Rejoignez-nous

Football

Euro 2024: les Suisses peuvent préparer les huitièmes de finale

Publié

,

le

Xherdan Shaqiri et Murat Yakin: mission accomplie pour la Suisse (© KEYSTONE/EPA/CHRISTOPHER NEUNDORF)

La bonne nouvelle tout d’abord : la Suisse jouera les huitièmes de finale de l’Euro 2024. Elle a franchi pour la sixième fois de rang la phase de poules d’un grand tournoi.

Même si elle n’est pas acquise mathématiquement, la qualification de la Suisse ne fait aucun doute. Depuis le passage à 24 équipes en 2016, jamais une formation qui a cueilli 4 points lors du premier tour a été éliminée. "Nous avons fait un pas de plus", glisse Murat Yakin qui doit, bien sûr, conserver toutes les précautions d’usage dans son discours.

Mais mercredi soir, le sélectionneur avait, dans sa tête, validé cette qualification. "Nous n’aurons pas la pression de devoir gagner à tout prix dimanche contre l’Allemagne", lâche-t-il pour laisser penser que ce derby des voisins n’aura que le prestige comme enjeu, outre la première place du groupe que la Suisse peut obtenir avec un succès.

Ne pas jouer avec le feu

Murat Yakin n’a aucune raison de ne pas pratiquer dimanche un large turnover pour, en premier lieu, ne pas jouer avec le feu avec les quatre joueurs sous la menace d’une suspension pour le huitième de finale en cas d’un carton jaune : Silvan Widmer, Remo Freuler, Ricardo Rodriguez et Vincent Sierro. On rappellera que Vladimir Petkovic s’était brûlé les ailes lors de la Coupe du monde 2018.

Le Tessinois avait pris le risque de titulariser Fabian Schär, Stephan Lichtsteiner et Valon Behrami contre le Costa-Rica alors que la Suisse ne risquait pas vraiment sa peau dans ce dernier match de la phase de poules. Les deux premiers avaient été avertis pour suivre le funeste huitième de finale contre la Suède depuis les tribunes...

La mauvaise nouvelle ensuite : malgré le but extraordinaire de Xherdan Shaqiri, son dixième dans une phase finale, la copie rendue par l’équipe de Suisse lors de ce deuxième match ne fut pas celle espérée. Avec un Granit Xhaka pressé à chaque instant par l’admirable Scott McTominay, la Suisse n’a pas témoigné de la même maîtrise que samedi face à la Hongrie.

Comme la France deux jours plus tôt devant l’Autriche, les Suisses ont rencontré certaines difficultés dans le véritable combat proposé par les Ecossais. Fabian Schär, le plus vaillant d’entre eux, a ainsi dû jouer dès la 19e minute avec un nez cassé. Le Saint-Gallois a toutefois pu aller au bout d’une rencontre qu’il avait entamée de la pire des manières avec cet autogoal stupide à la 13e minute.

Xherdan Shaqiri irremplaçable

Célébré par le kop suisse lors de son demi-tour d’honneur déjà "traditionnel" d'avant-match, Murat Yakin a, lui, eu le nez fin avec son choix de lancer Xherdan Shaqiri dans la bataille. Si son autonomie n’a pas dépassé l’heure de jeu, le buteur a pleinement justifié la confiance de son sélectionneur.

Mais il serait étonnant que Murat Yakin persiste dans ce choix dimanche contre l’Allemagne où ses joueurs devront sans doute courir le plus souvent derrière le ballon. Après sa titularisation et son but, Xherdan Shaqiri acceptera sans doute plus volontiers le rôle de joker qui lui sera attribué pour la suite du tournoi. Mais le match de mercredi a rappelé une vérité : le seul joueur européen qui a toujours marqué au moins un but lors des six dernières phase finales disputées depuis 2014 demeure à 32 ans et demi tout simplement irremplaçable.

Murat Yakin a dix jours devant lui pour préparer ce huitième de finale que la Suisse devrait logiquement disputer à Berlin contre le deuxième du groupe B, celui de l’Espagne et de l’Italie. Le Bâlois sait que son équipe ne peut pas livrer la même performance que face à l’Ecosse pour espérer s’imposer.

Il sait aussi que ce match sera pour lui "le" match de vérité. S’il mène la Suisse vers la victoire, il aura fait oublier Vladimir Petkovic pour s’affirmer comme le plus grand sélectionneur de l’histoire. Lui le flambeur invétéré peut vraiment épouser un destin extraordinaire.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Continuer la lecture
Cliquez pour commenter

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Football

La France piège encore la Belgique

Publié

le

Kylian Mbappé et la France en quarts (© KEYSTONE/EPA/GEORGI LICOVSKI)

La France est en quarts de finale de l'Euro. A Düsseldorf, les joueurs de Didier Deschamps l'ont emporté 1-0 grâce à une réussite de Randal Kolo Muani à la 85e.

Une frappe déviée par le genou de Jan Vertonghen, un Koen Casteels trompé et voilà la France qualifiée pour la suite de la compétition. Mais ce ne fut pas une partie de plaisir pour les Français. Ni pour les spectateurs qui n'ont pas assisté à un très grand match.

La Belgique a longtemps eu de la peine avant de se procurer quelques chances grâce à un changement de système à la suite de l'entrée en jeu de Mangala. Le portier tricolore Mike Maignan a dû s'employer à deux reprises devant les offensives belges. A la 71e sur une frappe de Lukaku et à la 83e sur une tentative de De Bruyne.

Seulement comme d'habitude lorsqu'ils défient la France, les Diables Rouges n'y arrivent pas. Et deux minutes après la parade de Maignan sur De Bruyne, c'est Randal Kolo Muani qui a pu trouver la faille avec un bon coup de chance symbolisé par le genou de Vertonghen.

Mais celui qui aurait pu être le héros de la finale de la Coupe du monde 2022 au Qatar en réussissant son face-à-face en toute fin de deuxième prolongation lors de la finale contre l'Argentine a cette fois bénéficié du soutien de la bonne fortune pour permettre à la sélection de Didier Deschamps de poursuivre sa route. Une route qui verra les Bleus tomber contre le vainqueur de la rencontre entre le Portugal et la Slovénie.

Il faudra que Kylian Mbappé soit un peu mieux soutenu que contre la Belgique où Antoine Griezmann, dans un poste de meneur de jeu, n'a pas réussi à construire proprement le jeu français.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Continuer la lecture

Football

Suisse - Angleterre: une autre série noire à briser

Publié

le

Paul Wolfisberg (à droite) enlace Gianpietro Zappa après la victoire contre l'Angleterre du 30 mai 1981. (© KEYSTONE/STR)

Après avoir attendu 31 ans pour s'imposer devant l’Italie, la Suisse brisera-t-elle une nouvelle série noire ?

Elle rencontrera samedi à Düsseldorf en quart de finale de l'Euro l'Angleterre, qu'elle n'a plus battue depuis... 43 ans.

Le 30 mai 1981 à Bâle dans le "vieux" stade St-Jacques, la sélection alors dirigée par Paul Wolfisberg s'était imposée 2-1 devant les Three Lions sur des réussites avant la demi-heure de Fredy Scheiwiler et de Claudio Sulser. Cette victoire, aussi belle fusse-t-elle, n'avait servi à rien. Les Suisses ne s'étaient pas qualifiés pour la Coupe du monde en Espagne l'année suivante.

Trois rencontres mémorables

Trois des quatorze rencontres disputées lors de ces 43 dernières années restent dans les mémoires. Il y a eu, bien sûr, le 1-1 de Wembley pour le match d'ouverture de l'Euro 1996 avec le penalty transformé par Kubilay Türkyilmaz qui avait laissé penser pendant trois jours que la Suisse d'Artur Jorge pouvait nourrir certaines ambitions dans ce tournoi.

Huit ans plus tard lors de l'Euro au Portugal, la Suisse s'inclinait 3-0 à Coimbra sur un doublé de Wayne Rooney, qui avait tout juste 18 ans, et sur une réussite de Steven Gerrard. Ce dernier avait été lors de cette rencontre la "victime" du geste le plus stupide de la carrière d'Alex Frei, ce crachat dans la nuque que l'ASF avait nié avant que les images de la télévision alémanique ne pulvérisent cette défense presque anachronique.

Il y a eu, enfin, le 2-2 du 4 juin 2011 avec le doublé de Tranquillo Barnetta dans une rencontre qui fut la première de Granit Xhaka sous les couleurs de l'équipe de Suisse. 128 ont suivi depuis ce samedi ensoleillé de Wembley pour le Bâlois. La 130e peut lui permettre de forger encore davantage sa légende, de devenir le premier capitaine à hisser l'équipe de Suisse dans le dernier carré d'une grande compétition.

Jude Bellingham le sauveur

La tâche qui attend Granit Xhaka et ses coéquipiers s'annonce particulièrement ardue. A défaut de convaincre vraiment par son collectif, l'Angleterre peut s'appuyer sur des individualités marquantes.

Dimanche à Gelsenkirchen, Jude Bellingham, d'une inspiration presque géniale, a sauvé les Three Lions du naufrage avec son égalisation au bout du temps additionnel face à la Slovaquie. "A 30 secondes près, on était de retour à la maison", sourit le joueur du Real Madrid. Dans les prolongations, c'est Harry Kane qui a qualifié les siens grâce à son... 65e but en sélection. A chaque instant, les deux hommes peuvent faire basculer le sort d'une rencontre

L'autre force des Anglais est sa défense de fer. Sous la férule de Gareth Southgate, l'Angleterre est vraiment devenue une machine à défendre. Lors de l'Euro 2021, Jordan Pickford n'avait encaissé que deux buts en sept matches avant d'aligner trois clean-sheets en cinq rencontres lors de la Coupe du monde 2022. Et dans cet Euro, le portier d'Everton n'a été battu qu'à deux reprises en quatre rencontres.

Malgré une ligne de quatre devant lui qui se permet parfois quelques oublis à l'image des deux Cityzens Kyle Walker et John Stones, la défense anglaise donne souvent l'impression d'être invulnérable. Aux Suisses de trouver la faille face à une équipe qui joue sans doute moins bien qu'elle au football mais qui est si difficile à battre !

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Continuer la lecture

Football

Le choc France-Belgique au menu dès 18h

Publié

le

Lukaku (10) espère retrouver le chemin des filets face à la France (© KEYSTONE/AP/Antonio Calanni)

Le choc le plus attendu des 8es de finale de l'Euro figure au menu de lundi. La Belgique et sa vieillissante génération dorée défient la France de Kylian Mbappé dès 18h à Düsseldorf.

Les deux équipes ont décroché sans convaincre leur ticket pour cette phase à élimination directe, terminant au 2e rang de leur poule respective. Leur point commun? Une attaque en manque total d'efficacité, avec deux buts marqués seulement en trois matches tant pour la France que pour la Belgique.

Mais tant les Diables rouges que les Bleus possèdent le talent nécessaire pour aller loin dans cet Euro. Malheureux jusqu'ici avec trois buts annulés, le canonnier belge Romelu Lukaku finira bien par débloquer son compte. A moins que la star des Bleus Kylian Mbappé ne donne enfin sa pleine mesure après sa fracture du nez.

L'autre 8e de finale prévu lundi mettra aux prises les ambitieux Portugais aux outsiders slovènes, dès 21h à Francfort. Bien que battu par la Géorgie lors de la dernière journée de la phase de poules, le Portugal part favori face à une équipe qualifiée parmi les meilleurs troisièmes avec trois points seulement (trois nuls).

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Continuer la lecture

Football

L'Espagne brise le rêve géorgien et retrouvera l'Allemagne

Publié

le

Mikel Merino, Dani Olmo et Nico Williams (de g. à d.) fêtent le succès espagnol. (© KEYSTONE/EPA/ROBERT GHEMENT)

L'Espagne s'est qualifiée dimanche pour les quarts de finale de l'Euro. A Cologne, la Roja a battu une vaillante équipe de Géorgie (4-1) et défiera l'Allemagne pour une place en demi-finale.

Archifavorite de ce huitième de finale, le plus déséquilibré du tableau final, l'Espagne a tenu son rang et est toujours en course pour un quatrième titre européen record. Mais elle a dû batailler pour se défaire des Géorgiens, qui quittent leur premier Euro la tête haute.

Car ce sont bien les joueurs de Willy Sagnol qui ont frappé les premiers, sur une contre-attaque éclair conclue par un autogoal de Robin Le Normand. Le défenseur central espagnol, sous la pression de Kvicha Kvaratskhelia, a dévié un centre vicieux d'Otar Kakabadze dans les filets d'Unai Simon (17e), battu pour la première fois du tournoi.

Mamardashvili retarde l'échéance

Avec un portier en état de grâce, Giorgi Mamardashvili, qui sera sans doute très courtisé ces prochains mois, la Géorgie aurait pu rejoindre les vestiaires avec cet avantage. Le gardien de Valence a toutefois dû céder sur une frappe à ras de terre de Rodri (39e), qui a empêché ses coéquipiers de douter trop longtemps.

Après le 2-1 signé Fabian Ruiz au retour des vestiaires (51e), Mamardashvili a encore multiplié les parades pour maintenir son équipe dans le match, mais les assauts ibériques ont fini par faire craquer les novices du Caucase. Nico Williams (75e) et Dani Olmo (83e) sont ainsi venus corser l'addition en fin de match.

Ce succès autoritaire permet à Luis de la Fuente et ses joueurs d'envisager avec confiance leur quart de finale contre le pays hôte. Ce remake de la finale de l'Euro 2008, remportée par la Roja à Vienne, se déroulera vendredi à Stuttgart (18h).

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Continuer la lecture

Derniers titres

Les 2 derniers titres

Votre Horoscope

Capricorne

Un changement dans le travail, pourrait avoir un impact favorable sur l'évolution de votre vie amoureuse ; les choses vont évoluer dans la bonne direction.

Les Sujets à la Une

X