International
Eric Dupond-Moretti égal à lui-même face aux accusations "lunaires"
- Share
- Tweet /home/clients/a0d505b655321b17f8ff9c921bca9d03/lfm/wp-content/plugins/mvp-social-buttons/mvp-social-buttons.php on line 72
https://www.lfm.ch/wp-content/uploads/2023/11/jai-un-but-cest-de-reussir-mon-ministere-le-reste-je-men-fous-a-resume-le-ministre-francais-de-la-justice-eric-dupond-moretti-mardi-au-second-jour-de-son-proces-inedit-archives-1000x600.jpg&description=Eric Dupond-Moretti égal à lui-même face aux accusations "lunaires"', 'pinterestShare', 'width=750,height=350'); return false;" title="Partager sur Pinterest">
Au début de la journée, il se tient droit et sage devant son pupitre, à la fin il grogne dans le dos des témoins à la barre et alpague l'accusation. A son procès, Eric Dupond-Moretti s'est défendu mardi contre les soupçons à ses yeux "lunaires" de conflits d'intérêts.
Au début de son interrogatoire, le garde des Sceaux commence par prier la Cour de justice de la République (CJR) qui le juge d''imaginer un instant" ce qui lui "tombe dessus" quand il est "choisi" ministre.
Ce "grand bouleversement" en juillet 2020 impose à celui qui était sans doute l'avocat le plus connu de France - notamment pour ses emportements notoires - d'"acheter des cravates", apprivoiser "un monde totalement étranger", composer un cabinet, comprendre une administration "complexe", policer son langage habituellement "fleuri", énumère-t-il.
"J'ai un but, c'est de réussir mon ministère. Le reste je m'en fous", résume le ministre, "pardon de le dire ainsi".
"Ce truc-là, ce machin, il m'est tombé dessus, pas parce que je l'ai voulu. J'en ai hérité parce qu'il avait été initié par ma prédécesseure", Nicole Belloubet, dit-il.
Ce "machin", ce sont des enquêtes administratives qu'il a lancées en tant que ministre de la Justice à l'encontre de quatre magistrats, dont l'ancienne cheffe du Parquet national financier (PNF) Eliane Houlette.
Ces enquêtes visant des juges avec qui il avait eu des différends quand il était avocat lui valent aujourd'hui ce procès inédit pour "prise illégale d'intérêts" - une première pour un ministre de la Justice en exercice.
"Qu'on m'explique"
"C'est mon ancienne vie", "le cadet de mes soucis, j'ai mille choses à faire", assure l'ex-avocat vedette aux trente-six de barreau.
Et puis, "quel aurait été mon intérêt, il faudra quand même qu'on m'explique ?", proteste le ministre, alors que le président Dominique Pauthe lui demande plusieurs fois s'il n'a pas vu venir le potentiel conflit d'intérêt.
"Jamais je n'ai demandé à mon administration d'accélérer ou de pousser une procédure, jamais", jure-t-il. Et "personne ne m'a dit +conflit d'intérêt+. Personne".
La parole est donnée au procureur général près la Cour de cassation, Rémy Heitz. Lui et le ministre ont plutôt l'habitude de se croiser lors de rencontres institutionnelles mais ici, c'est le haut magistrat qui porte l'accusation.
M. Heitz s'étonne du choix d'ouvrir des enquêtes administratives contre les magistrats du PNF alors que le rapport d'inspection commandé par sa prédécesseure donnait "19 recommandations" pour améliorer ce "jeune parquet" mais "aucune" dans le domaine disciplinaire.
Le ministre élude, s'exaspère, claque les micros en s'éloignant de quelques pas à la fin de ses punchlines: "tout le monde a raison sauf moi là dedans !", "tout à fait extraordinaire !".
Au deuxième avocat général Philippe Lagauche, il lance "ça vous arracherait la bouche de m'appeler M. le ministre ?"
M. Dupond-Moretti rappelle qu'il encourt cinq ans d'emprisonnement. Et commente à la troisième personne du singulier sa propre affaire: "c'est pas rien ce qu'il a fait le garde des Sceaux... très grave".
Avant de lâcher, comme dépité: "il a fait ce qu'il a pu, le garde des Sceaux, dans une période où il ne maîtrisait pas les choses. C'est compliqué pour moi de dire ça mais c'est la réalité, et la seule réalité".
"Instrumentalisation"
Peu ému, le procureur général demande si, puisqu'il débutait dans le métier, il n'aurait pas dû privilégier "la prudence" à "l'action". Surtout quand les syndicats de magistrats avaient "d'emblée" pointé un risque de "situation évidente de conflit d'intérêt", note-t-il.
Le ministre riposte. "Et vous, vous portez l'accusation contre moi alors que (l'ex-cheffe du PNF) Eliane Houlette est une de vos amies intimes, vous pensez pas que vous êtes en conflit d'intérêt ?"
"Collègue, pas amie intime", rectifie Rémy Heitz, mais Eric Dupond-Moretti n'écoute plus, maugréant contre les questions "biaisées" et l'"instrumentalisation" de la procédure.
Les auditions des responsables syndicales - à l'origine de la plainte contre lui - ne le calment pas, au contraire.
"C'est très désagréable", finit par lâcher l'ex-présidente du Syndicat de la magistrature (SM) Katia Dubreuil, venue décrire le "déni" du ministre face aux "alertes", et lassée des grommellements dans son dos.
Céline Parisot fait franchement sortir le prévenu de ses gonds. Son organisation, l'Union syndicale des magistrats (USM), avait qualifié la nomination place Vendôme de l'avocat aux relations notoirement exécrables avec la magistrature de "déclaration de guerre".
"Rien de ce que j'ai pu faire n'a trouvé grâce à leurs yeux", "il fallait absolument que je démissionne", s'emporte le ministre, le doigt pointé vers elle.
L'audience reprend mercredi avec l'audition des quatre magistrats visés.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
Israël va investir 110 milliards dans son industrie d'armement
Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a annoncé mercredi que son pays allait dépenser 110 milliards de dollars en dix ans pour construire une "industrie d'armement indépendante". L'armée israélienne a été impliquée récemment sur plusieurs fronts régionaux.
A l'occasion d'une cérémonie sur une base aérienne militaire dans le sud d'Israël, M. Netanyahu a dit avoir "approuvé un total de 350 milliards de shekels (110 milliards de dollars) pour construire au cours de la prochaine décennie une industrie d'armement indépendante" pour Israël.
"Nous voulons réduire notre dépendance, même vis-à-vis de nos amis", a-t-il ajouté. Israël est le premier récipiendaire de l'aide militaire américaine et se fournit également auprès de plusieurs pays européens.
Mais le pays est aussi confronté à des restrictions imposées par ses partenaires concernant les livraisons d'armes, en raison de la guerre dévastatrice à Gaza. Un deuxième front s'était rapidement ouvert dans le nord d'Israël avec des combats contre le mouvement pro-iranien libanais Hezbollah.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
Israël va investir 110 milliards dans son industrie d'armement
Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a annoncé mercredi que son pays allait dépenser 110 milliards de dollars en dix ans pour construire une "industrie d'armement indépendante".
A l'occasion d'une cérémonie sur une base aérienne militaire dans le sud d'Israël, M. Netanyahu a dit avoir "approuvé un total de 350 milliards de shekels (110 milliards de dollars) pour construire au cours de la prochaine décennie une industrie d'armement indépendante" pour Israël.
"Nous voulons réduire notre dépendance, même vis-à-vis de nos amis", a-t-il ajouté.
Israël est le premier récipiendaire de l'aide militaire américaine et se fournit également auprès de plusieurs pays européens.
Mais le pays est aussi confronté à des restrictions imposées par ses partenaires concernant les livraisons d'armes, en raison de la guerre dévastatrice à Gaza, déclenchée par l'attaque sanglante du 7 octobre 2023 perpétrée par le mouvement islamiste palestinien Hamas en Israël.
Un deuxième front s'était rapidement ouvert dans le nord d'Israël avec des combats contre le mouvement pro-iranien libanais Hezbollah, qui se sont transformés à l'automne 2024 en une guerre ouverte de deux mois.
Une guerre de 12 jours a aussi opposé Israël à l'Iran en juin dernier, déclenchée par une attaque d'une ampleur inédite d'Israël contre des sites militaires, nucléaires et des zones résidentielles.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp
International
Sur les marchés agricoles, colza et soja prennent froid avant Noël
Les cours des oléagineux continuent de s'enfoncer face à la perspective d'une forte production et aux doutes sur les débouchés à l'export, tandis que le blé et le maïs résistent dans un marché peu fréquenté avant Noël.
A la Bourse de Chicago, le prix du boisseau de soja (27 kg) a lâché mardi 0,24% à 10,50 dollars, évoluant à des niveaux plus vus depuis deux mois.
La Chine "a commandé pour un peu plus de 6 millions de tonnes" de soja américain ces dernières semaines, selon Rich Nelson, analyste de la maison de courtage Allendale, soit la moitié de l'engagement pris par Pékin auprès de Washington dans le cadre des négociations commerciales entre les deux puissances.
Cela n'a cependant pas suffi à rassurer les marchés qui continuent à avoir "beaucoup de questions" concernant les débouchés du soja produit aux Etats-Unis, "en particulier face au Brésil, qui propose désormais des prix réduits" sur ses récoltes, plus compétitifs que ceux américains, ajoute l'expert.
Le pays d'Amérique du Sud "prévoit de produire et d'exporter des volumes records de soja au cours de la saison 2025-2026, malgré les inquiétudes liées aux conditions météorologiques défavorables", souligne le cabinet Argus Media dans une note publiée mardi.
Pour Dewey Strickler, analyste pour Ag Watch Market Advisors, il ne fait donc guère de doute que "la Chine va rester fidèle au Brésil" lors de la prochaine récolte, d'autant que Pékin "a investi des milliards de dollars dans les infrastructures" brésiliennes pour "réduire (sa) dépendance vis-à-vis des Etats-Unis".
En Europe aussi, "le marché des oléagineux prend le bouillon", souligne Gautier Le Molgat, PDG d'Argus Media France, face à la concurrence du canola (colza OGM canadien) et de l'huile de palme, mais également la perspective d'une hausse des surfaces cultivées en France.
Volumes faibles
Du côté du maïs, les cours restent soutenus aux Etats-Unis par de bons chiffres à l'export et "les attentes d'une baisse des rendements" lors de la prochaine actualisation des données du ministère de l'Agriculture américain (USDA), estime Rich Nelson.
Selon les chiffres de l'USDA, les Etats-Unis ont encore augmenté leurs exportations de maïs la semaine passée, à 1,74 million de tonnes contre 1,60 million deux semaines plus tôt.
Le blé, lui, évolue différemment des deux côtés de l'Atlantique.
Les prix américains sont soutenus notamment par l'absence d'avancée concrète concernant la guerre en Ukraine.
En Europe, les cours de la céréale du pain patissent de l'évolution des taux de change entre euro et dollar qui détourne des acheteurs du blé européen.
"Nous sommes en période de fêtes et les volumes sont très faibles", pointe Dewey Strickler, estimant même que "les opérateurs ont plié bagage jusqu'à la nouvelle année".
Les marchés clôtureront plus tôt mercredi, et seront fermés jeudi, jour de Noël. Les cotations à Euronext ne reprendront que lundi tandis que la séance de vendredi sera assurée à Chicago.
"On restera attentifs, bien sûr, à la situation géopolitique et aux conditions météo avec les premiers gels d'hiver notamment sur la Russie", assure Gautier Le Molgat.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp
International
France: la cyberattaque contre La Poste toujours en cours
La cyberattaque, revendiquée par des hackers prorusses, qui a touché La Poste à quelques jours de Noël, est toujours en cours mercredi midi, sous une forme "fluctuante" et a "perdu en intensité", selon l'opérateur postal.
Le suivi des colis reste "difficile", mais "sans en empêcher la livraison" expose La Poste dans un point de situation publié à 12h00. Les cadeaux devraient donc arriver à temps sous le sapin.
Autre point d'amélioration, "l'activité de banque en ligne a repris normalement" tout comme le bon fonctionnement des centres d'appel.
L'attaque informatique est survenue lundi, au début de la première semaine des fêtes de fin d'année, période la plus dense pour La Poste. Sur les deux derniers mois de l'année, le groupe trie et distribue 180 millions de colis.
La Poste, qui a déposé plainte mardi, avait assuré lundi qu'aucune donnée sensible n'avait été volée, évoquant un incident de type "déni de service".
Ces attaques informatiques consistent à surcharger des sites web et des applications par des requêtes ciblées de telle sorte qu'ils ne soient plus accessibles.
Le parquet de Paris a confirmé mardi à l'AFP que le groupe de hackers prorusses NoName057(16), responsable de multiples attaques visant principalement l'Ukraine mais aussi ses alliés dont la France, avait revendiqué l'attaque.
Pour Baptiste Robert, chercheur en cybersécurité, il faut être prudent avec cette revendication "tardive" car il est "habituel de voir des revendications opportunistes" par des groupes cherchant la lumière médiatique.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp
-
CultureIl y a 2 jours
Le chanteur britannique Chris Rea est décédé à 74 ans
-
LausanneIl y a 2 jours
Lausanne: les négociations avec une femme en détresse aboutissent
-
LausanneIl y a 1 jour
Deux jeunes cambrioleurs interpellés dimanche à Gland
-
VaudIl y a 4 heures
Orbe (VD): une piétonne de treize ans grièvement blessée
-
SuisseIl y a 2 jours
Les hospitalisations d'urgence augmentent fortement en hiver
-
InternationalIl y a 1 jour
Greta Thunberg arrêtée à Londres lors d'une manif pro-Palestine
-
Suisse RomandeIl y a 2 jours
Anzère (VS) inaugure une nouvelle télécabine
-
InternationalIl y a 2 jours
Plan pour l'Ukraine: la Russie fait état de "lents progrès"


