Rejoignez-nous

International

Etat de droit: Bruxelles promet d'agir contre Varsovie

Publié

,

le

"Nous ne laisserons pas nos valeurs communes être mises en danger. La Commission agira", a affirmé Mme von der Leyen. (© KEYSTONE/EPA/RONALD WITTEK / POOL)

La présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen a haussé le ton mardi en menaçant de sanctionner la Pologne, accusée de rompre avec les principes fondateurs de l'UE. Le Premier ministre polonais a dénoncé un "chantage" de Bruxelles.

"N'essayez pas de fuir ou de détourner le débat. Porter atteinte à l'Etat de droit ou à la primauté du droit européen met en danger notre démocratie européenne. Nous ne pouvons pas et nous ne laisserons pas cela se produire", a averti Mme von der Leyen, sans toutefois annoncer de mesures immédiates.

"Nous ne croyons pas au chantage ni à l'attitude paternaliste envers la Pologne", a répliqué le chef du gouvernement conservateur nationaliste polonais, Mateusz Morawiecki devant les eurodéputés à Strasbourg.

Traités de l'UE "incompatibles"

La Pologne est en conflit ouvert avec Bruxelles depuis plusieurs années en raison des réformes judiciaires controversées mises en oeuvre par le parti populiste de droite, Droit et Justice (PiS).

Mais les tensions ont culminé depuis début octobre, quand le Tribunal constitutionnel polonais, institution proche du parti au pouvoir, a jugé que certains articles des traités de l'UE étaient "incompatibles" avec la Constitution du pays.

La Commission et plusieurs Etats membres y voient une attaque sans précédent contre la primauté du droit européen et la compétence de la Cour de justice de l'UE, des piliers fondateurs de l'UE.

"Etat de droit" incontournable

"L'Europe ne survivra pas si l'Etat de droit tombe", a averti Jean Asselborn, le chef de la diplomatie du Luxembourg, un pays fondateur de l'Union, avant une réunion avec ses homologues pour préparer le sommet européen de jeudi et vendredi.

Durant près de quatre heures, les députés européens se sont succédé à la tribune du Parlement pour dénoncer l'attitude de M. Morawiecki. Dénonçant une "honte" ou "une attaque contre la démocratie", la plupart de ces élus ont critiqué les réticences des Etats membres et de la Commission à sévir contre la Pologne.

Trente-six milliards d'euros gelés

Bruxelles a pour l'instant gelé 36 milliards d'euros promis à Varsovie dans le cadre du plan de relance européen post-Covid. Mme von der Leyen a prévenu que la Pologne devrait rétablir l'indépendance de la justice avant de pouvoir toucher ces fonds.

La présidente de l'exécutif européen a expliqué qu'elle pourrait déclencher contre la Pologne une nouvelle procédure d'infraction, pouvant mener à une saisine de la Cour de justice de l'UE. Elle dispose également depuis janvier d'un outil permettant de suspendre ou de réduire les fonds versés à un pays ne respectant pas l'Etat de droit.

Les atteintes à l'indépendance des juges polonais ont conduit Bruxelles à lancer plusieurs procédures contre Varsovie.

Se tournant vers Ursula von der Leyen, Malik Azmani, député du groupe centriste Renew lui a demandé de démontrer "que cette fois vous êtes sérieuse". "Quand un Etat membre menace de ne pas respecter les règles, il se place de lui-même devant la sortie, personne ne le pousse", a lancé l'Espagnole Iratxe Garcia Perez, cheffe du groupe S&D (gauche).

Berlin prône le dialogue

Mais vendredi, la chancelière allemande Angela Merkel, sur le départ, avait prôné le dialogue plutôt qu'un durcissement à l'égard de Varsovie, laissant apparaître l'embarras de plusieurs gouvernements européens qui craignent de creuser un fossé entre l'Ouest et des pays ex-communistes qui ont rejoint l'Union.

La Hongrie, également mise à l'index pour ses violations de l'Etat de droit, fait front commun avec la Pologne. "Nous avons un problème avec Mme Merkel et la sensibilité allemande vis-à-vis de la Pologne", a reconnu un ministre européen.

Mateusz Morawiecki a assuré que la Pologne n'avait aucunement l'intention de s'éloigner de l'UE. "La Pologne est et restera un membre de l'UE", a-t-il insisté.

Répondant aux critiques sur la lenteur de la Commission face aux provocations polonaises, Ursula von der Leyen a estimé que c'était au contraire la force des démocraties. Elles "sont plus lentes que les régimes autocratiques" parce qu'elles suivent "des procédures équitables, justes et rigoureuses", a-t-elle justifié.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

Économie

Surtaxes US sur les produits de près de 60 partenaires en vigueur

Publié

le

Les exportations helvétiques vers les Etats-Unis sont frappées depuis ce mercredi matin d'un tarif de 31% (image symbolique). (© KEYSTONE/MICHAEL BUHOLZER)

Les Etats-Unis frappent depuis mercredi 04H01 GMT (06H01 suisses) les produits venant de dizaines de pays - dont la Suisse - d'une nouvelle vague de droits de douane - la plus monumentale à ce jour.

La nouvelle surtaxe touche près de 60 partenaires commerciaux avec des droits de douane additionnels allant de 11% à 50%, à l'exception de la Chine dont les produits sont maintenant taxés à 104%.

Les exportations helvétiques vers les Etats-Unis sont désormais frappées d'un tarif de 31%. Les produits pharmaceutiques et les exportations d'or helvétiques sont pour l'instant exemptés. Les pays visés sont ceux avec lesquels les Etats-Unis considèrent qu'ils ont un déficit commercial particulièrement important.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

Continuer la lecture

Économie

Trump va imposer à la Chine plus de 100% de droits de douane

Publié

le

Face à la panique boursière, Trump a promis "des accords sur mesure, pas du prêt-à-porter, mais de la haute couture" avec ses alliés commerciaux asiatiques (image symbolique). (© KEYSTONE/AP)

Le président des Etats-Unis Donald Trump va imposer à partir de mercredi matin des droits de douane de plus de 100% sur les produits chinois importés. La nouvelle poussée de fièvre entre les deux grandes puissances a fait encore plonger les Bourses en Asie.

La Maison Blanche a rendu public dans la nuit de mardi à mercredi un décret présidentiel "amendé" qui fait passer de "34%" à "84% les droits de douane qui devraient être perçus par Washington sur les importations en provenance de Pékin.

Si on y ajoute les 20% déjà en vigueur, cela porte à 104% le taux qui va être appliqué à la Chine dès 04H00 GMT (06H00 suisses). Un niveau totalement prohibitif.

"La Chine n'acceptera jamais cela", a menacé mardi un porte-parole du ministère du Commerce, après que la 2e puissance mondiale eut répliqué par une hausse de 34 points de ses droits de douane sur les produits importés des Etats-Unis à compter de jeudi.

Affolement

Les marchés boursiers sont affolés depuis vendredi par la guerre commerciale mondiale que Donald Trump a déclenchée.

La Bourse de Tokyo a rechuté de 3% mercredi dans le sillage de Wall Street, tandis que le pétrole a accéléré son plongeon - au plus bas depuis quatre ans autour de 60 dollars le baril - et que le won sud-coréen a glissé jusqu'à un niveau jamais atteint depuis 2009.

La Corée du Sud est très dépendante de ses exportations, surtout pour ses automobiles qui se vendent énormément sur l'immense marché de son allié américain.

En urgence, Séoul a donc annoncé mercredi une aide de deux milliards de dollars pour soutenir ses constructeurs, à la suite de l'imposition d'une taxation américaine supplémentaire de 25%.

A l'échelle mondiale, une première salve de +10% est entrée en vigueur samedi sur l'ensemble des importations des Etats-Unis et la seconde ce mercredi à 04H00 GMT frappera des dizaines de partenaires commerciaux majeurs des Etats-Unis, notamment l'UE (+20%) et le Vietnam (+46%).

Face à la panique boursière, M. Trump s'est voulu rassurant et a promis "des accords sur mesure, pas du prêt-à-porter, mais de la haute couture" notamment avec les alliés asiatiques de l'Amérique, Japon et Corée du Sud en tête.

La Chine "veut un accord"

Le milliardaire républicain, qui est en train de bouleverser l'ordre économique libéral mondial, a même affirmé que les Chinois "v(oulaient) arriver à un accord, désespérément".

Washington semble jouer des divisions entre ses partenaires, alliés et adversaires.

Le président Trump décidera "quand et si nous devons parler avec la Chine, mais pour l'instant, nous avons reçu l'instruction de donner la priorité à nos alliés et à nos partenaires commerciaux comme le Japon, la Corée et d'autres", a expliqué le principal conseiller économique de la Maison Blanche, Kevin Hassett.

La présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, a appelé à "éviter l'escalade", lors d'un entretien téléphonique avec le Premier ministre chinois Li Qiang.

Elle a aussi plaidé pour "une résolution négociée".

Réponse de l'UE attendue

L'UE devrait présenter sa réponse "en début de semaine prochaine", selon un porte-parole de la Commission. Mais selon une liste consultée par l'AFP, le bourbon ne sera pas concerné par la surtaxe de 25% que Bruxelles propose d'imposer sur des produits américains.

Pour le président français Emmanuel Macron, "l'objectif est d'arriver à une situation où le président Trump revienne sur sa décision".

Considérée comme plus proche de Donald Trump, la Première ministre italienne d'extrême droite Giorgia Meloni a annoncé mardi soir qu'elle se rendrait à Washington le 17 avril.

Après un rebond des places mondiales mardi, l'indice Dow Jones a terminé en baisse de 0,84%. Paris avait auparavant regagné 2,50%, Londres 2,71% et Tokyo 6,02%.

Alors que le yuan "offshore", la monnaie chinoise circulant hors du pays, est tombé à son plus bas niveau depuis 2010, la guerre commerciale pourrait saper l'économie mondiale, avec des risques d'inflation, de chômage et de baisse de croissance, avertissent des analystes.

"Personne ne gagne une guerre commerciale", a averti le secrétaire général de l'ONU Antonio Guterres, se disant "particulièrement inquiet pour les pays en développement les plus vulnérables sur lesquels les impacts seront plus dévastateurs".

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

Continuer la lecture

Football

Ligue des champions: un grand défi pour Dortmund

Publié

le

Gregor Kobel va devoir sortir le grand jeu mercredi face au Barça (archives). (© KEYSTONE/EPA/FABIAN STRAUCH)

Le Borussia Dortmund de Gregor Kobel fait face à un grand défi mercredi en quart de finale aller de la Ligue des champions (21h00). Le club allemand se rend à Barcelone, leader de la Liga espagnole.

Le portier suisse du Borussia devra chauffer ses gants face à l'armada offensive du Barça, qui a marqué 83 buts en 30 matches de Liga cette saison. Les Blaugrana restent toutefois sur un match nul décevant face au Betis Séville samedi (1-1).

Dortmund, qui a difficilement éliminé Lille en huitièmes de finale (3-2 sur les deux matches), est toutefois en forme. Les "jaune et noir" ont remporté leurs deux derniers matches de championnat (3-1 contre Mayence, 4-1 à Fribourg).

Dans l'autre quart de finale, le Paris Saint-Germain fait office de favori face à Aston Villa. Le club anglais, tombeur du Club Bruges d'Ardon Jashari au tour précédent, devra vraiment sortir le grand jeu pour éliminer des Parisiens déjà champions de France et pleinement concentrés sur leur quête d'un premier sacre européen.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Continuer la lecture

Économie

Premier parc d'attractions Universal d'Europe au Royaume-Uni

Publié

le

Prévu pour ouvrir en 2031 près de Londres, le premier parc d'attractions Universal en Europe devrait être l'un des plus grands du continent (image symbolique). (© KEYSTONE/AP/JOHN RAOUX)

Universal a choisi le Royaume-Uni pour ouvrir en 2031 un gigantesque parc d'attractions, son premier en Europe, a annoncé le Premier ministre britannique Keir Starmer. Le projet est susceptible de créer des milliers d'emplois et d'attirer de nombreux touristes.

"Aujourd'hui nous avons conclu un accord sur un investissement de plusieurs milliards de livres", a déclaré mercredi le dirigeant travailliste dans un communiqué.

La ville de Bedford, à quelque 80 km au nord de Londres, va "accueillir l'un des plus grands parcs de divertissement d'Europe", a poursuivi M. Starmer, ajoutant que le projet allait "créer quelque 28'000 emplois, dans les secteurs de la construction, l'intelligence artificielle et le tourisme".

Le montant exact de l'accord avec le géant américain Comcast, qui possède les studios Universal, n'a pas été dévoilé.

Il est l'aboutissement de plusieurs décennies de discussions avec les dirigeants britanniques.

A ce jour, il existe cinq parcs Universal dans le monde. Deux aux Etats-Unis (Los Angeles et Orlando en Floride), un en Chine, un au Japon et un autre à Singapour.

"De Wicked aux Minions"

Les visiteurs pourraient profiter d'attractions autour des plus grands succès de la franchise du mythique studio hollywoodien parmi lesquels les Minions, Jurassic World, Fast & Furious ou encore la saga Harry Potter.

Le site devrait générer 50 milliards de livres (58 milliards d'euros) pour l'économie d'ici 2055, avec plus de 8,5 millions de visiteurs attendus au cours de sa première année, indique Downing Street.

"Nous sommes plus qu'enthousiastes à l'idée de franchir cette étape très importante dans notre plan visant à créer un incroyable parc à thème au coeur du Royaume-Uni, qui complète notre activité croissante de parcs aux États-Unis, en étendant notre territoire à l'Europe", a déclaré Mike Cavanagh, président de Comcast Corporation, cité dans le communiqué.

Le groupe américain a acheté en 2023 un terrain de plus de 200 hectares au sud de Bedford, qui abritait autrefois une briqueterie.

Le site est particulièrement bien desservi par les transports en commun. Il est accessible en plus d'une heure de train depuis la gare londonienne de Saint-Pancras, qui permet des liaisons en Eurostar avec Paris, Bruxelles ou Amsterdam.

Et l'aéroport de Luton, situé non loin, doit faire l'objet d'un agrandissement.

Prévu pour ouvrir en 2031, ce complexe de loisirs inédit en Europe devrait être l'un des plus grands du continent et rivaliser avec celui, mondialement connu, de la franchise Disney basée près de Paris (10,4 millions de visiteurs en 2023).

Main d'oeuvre locale

Au programme, des récits immersifs, des manèges, des attractions et un hôtel de 500 chambres.

"De +Wicked+ aux +Minions+, Universal est derrière quelques-uns des plus gros succès des dernières années", a souligné la secrétaire d'Etat à la Culture, Lisa Nandy.

Universal n'a pas révélé quelles seraient les attractions. Mais la presse avait évoqué en 2023 la possibilité que l'ours Paddington, véritable institution au Royaume-Uni, en fasse partie.

Selon Downing Street, ce projet titanesque devrait permettre la création de 20'000 emplois durant la période de construction et 8000 dans l'hôtellerie et l'industrie créative au moment de l'ouverture du parc.

"Il s'agit de garantir de réelles opportunités pour les gens de notre pays", a souligné M. Starmer.

Quelque 80% des employés viendront des environs, selon Downing Street.

Le groupe américain s'est engagé à travailler avec les centres de formation locaux et les universités de la région pour former la main d'oeuvre hôtelière.

Le projet doit encore obtenir le permis de construire de la part des autorités.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

Continuer la lecture

Derniers titres

DOWN UNDER

MEN AT WORK

09:32

Les 2 derniers titres

REFLET

M POKORA

09:26

SHOTGUN

GEORGE EZRA

09:23

Votre Horoscope

Bélier

L'arrivée de Neptune, sous le regard favorable de Mars, vous ouvre une phase de créativité et de magnifiques opportunités à saisir.

Les Sujets à la Une