y a 2 jours
Fribourg-Gottéron: deux héros à 20 ans d'écart