International
Dernier adieu au moine Thich Nhat Hanh, grande figure du bouddhisme
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Des milliers de fidèles ont dit un dernier adieu samedi à Hue, dans le centre du Vietnam, à l'un des moines bouddhistes les plus influents au monde, Thich Nhat Hanh, considéré comme le père du concept de "pleine conscience", deux jours avant la cérémonie de crémation.
Le maître zen, une des figures les plus connues du bouddhisme avec le Dalaï Lama et inlassable militant pour la paix, est décédé la semaine dernière au temple Tu Hieu de la ville de Hue, berceau du bouddhisme vietnamien, à l'âge de 95 ans.
Son corps a été amené samedi matin sur un site de crémation à ciel ouvert. Des dizaines de milliers de personnes, dont des moines bouddhistes en robes jaunes et brunes et des fidèles vêtus de gris, l'ont accompagné.
La foule a récité des prières mais contrairement à l'usage lors des funérailles vietnamiennes ordinaires, il n'y a pas eu de discours.
"Nous devons faire nos adieux à notre maître. Il joue un grand rôle dans notre famille, il nous aide à traverser les moments les plus difficiles", a expliqué Do Quan, venu de Hanoï avec son épouse et son fils pour l'occasion.
Celui qui avait fait connaître en Occident le concept de "pleine conscience" est l'auteur d'une centaine de livres sur ce thème, et il organisait des retraites dans le monde entier.
En exil en France
Né en 1926 et ordonné à l'âge de 16 ans, il a fondé une école pour apprendre à de jeunes volontaires comment construire des cliniques et des infrastructures dans des villages ravagés par la guerre.
Au début des années 1970, le moine est parti pour les Etats-Unis, où il a enseigné dans les prestigieuses universités de Columbia et de Princeton.
Après un voyage en 1966 pour rencontrer le leader de la lutte pour les droits civiques Martin Luther King, qui s'est joint à ses appels à mettre fin à la guerre du Vietnam, il n'a pas été autorisé à rentrer dans son pays.
Thich Nhat Hanh a alors été contraint de vivre pendant près de 40 ans en exil en France.
"Vous me portez vers l'avenir"
En 1967, Martin Luther King avait proposé son nom pour le Prix Nobel de la Paix, soutenant dans une lettre adressée au comité que "ce doux moine bouddhiste" était "un érudit aux immenses capacités intellectuelles".
Les autorités vietnamiennes avaient finalement autorisé son retour en 2018, mais des policiers en civil étaient postés devant le temple où il officiait, pour surveiller ses activités.
"Je ne comprends pas pourquoi, même maintenant, l'Etat vietnamien n'a pas envoyé de hauts dirigeants pour rendre hommage à ce grand homme", a regretté Nam, originaire de Ho Chi Minh, qui n'a pas souhaité donner son nom complet.
"Il méritait beaucoup plus. Mais je pense qu'il n'avait pas besoin de la présence des autorités. Il était parmi le peuple, c'était le plus important".
Des centaines de voitures et de motos, dont beaucoup décorées de fleurs, ont escorté le cercueil du moine jusqu'au lieu de crémation. Le corps sera incinéré dans deux jours.
Quand le cercueil a été déposé dans dans la chambre de crémation, un moine bouddhiste a pris la parole pour rappeler combien Thich Nhat Hanh était un professeur aimé et respecté, avant lire un dernier message du maître zen.
"Vous prenez ma relève et, d'une manière ou d'une autre, vous me portez vers l'avenir", a lu le moine.
"Nous, maître et élève, continuerons à gravir la colline du siècle, offrant notre amour et notre compréhension, notre liberté et notre solidité au monde d'aujourd'hui et de toujours".
Le maître a souhaité que ses cendres soient réparties entre le temple Tu Hieu, les différents lieux de son organisation d'enseignement zen à travers la planète ainsi qu'au village des Pruniers, dans le sud-ouest de la France.
A l'annonce de son décès, des hommages ont afflué du monde entier, notamment du Dalaï Lama, de stars de Hollywood et de hauts dirigeants.
Le long des rues de Hue, les habitants se sont agenouillés pour prier.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
Frappes israéliennes après le rejet du Hamas d'un projet de trêve
Au moins 24 personnes sont mortes dans de nouvelles frappes israéliennes sur la bande de Gaza, a annoncé vendredi la Défense civile palestinienne. Ces bombardements sont survenus au lendemain du rejet par le Hamas d'une proposition israélienne de trêve.
Le mouvement islamiste palestinien exhorte de son côté la communauté internationale à faire pression pour qu'Israël lève son "blocus injuste" sur le territoire palestinien, où l'aide humanitaire n'entre plus depuis plus de six semaines.
Déclenchée par l'attaque du Hamas dans le sud israélien le 7 octobre 2023, la guerre a plongé la bande de Gaza dans une situation humanitaire catastrophique. La reprise de l'offensive israélienne le 18 mars, après deux mois de trêve, a de nouveau déplacé des centaines de milliers de Gazaouis.
Selon la Défense civile locale, de nouvelles frappes israéliennes ont fait 24 morts, dont dix membres d'une même famille tués dans le sud de la bande de Gaza. Tous les efforts pour parvenir à une trêve par l'intermédiaire d'une médiation de l'Egypte, du Qatar et des Etats-Unis ont jusqu'à présent échoué.
Refus d'un accord "partiel"
Jeudi, le négociateur en chef du Hamas, Khalil al-Hayya, a annoncé que le mouvement s'opposait à un accord "partiel" avec Israël pour mettre fin aux combats, rejetant de fait une dernière proposition israélienne de trêve.
"Les accords partiels sont utilisés par Netanyahu et son gouvernement comme couverture pour son projet politique (...) et nous ne participerons pas à cette politique", a-t-il dit. Selon lui, le Hamas "cherche un accord global impliquant un échange de prisonniers en une seule fois en échange de l'arrêt de la guerre, d'un retrait de l'occupation de la bande de Gaza et du début de la reconstruction" dans le territoire, a-t-il ajouté.
Selon un dirigeant du mouvement, le projet israélien prévoit l'échange de dix otages israéliens vivants contre une trêve de 45 jours, la libération de prisonniers palestiniens détenus par Israël et une autorisation de faire entrer de l'aide humanitaire dans Gaza.
Les discussions butent notamment sur la question d'un désarmement du Hamas et des autres groupes armés à Gaza, exigé par Israël pour mettre à la guerre. Une question érigée en "ligne rouge (...) non négociable" par le mouvement palestinien.
"Prière pour la paix" de Trump
Entretemps, d'après un calcul de l'AFP à partir des cartes publiées par l'armée israélienne, celle-ci a pris le contrôle d'un peu plus de la moitié de la bande de Gaza pour en faire une zone tampon, où les Palestiniens ne peuvent pas vivre.
Le ministre israélien des Finances Bezalel Smotrich, figure de l'extrême droite, a réagi en appelant à "intensifier les combats" à Gaza, pilonnée par l'armée israélienne qui y a aussi élargi ses opérations terrestres, depuis qu'elle y a repris son offensive le 18 mars, rompant une trêve de deux mois.
L'attaque du 7 Octobre a fait 1218 morts du côté israélien, en majorité des civils, selon un décompte de l'AFP basé sur des données officielles. Sur les 251 personnes enlevées ce jour là, 58 sont toujours retenues à Gaza, dont 34 sont mortes, selon l'armée israélienne.
Le nouvel ambassadeur des Etats-Unis en Israël a déposé vendredi au mur des Lamentations à Jérusalem un message manuscrit de Donald Trump, assurant que le président américain priait pour la paix et le retour des otages. Ex-gouverneur républicain proche des milieux israéliens pro-colonisation, Mike Huckabee s'est dit honoré de convoyer, au nom du président, "sa prière pour la paix".
Appel à mettre fin au blocus
Selon le ministère de la Santé du Hamas, au moins 1691 Palestiniens ont été tués depuis le 18 mars, portant à 51'065 le nombre de morts à Gaza depuis le début de l'offensive de représailles israélienne il y a 18 mois.
"La communauté internationale doit intervenir immédiatement et exercer la pression nécessaire pour mettre fin au blocus injuste imposé à notre peuple dans la bande de Gaza", a affirmé Khalil al-Hayya dans un communiqué diffusé vendredi.
Accusant le Hamas de la détourner, ce que le mouvement palestinien dément, Israël bloque depuis le 2 mars toute livraison humanitaire dans le territoire, où vivent 2,4 millions de Palestiniens.
Viande de tortue
Le Bureau des Affaires humanitaires de l'ONU (Ocha) a estimé cette semaine que la bande de Gaza connaissait "probablement la pire" situation humanitaire depuis le début du conflit.
La situation est tellement désespérée que certains Gazaouis se sont résolus à manger de la viande de tortue marine. "S'il n'y avait pas de famine, on n'en mangerait pas, mais il faut compenser avec quelque chose", explique un pêcheur, Abdul Halim Qanan.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
Économie
JD Vance affiche son optimisme sur l'Ukraine en rencontrant Meloni
Le vice-président américain JD Vance a été reçu vendredi à Rome, en pleine guerre commerciale entre Washington et l'UE, par sa "chère amie" Giorgia Meloni. Il a assuré sur X avoir eu un entretien "fantastique" avec la cheffe du gouvernement italien et son équipe.
M. Vance a été reçu au Palais Chigi par Mme Meloni pour un entretien bilatéral et un repas auquel ont participé également les deux vice-premiers ministres italiens Matteo Salvini et Antonio Tajani.
A son arrivée à la résidence officielle de Mme Meloni en plein centre de Rome, M. Vance avait indiqué qu'il informerait Giorgia Meloni des "négociations entre la Russie, l'Ukraine et aussi sur certaines choses intervenues au cours des dernières 24 heures".
Optimisme sur l'Ukraine
"Je crois que nous avons des choses intéressantes à rapporter sur certaines négociations, en privé bien sûr", avait-il ajouté. "Je ne veux préjuger de rien mais nous sommes vraiment optimistes sur la possibilité de mettre fin à cette guerre très brutale", avait-il conclu sans donner d'autres précisions.
Cet optimisme contraste avec l'impatience manifeste vendredi du secrétaire d'Etat américain, Marco Rubio, à l'issue de réunions organisées la veille avec les Ukrainiens et les Européens à Paris: "Nous devons déterminer dans les prochains jours si (la paix) est faisable ou non", a dit ce dernier.
M. Rubio a menacé de "passer à autre chose" si Washington venait à établir que la paix "n'est pas possible", tranchant avec les propos de Donald Trump qui promettait pendant sa campagne électorale de mettre fin à la guerre en Ukraine "en 24 heures". "Les Etats-Unis ont d'autres priorités", a-t-il lancé à son départ de France.
Guerre commerciale
JD Vance a également assuré que les deux pays "poursuivraient les échanges" concernant les droits de douane amorcés la veille à Washington entre Mme Meloni et le président Donald Trump. Il s'est aussi dit "tout simplement enchanté de se retrouver avec une chère amie dans un bel endroit avec des gens formidables".
Mme Meloni s'est de son côté dite "fière" que JD Vance "ait décidé de passer Pâques à Rome", "après la rencontre merveilleuse que nous avons eue hier à Washington".
Giorgia Meloni a fait jeudi une visite éclair à la Maison Blanche où elle s'est entretenue avec Donald Trump des droits de douane qu'il veut imposer aux pays de l'Union européenne. Le président américain s'est dit à cette occasion sûr "à 100%" qu'un accord sur les droits de douane avec l'Union européenne serait conclu.
Fêtes de Pâques
M. Vance est arrivé en Italie samedi à l'aube avec son épouse Usha et leurs trois enfants. Ce fervent catholique devait ensuite assister à la messe du Vendredi saint en la basilique Saint-Pierre. Il participera dimanche aux célébrations pascales sur la place Saint-Pierre avant de partir pour l'Inde.
M. Vance, converti au catholicisme à 35 ans, doit être reçu samedi au Vatican par le secrétaire d'Etat du Saint-Siège, Pietro Parolin, mais il espère pouvoir également rencontrer le pape François, en convalescence après une grave pneumonie.
Le séjour de JD Vance en Italie marque son retour en Europe pour la première fois depuis son discours polémique en février à Munich à propos du respect du droit de vote et de la liberté d'expression, qui avait sidéré de nombreux dirigeants européens.
M. Vance avait déploré le "recul" de la liberté d'expression sur le Vieux continent, plus inquiétant, selon lui, que la menace posée par "la Russie", "la Chine" ou un "autre acteur externe". Mme Meloni s'était déclarée en phase avec ces propos. "Je le dis depuis des années (...), l'Europe s'est un peu perdue", avait-elle déclaré.
Trump invité à Rome
A Washington, Mme Meloni, première dirigeante européenne à visiter la Maison Blanche depuis la brutale offensive douanière lancée par son locataire, s'est déclarée "certaine" qu'un accord serait trouvé. Donald Trump a toutefois précisé qu'il n'était "pas pressé" et que Giorgia Meloni ne l'avait pas fait varier de stratégie.
La cheffe de la coalition ultraconservatrice au pouvoir à Rome a affirmé "ne pas pouvoir négocier au nom de l'Union européenne" mais elle a précisé avoir invité Donald Trump à se rendre prochainement à Rome, ce qu'il a accepté. Avec sur la table une possible entrevue avec la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen.
Donald Trump a imposé depuis le 5 avril des droits de douane d'au moins 10% sur l'ensemble des produits entrant aux Etats-Unis.
Dépendante des exportations de son industrie, qui pèse près d'un quart de son PIB, Giorgia Meloni a critiqué cette offensive tarifaire tout en jouant le dialogue et exhortant Bruxelles à ne pas prendre de mesures de rétorsion.
Son pas de deux avec Donald Trump inquiète ses partenaires européens qui craignent qu'elle ne fasse cavalier seul.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp / ansa
Hockey
Des défaites sans conséquence pour les Suisses
Derniers Suisses lors de la saison régulière de la NHL, Kevin Fiala et Janis Moser ont concédé des défaites sans conséquence. Le St-Gallois et le Seelandais verront les play-off qui débutent samedi.
Kevin Fiala et Los Angeles se sont inclinés 5-1 sur leur glace devant Calgary. Crédité d’un bilan de -3, Kevin Fiala boucle cette saison régulière avec un total de 60 points (35 buts/25 assists). Derrière Nico Hischier (69 points), mais devant Timo Meier (53) dans le classement interne des compteurs suisses.
Los Angeles retrouvera Edmonton en play-off pour la quatrième année consécutive. Quant au Tampa Bay de Janis Moser, il défiera le champion en titre Florida. Pour le défenseur, cette série contre les Panthers sera sa première expérience en play-off. Le Lightning a conclu sa saison régulière sur un revers 4-0 au Madison Square Garden face aux New York Rangers.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
International
Fin du moratoire sur les frappes visant les sites énergétiques
Le Kremlin a considéré comme "expiré" le moratoire sur les frappes visant les sites énergétiques, entré en vigueur en mars pour 30 jours. Quelques heures plus tôt, Washington a menacé de quitter la table des négociations si Moscou et Kiev tergiversent trop.
Cette annonce éloigne, à ce stade, la perspective d'un arrêt imminent des combats, après plus de trois ans d'invasion russe, alors que Donald Trump veut tout faire pour arracher "un deal" entre l'Ukraine et la Russie et obtenir la paix au plus vite.
En parallèle, de nouvelles frappes russes nocturnes ont fait au moins deux morts et plusieurs dizaines de blessés dans les villes de Kharkiv et Soumy, selon les autorités ukrainiennes.
"Pas d'autres instructions"
La Maison Blanche s'était félicitée en mars d'avoir obtenu, séparément, l'accord de Moscou et de Kiev pour un arrêt des attaques visant les infrastructures énergétiques du camp adverse. Environ un mois plus tard, il est remis au placard par la présidence russe.
Le mois de moratoire "a en effet expiré", a dit le porte-parole du Kremlin Dmitri Peskov lors de son briefing quotidien. "Pour le moment, il n'y a pas eu d'autres instructions de la part du commandant en chef suprême, le président Poutine", a-t-il ajouté, actant la fin, côté russe, de ce fragile accord, vu toutefois comme "un certain progrès".
Dans les faits, un certain flou persistait déjà sur ses conditions et la date réelle de son entrée en vigueur; les Russes disant le 18 mars, à l'issue d'un appel Poutine-Trump, et Kiev quelques jours plus tard, après des pourparlers avec les Américains.
De surcroît, Kiev comme Moscou s'accusaient presque quotidiennement de le violer, symbole de sa fragilité et de la difficulté à s'assurer de son respect.
Paix "faisable ou non" ?
Avant l'annonce de cette trêve limitée aux sites énergétiques, Donald Trump avait initialement proposé un cessez-le-feu inconditionnel et complet, dont le principe avait été accepté par Kiev, mais écarté par Vladimir Poutine.
Vendredi, le secrétaire d'Etat américain Marco Rubio a verbalisé l'impatience de Washington, à l'issue de réunions organisées la veille avec les Ukrainiens et les Européens à Paris: "Nous devons déterminer dans les prochains jours si (la paix) est faisable ou non".
Il a menacé de "passer à autre chose" si les Etats-Unis venaient à établir que la paix "n'est pas possible", contrastant avec les propos de Donald Trump qui promettait pendant sa campagne électorale de mettre fin à la guerre en Ukraine "en 24 heures".
"D'autres priorités"
"Les Etats-Unis ont d'autres priorités", a lancé M. Rubio à son départ de France, affirmant que Washington ne voulait pas que le dossier ukrainien traîne pendant "des semaines et des mois".
Américains, Européens et Ukrainiens sont convenus de se retrouver la semaine prochaine à Londres pour une nouvelle réunion. Or, depuis deux mois, Donald Trump a effectué un revirement spectaculaire et inattendu avec la Russie, utilisant à plusieurs reprises la rhétorique de Moscou notamment sur les origines du conflit, faisant craindre à Kiev la fin du précieux soutien militaire américain.
Les Européens ont, eux, été jusque-là mis à l'écart des négociations lancées par Washington. Certains, Emmanuel Macron en tête, poussent l'idée de la mise en place future d'un contingent de la paix européen en Ukraine une fois un éventuel cessez-le-feu établi. Mais cette option divise parmi les alliés de Kiev et reste une ligne rouge pour Moscou.
De son côté, Marco Rubio a appelé jeudi son homologue russe Sergueï Lavrov pour lui transmettre le "même message" qu'aux Européens et aux Ukrainiens: "la paix est possible si toutes les parties s'engagent à parvenir à un accord", mettant ainsi la pression sur Kiev et Moscou.
Nouvelles attaques russes
En Ukraine, les attaques russes ne faiblissent pas. Une personne est morte et une centaine ont été blessées dans une attaque de missile contre Kharkiv, selon un dernier bilan du maire Igor Terekhov.
A Soumy, où 35 personnes ont péri dimanche dans une double frappe de l'armée russe, une nouvelle attaque de drones a fait un mort et un blessé, a par ailleurs indiqué l'administration militaire locale. Moscou a affirmé vendredi que ces frappes avaient visé des sites "militaires ukrainiens".
En parallèle, Américains et Ukrainiens ont signé jeudi un "mémorandum d'intention", première étape visant à conclure un accord complexe sur l'accès aux ressources naturelles et aux minerais critiques de l'Ukraine.
Publié vendredi par Kiev, le mémorandum précise que le Premier ministre ukrainien Denys Chmygal se rendrait la semaine prochaine à Washington pour des négociations et assure qu'Américains et Ukrainiens visent à conclure leur négociations sur l'accord d'ici le 26 avril. La veille, Donald Trump avait assuré que l'accord bilatéral serait signé "jeudi prochain".
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
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