International
Des soldats nord-coréens ont brièvement franchi la frontière
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Des soldats nord-coréens ont franchi dimanche la frontière avec la Corée du Sud, provoquant des tirs de sommation de la part des militaires sud-coréens, a annoncé mardi l'état-major sud-coréen. Les soldats nord-coréens se sont ensuite repliés.
Des soldats nord-coréens travaillant à l'intérieur de la zone démilitarisée (DMZ) "sur le front central ont brièvement franchi la ligne de démarcation militaire", a déclaré l'état-major sud-coréen dans un communiqué. La zone démilitarisée sépare les deux Etats ennemis depuis 1953.
"Après que notre armée a diffusé des messages d'avertissement et effectué des tirs de sommation, ils se sont repliés vers le nord", a-t-il poursuivi. "Hormis la retraite immédiate des soldats nord-coréens après nos tirs d'avertissement, aucun mouvement inhabituel n'a été observé".
Les parties nord-coréenne et sud-coréenne de la DMZ, large de 4 km, sont lourdement fortifiées, mais la ligne de démarcation elle-même, située au milieu de la zone, n'est matérialisée que par de simples panneaux. Des accrochages entre soldats des deux camps qui y patrouillent y éclatent de temps en temps.
Ballons d'immondices
L'incident de dimanche est survenu alors que les relations entre Pyongyang et Séoul traversent une période parmi les plus tendues depuis des années. Les deux pays restent techniquement en guerre, le conflit les ayant opposés de 1950 à 1953 s'étant terminé par un armistice et non un traité de paix.
Pyongyang a envoyé ces dernières semaines vers la Corée du Sud des centaines de ballons lestés d'immondices, dont des mégots de cigarettes, du papier hygiénique et des excréments d'animaux.
Le régime nord-coréen dit riposter à l'envoi vers le Nord par des associations de transfuges, également par ballon, de tracts hostiles au dirigeant nord-coréen Kim Jong-un et à sa famille, de billets de banque américains et de clés USB, contenant de la k-pop et des séries sud-coréennes. Séoul ne peut légalement empêcher ces envois.
Au début juin, le gouvernement sud-coréen a totalement suspendu un accord militaire conclu en 2018 pour réduire les tensions et a recommencé à émettre de la propagande par haut-parleur le long de la frontière, en représailles aux ballons d'ordures.
La Corée du Nord, qui avait pour sa part déjà jeté l'accord de 2018 aux oubliettes l'an dernier, a mis en garde Séoul contre "une nouvelle crise".
Duels sonores
Selon l'armée sud-coréenne, le nord est actuellement en train d'installer, lui aussi, des haut-parleurs de son côté de la frontière, laissant présager d'intenses duels de propagande hurlante. Ces duels sonores étaient fréquents depuis les années 1960, mais avaient été suspendus en 2018 à l'occasion d'un réchauffement des relations.
La décision d'abandonner l'accord de 2018 et de rebrancher les haut-parleurs pourrait être lourde de conséquences, si l'on en croit les précédents.
Se plaignant de l'envoi de tracts de propagande contre son régime depuis le Sud, la Corée du Nord avait en 2020 coupé tous les liens officiels de communication militaire et politique avec son voisin et démoli à l'explosif un bureau de liaison intercoréen situé de son côté de la frontière.
Le Nord a également menacé dans le passé de tirer au canon sur les haut-parleurs sud-coréens s'ils n'étaient pas éteints.
L'abandon de l'accord de 2018 signifie également que l'armée sud-coréenne peut reprendre les exercices à munitions réelles près de la frontière.
Cet accord était le fruit d'un rapprochement intercoréen promu par le président sud-coréen de l'époque, Moon Jae-in, qui avait rencontré Kim Jong-un à plusieurs reprises.
En 2020 le Parlement sud-coréen avait adopté une loi interdisant d'envoyer des tracts de propagande vers le Nord. Mais la cour constitutionnelle a invalidé le texte l'an dernier, en jugeant qu'il violait la liberté d'expression.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
Culture
Affaire Haenel: la suite du procès en appel renvoyée au 23 janvier
La cour d'appel de Paris a remis vendredi au 23 janvier la suite du procès en appel du cinéaste Christophe Ruggia. Il est jugé à Paris pour agressions sexuelles sur l'actrice Adèle Haenel entre ses 12 et 14 ans.
A 20h00, la cour avait seulement eu le temps de procéder à l'interrogatoire laborieux du réalisateur de 60 ans, tandis qu'Adèle Haenel trépignait sur le banc de la partie civile, alors que le dossier n'était audiencé que sur une après-midi.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
Trump "n'exclut pas" une guerre avec le Venezuela
Donald Trump n'a pas écarté la possibilité d'une guerre contre le Venezuela, lors d'une interview diffusée vendredi, au moment où les Etats-Unis accentuent leur pression sur Caracas avec un blocus pétrolier.
"Non, je ne l'exclus pas", a déclaré le président américain à la chaîne américaine NBC News, lors d'un entretien téléphonique enregistré la veille. Donald Trump accuse le président vénézuélien Nicolas Maduro, l'une de ses bêtes noires, d'être à la tête d'un réseau de trafic de drogue, ce que l'intéressé dément.
Nicolas Maduro "sait exactement ce que je veux (...). Il le sait mieux que personne", a déclaré le républicain, refusant cependant de dire si son objectif était de le renverser. Le président américain a annoncé en début de semaine un "blocus total" contre des pétroliers sous sanctions se rendant ou partant du Venezuela.
Il a déclaré lors de l'interview que d'autres saisies de pétroliers auront lieu, après celle la semaine dernière d'un navire qui transportait des barils de brut vénézuélien.
Dispositif militaire important
Washington a déployé un important dispositif militaire dans les Caraïbes depuis cet été, et mené une série de frappes visant des embarcations de trafiquants de drogue présumés dans les Caraïbes et le Pacifique.
Au moins 104 personnes ont été tuées dans ces frappes depuis le début de ces opérations, sans que le gouvernement américain n'ait jamais fourni la moindre preuve que les navires visés étaient effectivement impliqués dans un quelconque trafic. En parallèle, le président américain agite depuis des semaines la menace d'une intervention terrestre.
"Le statu quo actuel avec le régime vénézuélien est intolérable pour les Etats-Unis", a souligné lors d'une conférence de presse vendredi le secrétaire d'Etat Marco Rubio, qui s'est dit "pas inquiet" par le soutien apporté par la Russie au Venezuela. Il a également affirmé que "rien n'empêcherait" Washington de mettre en place son blocus pétrolier contre le Venezuela.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
Économie
Liban: le premier ministre annonce un projet de loi bancaire
Le premier ministre libanais a annoncé vendredi soir un projet de loi très attendu et réclamé par la communauté internationale. Le texte répartit les pertes financières entre l'Etat, les banques et les épargnants ruinés par l'effondrement économique de 2019.
"Ce projet de loi constitue une feuille de route pour sortir de la crise", a déclaré Nawaf Salam dans une déclaration aux Libanais diffusée par les chaînes de télévision.
Le projet de loi, l'une des réformes exigées par la communauté internationale afin de débloquer des fonds pour le Liban, doit être examiné à partir de lundi par le gouvernement réformateur, avant d'être soumis au Parlement.
Le projet répartit les pertes entre l'Etat, la Banque du Liban (BdL), les banques commerciales et les épargnants, dont le nombre était estimé à près d'un million avant l'effondrement économique sans précédent de 2019.
Ces derniers, qui n'avaient plus accès à leur compte, pourront récupérer leur argent dans la limite de 100'000 dollars (environ 79'200 francs suisses) sur une période s'étalant sur quatre ans. M. Salam a souligné que 85% des déposants avaient des comptes inférieurs à 100'000 dollars.
Les grosses fortunes verront le reste de leur argent compensé par des titres adossés à des actifs. "Beaucoup d'entre vous écoutent aujourd'hui, le coeur rempli de colère contre un Etat qui vous a laissés seuls", a reconnu le Premier ministre. "Ce projet de loi n'est peut-être pas parfait, mais c'est une étape réaliste et équitable sur la voie de la restauration des droits, de l'arrêt de l'effondrement", a-t-il ajouté.
Restaurer le secteur
Le Fonds monétaire international (FMI), qui a suivi de près l'élaboration du texte, avait insisté sur la nécessité de "restaurer la viabilité du secteur bancaire et protéger les déposants dans la mesure du possible".
L'Association des banques libanaises (ABL) avait critiqué lundi le projet, estimant qu'il contenait "de graves lacunes" et accablait les banques commerciales.
Selon les estimations du gouvernement, les pertes résultant de la crise financière se sont élevées à environ 70 milliards de dollars, un chiffre qui devrait avoir augmenté au cours des six années pendant lesquelles la crise est restée sans solution.
Banques "en colère"
"Les banques sont en colère parce que la loi ouvre la possibilité qu'elles partagent une partie des pertes", explique l'analyste Sami Zgheib, selon lequel elles auraient préféré que l'Etat assume la responsabilité de ce gouffre financier.
Le texte prévoit une recapitalisation des banques défaillantes.
La dette de l'Etat envers la Bdl sera transformée en obligations.
M. Salam a expliqué que la loi visait également à "redresser le secteur bancaire" qui s'est effondré, laissant libre cours à une économie parallèle basée sur les transactions en liquide qui favorisent les trafics. Depuis leur entrée en fonction il y a près d'un an, le président Joseph Aoun et le Premier ministre se sont engagés à mettre en oeuvre ces réformes et à adopter la législation nécessaire.
En avril, le Parlement avait voté une loi réformant le secret bancaire, la législation précédente étant accusée d'avoir permis une fuite de capitaux lors du déclenchement de la crise. Le projet de loi prévoit que les responsables et grands actionnaires des banques ayant transféré à l'étranger d'importants capitaux à partir de 2019 alors que le reste des Libanais n'avaient pas accès à leurs comptes, doivent restituer ces capitaux dans un délai de trois mois, faute de quoi ils seront soumis à des amendes.
Après son approbation par le gouvernement, la loi pourrait être bloquée au Parlement. "De nombreux députés sont directement exposés en tant que grands déposants ou actionnaires de banques, politiquement alliés aux propriétaires de banques, et peu enclins à adopter une loi qui fâcherait soit les banques, soit les déposants", explique l'analyste.
Au cours des dernières années, des responsables politiques et des députés ont à plusieurs reprises entravé les réformes exigées par la communauté internationale.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
L'accès à la fontaine de Trevi va devenir payant pour les touristes
Les touristes devront bientôt verser deux euros pour avoir accès à la fontaine de Trevi à Rome. Seuls les résidents de la ville étant exemptés, a annoncé vendredi le maire de Rome Roberto Gualtieri.
Le monument, qui attire chaque jour de vastes foules, restera visible gratuitement à distance, mais l'accès de proximité sera réservé aux détenteurs de billets, a indiqué le maire dans une conférence de presse.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / blg / afp
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