International
Elections régionales: le parti de Modi vainqueur dans un Etat-clef
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Le prêtre nationaliste hindou Yogi Adityanath a remporté jeudi un deuxième mandat dans l'Uttar Pradesh, État le plus peuplé de l'Inde, un succès pour le Premier ministre Narendra Modi et son parti Bharatiya Janata Party (BJP).
Selon le site internet de la commission électorale, les résultats partiels donnent au BJP 202 sièges, soit la majorité au parlement de cet État. Et le parti est en tête pour 53 des 99 sièges restant à attribuer.
Cette victoire renforce les chances de Yogi Adityanath de succéder éventuellement à Narendra Modi en tant que Premier ministre de la plus grande démocratie du monde.
C'est une "victoire historique", a tweeté M. Adityanath après s'être adressé à des partisans en liesse dans la capitale de l'État, Lucknow.
Le BJP est le premier parti depuis 1985 à conserver le pouvoir dans cet État de plus de 200 millions d'habitants, bien qu'avec une majorité réduite.
Il est également en passe de conserver le pouvoir dans trois autres Etats - Uttarakhand, Manipur et Goa - tandis qu'au Pendjab (Nord) le Congrès, formation de la dynastie Gandhi et seul autre parti à dimension nationale, se dirigeait vers une humiliante défaite au profit de l'Aam Aadmi Party (AAP), parti de gauche dirigeant également l'Etat de Delhi.
"Safran plus sombre"
Yogi Adityanath, 49 ans, crâne rasé, drapé dans sa sempiternelle robe de moine safran, suscite régulièrement la controverse depuis sa nomination surprise en 2017 à la tête de l'Uttar Pradesh, l'un des États les plus pauvres de l'Inde, victime du ralentissement économique.
"Ces cinq dernières années, Yogi s'est affiché dans une nuance de safran (couleur de l'hindouisme) plus sombre que Modi", déclare à l'AFP Nilanjan Mukhopadhyay, journaliste et biographe de M. Modi.
Ses allocutions suprématistes hindoues et son image de dirigeant sans état d'âme l'ont rendu populaire au-delà de son Etat. Sa victoire révèle "un important soutien au genre politique agressif et intraitable qu'il pratique", ajoute l'expert.
Protégé de M. Modi, de vingt ans son cadet, le prêtre joue sur la corde sensible de la religion, faisant peu de cas de la minorité musulmane qui représente un cinquième de la population de son Etat.
"De la même façon qu'il y a des pays islamistes et d'autres bouddhistes, nous devrions devenir un pays hindou", explique à l'AFP Neera Sinha Varsha, militante du BJP, à Lucknow.
Potentiel successeur de Modi
Yogi Adityanath fait figure de contrepoids face au Premier ministre, tenu à davantage de réserve par sa fonction, et est cité au sein du BJP comme successeur potentiel de Modi.
Né Ajay Singh Bisht, le 5 juin 1972, il est issu d'une famille modeste de sept enfants dont le père était garde-forestier.
Etudiant en mathématiques à l'université, il a commencé à militer dans la branche estudiantine de l'organisation hindoue de droite Rashtriya Swayamsevak Sangh, matrice idéologique du BJP.
Une fois diplômé, il a accompli sa prêtrise au temple suprématiste hindou de Gorakhnath, tout en embrassant une carrière politique.
Elu au Parlement pour la première fois à 26 ans, il a ensuite fondé une milice baptisée Hindu Yuva Vahini dont certains membres brutalisent régulièrement des musulmans qu'ils accusent d'abattre des vaches ou de séduire des hindoues afin de les convertir à l'islam.
Il est interdit d'abattre les vaches, sacrées pour la plupart des hindous, dans de nombreux États indiens, dont l'Uttar Pradesh.
Durant la campagne électorale, Yogi Adityanath s'est particulièrement déchaîné contre les musulmans qu'il appelle les "anti-nationaux".
Casier et discours de haine
Le site d'information The Wire a analysé ses allocutions et relevé une centaine d'exemples de "discours haineux directs, de messages subliminaux anti-musulmans (...), un concentré effrayant de rhétorique suprématiste hindoue". "
Yogi Adityanath est visé par plusieurs affaires pénales en instance. En 2007, il a passé onze jours en prison pour avoir orchestré des confrontations interconfessionnelles. "Pour un hindou tué (par un musulman), nous tuerons 100 musulmans", avait-il promis.
En prenant la tête de l'Uttar Pradesh, il avait aussitôt annoncé des mesures visant les musulmans, limitant l'activité des abattoirs et les appels à la prière par haut-parleur.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
Opération de "vengeance" US contre l'EI en Syrie
L'armée américaine a débuté vendredi une opération en Syrie pour "éliminer des combattants du groupe Etat islamique, des infrastructures et des sites d'armement", a annoncé le chef du Pentagone Pete Hegseth sur X.
Il s'agit d'une "réponse directe" et d'une "déclaration de vengeance" après l'attaque qui a coûté samedi la vie à deux militaires américains et un traducteur à Syrie, a-t-il ajouté, en affirmant: "Aujourd'hui nous avons traqué et tué des ennemis. Beaucoup d'ennemis. Et nous allons continuer."
Le commandement militaire américain pour le Moyen-Orient, le Centcom, a lui évoqué sur la même plateforme une frappe "massive", sans donner davantage de détails.
Des frappes ont été menées dans le désert près de la ville de Homs et dans des zones rurales près de Deir ez-Zor et Raqqa, a affirmé à l'AFP une source sécuritaire syrienne.
Aux explosions ont succédé "des éclats de tirs de calibre moyen dans le désert" au sud-ouest de Raqqa, a déclaré un responsable de la province, ajoutant qu'il s'agit de zones sous le contrôle du gouvernement syrien.
L'homme qui a tué trois Américains dans la région désertique de Palmyre a été identifié comme étant un membre des forces de sécurité syriennes. C'est la première fois qu'un tel événement est rapporté en Syrie depuis la prise du pouvoir, il y a un an, d'une coalition islamiste qui a effectué un rapprochement avec les Etats-Unis.
Le groupe djihadiste Etat islamique avait contrôlé la région de Palmyre avant d'être défait en Syrie par une coalition internationale en 2019.
Malgré sa défaite, ses combattants repliés dans le vaste désert syrien continuent épisodiquement de mener des attaques.
Lors de la visite du président intérimaire syrien, Ahmad al-Chareh, à Washington le mois dernier, Damas avait rejoint la coalition internationale antidjihadiste menée par les Etats-Unis.
Les forces américaines en Syrie sont notamment déployées dans les zones sous contrôle kurde dans le nord, ainsi que dans la base d'Al-Tanf, près de la frontière jordanienne.
Le retour au pouvoir de Donald Trump, sceptique de manière générale sur les déploiements de soldats américains à l'étranger, pose la question du maintien de cette présence militaire.
Le Pentagone avait annoncé en avril que les Etats-Unis réduiraient de moitié le nombre de soldats américains en Syrie, dont l'effectif total actuel n'est pas officiellement connu.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
Culture
Affaire Haenel: la suite du procès en appel renvoyée au 23 janvier
La cour d'appel de Paris a remis vendredi au 23 janvier la suite du procès en appel du cinéaste Christophe Ruggia. Il est jugé à Paris pour agressions sexuelles sur l'actrice Adèle Haenel entre ses 12 et 14 ans.
A 20h00, la cour avait seulement eu le temps de procéder à l'interrogatoire laborieux du réalisateur de 60 ans, tandis qu'Adèle Haenel trépignait sur le banc de la partie civile, alors que le dossier n'était audiencé que sur une après-midi.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
Trump "n'exclut pas" une guerre avec le Venezuela
Donald Trump n'a pas écarté la possibilité d'une guerre contre le Venezuela, lors d'une interview diffusée vendredi, au moment où les Etats-Unis accentuent leur pression sur Caracas avec un blocus pétrolier.
"Non, je ne l'exclus pas", a déclaré le président américain à la chaîne américaine NBC News, lors d'un entretien téléphonique enregistré la veille. Donald Trump accuse le président vénézuélien Nicolas Maduro, l'une de ses bêtes noires, d'être à la tête d'un réseau de trafic de drogue, ce que l'intéressé dément.
Nicolas Maduro "sait exactement ce que je veux (...). Il le sait mieux que personne", a déclaré le républicain, refusant cependant de dire si son objectif était de le renverser. Le président américain a annoncé en début de semaine un "blocus total" contre des pétroliers sous sanctions se rendant ou partant du Venezuela.
Il a déclaré lors de l'interview que d'autres saisies de pétroliers auront lieu, après celle la semaine dernière d'un navire qui transportait des barils de brut vénézuélien.
Dispositif militaire important
Washington a déployé un important dispositif militaire dans les Caraïbes depuis cet été, et mené une série de frappes visant des embarcations de trafiquants de drogue présumés dans les Caraïbes et le Pacifique.
Au moins 104 personnes ont été tuées dans ces frappes depuis le début de ces opérations, sans que le gouvernement américain n'ait jamais fourni la moindre preuve que les navires visés étaient effectivement impliqués dans un quelconque trafic. En parallèle, le président américain agite depuis des semaines la menace d'une intervention terrestre.
"Le statu quo actuel avec le régime vénézuélien est intolérable pour les Etats-Unis", a souligné lors d'une conférence de presse vendredi le secrétaire d'Etat Marco Rubio, qui s'est dit "pas inquiet" par le soutien apporté par la Russie au Venezuela. Il a également affirmé que "rien n'empêcherait" Washington de mettre en place son blocus pétrolier contre le Venezuela.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
Économie
Liban: le premier ministre annonce un projet de loi bancaire
Le premier ministre libanais a annoncé vendredi soir un projet de loi très attendu et réclamé par la communauté internationale. Le texte répartit les pertes financières entre l'Etat, les banques et les épargnants ruinés par l'effondrement économique de 2019.
"Ce projet de loi constitue une feuille de route pour sortir de la crise", a déclaré Nawaf Salam dans une déclaration aux Libanais diffusée par les chaînes de télévision.
Le projet de loi, l'une des réformes exigées par la communauté internationale afin de débloquer des fonds pour le Liban, doit être examiné à partir de lundi par le gouvernement réformateur, avant d'être soumis au Parlement.
Le projet répartit les pertes entre l'Etat, la Banque du Liban (BdL), les banques commerciales et les épargnants, dont le nombre était estimé à près d'un million avant l'effondrement économique sans précédent de 2019.
Ces derniers, qui n'avaient plus accès à leur compte, pourront récupérer leur argent dans la limite de 100'000 dollars (environ 79'200 francs suisses) sur une période s'étalant sur quatre ans. M. Salam a souligné que 85% des déposants avaient des comptes inférieurs à 100'000 dollars.
Les grosses fortunes verront le reste de leur argent compensé par des titres adossés à des actifs. "Beaucoup d'entre vous écoutent aujourd'hui, le coeur rempli de colère contre un Etat qui vous a laissés seuls", a reconnu le Premier ministre. "Ce projet de loi n'est peut-être pas parfait, mais c'est une étape réaliste et équitable sur la voie de la restauration des droits, de l'arrêt de l'effondrement", a-t-il ajouté.
Restaurer le secteur
Le Fonds monétaire international (FMI), qui a suivi de près l'élaboration du texte, avait insisté sur la nécessité de "restaurer la viabilité du secteur bancaire et protéger les déposants dans la mesure du possible".
L'Association des banques libanaises (ABL) avait critiqué lundi le projet, estimant qu'il contenait "de graves lacunes" et accablait les banques commerciales.
Selon les estimations du gouvernement, les pertes résultant de la crise financière se sont élevées à environ 70 milliards de dollars, un chiffre qui devrait avoir augmenté au cours des six années pendant lesquelles la crise est restée sans solution.
Banques "en colère"
"Les banques sont en colère parce que la loi ouvre la possibilité qu'elles partagent une partie des pertes", explique l'analyste Sami Zgheib, selon lequel elles auraient préféré que l'Etat assume la responsabilité de ce gouffre financier.
Le texte prévoit une recapitalisation des banques défaillantes.
La dette de l'Etat envers la Bdl sera transformée en obligations.
M. Salam a expliqué que la loi visait également à "redresser le secteur bancaire" qui s'est effondré, laissant libre cours à une économie parallèle basée sur les transactions en liquide qui favorisent les trafics. Depuis leur entrée en fonction il y a près d'un an, le président Joseph Aoun et le Premier ministre se sont engagés à mettre en oeuvre ces réformes et à adopter la législation nécessaire.
En avril, le Parlement avait voté une loi réformant le secret bancaire, la législation précédente étant accusée d'avoir permis une fuite de capitaux lors du déclenchement de la crise. Le projet de loi prévoit que les responsables et grands actionnaires des banques ayant transféré à l'étranger d'importants capitaux à partir de 2019 alors que le reste des Libanais n'avaient pas accès à leurs comptes, doivent restituer ces capitaux dans un délai de trois mois, faute de quoi ils seront soumis à des amendes.
Après son approbation par le gouvernement, la loi pourrait être bloquée au Parlement. "De nombreux députés sont directement exposés en tant que grands déposants ou actionnaires de banques, politiquement alliés aux propriétaires de banques, et peu enclins à adopter une loi qui fâcherait soit les banques, soit les déposants", explique l'analyste.
Au cours des dernières années, des responsables politiques et des députés ont à plusieurs reprises entravé les réformes exigées par la communauté internationale.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
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