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Économie

En procès pour fraudes, Trump dénonce un "simulacre" de justice

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Visage fermé, le milliardaire à l'air défiant est flanqué de deux de ses avocats. Le procès civil pour fraudes s'annonce technique et doit durer des mois. (© KEYSTONE/AP/Seth Wenig)

L'ex-président américain Donald Trump, accusé avec deux de ses fils d'avoir surévalué de milliards de dollars leur patrimoine immobilier, s'en est pris lundi à New York à un "simulacre" de justice. Il a dénoncé une procureure "raciste" et un juge "voyou".

Le favori dans les sondages du camp républicain pour la présidentielle américaine de 2024 joue gros lors de ce procès civil, qui menace de lui faire perdre le contrôle de son empire économique, en plus de pénalités financières pouvant atteindre 250 millions de dollars.

Costume bleu marine et cravate bleu électrique, il s'est montré virulent dès son arrivée à la cour suprême de l'Etat de New York, accusant devant une forêt de caméras la procureure générale qui a porté plainte contre lui, la magistrate afro-américaine Letitia James, d'être "raciste" et "corrompue", la qualifiant aussi de "spectacle d'horreur".

Ce procès, l'un des premiers d'une longue série, est un "simulacre" et une "ingérence électorale" pour l'empêcher de revenir à la Maison-Blanche en 2024, a-t-il encore accusé, traitant aussi le juge qui préside les débats de "voyou".

Assis, le visage fermé

A l'intérieur de la salle d'audience, l'ancien président, 77 ans, a passé sa première journée assis, le visage fermé, ne s'exprimant qu'auprès de ses avocats. L'un de ses deux fils visés par la plainte, Eric Trump, s'est assis derrière lui au premier jour de ce procès qui s'annonce long et technique.

Donald Trump, Eric Trump et un autre de ses fils, Donald Trump Jr, sont visés, avec la Trump Organization, par une plainte au civil de la procureure, qui les accuse d'avoir gonflé leurs actifs de manière colossale pour obtenir des prêts plus favorables auprès des banques et de meilleures conditions d'assurance.

L'un des avocats de Donald Trump a défendu au contraire un "président [qui] a bâti l'un des empires immobiliers les plus prospères de la planète", niant la moindre irrégularité comptable. Sa consoeur a martelé que son puissant client n'avait commis aucune "fraude", mais faisait de "l'immobilier". "Il ne s'agit pas d'un complot, mais de faire des affaires", a-t-elle plaidé.

Pas de prison

Dans le camp en face, la procureure a accusé le magnat de l'immobilier de "fraudes répétées" et d'avoir "triché" pendant des années. L'un des membres de son équipe a réaffirmé que la fraude avait déjà été établie juridiquement et que les personnes visées par la plainte civile "avaient surévalué leurs actifs entre 812 millions et 2,2 milliards de dollars par an" de 2014 à 2021, y compris donc quand M. Trump était à la Maison-Blanche (2017-2021).

L'affaire a pris un enjeu considérable la semaine dernière lorsque le juge Engoron a estimé dans une ordonnance en référé que des "fraudes répétées" étaient établies.

En conséquence, le magistrat a ordonné le retrait des licences commerciales dans l'Etat de New York à Donald Trump et à ses fils dirigeants de la Trump Organization, ainsi que la confiscation des sociétés visées par la plainte, pour qu'elles soient confiées à des liquidateurs.

Donald Trump, qui a fait fortune dans l'immobilier et les casinos dans les années 1980, a fait appel. Mais, si la décision était appliquée, il perdrait le contrôle sur plusieurs étendards de son groupe, comme la Trump Tower sur la 5e avenue de Manhattan.

Ces propriétés sont au coeur des accusations de la procureure: la surface du triplex de l'homme d'affaires dans la Trump Tower aurait été triplée, tandis que l'immeuble du 40 Wall Street surévalué de 200 à 300 millions de dollars dans des déclarations financières.

Donald Trump ne peut pas être condamné à une peine de prison dans ce dossier. Mais le procès va offrir un avant-goût des échéances judiciaires susceptibles de perturber sa campagne pour l'investiture républicaine.

Inculpé au pénal dans quatre dossiers, il doit notamment comparaître à partir du 4 mars devant un tribunal fédéral de Washington, où il est accusé d'avoir tenté d'inverser le résultat de la présidentielle de novembre 2020.

Le procès civil à New York est prévu pour durer jusqu'à Noël. Des dizaines de témoins doivent s'exprimer, dont le premier, lundi, était un ancien employé de Mazars, un cabinet d'experts-comptables qui avait décidé en 2021 de ne plus travailler pour la Trump Organization.

La liste des témoins comprend aussi Donald Trump lui-même et trois de ses enfants, Eric, Donald Jr et Ivanka. initialement visée par la plainte, mais finalement non poursuivie.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

Économie

Les ménages suisses ont étoffé leur patrimoine en 2024

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Les actifs financiers des ménages ont progressé de 3,9% pour s'établir à 3146 milliards de francs l'an dernier. (archive) (© KEYSTONE/GAETAN BALLY)

Les ménages suisses ont augmenté leur patrimoine l'an dernier, selon les chiffres de la Banque nationale suisse (BNS) présentés lundi. Ils ont bénéficié à la fois de placements réguliers et de la hausse des cours de la Bourse.

En 2024, les actifs financiers des ménages ont progressé de 3,9% pour s'établir à 3146 milliards de francs, indique lundi dans un communiqué la BNS qui a publié les chiffres relatifs aux comptes financiers de la Suisse. Cet accroissement s'explique tant par les opérations que par des gains en capital: les ménages ont effectué des investissements chaque trimestre et bénéficié de la hausse des cours boursiers, surtout au premier trimestre.

Cette évolution est particulièrement marquée pour les parts de placements collectifs de capitaux: sur l'ensemble de l'année, les ménages en ont acquis pour un montant de 29 milliards de francs, ce qui a permis des gains en capital à hauteur de 23 milliards. Fin 2024, ils possédaient ainsi des parts de placements collectifs de capitaux pour un montant de 413 milliards de francs.

Avec 40%, les droits sur les assurances et les caisses de pensions représentaient fin 2024 la plus grande part, suivie par celle des titres et celle du numéraire et des dépôts, qui s'inscrivaient chacune à 30%.

La croissance du patrimoine immobilier des ménages a connu un ralentissement en 2024. Sa valeur de marché s'est inscrit à 2770 milliards de francs, soit une hausse de 3,1% sur un an. Cette progression est un peu moins forte que les années précédentes du fait du ralentissement de la croissance des prix de l'immobilier.

Les passifs des ménages ont quant à eux augmenté de 2,1% l'an dernier à 1037 milliards de francs. Les prêts hypothécaires en constituent, de loin, la plus grande part avec 953 milliards de francs. Leur croissance s'est de nouveau accélérée en 2024, de 2,1% exactement, après avoir ralenti à compter du quatrième trimestre 2022.

La valeur nette des ménages, qui correspond à la somme des actifs financiers et du patrimoine immobilier diminuée des passifs, s'est accrue de 3,8% en 2024 pour atteindre 4880 milliards. La progression des actifs financiers et du patrimoine immobilier a été nettement plus importante que celle des passifs.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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Économie

Vaud: recrudescence d'arnaques à la rénovation

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La Fédération vaudoise des entrepreneurs dénonce des cas d’abus de faiblesse en porte à porte lors d'arnaques à la rénovation (photo prétexte). (© KEYSTONE/PETER KLAUNZER)

Avec l'arrivée du printemps, la saison des rénovations s'invite dans les propriétés des particuliers. La Fédération vaudoise des entrepreneurs (FVE) alerte les propriétaires quant à la recrudescence d'arnaques à la rénovation qui lui ont été rapportées ces dernières semaines, notamment auprès des personnes âgées.

Plusieurs cas d'arnaques à la rénovation ont été recensées ces dernières semaines, notamment dans le Nord vaudois, rapporte la FVE lundi dans un communiqué. Il s'agit pour la plupart du temps de chantiers non conformes où travaillent des personnes non déclarées, engagées par des entreprises de passage. Ces travaux souvent très chers, mal réalisés et sans garantie font des victimes principalement auprès des personnes âgées.

A travers les mailles du filet

La FVE cite à titre d'exemple le cas d'une retraitée de 83 ans. Elle s'est vu imposer des travaux à hauteur de 32'300 francs, représentant près de 400 heures de travail pour le simple ponçage et de la peinture sur son chalet.

Il est très difficile pour les contrôles de chantiers de les identifier. Lors d'une dénonciation d'un de ces chantiers sauvages, à l'arrivée des inspecteurs de chantiers, les entreprises ont souvent déjà plié bagage.

Cette configuration d'entreprise réalisant des travaux de rénovation en porte à porte passe donc malheureusement à travers les mailles du filet, déplore la FVE. Sans compter que ces "firmes-voyous" font régulièrement fi de la loi et des règles, notamment en matière de travail au noir et de sécurité.

Bonnes pratiques

La FVE rappelle que les professionnels déclarent et paient les charges sociales de leurs employés, qu'ils organisent leurs chantiers de manière sécuritaire et conforme aux directives légales et environnementales et qu'ils assument la garantie sur leurs travaux. Par ailleurs, ils utilisent des produits de qualité, dûment autorisés et employés dans les normes environnementales en vigueur et établissent un devis sérieux sur la base du prix du marché.

S'il est parfois difficile de choisir une entreprise pour réaliser ses travaux, la plateforme www.construirevaudois.ch permet de trouver le professionnel adéquat parmi les 2800 entreprises coopératrices de la FVE. Car les circuits courts et donc l'engagement d'entreprises de proximité comptent également, relève la FVE.

Et de rappeler que la police vaudoise fournit également sur son site internet des conseils pour se protéger des arnaques à domicile.

www.construirevaudois.ch

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Économie

Italie: Mediobanca lance une OPE sur Banca Generali

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Elle-même dans le viseur de Banca Monte Paschi di Siena, Mediobanca cible Banca Generali, la banque de l'assureur italien Generali (archives). (© KEYSTONE/EPA/MAURITZ ANTIN)

La banque d'affaires italienne Mediobanca, déjà visée par une offre publique d'échange (OPE) de Banca Monte Paschi di Siena, a à son tour annoncé lundi une OPE sur Banca Generali, branche bancaire du groupe Generali, évaluant la transaction à 6,3 milliards d'euros.

Mediobanca propose de payer 100% de ce montant à Banca Generali avec les titres qu'il détient dans l'assureur Generali et dont il est le premier actionnaire, avec 13,1% du capital.

Cette OPE est soumise à plusieurs conditions, entre autres l'obtention d'un minimum de 50% plus une action de Banca Generali ainsi que les autorisations règlementaires, précise un communiqué.

Mediobanca offre 1,70 action de Generali pour chaque action de Banca Generali, ce qui représente une prime de 11,4% par rapport par rapport au cours de clôture du titre de la banque vendredi soir.

"Banca Generali représente une opportunité unique pour Mediobanca", assure cette dernière dans le communiqué, revendiquant "une grande complémentarité" entre les deux institutions.

Cette complémentarité "d'échelle et industrielle" existerait aussi bien sur le plan professionnel que dans la gestion et la gouvernance.

"L'union entre Banca Generali et Mediobanca (...) permettra la création d'un groupe diversifié (...) avec des perspectives de croissance nettement supérieures au marché", a estimé le directeur général de Mediobanca, Alberto Nagel, cité par le communiqué.

"Leader national"

L'opération comporte des synergies de 300 millions d'euros, dont 150 millions de réduction des coûts de fonctionnement et 150 d'augmentation des recettes.

Elle permettrait "la création d'un leader national dans la gestion de l'épargne" et la possibilité pour les clients "d'accéder à une gamme élargie et excellente de produits".

La Banca Monte Paschi di Siena (MPS), la plus vieille banque du monde dont le premier actionnaire est l'Etat italien, a surpris en lançant en janvier une OPE sur Mediobanca, valorisant cette dernière à 13,3 milliards.

La banque d'affaires avait rejeté cette OPE, déclarant que "l'offre n'a pas fait l'objet d'un accord et doit être considérée comme hostile et contraire aux intérêts de Mediobanca".

Cette opération, soutenue par le gouvernement de Giorgia Meloni, a pour but de "créer un nouveau champion national", numéro trois du secteur bancaire italien, derrière Intesa Sanpaolo et UniCredit, avait fait valoir Monte dei Paschi.

Peu après 07H30 GMT, Banca Generali gagnait 7,63% à 52,50 euros, MPS 3,15% à 7,427 euros, Mediobanca 0,65% à 17,705 euros tandis que Generali perdait 1,97% à 31,33 euros dans un marché en hausse de 0,80%.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

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Économie

Trump veut des canaux de Panama et Suez gratuits pour ses navires

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Le président américain vise désormais aussi le canal de Suez, une autre voie de transport stratégique du commerce mondial (archives). (© KEYSTONE/AP/Amr Nabil)

Donald Trump a demandé samedi à ce que le passage des navires américains sur les canaux de Panama et de Suez soit rendu gratuit, et a demandé à son chef de la diplomatie Marco Rubio de se saisir de ce dossier "immédiatement".

Après avoir répété, depuis des mois, sa volonté de prendre le contrôle du canal de Panama, le président américain vise désormais le canal de Suez, une autre voie de transport stratégique du commerce mondial.

"Les navires américains, à la fois militaires et commerciaux, devraient être autorisés à transiter, gratuitement, via les canaux de Panama et de Suez. Ces canaux n'existeraient pas sans les Etats-Unis d'Amérique", a écrit Donald Trump sur son réseau Truth Social.

"J'ai demandé au secrétaire d'Etat Marco Rubio de se saisir" de ce dossier, a-t-il ajouté.

Avant même de prendre ses fonctions le 20 janvier, Donald Trump avait fait monter la pression sur le Panama, menaçant de "reprendre" le canal construit par les Etats-Unis, inauguré en 1914 et resté sous souveraineté américaine jusqu'en 1999.

Le Panama avait récupéré le canal cette année-là, en vertu d'un accord conclu en 1977 avec le président Jimmy Carter. Les Etats-Unis et la Chine sont les deux principaux utilisateurs du canal, par lequel transite 5% du commerce maritime mondial.

Washington a, début avril, obtenu l'autorisation par le Panama de déployer des militaires américains autour de cette voie d'eau stratégique.

10% du commerce maritime mondial

Le canal de Suez, contrôlé par l'Egypte depuis 1956, concentrait lui environ 10% du commerce maritime mondial, jusqu'à ce que les rebelles houthis du Yémen débutent leurs attaques contre des navires, disant agir en "solidarité" avec les Palestiniens de la bande de Gaza.

Les Etats-Unis sont intervenus, avec d'autres pays, pour tenter de sécuriser cette route maritime.

Mais le trafic a chuté, réduisant drastiquement une source essentielle de devises étrangères pour Le Caire, plongé dans la pire crise économique de son histoire.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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