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International

Des milliers de Japonais rendent hommage à Shinzo Abe

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Des milliers de Japonais ont rendu hommage à l'ancien Premier ministre Shinzo Abe. (© KEYSTONE/AP/Hiro Komae)

Des milliers de personnes sont venues se recueillir mardi sur le passage du cortège funéraire de Shinzo Abe. Le cortège a circulé devant des lieux symboliques de Tokyo après les funérailles de l'ancien Premier ministre japonais, assassiné vendredi dernier.

La cérémonie des obsèques s'est déroulée en début d'après-midi au temple bouddhiste Zojoji, dans le centre de la capitale nippone, en présence notamment de la veuve de Shinzo Abe, Akie, et du Premier ministre en exercice Fumio Kishida. De nombreux Japonais s'étaient rendus spontanément dès le matin devant le temple pour y rendre hommage au dirigeant dont la mort violente à 67 ans a choqué le pays.

"Je suis choqué et en colère. Je n'arrive pas à surmonter ma tristesse, alors je suis venu déposer des fleurs et prier", a confié à l'AFP Tsukasa Yokawa, 41 ans. "Je le respectais vraiment. C'était un grand Premier ministre qui a fait beaucoup pour accroître la présence du Japon dans le monde".

Des hommages publics devaient avoir lieu à une date ultérieure à Tokyo et dans le département de Yamaguchi (sud-ouest), dont M. Abe était l'un des députés au Parlement.

Hommages internationaux

Après la cérémonie, le cortège funéraire a quitté le temple pour passer devant des institutions politiques où M. Abe a officié au cours de sa carrière: le Parlement, le bureau du Premier ministre et le siège du Parti libéral-démocrate (PLD, droite nationaliste) au pouvoir.

Devant chaque bâtiment, des ministres, des responsables et des employés se sont inclinés, les mains jointes, au passage du corbillard. Assise à l'avant du véhicule noir, Mme Abe tenait devant elle la tablette de bois où était inscrit le nom posthume de son époux selon la tradition bouddhiste.

Plus de 2000 personnes avaient déjà participé lundi à une veillée funèbre dans le même temple, dont M. Kishida, un représentant de l'empereur Naruhito, des figures du monde politique et économique japonais et des diplomates étrangers.

La secrétaire américaine au Trésor Janet Yellen, actuellement en déplacement en Asie, était présente lundi à la veillée funèbre, et le vice-président de Taïwan a effectué une visite privée à Tokyo pour l'occasion.

Le ministre japonais des Affaires étrangères, Yoshimasa Hayashi, a par ailleurs annoncé mardi que plus de 1700 messages de condoléances avaient été reçus au total depuis 259 pays, territoires et organisations internationales.

Décoration posthume

Selon des médias locaux, M. Abe recevra à titre posthume le Grand collier de l'ordre suprême du Chrysanthème, la plus prestigieuse décoration dans l'Archipel.

Il avait été attaqué à l'arme à feu vendredi alors qu'il participait à un meeting électoral à Nara (ouest du Japon) en vue des élections sénatoriales de dimanche, à l'issue desquelles le Parti libéral-démocrate (PLD, droite nationaliste au pouvoir), auquel M. Abe appartenait, a remporté une confortable victoire.

Tetsuya Yamagami, son assassin présumé et immédiatement arrêté après l'attaque, est un ancien membre de la Force maritime d'autodéfense, la marine japonaise. Selon des sources policières citées par des médias locaux, cet homme de 41 ans aurait regardé sur YouTube des vidéos montrant comment fabriquer une arme à feu artisanale comme celle utilisée pour l'attaque.

Secte Moon

Le suspect a expliqué avoir délibérément visé M. Abe parce qu'il en voulait à une organisation à laquelle il le pensait affilié. Des médias nippons avaient rapidement affirmé qu'il s'agissait d'une organisation religieuse à laquelle la mère de Mme Yamagami aurait versé des dons importants, mettant leur famille en grande difficulté financière.

L'Eglise de l'Unification, un culte d'origine sud-coréenne également connue sous le nom de "secte Moon", a confirmé lundi lors d'une conférence de presse à Tokyo que la mère du suspect faisait partie de ses fidèles mais a assuré que M. Abe n'était ni un membre ni un conseiller de l'organisation.

M. Abe détenait le record de longévité au poste de Premier ministre au Japon, qu'il a occupé en 2006-2007, puis de nouveau de fin 2012 à l'été 2020. A la fois nationaliste et pragmatique, il a marqué les esprits avec sa politique économique audacieuse surnommée les "Abenomics", combinant des relances budgétaires massives avec une politique monétaire ultra-accommodante, pour un bilan toutefois contrasté.

Il prônait aussi un Japon décomplexé de son passé militariste et rêvait de réviser la Constitution pacifiste japonaise de 1947, écrite par les occupants américains et jamais amendée depuis. Il avait été contraint de démissionner pour des raisons de santé, mais était resté très influent au sein du PLD qu'il avait longtemps dirigé.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

International

Accord historique à l'OMS sur les pandémies mais au forceps

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Les pays de l'Organisation mondiale de la santé (OMS) auront kis plus de trois ans à aboutir à un accord contre les pandémies à Genève (archives). (© Keystone/MARTIAL TREZZINI)

Les membres de l'Organisation mondiale de la santé (OMS) ont accouché d'un projet d'accord historique pour préparer le monde aux pandémies. Finalisé dans la nuit de mardi à mercredi à Genève après plus de 3 ans de discussions, celui-ci doit encore être approuvé en mai.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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International

Biden s'en prend à Trump dans son premier discours d'ex-président

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Le discours de près d'une demi-heure de Joe Biden à Chicago a été parsemé de pointes d'humour. (© KEYSTONE/AP/Nam Y. Huh)

"Tant de destruction": l'ancien président américain Joe Biden s'est livré mardi à une attaque en règle de son successeur à la Maison-Blanche Donald Trump dans son premier discours public depuis qu'il a quitté le pouvoir le 20 janvier dernier.

"Voyez ce qui s'est passé: cela ne fait pas encore 100 jours et cet nouveau gouvernement a fait tant de dégâts et tant de destruction", a dénoncé l'ex-président, qui s'exprimait à Chicago (nord) lors d'une conférence consacrée à la "sécurité sociale". "Tout cela est arrivé si vite, c'est à couper le souffle", a-t-il ajouté.

Dans un discours de près d'une demi-heure, parsemé de pointes d'humour, M. Biden, 82 ans, a accusé l'exécutif Trump de s'en prendre à la sécurité sociale, agence fédérale notamment chargée de distribuer les retraites publiques ou les pensions d'invalidité à 68 millions de bénéficiaires.

"Ils attaquent la sécurité sociale à coups de hache, licenciant 7000 fonctionnaires, y compris les plus chevronnés. Ils s'apprêtent à en pousser des milliers d'autres vers la porte", a dénoncé l'ancien chef d'Etat.

"Expert anti-fraude"

"Pourquoi veulent-ils la dévaliser? C'est pour offrir d'énormes baisses d'impôts aux milliardaires", a martelé l'ancien président démocrate, accusé d'avoir tardé à céder la place l'an dernier à sa vice-présidente Kamala Harris dans la course à la Maison-Blanche, donnant ainsi un avantage à son adversaire républicain.

"La sécurité sociale mérite d'être protégée pour le bien de la nation tout entière", a-t-il dit. "Il ne s'agit pas seulement de pensions de retraite. Il s'agit d'honorer un lien de confiance fondamental entre l'Etat et le peuple".

En février, le gouvernement Trump a nommé temporairement un "expert anti-fraude" à la tête de la sécurité sociale.

Le milliardaire Elon Musk, chargé par Donald Trump d'une cure d'amaigrissement de l'Etat fédéral, affirme que de nombreuses fraudes minent le fonctionnement de la sécurité sociale, avec notamment plusieurs millions de bénéficiaires âgés de plus de cent ans, sans avancer de données détaillées et publiques.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

Les restrictions sur les puces vers la Chine coûtent cher à Nvidia

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Nvidia doit obtenir une licence pour exporter certaines puces d'intelligence artificielle (IA) vers la Chine et d'autres pays (archives). (© KEYSTONE/EPA/CJ GUNTHER)

Le géant américain des puces Nvidia a annoncé mardi que les nouvelles restrictions à l'exportation de semi-conducteurs vers la Chine lui coûteront 5,5 milliards de dollars de charge exceptionnelle au premier trimestre. Son action a immédiatement chuté en bourse.

Le gouvernement américain a fait savoir la semaine dernière au groupe californien qu'il devrait désormais obtenir une licence pour exporter certaines puces d'intelligence artificielle (IA) vers la Chine et d'autres pays, d'après un document déposé par l'entreprise auprès de la SEC, le gendarme boursier américain.

Le cours de l'action Nvidia chutait de plus de 5% lors des échanges après la clôture de la bourse de New York.

Sous l'ancien président américain Joe Biden et désormais sous l'actuel chef d'Etat Donald Trump, les Etats-Unis ont interdit ou restreint les exportations des processeurs les plus sophistiqués vers la Chine, notamment ceux qui permettent de développer des technologies d'IA de pointe et des superordinateurs. Washington essaie ainsi de conserver son avance dans ce secteur, et d'empêcher Pékin de développer certaines applications militaires.

La licence d'exportation désormais exigée par l'exécutif américain concerne les puces H20, conçues spécialement par Nvidia pour être vendues en Chine en respectant les restrictions. Les H20 sont comparables aux puces IA H100 et H200 utilisées aux Etats-Unis, mais moins performantes et moins rapides.

DeepSeek

"Les résultats du premier trimestre devraient inclure jusqu'à environ 5,5 milliards de dollars de charges associées aux produits H20 [à cause des coûts] des stocks, des engagements d'achat et des réserves liées", a détaillé Nvidia dans le document à la SEC. Le premier trimestre de son exercice annuel décalé correspond à la période de février à avril 2025.

Le succès phénoménal de ChatGPT et la course à l'intelligence artificielle (IA) générative ont propulsé Nvidia au top 3 des capitalisations boursières, car ses puces sont les plus recherchées du marché. Son chiffre d'affaires annuel a dépassé le seuil symbolique des 100 milliards de dollars.

Mais le lancement à la fin janvier de DeepSeek, interface d'IA générative de la start-up chinoise du même nom, a provoqué un séisme à Wall Street et accentué les inquiétudes des autorités au sujet de la Chine.

DeepSeek a en effet été développée sans le H100, microprocesseur-vedette de Nvidia, et uniquement avec un nombre réduit de puces moins performantes.

Lors de la conférence sur les résultats trimestriels de son entreprise en février, le patron Jensen Huang a souligné que les recettes réalisées en Chine avaient diminué de moitié par rapport à leur niveau avant les contrôles à l'exportation. Il avertit régulièrement que la concurrence chinoise progresse rapidement.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Football

Ligue des champions: le PSG et Barcelone dans le dernier carré

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McGinn célèbre son but, mais le PSG file en demi-finale (© KEYSTONE/AP/Frank Augstein)

ll n'y a pas eu de surprise mardi lors des deux premiers quarts de finale retour de la Ligue des champions. Le Paris Saint-Germain et Barcelone se sont hissés dans le dernier carré, non sans mal.

Vainqueur 3-1 au Parc des Princes à l'aller, le PSG a mené 2-0 avant de finalement s'incliner 3-2 face à un Aston Villa qui a joué sa chance à fond. Le Barça, pour sa part, a perdu 3-1 sur la pelouse du Borussia Dortmund. Les Catalans avaient fait l'essentiel à l'aller en gagnant 4-0.

Plein de maîtrise, certain de sa force, le PSG a pris un départ idéal à Villa Park. Sur un contre, Hakimi a profité d'un mauvais renvoi de Martinez pour donner l'avantage aux visiteurs (11e).

Cette réussite a éteint les supporters anglais, en fusion dans les premières minutes, et douché les espoirs des Villans de renverser la vapeur. Nuno Mendes, sur un nouveau contre dévastateur, a encore mis les visiteurs sur la voie royale (27e).

Les Anglais n'ont jamais renoncé

Mais les Anglais n'ont jamais renoncé, pour le plus grand bonheur du prince William, fan avéré du club de Birmingham. Tielemans a réduit l'écart (34e) avant que le capitaine McGinn ne remette les deux équipes à 2-2 (55e).

Konsa faisait ensuite exploser le stade (58e) et relançait totalement ce duel qui semblait pourtant plié à la demi-heure. Donnarumma a dû s'employer en plusieurs circonstances pour éviter aux siens d'être embarqués dans les prolongations. Les visiteurs ont vraiment tremblé jusqu'au bout - sauvetage sur la ligne de Pacho à la 93e! - même s'ils ont aussi eu des occasions d'égaliser sur des contres en fin de match.

Le Borussia y a cru

A Dortmund, le Borussia, qui a mis beaucoup d'intensité dans son jeu, a pu croire un moment réussir un incroyable retour. Après sa correction subie à l'aller, le BVB du gardien suisse Gregor Kobel a en effet fait la moitié du chemin et mené 2-0 après un doublé de Guirassy (11e pen/49e).

Mais cinq minutes après le deuxième but, le Barça a sorti la tête de l'eau grâce à un malheureux autogoal de Bensebaini. Ce coup du sort a cassé l'élan des Allemands, qui ont quand même eu le mérite de sérieusement inquiéter les Catalans. L'espoir est revenu après le troisième but signé Guirassy à la 76e, après un mauvais dégagement d'Araujo. Le score n'a cependant plus bougé.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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