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International

Foule d'Israéliens pour une marche des drapeaux sous tension

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Des afrrontements ont eu lieu en marge de la Marche des drapeaux, mais la tension, forte avant même le début de la manifestation, est restée contrôlée par les forces de sécurité israéliennes. (© KEYSTONE/AP/Ariel Schalit)

Des dizaines de milliers d'Israéliens ont défilé dimanche en Vieille Ville de Jérusalem pour la "marche des drapeaux" marquant la conquête de la partie orientale de la Ville sainte. La tension était vive dès le début de journée, les Palestiniens se sentant provoqués.

La tension était forte dimanche à Jérusalem avant même le début vers 16h00 (15h00 suisse) de cette marche annuelle, partie du centre de Jérusalem pour se terminer au Mur des Lamentations, site de prière le plus sacré du judaïsme en contrebas de l'esplanade des Mosquées. Le cortège, qui a réuni 70'000 personnes, selon la police, a traversé la Vieille Ville, située à Jérusalem-Est, secteur occupé par Israël depuis 1967 et annexé.

Des Israéliens, dont une grande part de jeunes et de nationalistes, sont entrés dans la Vieille Ville en passant par la "porte de Damas", qui donne sur le quartier musulman.

"Ce jour commémore la libération de notre ville antique, de notre ancienne capitale, Jérusalem", a lancé l'un d'eux dans la foule.

"Ici, c'est notre pays, un point c'est tout! Les Palestiniens ne sont que des invités", a déclaré à l'AFP un autre marcheur israélien de 18 ans.

Près de 80 blessés

De brefs heurts ont opposé des Palestiniens et des policiers israéliens devant la "porte de Damas", selon un photographe de l'AFP sur place. Au même endroit, des membres du groupe de hooligans anti-arabes "La Familia" ont scandé "Mort aux Arabes", selon des témoins.

Dans le quartier musulman, des projectiles ont été lancés sur des marcheurs, a constaté un journaliste de l'AFP, ainsi que des bouteilles d'eau sur des brancardiers transportant un Palestinien blessé.

Un petit drone coiffé d'un drapeau palestinien a volé brièvement au-dessus de la "porte de Damas" avant d'être ramené au sol par la police.

A travers Jérusalem, au moins 79 personnes ont été blessées dimanche dans différents incidents, selon le Croissant-Rouge palestinien.

La police a fait état d'une soixantaine d'arrestations, sans plus de précisions.

Chants nationalistes

La majorité des commerçants ont fermé boutique dans le quartier musulman et les habitants sont restés chez eux. Dans la rue, avant la marche, des dizaines de jeunes juifs nationalistes ont chanté et dansé en agitant des drapeaux israéliens devant des Palestiniens.

"Vous avez vu ça? Il n'y a pas de respect. Si les commerces sont fermés ce n'est pas que nous avons peur mais parce que nous savons qu'il n'y aura pas de clients aujourd'hui", a lancé Sami, un commerçant.

Le ténor de l'extrême droite israélienne Itamar Ben Gvir s'est rendu sur l'esplanade des Mosquées, lieu saint au coeur des tensions israélo-palestiniennes dans la Vieille ville à Jérusalem-Est.

"Je suis venu aujourd'hui affirmer que nous, l'Etat d'Israël, sommes souverains ici", a lancé Itamar Ben Gvir.

En vertu d'un statu quo historique, les non-musulmans peuvent se rendre sur l'esplanade des Mosquées à des heures précises mais ne peuvent y prier. Or, ces dernières années un nombre croissant de juifs, souvent nationalistes, y prient subrepticement, un geste dénoncé comme une "provocation" par les Palestiniens.

Dimanche, environ 2600 non-musulmans, des touristes et des Israéliens, ont visité avant la marche l'esplanade, un nombre beaucoup plus élevé qu'à l'accoutumée pour une seule journée, a indiqué la police.

Tolérance zéro

La police a indiqué avoir mobilisé plus de 2000 officiers pour la marche de "Yom Yerushalaïm" ou le "jour de Jérusalem", qui marque pour Israël la "réunification" de la Ville Sainte depuis la conquête de sa partie orientale lors de la guerre des Six Jours en 1967. Les Palestiniens ambitionnent eux de faire de Jérusalem-Est la capitale d'un futur Etat.

L'an dernier, lors du jour prévu pour la "marche des drapeaux" selon le calendrier hébraïque et après des jours de violences israélo-palestiniennes à Jérusalem-Est, le mouvement palestinien Hamas, au pouvoir à Gaza, avait lancé des salves de roquettes sur Israël, prélude à une guerre de 11 jours entre les deux camps.

Cette année, les groupes palestiniens ont de nouveau menacé de "répondre" en cas de violences importantes lors de la marche, voire si des participants se rendaient sur l'esplanade des Mosquées qui ne figurait toutefois pas sur le trajet annoncé.

Drapeau contre drapeau

Malgré les menaces, le Premier ministre israélien Naftali Bennett avait donné son feu vert à la marche.

"C'est naturel de brandir le drapeau d'Israël dans la capitale d'Israël (...) mais je demande aux participants de la marche de respecter les consignes de la police", a-t-il déclaré dimanche, avant d'appeler la police à faire preuve de "tolérance zéro pour les extrémistes, incluant la Familia".

Pour contrer symboliquement cette marche, des Palestiniens ont tenu des rassemblements en Cisjordanie, territoire palestinien occupé par Israël, pour brandir leur drapeau, donnant lieu aussi à des heurts avec les forces israéliennes qui ont fait au total une centaine de blessés, principalement légers, selon les secouristes.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Économie

"Jour de la libération": Trump dégaine ses droits de douane

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Donald Trump doit annoncer mercredi ses nouveaux droits de douane. (photo symbolique) (© KEYSTONE/AP/Michael Probst)

Donald Trump doit lancer mercredi la mère de toutes les batailles commerciales avec de nouveaux droits de douane censés inaugurer un "âge d'or" de l'Amérique mais qui pourraient faire chavirer l'économie mondiale.

"C'est le jour de la libération en Amérique", a lancé le président américain mercredi sur son réseau Truth Social, tandis que la teneur autant que l'ampleur de son offensive protectionniste restent mystérieuses.

Il doit détailler ses nouvelles taxes à 16h00 locale (22h00 suisses) à la Maison Blanche. Juste après la fermeture de la Bourse de New York, qui a ouvert en baisse mercredi (-0,80% pour le Dow Jones). Les marchés européens flanchaient tandis que l'Union européenne a promis une riposte avant la fin du mois, selon Paris.

Plusieurs options circulent dans la presse. Les Etats-Unis imposeront-ils une taxe unique de 20% sur toutes les importations? Des droits de douane taillés sur mesure selon les pays d'où proviennent les marchandises? Opteront-ils pour un prélèvement plus modéré concentré sur un groupe restreint d'Etats?

L'impact pourrait être phénoménal, autant pour les industriels étrangers que pour les ménages américains, avides consommateurs de marchandises importées, et dont l'épargne dépend fortement des soubresauts boursiers.

En 2024, les importations des Etats-Unis ont atteint quelque 3300 milliards de dollars, un montant supérieur au Produit intérieur brut annuel de la France.

"Ce ne sera pas bon"

"Ca ne sera pas bon pour ceux qui imposent des droits de douane ni pour ceux qui ripostent", a assuré mercredi la dirigeante de la Banque centrale européenne Christine Lagarde.

Mark Zandi, chef économiste chez Moody's Analytics, prédit déjà une récession aux Etats-Unis si la guerre commerciale dure jusqu'à la fin de l'été.

Mais c'est sans doute Tetsuya Kimura, un petit patron japonais, qui exprime mieux l'exaspération ambiante face aux menaces de Donald Trump: "Laissez-nous tranquilles", a fulminé auprès de l'AFP ce dirigeant d'un sous-traitant automobile.

Le gouvernement mexicain a déjà abaissé sa prévision de croissance pour 2025, invoquant les incertitudes liées aux "tensions commerciales" avec son principal partenaire économique.

Le président républicain de 78 ans a semé le doute en assurant lundi qu'il serait "très gentil" avec les partenaires commerciaux des Etats-Unis.

Face à l'irascible chef d'Etat américain, le Premier ministre britannique Keir Starmer a prôné mercredi "une approche sereine et pragmatique".

De son côté, l'UE promet de riposter "avant la fin du mois d'avril", a dit la porte-parole du gouvernement français, évoquant deux vagues de représailles.

Baguette magique

Politiquement, le locataire de la Maison Blanche ne peut se permettre une reculade complète.

Le milliardaire a vendu les droits de douane - en anglais "tariffs", "le plus beau mot du dictionnaire" selon lui - comme une baguette magique capable de réindustrialiser l'Amérique, de rééquilibrer la balance commerciale et d'éponger le déficit budgétaire.

Fasciné par le protectionnisme en vigueur aux Etats-Unis à la fin du XIXème siècle et au début du XXème, Donald Trump, pourtant élu sur une promesse de faire baisser le coût de la vie, a jusqu'ici balayé les risques d'inflation pointés du doigt par des économistes.

Lesquels sont nombreux à juger illusoires sa vision nostalgique d'une Amérique presque auto-suffisante dans l'économie mondialisée du XXIème siècle, avec ses chaînes de production industrielle éclatées dans plusieurs pays.

"L'idée d'un constructeur automobile américain n'utilisant que des pièces américaines est une fiction, il faudrait des années pour que cela devienne réalité," commente par exemple Dan Ives, du cabinet de recherche Wedbush Securities.

Jeudi, à 04H01 GMT, Washington prévoit également d'imposer 25% de taxes additionnelles sur les voitures fabriquées à l'étranger, ainsi que les pièces détachées.

Depuis son retour à la Maison Blanche, le républicain a déjà augmenté les droits de douane sur des produits venant de Chine, de même que sur tout l'acier et l'aluminium entrant aux Etats-Unis.

Mais il a aussi fait marche arrière sur certaines menaces commerciales spectaculaires contre le Mexique et le Canada. Les dirigeants étrangers espèrent donc qu'une fois passé le choc de l'annonce mercredi, le marchandage pourra commencer avec l'ancien promoteur immobilier, auteur d'un livre appelé "L'art du deal".

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

Gaza: violation de la trêve déplorée par les Etats à l'ONU à Genève

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Le Conseil des droits de l'homme de l'ONU demande à Israël de garantir une assistance humanitaire sans entrave dans la bande de Gaza (archives). (© KEYSTONE/AP/Jehad Alshrafi)

Le Conseil des droits de l'homme de l'ONU déplore la violation du cessez-le-feu dans la bande de Gaza par Israël. Dans une résolution approuvée mercredi à Genève, il demande que l'assistance humanitaire, bloquée depuis un mois, soit acheminée sans entrave.

Il faut que l'approvisionnement de la population soit rétabli urgemment, insiste le texte. Celle-ci devrait pouvoir retourner dans toutes les parties de ce territoire palestinien.

Tous les Etats sont eux priés de tout faire "immédiatement" pour "empêcher la poursuite du transfert forcé de Palestiniens" à l'intérieur ou depuis la bande de Gaza. Le Conseil condamne également le recours à la famine contre la population du territoire.

La résolution demande aussi à l'Assemblée générale de l'ONU d'"envisager" un Mécanisme international indépendant d'investigation (IIIM) permanent pour préparer des dossiers pénaux contre l'Etat hébreu, format déjà utilisé sur la Syrie et la Birmanie. Dans leur premier projet, les pays musulmans prévoyaient directement le lancement de celui-ci.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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International

Les ventes mondiales de Tesla en baisse de 13% au 1er trimestre

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Le constructeur Tesla est pris à partie (vandalisme, appels au boycott, manifestations) aux Etats-Unis et dans d'autres pays depuis que son patron, le milliardaire Elon Musk, s'est rapproché du président Donald Trump. (© KEYSTONE/AP/Noah Berger)

Les ventes mondiales du constructeur automobile Tesla, spécialiste des véhicules électriques, ont baissé de 13% au premier trimestre sur un an pour se situer à un niveau bien inférieur aux prévisions des analystes.

La marque est prise à partie (vandalisme, appels au boycott, manifestations) aux Etats-Unis et dans d'autres pays depuis que son patron, le milliardaire Elon Musk, s'est rapproché du président Donald Trump dont il est désormais un proche conseiller chargé de réduire les dépenses fédérales.

La marque souffre également d'un manque de rafraichissement de sa gamme. Le dernier véhicule grand public, le Model Y, est sorti en 2020.

Les ventes du pick-up Cybertruck, sorti fin 2023, n'ont pas répondu aux attentes du marché. Tesla ne donne aucun chiffre, mais d'après un rappel le 20 mars de tous ces véhicules en circulation, il ressort qu'un peu plus de 46'000 exemplaires seulement sont sur les routes.

Sur les trois premiers mois de l'année, Tesla a remis 336'681 véhicules à leurs propriétaires, contre 386'810 lors de la même période en 2024.

Les analystes de Wedbush avaient tablé sur une fourchette de 355'000 à 360'000, rappelant que le marché prévoyait encore plus de 400'000 en début d'année.

Ceux de Deutsche Bank s'attendaient à des ventes de 340'000 à 350'000 unités, après avoir revu à la baisse leur prévision initiale de 378'000. Ils soulignaient qu'à 345'000, ce serait le plus bas niveau depuis le troisième trimestre 2022.

Vers 13H40 GMT, l'action Tesla chutait de 5,16% à la Bourse de New York.

Forte chute

Le groupe ne publie pas de répartition géographique, mais les données émanant d'autorités locales montrent un effondrement des ventes de Tesla depuis plusieurs mois dans de nombreux pays, en particulier en Europe de l'Ouest.

Pour le seul mois de mars, elles ont chuté de 36,8% en France et de 63,9% en Suède. Elles sont tombées de 56% au Danemark au premier trimestre.

Les chiffres de janvier-février étaient déjà sans appel: les immatriculations de Tesla avaient été presque divisées par deux sur un an dans l'Union européenne (UE), retombant à 19'046 véhicules et 1,1% de part de marché, selon les chiffres des constructeurs.

Tesla est également à la peine en Chine, un marché crucial pour la marque.

C'est aussi de Chine qu'est originaire BYD, son plus grand concurrent, qui a vendu 1,76 million de véhicules tout électrique en 2024 (+12% sur un an) dans le monde quand Tesla en a écoulé 1,79 million (-1%).

Du côté de la production de Tesla, la comparaison sur un an n'est pas favorable non plus: seulement 362'615 véhicules sont sortis des usines Tesla entre janvier et mars, contre 433'371 au premier trimestre 2024.

"La baisse des volumes est due en partie aux premières étapes de la montée en puissance de la production de la nouvelle version de la Model 3 à notre usine de Fremont et à des fermetures d'usines à cause des contournements maritimes causés par le conflit en mer Rouge et l'incendie volontaire à l'usine de Berlin", a expliqué Tesla sur son site internet.

Un incendie volontaire en mars 2024 a arrêté la production de l'usine allemande, où Elon Musk est très critiqué notamment pour son soutien au parti d'extrême droite AfD lors des législatives.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

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International

Pétain "sauveur" de juifs: Zemmour condamné à 10'000 euros d'amende

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Eric Zemmour avait soutenu en 2019 que le maréchal Pétain (à gauche) avait "sauvé" des juifs français pendant la Seconde Guerre mondiale (archives). (© KEYSTONE/PHOTOPRESS-ARCHIV/STR)

La cour d'appel de Paris a condamné mercredi Eric Zemmour à 10'000 euros d'amende pour contestation de crime contre l'humanité. L'ancien journaliste avait soutenu en 2019 que le maréchal Pétain avait "sauvé" des juifs français pendant la Deuxième Guerre mondiale.

Dans cette affaire, le président du parti d'extrême droite Reconquête! avait été relaxé par le tribunal de Paris en 2021 puis par la cour d'appel en 2022, avant que la Cour de cassation, saisie par cinq associations parties civiles et par le parquet général, n'annule sa relaxe, ordonnant un nouveau procès.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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