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Djokovic bientôt seul sur le toit du monde?

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Djokovic part en quête d'un 23e trophée majeur (© KEYSTONE/EPA/ETTORE FERRARI)

L'occasion est belle pour Novak Djokovic (no 3) à Roland-Garros, deuxième levée du Grand Chelem qui démarre dimanche.

En l'absence du maître des lieux Rafael Nadal, le Serbe peut devenir l'unique détenteur du record masculin de titres du Grand Chelem. Mais les outsiders sont nombreux, avec pour commencer le no 1 mondial Carlos Alcaraz.

Privé de l'Open d'Australie et de l'US Open en 2022 en raison de son statut de non-vacciné contre le Covid, Novak Djokovic vise, à 36 ans, un 23e sacre majeur qui lui permettrait de se retrouver d'ores et déjà seul au monde; et Rafael Nadal risque d'être bloqué à 22 un bout de temps par sa blessure à la hanche gauche.

Le Serbe a égalé le gaucher espagnol en s'imposant pour la 10e fois à Melbourne. Il sera, quoi qu'il advienne Porte d'Auteuil, le grand favori sur le gazon de Wimbledon où il tentera d'égaler en juillet le record de titres détenu par le jeune retrait Roger Federer (9). Et il aura soif de revanche à New York à la fin de l'été.

Un printemps compliqué

Mais pas question de se projeter aussi loin. C'est sevré de titre depuis son triomphe fin janvier à Melbourne que Novak Djokovic aborde cette quinzaine. Forfait à Madrid en raison de douleurs à un coude après avoir gagné un seul match tant à Monte-Carlo qu'à Banja Luka, il a échoué dès les quarts de finale à Rome.

Nole aura largement le temps de monter en puissance à Roland-Garros, où il s'est déjà imposé deux fois (2016, 2021) avec Rafael Nadal présent dans le tableau. Il est à l'abri d'une mauvaise surprise avant les quarts de finale, où la logique voudrait qu'il retrouve le champion de Monte-Carlo Andrey Rublev (no 7).

Tous les amateurs salivent déjà à l'idée de voir Novak Djokovic défier au stade des demi-finales Carlos Alcaraz. Les deux meilleurs joueurs des douze derniers mois n'ont pas eu l'occasion d'en découdre depuis un duel épique remporté par l'Espagnol en demi-finale à Madrid en 2022 (6-7 7-5 7-6 en 3h36').

Alors que Carlos Alcaraz (20 ans) avait triomphé à New York en 2022 en l'absence de Novak Djokovic, le plus jeune no 1 mondial de l'histoire joueur avait dû renoncer sur blessure à l'Open d'Australie remporté en janvier dernier par le Serbe. L'heure des retrouvailles est venue.

Carlos Alcaraz n'a pas non plus brillé à Rome, s'inclinant dès le 3e tour face au "nobody" hongrois Fabian Marozsan (ATP 135). Mais il avait accumulé la confiance depuis son retour à la compétition en février à Buenos Aires, conquérant quatre trophées dont trois sur terre battue (Buenos Aires, Barcelone et Madrid).

Héritier désigné de l'homme aux 14 titres parisiens Rafael Nadal, Carlos Alcaraz a les moyens de lui succéder au palmarès. Le joueur de Murcie sait ce qu'un sacre majeur exige sur les plans physique et mental. Et il ne devrait pas non plus subir de véritable test avant les quarts, où il pourrait retrouver Stefanos Tsitsipas (no 5).

Un 1er tour révélateur pour Wawrinka

Les projecteurs seront donc braqués avant tout sur un haut du tableau où figure également le vainqueur de l'édition 2015 Stan Wawrinka (ATP 88), lequel rêve de frapper un ultime exploit en Grand Chelem. Son 1er tour s'annonce révélateur: il affrontera le coriace Albert Ramos-Viñolas (ATP 66), qu'il a battu sept fois sur sept.

Le Vaudois de 38 ans aura l'issue de cette partie dans sa raquette. Une victoire le rassurerait pleinement, lui qui n'est pas parvenu à gagner plus de deux matches dans un tournoi depuis son accession aux 8es de finale à Indian Wells en mars. Elle lui permettrait aussi d'envisager pourquoi pas un 8e de finale face à Andrey Rublev.

Medvedev peut y croire

Si l'attention se porte sur la première moitié de tableau et le duel Djokovic/Alcaraz, les protagonistes du bas du tableau n'en auront pas moins les dents longues. L'un d'eux sera bien présent en finale le 11 juin. Finaliste malheureux l'an dernier à Paris - ainsi qu'à l'US Open -, Casper Ruud (no 4) peut être cet homme-là.

Mais le Norvégien ne s'est pas montré aussi percutant ce printemps, cédant ainsi son titre dès les quarts de finale à Genève. Vainqueur de son premier trophée sur terre battue à Rome, Daniil Medvedev (no 2) aborde en revanche Roland-Garros en confiance. Tout comme Holger Rune (no 6), que le Russe pourrait retrouver en quart.

Sabalenka pour doubler la mise

Chez les dames, la lutte s'annonce plus ouverte qu'on aurait pu l'imaginer lorsqu'Iga Swiatek (no 1) avait cueilli le titre à Stuttgart le 23 avril en battant la championne d'Australie Aryna Sabalenka (no 2) en finale. La Polonaise semblait alors partie pour dominer à nouveau la saison sur terre battue.

Mais la suite fut plus compliquée pour la double championne de Roland-Garros (2020, 2022): battue en finale à Madrid par Aryna Sabalenka, elle a abandonné sur blessure en quart de finale à Rome. C'est donc bien sa rival bélarusse, libérée par son premier sacre majeur, qui aborde ce "French Open" en pole position.

Côté suisse, Belinda Bencic (no 12) et Jil Teichmann (WTA 75) figurent toutes deux dans la moitié de tableau d'Aryna Sabalenka, mais avec des ambitions moindres. La St-Galloise n'a plus joué depuis sa finale perdue à Charleston début avril en raison d'une blessure à la hanche, alors que la Seelandaise n'a gagné qu'un match en quatre tournois joués sur terre battue sur le WTA Tour.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Séoul: manifs pour dénoncer la destitution de l'ex-président Yoon

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Des milliers de partisans de l'ancien président se sont rassemblés dans le centre de Séoul pour protester contre la décision en scandant: "Destitution invalide !", "Annulez l'élection anticipée !" (© KEYSTONE/AP/Lee Jin-man)

Des milliers de personnes sont descendues dans les rues de Séoul samedi pour protester contre la destitution la veille de l'ex-président sud-coréen Yoon Suk Yeol. Ce dernier a été démis pour sa tentative ratée d'imposer la loi martiale début décembre.

Les huit juges de la Cour constitutionnelle ont décidé à l'unanimité vendredi de prononcer sa déposition, au terme d'une longue procédure, déclenchant une élection présidentielle anticipée sous 60 jours. Le verdict avait alors suscité des explosions de joie devant le siège de la juridiction.

Samedi, en imperméable pour se protéger de la pluie, des milliers de partisans de l'ancien président se sont au contraire rassemblés dans le centre de Séoul pour protester contre la décision en scandant: "Destitution invalide !", "Annulez l'élection anticipée !"

"Démocratie détruite"

"La décision de la Cour constitutionnelle a détruit la démocratie libre de notre pays", a affirmé à l'AFP Yang Joo-young, une manifestante de 26 ans.

M. Yoon avait sidéré la Corée du Sud dans la nuit du 3 au 4 décembre en déclarant par surprise la loi martiale et en envoyant l'armée prendre le contrôle du Parlement, dominé par l'opposition. Mais un nombre suffisant de députés était parvenu à se réunir pour rapidement contrecarrer ses plans.

"Eliminer les éléments hostiles à l'Etat"

L'ex-dirigeant conservateur s'était justifié en évoquant des menaces de "forces communistes nord-coréennes" et sa volonté d'"éliminer les éléments hostiles à l'Etat", avançant également, sans preuve, que de précédentes élections avaient été truquées.

Quantité de ses soutiens reprennent ces éléments de langage tous les week-ends depuis le début de la crise politique en décembre.

Le chef de l'opposition Lee Jae-myung, grand favori de l'élection présidentielle anticipée, est plus favorable à une politique de la main tendue avec la Corée du Nord. Dans le camp pro-Yoon, beaucoup l'accusent de conspirer avec le régime communiste de Pyongyang et estiment que la déclaration de la loi martiale était nécessaire.

La Cour constitutionnelle, elle, a jugé que ce coup de force avait représenté "une grave menace pour la stabilité de la république démocratique". M. Yoon est par ailleurs poursuivi au pénal pour insurrection -un crime passible de la peine de mort-.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Le bilan du séisme en Birmanie dépasse les 3300 morts

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Selon une estimation des Nations Unies, plus de trois millions de personnes ont été affectées d'une façon ou d'une autre par la catastrophe, qui est venue s'ajouter aux ravages de quatre ans de guerre civile. (© KEYSTONE/AP)

Le puissant séisme qui a frappé le 28 mars en Birmanie a fait 3354 morts, selon un nouveau bilan rendu public samedi par les médias d'Etat. Il a également fait 4508 blessés.

Le tremblement de terre qui a pulvérisé des immeubles et détruit des infrastructures à travers tout le pays a aussi fait 220 personnes disparus, selon la même source.

Selon une estimation des Nations Unies, plus de trois millions de personnes ont été affectées d'une façon ou d'une autre par la catastrophe, qui est venue s'ajouter aux ravages de quatre ans de guerre civile.

Ces années de combats ont laissé l'économie et les infrastructures du pays en lambeaux, ce qui a considérablement entravé l'arrivée de l'aide humanitaire.

Dizaines d'attaques depuis le séisme

La junte militaire au pouvoir a mené des dizaines d'attaques contre des groupes rebelles depuis le séisme, dont au moins 16 depuis une trêve annoncée mercredi, selon les Nations Unies.

Plus d'une semaine après le séisme, un grand nombre de Birmans sont forcés de dormir dehors, soit parce qu'ils n'ont plus de logement, soit de crainte que celui-ci ne s'effondre.

Le principal responsable de l'aide de l'ONU, Tom Fletcher, a rencontré samedi des victimes à Mandalay (centre), ville située près de l'épicentre. "La destruction est stupéfiante", a-t-il écrit sur X. "Le monde doit se rassembler derrière le peuple de Birmanie", a-t-il ajouté.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Le dirigeant nord-coréen Kim essaie un nouveau fusil de précision

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La séance de tir a eu lieu au cours d'une visite du dirigeant Kim Jong-un à la base des forces spéciales nord-coréennes, un lieu qui n'est pas précisé (archives). (© KEYSTONE/EPA KCNA)

Le dirigeant nord-coréen Kim Jong-un a essayé un nouveau fusil de précision lors d'une séance d'entraînement des forces spéciales, a rapporté samedi KCNA. Des photographies diffusées par l'agence de presse le montrent visant à l'aide d'un fusil à lunette.

D'autres images le montrent inspectant une cible après avoir apparemment visé dans le mille et passant en revue, la mine radieuse, des soldats en tenue de camouflage ghillie.

Cette séance de tir a eu lieu au cours d'une visite du dirigeant vendredi à la base des forces spéciales nord-coréennes, un lieu qui n'est pas précisé. Kim Jong-un y a assisté à des exercices "visant à explorer et à appliquer régulièrement les nouvelles tactiques et méthodologies militaires de style coréen", selon KCNA.

Unités spéciales en Russie

Ces entraînements sont "l'expression la plus vivante du patriotisme et de la loyauté envers le pays et le peuple et le premier devoir révolutionnaire des soldats en armes", a-t-il déclaré, cité par l'agence.

Selon les gouvernements de Corée du Sud et des Etats-Unis, des unités des forces spéciales font partie des milliers de soldats envoyés par la Corée du Nord sur le front ukrainien pour combattre aux côtés de l'armée russe. Pyongyang et Moscou n'ont jamais confirmé ni démenti ce déploiement.

Cette visite de Kim Jong-un a eu lieu le même jour que la destitution, en Corée du Sud, du président Yoon Suk-yeol, que les médias officiels nord-coréens ont très brièvement mentionnée, de façon purement factuelle et plusieurs heures après l'événement.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Un taux de 10% de droits de douane entre en vigueur aux Etats-Unis

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Une partie des biens importés aux Etats-Unis sont soumis à ces droits de douane de 10% (archives). (© KEYSTONE/AP/Noah Berger)

Une grande partie des produits que les Etats-Unis importent du reste du monde, dont de Suisse, sont visés depuis samedi 06h01 (en Suisse) par des droits de douane additionnels de 10%. Cette déflagration pour le commerce mondial doit s'amplifier dans les jours à venir.

Ce plancher universel de 10%, dont certains produits sont exemptés, s'additionne aux taxes douanières qui existaient au préalable.

Certains biens sont toutefois pour l'heure exemptés: pétrole, gaz, cuivre, or, argent, platine, palladium, bois de construction, semiconducteurs, produits pharmaceutiques ou encore minéraux introuvables sur le sol américain.

L'acier, l'aluminium et les voitures importés ne sont pas non plus concernés, mais ils sont déjà visés par un taux de 25% de taxes douanières. Et le Canada et le Mexique, soumis à un autre régime, paient déjà un nouveau tribut à la guerre commerciale initiée par le président américain Donald Trump.

L'addition sera nettement plus lourde dès mercredi pour les pays qui exportent plus vers les Etats-Unis qu'ils n'importent de produits américains: + 31% pour la Suisse, +54% au total pour la Chine (visée en plusieurs temps), +20% pour l'Union européenne (UE), +46% pour le Vietnam, +24% pour le Japon...

Plus de taxes pour les manchots

Cela représentera quelque 80 pays et territoires, en comptant les 27 pays du bloc européen, selon un document officiel publié vendredi par le gouvernement américain.

La liste des plus taxés a été raccourcie: elle ne comprend plus les îles françaises de Saint-Pierre-et-Miquelon - que la Maison-Blanche avait présentées comme étant visées par +50% de droits de douane -, ni les territoires australiens des îles Heard et McDonald, dans la région subantarctique, qui abritent seulement des colonies de manchots. Leur présence avait suscité un mélange de stupéfaction et de moqueries concernant la méthodologie du gouvernement américain.

Riposte chinoise

L'annonce mercredi de Donald Trump, justifiée par l'"urgence nationale" de réduire le déficit américain, a foudroyé l'économie mondiale. Les barrières douanières promises seront aussi hautes, selon les économistes, que dans les années 1930 aux Etats-Unis, à une époque où les flux étaient éminemment plus faibles et les pays moins dépendants de la production des autres.

Face à la riposte annoncée par Pékin (+34% sur les produits américains dès le 10 avril) et aux craintes d'une spirale négative pour l'économie mondiale, les marchés financiers se sont effondrés.

En deux jours, la place américaine a vu s'envoler plus de 6000 milliards de dollars de capitalisation boursière, selon l'indice Dow Jones US Total Stock Market.

"Sachez que je ne changerai jamais de politique. C'est un bon moment pour devenir riche, plus riche que jamais", a fanfaronné vendredi le président américain, sur son réseau social Truth Social.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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