International
Etat d'urgence en Equateur après l'évasion de l'ennemi public N.1

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Evasion spectaculaire d'un dangereux chef de gang, mutineries en cascade dans les prisons, proclamation de l'état d'urgence et policiers enlevés: le président équatorien Daniel Noboa, élu en novembre pour juguler l'insécurité, est confronté à sa première vraie crise.
"Trois fonctionnaires de la police qui étaient de service" ont été kidnappés dans la ville côtière de Machala, dans le sud-ouest de l'Equateur, et un quatrième dans la capitale Quito - par trois individus à bord d'"un véhicule aux vitres teintées et sans plaques" -, a annoncé dans la nuit de lundi à mardi la police.
Une vidéo diffusée sur les réseaux sociaux montre trois des agents enlevés assis par terre, dont l'un est contraint, sous la menace d'armes de poing, de lire un message adressé au chef de l'Etat : "Vous avez déclaré la guerre, vous allez avoir la guerre (...). Vous avez déclaré l'état d'urgence, nous déclarons la police, les civils et les militaires butins de guerre".
"Toute personne trouvée dans les rues après 23h00 sera exécutée", ont ajouté les auteurs de ce texte, lu par le policier terrorisé.
M. Noboa a décrété lundi l'état d'urgence pendant 60 jours dans l'ensemble de son pays, y compris dans les prisons, avec un couvre-feu entre 23h00 et 05h00 heures locales (05h00 et 11h00 suisses).
"Fito" recherché
Ces mesures ont été prises au lendemain de l'évasion d'Adolfo Macias, alias "Fito", 44 ans, le chef des "Choneros". Un gang d'environ 8000 hommes, selon les experts, devenu le principal acteur du trafic de drogue florissant en Equateur.
Souvent décrit comme l'ennemi public numéro 1, l'homme s'est volatilisé dimanche d'un établissement de haute sécurité dans le vaste complexe de Guayaquil (sud-ouest) où il purgeait depuis 2011 une peine de 34 ans de privation de liberté pour crime organisé, trafic de stupéfiants et meurtre. Il s'était déjà évadé, en 2013, d'une prison de haute sécurité et avait été repris trois mois après.
"Je viens de signer le décret sur l'état d'urgence pour que les forces armées aient tout le soutien politique et juridique dans leurs actions", a dit lundi M. Noboa dans une vidéo diffusée par la présidence.
L'armée est ainsi autorisée à assurer le maintien de l'ordre dans les rues et les prisons.
Le parquet a ouvert une enquête contre deux fonctionnaires de l'administration pénitentiaire "qui auraient participé à l'évasion" de "Fito".
Les forces de sécurité "sont à pied d'oeuvre pour retrouver cet individu extrêmement dangereux" qui aurait fui dimanche "quelques heures" avant un contrôle dans la prison, a déclaré lundi le secrétaire à la communication du gouvernement Roberto Izurieta.
Il a déploré un "niveau d'infiltration" des groupes criminels au sein de l'Etat "très élevé" et qualifié le système pénitentiaire équatorien d'"échec".
"Nous ne négocierons pas avec les terroristes et on ne s'arrêtera pas tant que nous n'aurons pas rendu la paix à tous les Equatoriens", a insisté lundi le président Noboa.
"Crise sans précédent"
Après l'instauration de l'état d'urgence, la police a également signalé des violences dans la province d'Esmeraldas (nord-ouest), contrôlée par des gangs. Un engin explosif a été lancé près d'un commissariat et deux véhicules ont été incendiés.
A Quito, les explosions d'une voiture et d'un engin près d'un pont piétonnier ont aussi été signalées. Son maire, Pabel Muñoz, a appelé le gouvernement à "militariser" les installations stratégiques face à la "crise sécuritaire sans précédent".
Des policiers et des soldats ont pénétré lourdement armés dans plusieurs prisons, notamment dans celles où des gardiens ont été séquestrés.
Sur des images mises en ligne sur les réseaux sociaux, qui n'ont pu être vérifiées, on peut voir des gardiens retenus sous la menace de couteaux par des hommes encagoulés, suppliant le gouvernement d'"agir avec prudence" et de "ne pas envoyer de troupes dans les prisons".
Des vidéos diffusées plus tard par l'armée ont montré des détenus allongés dans la cour de prisons, mains sur la tête et torse nu. L'administration pénitentiaire (SNAI) a affirmé que personne n'avait été blessé à la suite de ces "incidents".
Pays devenu un centre logistique pour l'expédition de cocaïne vers les Etats-Unis et l'Europe, l'Equateur est ravagé par la violence des gangs et des narcotrafiquants. Le nombre des homicides a augmenté de près de 800% entre 2018 et 2023, passant de 6 à 46 pour 100.000 habitants.
Les prisons connaissent des massacres récurrents entre bandes rivales, au moins douze depuis février 2021 qui ont fait plus de 460 morts parmi les détenus.
Le prédécesseur de M. Noboa, le conservateur Guillermo Lasso, a décrété l'état d'urgence à plusieurs reprises sous sa présidence, sans jamais réussir à mettre fin à la crise dans les prisons ou endiguer les violences qui ensanglantent l'Equateur.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
Hockey
Des défaites sans conséquence pour les Suisses
Derniers Suisses lors de la saison régulière de la NHL, Kevin Fiala et Janis Moser ont concédé des défaites sans conséquence. Le St-Gallois et le Seelandais verront les play-off qui débutent samedi.
Kevin Fiala et Los Angeles se sont inclinés 5-1 sur leur glace devant Calgary. Crédité d’un bilan de -3, Kevin Fiala boucle cette saison régulière avec un total de 60 points (35 buts/25 assists). Derrière Nico Hischier (69 points), mais devant Timo Meier (53) dans le classement interne des compteurs suisses.
Los Angeles retrouvera Edmonton en play-off pour la quatrième année consécutive. Quant au Tampa Bay de Janis Moser, il défiera le champion en titre Florida. Pour le défenseur, cette série contre les Panthers sera sa première expérience en play-off. Le Lightning a conclu sa saison régulière sur un revers 4-0 au Madison Square Garden face aux New York Rangers.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
International
Nouvelles frappes russes meurtrières au lendemain de discussions
De nouvelles frappes russes ont visé dans la nuit de jeudi à vendredi plusieurs grandes villes d'Ukraine, faisant au moins deux morts et 40 blessés. Cela au lendemain de discussions entre les alliés de Kiev à Paris sur la position à adopter face à Moscou.
Ces réunions impliquant Américains, Européens et Ukrainiens ont permis "une discussion positive et constructive", d'après la présidence ukrainienne et le chef de l'Etat français Emmanuel Macron, au moment où les négociations de cessez-le-feu initiées par Washington peinent à avancer.
Tous se sont accordés pour se retrouver dès la semaine prochaine à Londres.
Frappes
Dans la foulée, des frappes russes ont visé dans la nuit à Kharkiv et à Soumy, dans le nord-est de l'Ukraine, ont annoncé les autorités ukrainiennes.
A Kharkiv, au moins une personne est morte et une quarantaine ont été blessées, a indiqué le maire de la ville, Igor Terekhov, sur Telegram, qui a précisé que plus de 20 immeubles d'habitation ont été touchés.
Le gouverneur local, Oleg Synegubov, a assuré de son côté que l'attaque avait visé une "zone densément peuplée".
A Soumy, où 35 personnes ont péri dimanche dans une double-frappe de l'armée russe, une nouvelle attaque de drones a fait un mort et un blessé, a par ailleurs indiqué l'administration militaire locale.
Les villes ukrainiennes sont quotidiennement la cible de frappes russes, malgré les tentatives des Etats-Unis d'amener les belligérants à des pourparlers destinés à mettre fin à plus de trois ans de combats qui ont fait des dizaines de milliers de morts.
"Même message"
C'est ainsi qu'Américains, Ukrainiens et Européens se sont retrouvés jeudi à Paris pour tenter de se coordonner sur l'attitude à adopter face au président russe Vladimir Poutine, qui reste bien déterminé à maintenir ses demandes: il souhaite la reddition de l'Ukraine, le démantèlement de son armée, son renoncement à rejoindre l'Otan et pouvoir garder les près de 20% du territoire ukrainien que son armée contrôle.
Or, depuis deux mois, Donald Trump a effectué un revirement spectaculaire et inattendu avec la Russie, utilisant à plusieurs reprises la rhétorique de Moscou notamment sur les origines du conflit, faisant craindre à Kiev pour le précieux soutien militaire américain.
Les Européens ont, eux, été jusque-là mis à l'écart des négociations impulsées par Washington.
Certains, Emmanuel Macron en tête, poussent l'idée de la mise en place future d'un contingent de la paix européen en Ukraine une fois un éventuel cessez-le-feu établi, mais cette option divise parmi les alliés de Kiev et reste une ligne rouge pour Moscou.
Les Etats-Unis "ont compris qu'une paix juste et durable (...) ne peut être atteinte qu'avec le consentement et la contribution des Européens", a affirmé le chef de la diplomatie française, Jean-Noël Barrot, sur la chaîne LCI, à l'issue des discussions jeudi.
De son côté, le chef de la diplomatie américaine Marco Rubio, présent à Paris, a appelé son homologue russe Sergueï Lavrov pour lui transmettre le "même message" qu'aux Européens et aux Ukrainiens: "la paix est possible si toutes les parties s'engagent à parvenir à un accord".
Les deux hommes "ont convenu de la nécessité de maintenir des canaux de communication rapides", a pour sa part indiqué la diplomatie russe, après que le Kremlin eut accusé les Européens de chercher "la poursuite de la guerre".
Jusqu'à maintenant, les efforts de l'administration Trump pour obtenir un cessez-le-feu complet n'ont pas abouti.
"Mémorandum d'intention" signé
Vladimir Poutine a rejeté la demande de Washington d'arrêt total des combats pour 30 jours, une option validée par Volodymyr Zelensky, et seul un fragile moratoire d'un mois sur les attaques visant les infrastructures énergétiques a été conclu en mars. Mais depuis, Moscou et Kiev s'accusent mutuellement de le violer.
En parallèle, Américains et Ukrainiens ont signé jeudi un "mémorandum d'intention", première étape visant à conclure un accord complexe sur l'accès aux ressources naturelles et aux minerais critiques de l'Ukraine.
"Nous avons un accord sur les minerais qui, je pense, sera signé jeudi (...) jeudi prochain. Bientôt. Et je suppose qu'ils vont respecter l'accord. Nous verrons bien", a affirmé Donald Trump depuis la Maison Blanche.
Une précédente mouture de l'accord aurait dû être signée le jour de la visite de Volodymyr Zelensky à la Maison Blanche fin février, mais son altercation avec le président américain dans le Bureau ovale avait précipité son départ sans signature du document.
Le président américain souhaite que l'accord constitue une compensation pour l'aide accordée depuis trois ans à l'Ukraine par son prédécesseur, Joe Biden. Kiev appelle, de son côté, à des garanties de sécurité militaires pour dissuader la Russie d'une nouvelle attaque à grande échelle, dans l'hypothèse d'un cessez-le-feu.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
Renvoi par erreur: position "choquante" du gouvernement Trump
Une cour d'appel fédérale a qualifié jeudi de "choquante" la position du gouvernement américain, qui s'affirme dans l'incapacité de remédier à l'expulsion "par erreur" d'un immigré salvadorien il y a un mois. L'homme est marié à une Américaine et père de famille.
Kilmar Abrego Garcia, 29 ans, a été incarcéré dans une prison de haute sécurité salvadorienne à son arrivée dans le pays.
La cour d'appel a sèchement rejeté un recours de l'exécutif contre des décisions d'une juge de première instance le sommant de fournir des explications sur les actions entreprises ou envisagées pour "faciliter" le retour de Kilmar Abrego Garcia, comme l'a ordonné la cour suprême.
"Le gouvernement revendique le droit d'escamoter des résidents de ce pays dans des prisons à l'étranger sans même l'apparence du droit de recours qui est la fondation de notre système constitutionnel", écrit le juge Harvie Wilkinson au nom des trois magistrats de la cour.
"De plus, il affirme en substance que, puisqu'il a abandonné la garde [de Kilmar Abrego Garcia, ndlr] il ne peut plus rien faire. Ceci devrait être choquant non seulement pour des juges, mais aussi pour le sens inné de la liberté que chérissent les Américains les plus éloignés des tribunaux", ajoute-t-il.
Sénateur au Salvador
Kilmar Abrego Garcia fait partie des plus de 250 hommes expulsés le 15 mars vers le Salvador, la plupart pour appartenance présumée au gang vénézuélien Tren de Aragua, déclaré organisation "terroriste" par Washington.
Le gouvernement américain a reconnu en justice que son expulsion résultait d'une "erreur administrative", puisqu'un arrêté d'expulsion à son encontre vers le Salvador avait été définitivement annulé en 2019.
Mais elle se déclare dans l'incapacité d'y remédier, Kilmar Abrego Garcia étant désormais détenu par les autorités salvadoriennes. Elle l'accuse en outre, malgré son absence de casier judiciaire, d'appartenir au gang salvadorien MS-13, également classé "terroriste" par les Etats-Unis en février.
Le sénateur démocrate américain Chris Van Hollen, en visite au Salvador, a posté jeudi soir des images le montrant attablé avec Kilmar Abrego Garcia dans ce qui semble être un restaurant.
"J'ai dit que mon objectif principal lors de ce voyage était de rencontrer Kilmar. Ce soir, j'en ai eu l'occasion. J'ai appelé sa femme, Jennifer, pour lui transmettre votre message d'amour", a déclaré le sénateur sur le réseau social X.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
Hockey
Après la Slovaquie, place à la France
L'équipe de Suisse poursuit sa préparation en vue du championnat du monde, avec deux matches à Marseille vendredi et samedi.
La sélection de Patrick Fischer se frotte à deux reprises à la France, face à qui la victoire est impérative.
Il s'agit ainsi de confirmer les deux succès obtenus face à la Slovaquie à Herisau le week-end dernier au terme de la première semaine de préparation. Dario Rohrbach ou Fabian Ritzmann avaient notamment su s'illustrer.
Certains joueurs jouent déjà leur place dans cette sélection, dont le visage pourrait changer la semaine prochaine avec l'arrivée notamment de ceux dont l'équipe a été battue en demi-finales des play-off (Gottéron et Davos). La Suisse livrera ses deux matches suivants à Riga, face à la Lettonie, le jeudi 24 et le vendredi 25.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
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