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Déforestation en Amazonie au plus bas en janvier/février en six ans

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Le gouvernement du président Luiz Inacio Lula da Silva, en place depuis janvier 2023, s'est engagé à éradiquer d'ici à 2030 la déforestation illégale en Amazonie (image symbolique). (© KEYSTONE/AP/EDMAR BARROS)

La déforestation en Amazonie brésilienne a atteint son plus bas niveau en six ans sur la période janvier-février, selon un rapport publié lundi par l'institut Imazon.

Au cours des deux premiers mois de 2024, 196 km2 ont été déboisés dans la plus grande forêt tropicale de la planète, une réduction de 63% par rapport à la même période de l'année dernière (523 km2).

Mais cette surface équivaut tout de même à environ 327 terrains de football par jour, indique Imazon, qui publie chaque mois un rapport montrant les données par son Système d'alerte de déforestation (SAD).

En février, cet institut a observé une réduction de la déforestation sur un an pour le onzième mois consécutif.

Trois des neuf Etats de l'Amazonie brésilienne (Matogrosso, Roraima et Amazonas) ont concentré à eux seuls 77% des surfaces déboisées sur la période janvier-février, soit 152 km2.

Crise sanitaire

Selon Imazon, la déforestation à Roraima a atteint des terres indigènes, notamment la réserve Yanomami, la plus étendue du Brésil, aussi vaste que le Portugal.

Le peuple Yanomami vit depuis plusieurs années une grave crise sanitaire, en raison des intrusions d'orpailleurs illégaux qui détruisent la forêt et polluent les fleuves au mercure.

Le gouvernement du président de gauche Luiz Inacio Lula da Silva, en place depuis janvier 2023, s'est engagé à éradiquer d'ici à 2030 la déforestation illégale en Amazonie, qui avait fortement augmenté sous le mandat de son prédécesseur d'extrême droite Jair Bolsonaro (2019-2022).

Selon les chiffres officiels du gouvernement, issus de données recueillies par les satellites de l'Institut de recherches spatiales (INPE), la déforestation en Amazonie a chuté de moitié l'an dernier par rapport à 2022.

"Les données montrent que nous avons encore un grand défi à relever. Atteindre l'objectif de déforestation zéro d'ici 2030 est absolument nécessaire pour combattre le changement climatique", estime Larissa Amorim, chercheuse d'Imazon, citée dans un communiqué.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Taïwan a détecté 59 avions chinois autour de l'île en 24 heures

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59 avions militaires chinois ont été repérés près de Taïwan en 24 heures (archives). (© KEYSTONE/EPA/YM YIK)

Taïwan a dit mardi avoir détecté 59 avions militaires chinois en 24 heures autour de l'île, quelques jours après que le président Lai Ching-te a qualifié la Chine de "force étrangère hostile". Il s'agit d'un record depuis octobre 2024.

En plus des 59 avions, neuf navires et deux ballons ont également été repérés dans ce laps de temps, a indiqué le ministère taïwanais de la défense mardi.

Ces incursions constituent un nombre record depuis les 153 avions repérés le 15 octobre 2024, quand la Chine avait lancé des exercices militaires de grande ampleur en réponse au discours du président taïwanais prononcé à l'occasion de la fête nationale quelques jours plus tôt.

Parmi les avions détectés ces dernières 24 heures, 54 ont pris part à des patrouilles de "combat conjoint" de l'armée chinoise lundi, a précisé le ministère dans des déclarations distinctes.

"Avertissement sévère"

Le ministère chinois des affaires étrangères avait affirmé lundi à la presse que ces actions constituaient "une réponse résolue à la connivence et au soutien délibéré des forces extérieures à l'égard de l'indépendance de Taïwan et un avertissement sévère aux forces séparatistes indépendantistes de Taïwan".

La Chine a également réitéré ses critiques à l'égard de la décision américaine de supprimer en février du site en ligne du département d'Etat la phrase selon laquelle Washington "ne soutient pas l'indépendance de Taïwan". Les Etats-Unis ne reconnaissent pas Taïwan diplomatiquement, mais restent son principal soutien en matière de sécurité.

"Il s'agit d'un nouvel exemple flagrant de la politique délibérée des Etats-Unis qui consiste à utiliser Taïwan pour contenir la Chine et à tolérer et soutenir l'indépendance de Taïwan", a estimé le ministère chinois des affaires étrangères.

Jeudi, le président taïwanais Lai Ching-te avait qualifié la Chine de "force étrangère hostile", tout en proposant des mesures pour lutter contre l'infiltration croissante de celle-ci à Taïwan.

Selon les chiffres officiels taïwanais, le nombre de personnes jugées pour espionnage a fortement augmenté, les militaires retraités et en service étant les cibles principales des approches de Pékin.

La Chine considère que Taïwan fait partie de son territoire et n'exclut pas d'employer un jour la force pour placer l'archipel sous son contrôle.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

Starbucks condamné à payer 50 millions pour un thé renversé

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Starbucks a annoncé son intention de faire recours contre la décision de justice (archives). (© KEYSTONE/EPA/ALLISON DINNER)

Starbucks a été condamné à verser 50 millions à un client brûlé par du thé chaud qui s'était renversé sur lui en Californie. La boisson avait "provoqué des brûlures au troisième degré sur son pénis, son aine et [...] ses cuisses", selon les avocats du plaignant.

L'employé qui lui avait servi les trois grandes boissons en février 2020 n'avait pas inséré correctement l'une d'entre elles dans le porte-gobelet en carton, précise un communiqué du cabinet d'avocats Trial Lawyers for Justice. Lorsqu'il a pris le plateau, la boisson s'est renversée.

Un jury de Los Angeles lui a accordé vendredi 50 millions de dollars (44 millions de francs au cours actuel), un montant qui, selon ces avocats, devrait coûter à Starbucks plus de 60 millions de dollars avec les frais annexes.

Multiples greffes de peau

"Après une hospitalisation et de multiples greffes de peau, Michael a vécu pendant cinq ans avec la défiguration, la douleur, le dysfonctionnement et le préjudice psychologique causés par les brûlures", a rappelé le cabinet.

Toujours selon ce dernier, Starbucks avait nié toute responsabilité, mais, avant un procès devant un jury, l'entreprise avait proposé un règlement du litige pour 30 millions de dollars.

Le géant du café a toutefois refusé de présenter des excuses publiques et de changer son système, comme le souhaitait le plaignant, ce qui explique que l'affaire ait été portée devant les tribunaux.

Un porte-parole de Starbucks a fait savoir que l'entreprise ferait appel de la décision.

Cette affaire rappelle une action en justice historique intentée en 1994 contre McDonald's au Nouveau-Mexique, dans laquelle la plaignante de 79 ans s'était vu octroyer plus de 2,8 millions de dollars après s'être renversé du café brûlant sur la tête.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Gaza: au moins 220 morts dans des raids israéliens

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Les frappes aériennes israéliennes lancées dans la nuit de lundi à mardi sur la bande de Gaza visent la hiérarchie civile et militaire du Hamas, a indiqué un responsable israélien (archives). (© KEYSTONE/EPA/MOHAMMED SABER)

Des frappes israéliennes sans précédent depuis l'entrée en vigueur de la trêve le 19 janvier ont fait mardi au moins 220 morts à Gaza, a annoncé la défense civile du territoire palestinien. Le mouvement islamiste Hamas a accusé Israël de "reprendre la guerre".

Les forces de défense israélienne et l'agence de sécurité intérieure ont revendiqué "des frappes étendues sur des objectifs terroristes appartenant à l'organisation terroriste Hamas dans la bande de Gaza", dans un communiqué commun sur le réseau social Telegram.

Les frappes ont fait "au moins 220 morts [...] pour la plupart des enfants, des femmes et des personnes âgées", a déclaré le porte-parole de la défense civile de Gaza, une organisation de premiers secours dépendant du Hamas.

Ces bombardements, décidés par le premier ministre israélien Benyamin Netanyahou et son ministre de la défense Israël Katz, font "suite au refus répété du Hamas de libérer nos otages ainsi qu'à son rejet de toutes les propositions qu'il a reçues de l'envoyé présidentiel américain Steve Witkoff et des médiateurs", a indiqué le gouvernement israélien.

"Condamnation à mort" des otages

"Israël agira dorénavant contre le Hamas avec une force militaire accrue", a souligné la même source. La présidence des Etats-Unis a déclaré avoir été consultée par Israël en amont des frappes.

Le Hamas, au pouvoir à Gaza depuis 2007, a accusé M. Netanyahou de "torpiller" la trêve et de vouloir "sacrifier" les otages. Le dirigeant israélien "a décidé de reprendre la guerre d'extermination dans laquelle il voit une bouée de sauvetage pour les crises internes" que traverse Israël, a souligné l'organisation islamiste dans un communiqué.

"La décision de Netanyahou de reprendre la guerre est une décision de sacrifier les prisonniers [les otages aux mains du Hamas ou de ses alliés, ndlr] et une condamnation à mort à leur encontre", ajoute le texte.

Sur des images diffusées par l'AFP, on peut voir plusieurs personnes blessées être transportées dans la précipitation sur des brancards à l'hôpital Nasser de Khan Younès.

"Aussi longtemps que nécessaire"

Selon M. Bassal, 103 morts ont été recensés dans les morgues d'hôpitaux à Khan Younès, dans le sud de la bande de Gaza, 70 à Gaza-ville, les 47 autres se répartissant en divers endroits du territoire.

Selon un responsable israélien qui s'est exprimé sous le couvert de l'anonymat, ces frappes "préventives" ont visé "des commandants militaires de grade intermédiaire, des membres de la direction du Hamas ainsi que des infrastructures terroristes".

Celles-ci sont menées en vue d'empêcher le Hamas de "reconstituer des forces et de se réarmer", a-t-il ajouté. L'offensive se poursuivra "aussi longtemps que nécessaire" et s'étendra au-delà du seul recours à des frappes aériennes, a souligné cette source.

La défense passive a par ailleurs annoncé qu'il n'y aurait pas d'école "jusqu'à nouvel ordre" en Israël dans les zones limitrophes de la bande de Gaza.

Le Hamas a appelé le Conseil de sécurité de l'ONU à se réunir en urgence et à adopter une résolution pour contraindre Israël à "cesser l'agression" et retirer ses troupes de toute la bande de Gaza. Une réunion du conseil, prévue avant les bombardements, est censée se dérouler mardi à 10h00 (15h00 en Suisse) à New York.

Négociations au point mort

Dimanche, Israël avait annoncé l'envoi de négociateurs en Egypte pour discuter avec les médiateurs égyptiens de la question des otages.

La veille, M. Netanyahou avait "donné instruction" à ses négociateurs "de se préparer à la poursuite des discussions" en vue de la deuxième phase de la trêve, selon son bureau, afin d'obtenir "la libération immédiate de onze otages vivants et de la moitié des otages morts".

Arraché par les pays médiateurs (Qatar, Egypte, Etats-Unis), l'accord de trêve est entré en vigueur le 19 janvier, après quinze mois de guerre déclenchée par l'attaque du Hamas palestinien contre Israël le 7 octobre 2023.

Durant la première phase de l'accord de trêve, qui a expiré le 1er mars, le Hamas a rendu 33 otages, incluant huit morts, et Israël a libéré environ 1800 détenus palestiniens. Mais les négociations sont depuis lors restées au point mort.

Le Hamas a réclamé de passer aux négociations sur la deuxième phase de l'accord, qui prévoit un cessez-le-feu permanent, le retrait israélien de Gaza, la réouverture des points de passage pour l'aide et la libération des derniers otages.

Israël, pour sa part, souhaite une extension de la première phase jusqu'à la mi-avril et réclame, pour passer à la deuxième, la "démilitarisation totale" du territoire et le départ du Hamas.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Trump révoque le dispositif de protection des enfants de Joe Biden

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Selon Donald Trump, 18 personnes étaient détachées pour le dispositif de protection d'Hunter Biden. (© KEYSTONE/AP)

Le président américain Donald Trump a annoncé lundi la révocation du dispositif de protection des deux enfants de son prédécesseur à la Maison-Blanche, Joe Biden. Le milliardaire républicain a renouvelé ces derniers jours ses attaques contre Joe Biden.

Le Secret Service, chargé aux Etats-Unis de la protection des hautes personnalités politiques et de leurs familles, n'aura ainsi plus d'agent détaché à la protection d'Hunter Biden, 55 ans, ni à celle d'Ashley Biden, 43 ans, les deux enfants encore vivants de Joe Biden.

"Hunter Biden a eu une protection de la part du Secret Service pendant une longue période de temps, tout cela payé par le contribuable américain", a écrit Donald Trump sur son réseau social Truth Social, avançant le nombre de 18 personnes détachées pour ce dispositif et le qualifiant de "ridicule". "De même, Ashley Biden, qui a 13 agents, sera retirée de la liste" des personnalités protégées, a-t-il ajouté.

Grâces présidentielles

Le milliardaire républicain a accusé ces derniers jours le démocrate de 82 ans de ne pas avoir été en pleine possession de ses moyens à la fin de son mandat. Il a également promis lundi de poursuivre ses adversaires politiques, au mépris des grâces accordées par son prédécesseur à la Maison-Blanche dans les dernières semaines de son mandat envers différentes personnalités perçues comme hostiles au républicain.

Des grâces concernent notamment Hunter Biden, une des cibles privilégiées de la droite dure américaine ces dernières années. Le fils de l'ancien président américain avait été reconnu coupable, dans deux affaires distinctes, de détention illégale d'arme à feu et de fraude fiscale.

Dans sa publication sur Truth Social, Donald Trump a également critiqué le fait que, selon lui, Hunter Biden "est actuellement en vacances, en plus en Afrique du Sud, où les droits humains des gens ont été vigoureusement remis en question".

Depuis son retour à la Maison-Blanche en janvier, le milliardaire républicain a accusé l'Afrique du Sud de traiter de façon "injuste" les descendants de colons européens, créant même une procédure d'asile aux Etats-Unis pour les "réfugiés afrikaners". Des accusations reprises par son allié Elon Musk, natif d'Afrique du Sud.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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