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International

Des arrestations lors d'une marche des fiertés éclair à Istanbul

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Des centaines de membres et sympathisants de la communauté LGBTQ+ ont brièvement manifesté à Istanbul dimanche, bravant l'interdiction émise par les autorités. La police a procédé à des arrestations et dispersé la foule. (© KEYSTONE/EPA/ERDEM SAHIN)

Des centaines de personnes ont défilé brièvement dimanche à Istanbul lors d'une marche des fiertés LGBTQ+, bravant l'interdiction édictée par les autorités. Plusieurs d'entre elles ont été arrêtées, a constaté un vidéaste de l'AFP.

Arborant des drapeaux arc-en-ciel et scandant divers slogans, les manifestants sont parvenus à marcher une dizaine de minutes sur l'avenue de Bagdad, l'une des artères les plus célèbres de la mégapole turque, avant de se disperser subitement pour tenter d'échapper aux forces de l'ordre.

Plusieurs d'entre eux ont été arrêtés par la police, a constaté un vidéaste de l'AFP.

Les autorités avaient interdit l'évènement, comme chaque année depuis 2015, dénonçant des appels à manifester émanant de "groupes illégaux".

Place Taksim bouclée

Sur l'autre rive d'Istanbul, la grande place Taksim, autrefois haut lieu de la contestation contre le pouvoir islamo-conservateur, a été bouclée dès dimanche matin. Dans une artère attenante, les policiers déployés en nombre filtraient les accès à la grande avenue piétonne Istiklal, a constaté un autre journaliste de l'AFP.

Plusieurs stations de métro des alentours ont également été fermées.

"Vos milliers de policiers, vos hélicoptères et vos interdictions ne nous arrêteront pas. Toutes les rues de cette ville sont à nous", ont clamé les organisateurs de la marche dans un communiqué.

L'homosexualité n'est pas pénalement réprimée en Turquie, mais l'homophobie y est largement répandue jusqu'au sommet de l'Etat, le président Recep Tayyip Erdogan qualifiant régulièrement les LGBTQ+ de "pervers" et de menaces pour la famille traditionnelle.

Jusqu'en 2014, Istanbul, la plus grande ville turque, voyait défiler chaque année des dizaines de milliers de LGBTQ+ revendiquant leurs identités et exprimant leur défiance envers le gouvernement islamo-conservateur au pouvoir depuis 2002.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

Le Royaume-Uni est "prêt pour le changement", affirme Keir Starmer

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Keir Starmer est amené à devenir Premier ministre du Royaume-Uni. (© KEYSTONE/AP/Kin Cheung)

Le Royaume-Uni est "prêt au changement" et aspire à un retour de "la politique en tant que service rendu au public", a déclaré le chef des travaillistes Keir Starmer, amené à devenir Premier ministre après la victoire écrasante de son parti aux législatives.

"Les électeurs, ici et dans tout le pays, se sont exprimés et ils sont prêts au changement, à mettre fin à la politique spectacle pour revenir à la politique en tant que service rendu au public", a déclaré cet ancien avocat spécialiste des droits humains de 61 ans dans un discours après sa réélection dans sa circonscription du nord de Londres.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Football

France-Portugal, une revanche et un gros choc pour les Bleus

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Kylian Mbappé se muerait bien en buteur masqué vendredi contre le Portugal (© KEYSTONE/AP/Martin Meissner)

Huit ans après la finale perdue à domicile, la France retrouve le Portugal en quarts de l'Euro. Après un début de tournoi terriblement décevant, il faudra faire mieux vendredi à Hambourg (21h).

Un premier tour expédié sans gloire (1 victoire, 2 nuls), un 8e de finale terne face à la Belgique (1-0): l'entame des Bleus est loin de correspondre à celle d'un prétendant au titre. Ses quatre sorties ont permis d'identifier assez facilement les failles de la sélection tricolore: un secteur offensif défaillant lié à la méforme des deux leaders techniques Kylian Mbappé et Antoine Griezmann, un déficit athlétique général et un coach qui tâtonne tactiquement.

Les hommes de Didier Deschamps ont réussi jusqu'ici à s'en sortir grâce à leur défense de fer, qui n'a encaissé qu'un but sur penalty, mais avec la Seleçao portugaise, le niveau de l'adversité va soudainement monter de plusieurs crans et ils devront trouver d'autres arguments pour s'en sortir.

Les vice-champions du monde français ont affiché des lacunes criantes dans la création et ont donc intérêt à passer à la vitesse supérieure pour neutraliser une équipe qui ne manque pas d'atouts dans ce domaine avec des joueurs de la trempe de Bernardo Silva, Vitinha, Bruno Fernandes et des latéraux de très haut niveau comme Cancelo et Nuno Mendes.

Tous ces talents sont cornaqués par le vétéran défenseur Pepe (41 ans) et surtout le vieillissant Ronaldo, toujours là à 39 ans. Pour ce qui sera sans doute son dernier Euro, la superstar aux 5 Ballons d'Or espère repartir avec un 2e sacre continental après celui de 2016 contre les Bleus au Stade de France (1-0 ap).

Duel à distance Mbappé-Ronaldo

Sans ses jambes d'antan, CR7 n'a pas trouvé le chemin des filets en quatre matches et ne constitue plus du tout le même danger que du temps de sa splendeur. Mais ses larmes après son penalty raté en 8e de finale face au gardien slovène Jan Oblak en disent long sur son attachement viscéral à son équipe nationale.

Elles traduisent aussi les difficultés du Portugal, vainqueur de la Slovénie dans la douleur (0-0 ap, 3-0 tab), et ont de quoi rassurer les Français. A condition que Mbappé, auteur d'un seul but sur penalty, se réveille et rallume la flamme offensive des Bleus, qui n'ont pas encore marqué dans le jeu.

La présence dans le camp adverse de Ronaldo, l'idole de son enfance, va peut-être sublimer l'ancien Parisien. Avant de marcher sur les pas du légendaire Portugais au Real Madrid, Mbappé se sait très attendu pour éviter une sortie par la petite porte de l'Euro. Encore faut-il que son physique suive et qu'il puisse être 100% à l'aise avec le masque protégeant son nez cassé. Ce qui ne semble pas vraiment être le cas.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Football

Espagne-Allemagne, finale avant l'heure avec un air de 2008

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Jamal Musiala aimerait mener l'Allemagne le plus loin possible (© KEYSTONE/EPA/RONALD WITTEK)

Une finale avant l'heure? Le choc des quarts de finale de l'Euro vendredi entre l'Espagne et l'Allemagne rappelle celle remportée par la Roja en 2008.

A l'époque, une sélection espagnole à l'aube de sa période dorée, autour des Xavi, Iniesta ou Fabregas, avait dominé la Mannschaft en finale (1-0) sur un but de l'attaquant de Liverpool Fernando Torres, offrant à la Roja son premier titre depuis 1964.

Un match resté gravé dans les mémoires des supporters de chaque camp: comme un deuxième traumatisme consécutif pour la sélection allemande après son élimination en demi-finale du Mondial 2006 par l'Italie à domicile, et la première pierre vers un triplé inédit Euro 2008, Mondial 2010 et Euro 2012 pour l'Espagne.

Emmenés par David Villa, Xabi Alonso, Carles Puyol ou Sergio Ramos, les Espagnols avaient par la suite acquis le statut de "bête noire" de l'Allemagne, en éteignant une nouvelle fois le rêve des coéquipiers de Michael Ballack en Afrique du sud en demi-finale (1-0, but de Puyol).

Comme le rappelle le légendaire Lothar Matthäus dans sa chronique pour Sport-Bild, il faut remonter à l'Euro 1988 à Munich pour trouver trace d'un succès allemand (2-0) sur l'Espagne dans un grand tournoi.

"Comparable à 2008"

Renouvelées autour de leurs jeunes talents - Musiala, Wirtz d'un côté, Yamal, Williams de l'autre - les deux équipes qui s'affronteront vendredi à Stuttgart (18h), n'ont plus grand-chose à voir avec celles piteusement éliminées très tôt au Mondial 2022 au Qatar après un nul 1-1 en phase de groupe.

L'Espagne, seule équipe à avoir remporté ses trois matches de poule puis sans pitié pour la Géorgie (4-1) en huitièmes, s'est affirmée comme la meilleure équipe du tournoi jusqu'à présent, alors qu'elle était arrivée en Allemagne "sur la pointe des pieds".

Comme un symbole, c'était la première fois depuis... 2008 que la Roja se qualifiait pour la phase éliminatoire d'un grand tournoi avec neuf points, ce qui a confirmé les similitudes perçues par la presse entre les deux générations.

Mais la Mannschaft, portée par sa pépite du Bayern Munich Jamal Musiala, co-meilleur buteur de la compétition (3 buts), a de quoi faire trembler une Roja parfois fébrile en transition lorsque son pressing haut est battu.

En avant-match, l'emblématique Toni Kroos, 34 ans et qui mettra fin à sa carrière après l'Euro, a assuré que cette rencontre "ne serait pas sa dernière", alors que les Espagnols Joselu et Pedri ont affirmé vouloir "l'envoyer à la retraite", comme la presse ibérique l'avait fait, avec un certain mauvais goût, pour Zinédine Zidane en 2006.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

"Je n'ai pas l'intention de m'en aller", affirme Biden

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"Vous pouvez compter sur moi. Je n'ai pas l'intention de m'en aller.", a déclaré Joe Biden. (© KEYSTONE/AP/Susan Walsh)

Joe Biden, qui se bat pour sauver sa candidature à la présidentielle, a assuré jeudi qu'il n'avait "pas l'intention de s'en aller", dans un bref échange avec un partisan.

Lors d'une réception donnée à la Maison Blanche à l'occasion de la fête nationale américaine, une personne dans l'assistance a lancé: "Continuez à vous battre! Nous avons besoin de vous!" au président américain, qui a répondu: "Vous pouvez compter sur moi. Je n'ai pas l'intention de m'en aller."

Le démocrate de 81 ans, incapable jusqu'ici d'effacer la désastreuse impression laissée par son débat raté face à Donald Trump, il y a une semaine, avait invité des militaires et leurs familles pour un barbecue du 4 juillet.

Après un court discours lu sur un prompteur, Joe Biden a pris un micro pour s'adresser de manière spontanée à l'assistance. "Nous avons une dette envers vous", a-t-il dit à l'intention des familles de militaires, qu'il a remerciées "de tout son coeur".

Le président américain s'est ensuite lancé dans une anecdote sur la circulation routière. "Quand j'étais sénateur il y avait toujours des bouchons sur les autoroutes. Il n'y a plus de bouchons", a-t-il lancé, faisant rire le public.

"Donc pour que j'arrête de parler, ils me disent +Les routes sont fermées, monsieur le président+", a dit Joe Biden avant de quitter l'événement.

Ce n'est pas la première fois que le président américain blague sur le fait que le moindre de ses déplacements provoque des embouteillages et donc le mécontentement des automobilistes concernés, parce que les routes sont fermées pour laisser passer son imposant convoi.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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