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Droits de l'homme: le Venezuela expulse des membres de l'Onu

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Le ministre Yvan Gil a dénoncé le "rôle inapproprié que cette institution a développé, qui loin de se montrer comme une entité impartiale, l'a conduite à devenir le bureau privé des putschistes et des terroristes qui complotent en permanence contre le pays" (archives). (© KEYSTONE/EPA/Andre Borges)

Le ministre vénézuélien des Affaires étrangères, Yvan Gil, a annoncé jeudi "suspendre les activités" du bureau du Haut-Commissariat des Nations unies aux droits de l'homme (HCDH) dans le pays. Il a ordonné le départ de son personnel sous 72 heures.

Le HCDH, dirigé par Volker Türk, avait sur le réseau X exprimé sa "profonde inquiétude" après le placement en détention de l'avocate "militante des droits de l'homme" Rocio San Miguel, poursuivie pour "terrorisme", demandant "instamment sa libération immédiate et le respect de son droit à la défense".

Le ministre Gil a dénoncé le "rôle inapproprié que cette institution a développé, qui loin de se montrer comme une entité impartiale, l'a conduite à devenir le bureau privé des putschistes et des terroristes qui complotent en permanence contre le pays".

La suspension restera en vigueur "jusqu'à ce qu'ils rectifient publiquement devant la communauté internationale leur attitude colonialiste, abusive et violant la Charte des Nations unies", a-t-il ajouté.

"Campagne féroce"

Mme San Miguel, de nationalité vénézuélienne et espagnole, est accusée de "trahison", "terrorisme" et "conspiration", car "directement liée" à un attentat qui visait à assassiner le président Nicolas Maduro, selon le procureur général du Venezuela Tarek William Saab qui a fustigé mardi "une campagne féroce menée depuis l'étranger contre la justice et l'Etat vénézuéliens".

L'Union européenne et les Etats-unis avaient également fait part de leur "préoccupation" concernant le sort de l'avocate, directrice d'ONG et spécialiste des questions militaires, arrêtée le 9 février à l'aéroport de Caracas. Son ex-mari a également été placé en détention dans cette affaire de complot pour laquelle 19 personnes ont été arrêtées.

Le bureau du Haut-Commissaire des Nations unies aux droits de l'homme a été installé au Venezuela en 2019, sous la direction de l'ancienne présidente du HCDH, Michelle Bachelet. Sa tâche principale est de "fournir un soutien à la mise en oeuvre effective des recommandations émises" dans les rapports que le Haut-Commissaire présente au Conseil des droits de l'homme.

Depuis 2019, il y a eu au moins six rapports sur la situation au Venezuela.

Volker Türk s'était rendu en janvier 2023 au Venezuela, sur invitation de Caracas, et s'était entretenu avec le président Nicolas Maduro pour évoquer la situation des droits humains dans le pays.

M. Türk et sa délégation avaient rencontré également des ONG, des représentants de la société civile et des victimes dénonçant "des violations systématiques".

"Vague de répression"

Le Conseil des droits de l'homme des Nations unies, organe intergouvernemental des Nations unies composé de 47 Etats, a pour sa part établi, en 2019 également, une mission d'enquête indépendante d'établissement des faits sur la République bolivarienne du Venezuela.

Dans un rapport mardi, la mission a dénoncé une "vague de répression contre les opposants" qui s'intensifie dans le pays.

Selon la présidente de la mission d'enquête, Marta Valinas, "il ne s'agit pas d'incidents isolés, mais plutôt d'une série d'événements qui semblent faire partie d'un plan coordonné visant à réduire au silence les critiques et les opposants présumés".

Francisco Cox, membre de la mission, a soutenu que "l'Etat vénézuélien a violé les droits de l'homme de dizaines de personnes en enquêtant sur des groupes de conspirateurs présumés, privant les personnes faisant l'objet d'enquêtes, détenues et poursuivies des droits les plus élémentaires".

"Si l'Etat a le droit d'enquêter, il doit le faire dans le plein respect des droits de l'homme et sans commettre de crimes internationaux", a-t-il ajouté, en référence notamment aux "détentions et menaces de détention de membres de la Commission nationale des primaires, ainsi que de militants du parti politique vainqueur des élections primaires de l'opposition, et la disqualification de dirigeants politiques, y compris du chef de l'opposition Maria Corina Machado, de leurs fonctions publiques".

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Football

Diogo Costa qualifie le Portugal pour les quarts

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Diogo Costa impérial face aux Slovènes (© KEYSTONE/EPA/ANNA SZILAGYI)

Le Portugal s'est qualifié pour les quarts de finale de l'Euro. A Francfort, les Lusitaniens ont remporté une séance de tirs au but 3-0 face à la Slovénie avec Diogo Costa en état de grâce.

Comment dit-on mur en portugais? Diogo Costa! Après un match sans goal lors des 120 minutes de jeu, le dernier rempart de la Selecçao a été impérial pendant les tirs au but et juste avant cette séance sur une percée de Sesko.

Mais lors des penalties, Diogo Costa a sorti le grand jeu...et les trois tentatives slovènes. Dans le même temps, les trois tireurs portugais ont marqué, dont Cristiano Ronaldo qui avait vu son penalty dans le jeu arrêté par Jan Oblak à la 105e.

En pleurs, se sentant responsable d'une possible élimination de son pays en huitièmes de finale, CR7 peut dire merci à son gardien et à tous ses coéquipiers qui sont venus l'entourer et le soutenir. Et en grand champion, l'attaquant de 39 ans, parti s'exiler en Arabie saoudite, est allé tirer et marquer le premier penalty d'une séance complètement maîtrisée par les Lusitaniens.

Avant cette issue, les Portugais ont contrôlé le rythme du match en faisant tourner le ballon. Mais les joueurs de Roberto Martinez ont eu passablement de peine à trouver les joueurs dans les espaces au niveau de la zone de vérité. Quelques montées de Nuno Mendes et quelques accélérations de Rafael Leao en première mi-temps n'ont guère fait trembler le gardien Oblak.

Cristiano Ronaldo s'est donc lui aussi heurté au portier de l'Atletico Madrid. CR7 a bénéficié de plusieurs chances sur coup franc, mais le cadre s'est refusé à lui. Et à la 90e, Oblak a bloqué son envoi.

Mais c'est finalement le Portugais qui a eu le dernier mot et son pays retrouvera la France en quarts de finale. Une rencontre qui rappellera la finale de l'Euro 2016 remportée par le Potrugal à Paris.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Football

La France piège encore la Belgique

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Kylian Mbappé et la France en quarts (© KEYSTONE/EPA/GEORGI LICOVSKI)

La France est en quarts de finale de l'Euro. A Düsseldorf, les joueurs de Didier Deschamps l'ont emporté 1-0 grâce à une réussite de Randal Kolo Muani à la 85e.

Une frappe déviée par le genou de Jan Vertonghen, un Koen Casteels trompé et voilà la France qualifiée pour la suite de la compétition. Mais ce ne fut pas une partie de plaisir pour les Français. Ni pour les spectateurs qui n'ont pas assisté à un très grand match.

La Belgique a longtemps eu de la peine avant de se procurer quelques chances grâce à un changement de système à la suite de l'entrée en jeu de Mangala. Le portier tricolore Mike Maignan a dû s'employer à deux reprises devant les offensives belges. A la 71e sur une frappe de Lukaku et à la 83e sur une tentative de De Bruyne.

Seulement comme d'habitude lorsqu'ils défient la France, les Diables Rouges n'y arrivent pas. Et deux minutes après la parade de Maignan sur De Bruyne, c'est Randal Kolo Muani qui a pu trouver la faille avec un bon coup de chance symbolisé par le genou de Vertonghen.

Mais celui qui aurait pu être le héros de la finale de la Coupe du monde 2022 au Qatar en réussissant son face-à-face en toute fin de deuxième prolongation lors de la finale contre l'Argentine a cette fois bénéficié du soutien de la bonne fortune pour permettre à la sélection de Didier Deschamps de poursuivre sa route. Une route qui verra les Bleus tomber contre le vainqueur de la rencontre entre le Portugal et la Slovénie.

Il faudra que Kylian Mbappé soit un peu mieux soutenu que contre la Belgique où Antoine Griezmann, dans un poste de meneur de jeu, n'a pas réussi à construire proprement le jeu français.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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International

L'ex-éminence grise de Trump, Steve Bannon, se rend en prison

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"Je suis fier d'aller en prison aujourd'hui (...) si c'est ce qu'il faut pour tenir tête à Joe Biden", a lancé Steve Bannon. (© KEYSTONE/AP/Julia Nikhinson)

L'ancien conseiller de Donald Trump Steve Bannon s'est rendu lundi dans une prison fédérale au nord-est des Etats-Unis. Il va commencer à y purger sa peine pour entrave à l'enquête parlementaire sur l'assaut du Capitole, a constaté un photographe de l'AFP.

"Je suis fier d'aller en prison aujourd'hui (...) si c'est ce qu'il faut pour tenir tête à Joe Biden", a lancé cet idéologue populiste, figure influente de la mouvance ultra-conservatrice, avant d'entrer dans la prison de Danbury (Etat du Connecticut), se décrivant comme "un prisonnier politique".

Steve Bannon, 70 ans, doit maintenant purger quatre mois derrière les barreaux, après que la suspension de sa peine, conséquence d'un de ses recours, a été rejetée par un juge.

Soutien de partisans

Pantalon gris et chemise noire, il a été accueilli aux abords du bâtiment pénitentiaire par une petite foule de partisans aux drapeaux "Trump 2024" et par l'une des plus farouches élues trumpistes au Congrès, Marjorie Taylor Greene, qui lui a donné l'accolade devant les caméras.

S'il ne travaille plus officiellement pour le candidat des républicains, Steve Bannon l'a encore assuré de son soutien lundi et il a promis qu'il userait de toute son influence pour favoriser sa réélection, notamment via son podcast "War Room", qui continuera sans lui.

Refus de coopérer

Avant d'arriver à la prison de Danbury, il a pris la parole sur son émission pour se féliciter des résultats du premier tour des élections législatives anticipées en France, marquées par la nette victoire de l'extrême droite, et des autres bons résultats de cette mouvance dans d'autres pays lors des élections européennes: "notre mouvement vit son moment", s'est-il réjoui.

Steve Bannon avait été condamné en octobre 2022 à quatre mois de prison pour entrave aux pouvoirs d'enquête du Congrès en raison de son refus de coopérer à l'enquête parlementaire sur l'assaut du Capitole le 6 janvier 2021, une peine confirmée en appel le 10 mai 2024.

La veille du 6 janvier, Steve Bannon avait prédit que "tout l'enfer" déferlerait. Et le jour où des centaines de partisans de Donald Trump avaient pris d'assaut le siège du Congrès américain, afin de tenter d'y empêcher la certification de la victoire de Joe Biden à l'élection de novembre 2020, Steve Bannon avait échangé au téléphone avec le président sortant. Les parlementaires voulaient donc l'interroger sur son rôle.

Procès repoussé

Son entrée en prison intervient le jour où la Cour suprême américaine, à majorité conservatrice, a encore repoussé le procès fédéral de Donald Trump pour ses tentatives présumées d'inverser illégalement les résultats de l'élection de 2020.

Un autre ancien conseiller de Donald Trump à la Maison Blanche, Peter Navarro, purge déjà une peine de quatre mois ferme pour avoir refusé de répondre à une convocation du Congrès dans l'enquête sur l'assaut du Capitole.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

La Hongrie eurosceptique d'Orban prend la présidence de l'UE

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Viktor Orban (à gauche sur la photo) n'a pas pu influer sur la répartition des postes clés de l'UE. (© KEYSTONE/EPA/NICOLAS LANDEMARD)

Après la Belgique, place à l'imprévisible Hongrie: le pays de Viktor Orban a pris lundi la tête du Conseil de l'Union européenne pour six mois et a promis, face aux craintes à Bruxelles, d'agir avec "impartialité".

Dérives antidémocratiques et liens avec le Kremlin malgré l'offensive russe en Ukraine: la présidence hongroise suscite le malaise au sein du Parlement européen et chez plusieurs Etats membres, au moment où la France inquiète aussi, avec une extrême droite aux portes du pouvoir.

A Bruxelles pourtant, l'humeur était "joyeuse" lundi, selon les mots du Premier ministre hongrois, tout sourire après la cérémonie de passation avec le Premier ministre belge Alexander De Croo.

"Tout le monde est ravi que ce soit à notre tour de rendre sa grandeur à l'Europe" (Make Europe Great Again), a-t-il écrit sur X, reprenant le décrié slogan trumpien choisi par Budapest.

Le gouvernement Orban s'est dit prêt à assumer "les obligations et responsabilités" de sa mission qui court jusqu'en décembre. "Nous agirons en tant que médiateur impartial", a affirmé le ministre des Affaires européennes Janos Boka.

"Redresser la barre"

"Dans le même temps", a-t-il ajouté, la Hongrie profitera de la lumière pour mettre en avant sa "vision de l'Europe" et "redresser la barre (...) dans la bonne direction".

Sur l'Etat de droit, l'immigration ou le conflit en Ukraine, elle compte bien faire entendre sa voix discordante, qui lui vaut des bras de fer répétés avec ses partenaires et le gel de milliards d'euros de fonds européens.

"Occuper Bruxelles"

Après la dernière présidence magyare de l'UE en 2011, Viktor Orban s'était vanté d'avoir donné des "chiquenaudes, claques et gifles amicales" aux "bourreaux excités" du Parlement européen, à ses yeux un repaire de "libéraux et gauchistes".

Cette fois, le vétéran de 61 ans apparaît encore plus combatif, entre le dénigrement de "l'élite technocratique" bruxelloise et des vétos en série ces derniers mois pour bloquer l'aide militaire à Kiev.

Il avait promis "d'occuper Bruxelles" à l'issue d'élections européennes jugées "historiques", mais si le scrutin du 9 juin a marqué une percée de l'extrême droite, le raz-de-marée n'a pas eu lieu.

Et Viktor Orban n'a pu influer sur les postes clés de l'UE: malgré son opposition, les dirigeants se sont entendus pour reconduire Ursula von der Leyen à la tête de la Commission.

Un nouveau groupe

Quant au Parlement européen, le Premier ministre hongrois est loin de l'avoir conquis: il a perdu des députés et son parti Fidesz figure toujours parmi les non-inscrits. Des tractations sont toutefois en cours.

M. Orban a annoncé dimanche depuis Vienne son intention de former un groupe des "Patriotes pour l'Europe" aux côtés du chef du parti nationaliste autrichien FPÖ, Herbert Kickl, et de l'ancien Premier ministre tchèque Andrej Babis, fondateur du mouvement ANO.

Il lui faut encore obtenir des soutiens dans quatre autres pays pour pouvoir former une faction à part entière.

"Marge de manoeuvre limitée"

De quoi donner le ton avant de démarrer une présidence axée sur sept priorités, comme renforcer la "compétitivité économique" du bloc, mieux lutter "contre l'immigration illégale", et rapprocher les pays des Balkans occidentaux de l'adhésion à l'UE.

De l'avis des experts, Viktor Orban tentera sans doute d'entraver des dossiers et d'assouplir les restrictions sur l'Etat de droit pour récupérer les fonds européens. Mais "sa marge de manoeuvre est limitée", estime Daniel Hegedus, chercheur au centre de réflexion German Marshall Fund.

La présidence tournante permet au pays qui la détient de contrôler l'agenda des réunions des 27, un pouvoir non négligeable mais pas absolu, selon plusieurs diplomates européens.

D'autant que la Belgique et les institutions européennes ont mis les bouchées doubles pour boucler des décisions importantes et "limiter ainsi l'instabilité", explique M. Hegedus à l'AFP.

Un nouveau paquet de sanctions contre la Russie a été approuvé et des négociations d'adhésion qualifiées d'"historiques" ont été officiellement ouvertes avec l'Ukraine - deux décisions que désapprouve Viktor Orban.

M. De Croo s'est dit "fier du bilan" de son pays et a souhaité "bonne chance" à la Hongrie. "Je suis persuadé que vous saurez agir dans l'intérêt de tous les citoyens de l'UE", a-t-il lancé sur les réseaux sociaux.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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