International
Israël vise un commandant du Hezbollah libanais à Beyrouth
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L'armée israélienne a mené une frappe sur la banlieue sud de Beyrouth, bastion du Hezbollah libanais. Elle visait selon elle un commandant "responsable" du tir meurtrier sur le Golan auquel Israël avait promis de riposter.
Deux personnes ont été tuées dans le raid israélien, a indiqué une source proche du mouvement islamiste pro-iranien, affirmant que le commandant visé, Fouad Chokr, qui joue "un rôle de premier plan dans les opérations du Hezbollah contre Israël depuis le sud du Liban", avait survécu.
L'AFP n'a pas pu vérifier cette information dans l'immédiat. D'après le ministère libanais de la Santé, une femme a été tuée et 68 autres "civils" ont été blessés, dont cinq gravement. L'armée israélienne a annoncé avoir "mené une attaque ciblée à Beyrouth contre le commandant responsable du meurtre des enfants de Majdal Shams et de nombreux autres civils israéliens", sans divulguer son identité.
Le Hezbollah est accusé par Israël et les Etats-Unis d'être à l'origine du tir meurtrier de samedi sur la ville Majdal Shams, située dans la partie du plateau syrien du Golan annexée par l'Etat israélien, qui a tué 12 jeunes âgés de 10 à 16 ans alors qu'ils jouaient sur un stade de football.
Le Hezbollah avait "franchi la ligne rouge", a déclaré mardi soir le ministre israélien de la Défense, Yoav Gallant, quelques minutes après la frappe. Le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, qui avait promis lundi une "réponse sévère" à l'attaque, procédait mardi soir à une "évaluation de la situation sécuritaire" au ministère de la Défense, selon son bureau.
"Rôle-clé"
Dans la banlieue sud de Beyrouth, sur le lieu de la frappe, le dernier étage d'un immeuble de huit étages a été éventré, laissant un gouffre béant d'où pendaient des fils électriques. Des ambulances, sirènes hurlantes, tentaient de se frayer un passage à travers une foule dense de passants rassemblés autour de voitures jonchées de débris, d'après des images AFP.
Selon le département d'Etat américain, Fouad Chokr est "un haut commandant militaire des forces du groupe au Sud-Liban" qui a joué "un rôle-clé" dans des "opérations militaires du Hezbollah en Syrie" mais aussi dans l'attaque qui a fait plus de 200 morts en 1983 parmi les Marines américains à Beyrouth. Washington avait annoncé en 2017 offrir des récompenses en échange d'informations utiles à la traque de deux dirigeants du Hezbollah, dont Fouad Chokr.
Inquiétudes de la communauté internationale
Les craintes d'une extension au Liban de la guerre dans la bande de Gaza entre Israël et le Hamas palestinien et d'un conflit généralisé dans la région sont de plus en plus vives.
Le Hezbollah est un allié du Hamas et, en soutien aux Palestiniens de Gaza, il a ouvert un front contre Israël dans le sud du Liban dès le lendemain de l'attaque sans précédent du mouvement islamiste palestinien sur le sol israélien le 7 octobre déclenchant la guerre. Depuis lors, le mouvement libanais et l'armée israélienne échangent quasi quotidiennement des tirs à leur frontière commune.
Le Premier ministre libanais, Najib Mikati, a condamné la frappe israélienne, dénonçant une "agression flagrante" et un "acte criminel" et appelant la communauté internationale à "faire pression" sur Israël afin qu'il "arrête (...) ses menaces". L'Iran, qui soutien le Hezbollah, a elle assuré que cette attaque n'empêchera pas "la fière résistance libanaise de continuer (...) à soutenir les Palestiniens opprimés et lutter contre l'agression" israélienne.
La Russie a de son côté accusé Israël de violation du droit international, tandis que Washington, principal allié d'Israël, n'a pas souhaité commenté les faits pour l'instant. La communauté internationale multiplie les efforts pour empêcher une propagation du conflit.
Plus tôt dans la journée, un civil israélien a été tué par la chute d'une roquette dans le nord d'Israël et l'armée a affirmé avoir riposté à un barrage de roquettes en tirant vers le Liban. Elle avait annoncé auparavant avoir frappé "une dizaine de cibles terroristes du Hezbollah" dans "sept zones différentes" du sud du Liban, et tué un membre du mouvement armé. En réponse à ces frappes, le Hezbollah a dit avoir lancé plusieurs attaques, dont deux dans le nord d'Israël.
300 morts
La guerre dans la bande de Gaza a éclaté le 7 octobre, quand des commandos du Hamas ont mené une attaque dans le sud d'Israël qui a entraîné la mort de 1.197 personnes, en majorité des civils, selon un décompte de l'AFP établi à partir de données officielles israéliennes. Sur 251 personnes alors enlevées, 111 sont toujours retenues à Gaza, dont 39 sont mortes, selon l'armée.
En riposte, Israël a promis de détruire le Hamas, au pouvoir depuis 2007 dans le territoire palestinien, qu'il considère comme une organisation terroriste de même que les Etats-Unis et l'Union européenne. Son armée a lancé une offensive qui a fait jusqu'à présent 39.400 morts, selon des données du ministère de la Santé du gouvernement de Gaza, dirigé par le Hamas, qui ne donne pas d'indications sur le nombre de civils et de combattants morts.
Mardi, des frappes et des tirs d'artillerie ont été signalés à Khan Younès et Rafah (sud), sur le camp d'al-Bureij (centre), et dans la ville de Gaza (nord). La Défense civile a annoncé que l'opération militaire israélienne lancée le 22 juillet dans le gouvernorat de Khan Younès avait fait environ 300 morts.
L'armée a déclaré mardi avoir achevé cette opération et avoir tué "plus de 150 terroristes". Selon des correspondants de l'AFP, citant des témoins, des tirs de chars ont visé l'est de Khan Younès tôt mardi. Au moins huit corps ont été retrouvés dans ce secteur, selon des secouristes et des médecins.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
Économie
Turquie: la boîte noire de l'avion libyen accidenté retrouvée
La boîte noire de l'avion qui s'est écrasé mardi soir près d'Ankara, tuant tous ses passagers dont le chef d'état-major libyen et ses conseillers, a été retrouvée. C'est ce qu'a annoncé mercredi le ministre turc de l'Intérieur Ali Yerlikaya.
"L'enregistreur vocal et la boîte noire de l'appareil ont été retrouvés (...) Les autorités compétentes ont entamé leur examen", a déclaré le ministre qui s'est rendu sur le site de l'accident. La boîte noire sera analysée dans un pays neutre, a annoncé sur X le ministre turc des Transports, Abdulkadir Uraloglu.
Les données de ces appareils permettent souvent de déterminer la cause de l'accident de l'avion. Les résultats de l'analyse seront partagés "avec notre nation et le monde entier avec une totale transparence", a-t-il ajouté.
En revanche, les dépouilles des huit personnes qui se trouvaient à bord sont toujours sur le site du crash où les débris sont éparpillés sur 3 km2, a précisé le ministre de l'Intérieur.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
Israël va investir 110 milliards dans son industrie d'armement
Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a annoncé mercredi que son pays allait dépenser 110 milliards de dollars en dix ans pour construire une "industrie d'armement indépendante". L'armée israélienne a été impliquée récemment sur plusieurs fronts régionaux.
A l'occasion d'une cérémonie sur une base aérienne militaire dans le sud d'Israël, M. Netanyahu a dit avoir "approuvé un total de 350 milliards de shekels (110 milliards de dollars) pour construire au cours de la prochaine décennie une industrie d'armement indépendante" pour Israël.
"Nous voulons réduire notre dépendance, même vis-à-vis de nos amis", a-t-il ajouté. Israël est le premier récipiendaire de l'aide militaire américaine et se fournit également auprès de plusieurs pays européens.
Mais le pays est aussi confronté à des restrictions imposées par ses partenaires concernant les livraisons d'armes, en raison de la guerre dévastatrice à Gaza. Un deuxième front s'était rapidement ouvert dans le nord d'Israël avec des combats contre le mouvement pro-iranien libanais Hezbollah.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
Israël va investir 110 milliards dans son industrie d'armement
Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a annoncé mercredi que son pays allait dépenser 110 milliards de dollars en dix ans pour construire une "industrie d'armement indépendante".
A l'occasion d'une cérémonie sur une base aérienne militaire dans le sud d'Israël, M. Netanyahu a dit avoir "approuvé un total de 350 milliards de shekels (110 milliards de dollars) pour construire au cours de la prochaine décennie une industrie d'armement indépendante" pour Israël.
"Nous voulons réduire notre dépendance, même vis-à-vis de nos amis", a-t-il ajouté.
Israël est le premier récipiendaire de l'aide militaire américaine et se fournit également auprès de plusieurs pays européens.
Mais le pays est aussi confronté à des restrictions imposées par ses partenaires concernant les livraisons d'armes, en raison de la guerre dévastatrice à Gaza, déclenchée par l'attaque sanglante du 7 octobre 2023 perpétrée par le mouvement islamiste palestinien Hamas en Israël.
Un deuxième front s'était rapidement ouvert dans le nord d'Israël avec des combats contre le mouvement pro-iranien libanais Hezbollah, qui se sont transformés à l'automne 2024 en une guerre ouverte de deux mois.
Une guerre de 12 jours a aussi opposé Israël à l'Iran en juin dernier, déclenchée par une attaque d'une ampleur inédite d'Israël contre des sites militaires, nucléaires et des zones résidentielles.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp
International
Sur les marchés agricoles, colza et soja prennent froid avant Noël
Les cours des oléagineux continuent de s'enfoncer face à la perspective d'une forte production et aux doutes sur les débouchés à l'export, tandis que le blé et le maïs résistent dans un marché peu fréquenté avant Noël.
A la Bourse de Chicago, le prix du boisseau de soja (27 kg) a lâché mardi 0,24% à 10,50 dollars, évoluant à des niveaux plus vus depuis deux mois.
La Chine "a commandé pour un peu plus de 6 millions de tonnes" de soja américain ces dernières semaines, selon Rich Nelson, analyste de la maison de courtage Allendale, soit la moitié de l'engagement pris par Pékin auprès de Washington dans le cadre des négociations commerciales entre les deux puissances.
Cela n'a cependant pas suffi à rassurer les marchés qui continuent à avoir "beaucoup de questions" concernant les débouchés du soja produit aux Etats-Unis, "en particulier face au Brésil, qui propose désormais des prix réduits" sur ses récoltes, plus compétitifs que ceux américains, ajoute l'expert.
Le pays d'Amérique du Sud "prévoit de produire et d'exporter des volumes records de soja au cours de la saison 2025-2026, malgré les inquiétudes liées aux conditions météorologiques défavorables", souligne le cabinet Argus Media dans une note publiée mardi.
Pour Dewey Strickler, analyste pour Ag Watch Market Advisors, il ne fait donc guère de doute que "la Chine va rester fidèle au Brésil" lors de la prochaine récolte, d'autant que Pékin "a investi des milliards de dollars dans les infrastructures" brésiliennes pour "réduire (sa) dépendance vis-à-vis des Etats-Unis".
En Europe aussi, "le marché des oléagineux prend le bouillon", souligne Gautier Le Molgat, PDG d'Argus Media France, face à la concurrence du canola (colza OGM canadien) et de l'huile de palme, mais également la perspective d'une hausse des surfaces cultivées en France.
Volumes faibles
Du côté du maïs, les cours restent soutenus aux Etats-Unis par de bons chiffres à l'export et "les attentes d'une baisse des rendements" lors de la prochaine actualisation des données du ministère de l'Agriculture américain (USDA), estime Rich Nelson.
Selon les chiffres de l'USDA, les Etats-Unis ont encore augmenté leurs exportations de maïs la semaine passée, à 1,74 million de tonnes contre 1,60 million deux semaines plus tôt.
Le blé, lui, évolue différemment des deux côtés de l'Atlantique.
Les prix américains sont soutenus notamment par l'absence d'avancée concrète concernant la guerre en Ukraine.
En Europe, les cours de la céréale du pain patissent de l'évolution des taux de change entre euro et dollar qui détourne des acheteurs du blé européen.
"Nous sommes en période de fêtes et les volumes sont très faibles", pointe Dewey Strickler, estimant même que "les opérateurs ont plié bagage jusqu'à la nouvelle année".
Les marchés clôtureront plus tôt mercredi, et seront fermés jeudi, jour de Noël. Les cotations à Euronext ne reprendront que lundi tandis que la séance de vendredi sera assurée à Chicago.
"On restera attentifs, bien sûr, à la situation géopolitique et aux conditions météo avec les premiers gels d'hiver notamment sur la Russie", assure Gautier Le Molgat.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp
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