International
Décision "historique" en faveur de la protection des requins
- Share
- Tweet /home/clients/a0d505b655321b17f8ff9c921bca9d03/lfm/wp-content/plugins/mvp-social-buttons/mvp-social-buttons.php on line 72
https://www.lfm.ch/wp-content/uploads/2022/11/la-decision-adoptee-vendredi-concerne-notamment-des-especes-de-requins-marteaux-image-dillustration-1000x600.jpg&description=Décision "historique" en faveur de la protection des requins', 'pinterestShare', 'width=750,height=350'); return false;" title="Partager sur Pinterest">
La conférence sur le commerce international des espèces menacées s'est clôturée vendredi à Panama avec une décision "historique" visant à protéger une cinquantaine d'espèces de requins menacés par le florissant trafic de leurs ailerons en Asie.
Au dernier jour de cette 19e Conférence (COP19) de la Convention sur le commerce international des espèces de faune et de flore sauvages menacées (CITES), les délégués de 183 Etats et de l'Union européenne (UE) ont décidé en séance plénière de réguler la pêche de 54 espèces de requins requiem (Carcharhinidae) et de requins-marteaux (Sphynidae).
Ces squales ont été inscrits à l'Annexe II de la CITES limitant strictement le commerce de certaines espèces par consensus, malgré les réserves émises par le Japon concernant la protection accordée au requin bleu, estimant qu'il ne s'agit pas d'une espèce menacée.
Le délégué japonais a exprimé "la vive préoccupation" de son pays concernant les conséquences de cette décision jugée "préjudiciables d'un point de vue social et économique" pour les pêcheurs de son pays.
Mesure la plus discutée
La protection de ces requins, demandée par l'UE et une quinzaine de pays, dont le Panama, a été la plus discutée des décisions du sommet qui a débuté le 14 novembre.
Elle est devenue au fil des débats une mesure emblématique de la conférence et plusieurs délégations avaient posé sur leurs bureaux des requins en peluche.
Mme Shirley Binder, la déléguée du Panama, a fait valoir que les requins qui bénéficieront dorénavant de la protection de la CITES représentaient "approximativement 90% du marché" des ailerons de squales.
Ce marché, dont le centre est à Hong Kong, dépasse le demi-milliard de dollars par an. Les ailerons peuvent se vendre 1000 dollars le kilo en Asie de l'Est pour confectionner des soupes très réputées de la gastronomie chinoise traditionnelle.
Paré de mythiques vertus thérapeutiques et aphrodisiaques, autrefois réservé à l'empereur de Chine, puis à une élite, ce plat est devenu un marqueur de réussite sociale, incontournable dans les banquets et repas de fête.
Raies aussi protégées
Les raies-guitares (Rhinobatidae) et des espèces de raies d'eau douce (Potamotrygon) vont également bénéficier de la protection de l'Annexe II, a décidé la CITES par consensus.
Il s'agit d'espèces qui ne sont pas encore menacées d'extinction mais pourraient le devenir si leur commerce n'était pas étroitement contrôlé. L'Annexe I, quant à elle, interdit totalement le commerce de certaines espèces.
"Ceci restera dans les mémoires comme le jour où nous avons inversé la tendance pour empêcher l'extinction des requins et des raies du monde", s'est félicité dans un communiqué l'ONG Wildlife Conservation Society (WCS).
"Cette liste historique d'une centaine d'espèces fortement commercialisées conduira à l'adoption des mesures de conservation au niveau national dont ces espèces ont urgemment besoin. La prochaine étape cruciale consistera à mettre en oeuvre ces inscriptions et à veiller à ce qu'elles se traduisent par des mesures commerciales et de gestion des pêches plus solides dès que possible", avertit l'ONG.
100 millions de requins tués/an
D'après le directeur pour l'Amérique latine et les Caraïbes de l'ONG IFAW, Joaquin de la Torre, "les requins et les raies sont aujourd'hui le groupe d'espèces les plus menacées, plus menacées même que les éléphants et les grands félins".
"La demande internationale pour leurs ailerons et leur chair (...) a provoqué une diminution significative de leurs populations dans le monde entier : on estime que plus de 100 millions de requins meurent chaque année dans les pêcheries, soit le double" du nombre des prélèvements permettant de préserver l'espèce, a-t-il dit à l'AFP.
Cette 19e conférence a également décidé de protéger 160 espèces de "grenouilles de cristal" (Centrolenidae), dont la peau transparente permet de voir les organes internes, une vingtaine d'espèces de tortues, dont la matamata, à la spectaculaire carapace épineuse qui attise la convoitise des collectionneurs.
Enfin, la CITES a rejeté la demande de plusieurs pays africains d'autoriser la reprise, même contrôlée, du commerce d'ivoire d'éléphant, ainsi que de celui des cornes de rhinocéros blanc.
Seule voix dissonante au sein des organisations de défense de l'environnement, l'ONG française Fondation Brigitte Bardot a dénoncé dans un communiqué "une grand-messe (qui) a encore une fois démontré que la CITES n'est pas destinée à protéger les animaux sauvages mais à orchestrer leur commerce international en tentant de réparer, avec quelques pansements, le désastre écologique qu'il cause".
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
La reprise de la guerre à Gaza a "déclenché un nouvel enfer", selon le CICR
La reprise de la guerre à Gaza a "déclenché un nouvel enfer" dans le territoire palestinien, a averti lundi le directeur général du CICR, Pierre Krähenbühl. "Cette horreur et cette déshumanisation nous hanteront pendant des décennies", a-t-il dénoncé.
"Gaza subit et endure des morts, des blessés, des déplacements multiples, des amputations, des séparations, des disparitions, des famines et un déni d'aide et de dignité à grande échelle, et juste au moment où le cessez-le-feu (...) laissait croire aux gens qu'ils avaient survécu au pire, un nouvel enfer s'est déclenché", a déclaré le Genevois.
"Cela inclut le traumatisme des familles des otages israéliens qui font face à un cauchemar sans fin, et des familles des prisonniers palestiniens", a-t-il ajouté lors d'une conférence sur la sécurité à Doha, au Qatar, l'un des pays médiateurs.
Selon lui, "plus de 400 travailleurs humanitaires et 1000 travailleurs de la santé ont été tués à Gaza, parmi lesquels 36 de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge".
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
Airbus: accord pour le rachat d'une partie de Spirit AeroSystems
Le constructeur européen Airbus a annoncé lundi la signature de l'accord final pour le rachat d'une partie des activités du sous-traitant américain SpiritAeroSystems, dont la plus grande partie est reprise par Boeing.
Ce projet avait été annoncé en juillet 2024. Spirit AeroSystems est l'un des plus importants fournisseurs au monde de structures pour avions commerciaux comme les fuselages ou les ailes.
La finalisation était attendue pour mi-2025.
L'avionneur européen reprend notamment la production de sections de fuselage de l'A350 à Kinston (Caroline du Nord) et à Saint-Nazaire (France), des ailes et de sections du fuselage de l'A220 à Belfast (Irlande du Nord) et à Casablanca (Maroc), ainsi que des pylônes de l'A220 à Wichita (Kansas), a-t-il indiqué dans un communiqué.
Airbus reprend aussi la production d'éléments pour les ailes des A320 et A350 à Prestwick (Ecosse).
Le constructeur européen recevra une compensation de 439 millions de dollars pour ce rachat (contre 559 millions prévu en juillet). Il s'était engagé, toujours en juillet dernier, à réaliser des investissements sur les lignes de production.
Avec cet accord, Airbus entend assurer la stabilité de l'approvisionnement de ses programmes d'avions commerciaux, avait souligné le groupe en juillet.
Spirit AeroSystems a vu le jour en 2005, lorsque Boeing a décidé de regrouper ses activités installées à Wichita (son siège), Tulsa et McAlester (Oklahoma) au sein d'une entreprise indépendante.
Grâce à l'acquisition en avril 2006 de BAE Aerostructures, la société récupère des contrats avec Airbus qui ont encore augmenté après le rachat en octobre 2020 d'actifs de l'avionneur Bombardier en Irlande du Nord et au Maroc.
Spirit AeroSystems a accusé une perte nette de 616 millions de dollars en 2023.
En juillet 2024, Boeing avait annoncé la réintégration en son sein de cette entreprise, parallèlement à la cession d'une partie des activités à Airbus.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp
International
Un teckel retrouvé en Australie après une fugue de 529 jours
Un teckel nommé Valerie a été retrouvé en Australie après une longue fugue de 529 jours et d'intenses efforts de recherche sur une île où abondent kangourous, koalas et pingouins.
"Valerie a été récupérée en toute sécurité", elle est "en vie et en bonne santé", a déclaré vendredi soir l'association de protection des animaux qui cherchait à capturer ce chien intrépide sur l'île Kangourou, dans le sud de l'Australie.
"Nous sommes absolument ravis et profondément soulagés que Valerie soit enfin en sécurité" et bientôt en route pour retrouver ses maîtres, a indiqué l'association Kangala Wildlife Rescue sur les réseaux sociaux.
Le teckel, une espèce aussi appelée chien saucisse, s'était enfui pendant une sortie de camping avec ses propriétaires, Georgia Gardner et Josh Fishlock, sortant de son enclos pour s'enfoncer dans le bush australien.
Depuis novembre 2023, elle a échappé à toutes les tentatives de recherches, faisant seulement récemment de discrètes apparitions de nuit sur des caméras de surveillance, où son collier rose était reconnaissable.
Ses propriétaires avaient abandonné tout espoir après des jours de recherche sur l'île de plus de 4400 kilomètres carrés.
Bénévoles en renfort
La chienne disparue n'a pas été vue pendant plus d'un an. Puis, elle a été repérée sur des enregistrements de vidéosurveillance et des habitants l'ont à nouveau aperçue, poussant des bénévoles à relancer les recherches pour la retrouver.
"Valerie semble impossible à piéger", se désespéraient encore des sauveteurs dans un message sur les réseaux sociaux en mars. Les bénévoles ont passé plus de 1000 heures à traquer la chienne, parcouru plus de 5000 kilomètres et déployé des caméras, des pièges et des appâts pour tenter de la récupérer.
Après avoir réussi à attraper le chien errant, les membres de l'association ont indiqué prendre une "courte pause pour digérer ce résultat incroyable".
Malgré leur petite taille, les teckels "dressés pour être des chasseurs indépendants de proies dangereuses, peuvent être courageux jusqu'à la témérité et un peu têtus", selon la documentation de l'American Kennel Club.
La propriétaire de Valerie s'est déclarée "incroyablement reconnaissante" envers les bénévoles qui ont aidé à retrouver sa chienne.
"Ne perdez jamais espoir", a-t-elle écrit sur les réseaux sociaux à l'adresse de ceux qui ont perdu un animal de compagnie.
Pénurie de professeurs d'allemand: une députée du Haut-Rhin propose d'assurer les cours
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
Hausse "sans précédent" des dépenses militaires en 2024
Les dépenses militaires mondiales ont connu en 2024 leur plus forte augmentation depuis la fin de la Guerre froide, atteignant 2700 milliards de dollars à cause des guerres et conflits en cours sur la planète, selon un rapport du Sipri publié lundi.
Celles-ci ont particulièrement augmenté en Europe et au Moyen-Orient, dévoile l'Institut international de recherche sur la paix de Stockholm (Sipri).
Les dépenses ont bondi de 9,4% en 2024 - 10e année consécutive à avoir enregistré une hausse - par rapport à 2023.
"Cela témoigne vraiment des fortes tensions géopolitiques", estime Xiao Liang, chercheur au sein du programme "Dépenses militaires et production d'armes" du Sipri. "C'est sans précédent. Il s'agit de la plus importante augmentation depuis la fin de la Guerre froide".
Plus de 100 pays ont accru leurs budgets de défense l'année dernière, souligne le rapport.
Impact profond
La facture, salée, aura par ailleurs "un profond impact socio-économique et politique", relève M. Liang, car "les pays doivent faire des arbitrages dans leurs choix budgétaires".
"Par exemple, nous avons vu de nombreux pays européens réduire d'autres postes budgétaires, comme l'aide internationale, afin de financer la hausse des moyens consacrés à l'armée, (...) ou encore envisager d'augmenter les impôts ou s'endetter", énumère-t-il.
L'Europe, Russie incluse, est la région à avoir mis le plus la main à la poche: les dépenses militaires y ont bondi de 17%, atteignant 693 milliards de dollars.
La Russie a consacré 149 milliards de dollars à son armée en 2024, en hausse de 38% sur un an, un niveau deux fois supérieur à celui de 2015.
Le budget militaire de l'Ukraine, envahie par la Russie, a lui progressé de 2,9%, atteignant 64,7 milliards.
Bien que cela ne représente que 43% de l'équivalent des moyens russes, Kiev a enregistré la charge militaire la plus élevée au monde, avec 34% de son PIB dédié à la défense.
L'Allemagne se réarme
Quelques pays européens se démarquent, note le rapport.
Les dépenses militaires de l'Allemagne ont par exemple grimpé de 28%, s'établissant à 88,5 milliards de dollars et détrônant l'Inde au quatrième rang mondial.
"Pour la première fois depuis sa réunification, l'Allemagne est devenue le principal contributeur en matière de défense en Europe centrale et occidentale", observe Xiao Liang.
Les États-Unis, premier pays mondial en termes de dépenses militaires, ont augmenté leur budget de 5,7% en 2024, atteignant 997 milliards de dollars, soit 37% des dépenses mondiales et 66% de celles des pays membres de l'Otan.
Les 32 membres de l'Alliance atlantique, engagés dans une dynamique de réarmement à l'aune d'un possible désengagement américain, ont tous considérablement accru ce poste de dépense.
"En 2024, 18 des 32 pays ont atteint l'objectif de 2% du PIB" consacré aux dépenses militaire, inédit depuis la fondation de l'Otan, selon le chercheur.
"Des projets d'acquisitions massives dans l'industrie de l'armement sont à prévoir dans les années à venir", dit-il
La tendance est la même au Moyen-Orient.
Israël poursuit sa guerre dans la bande de Gaza et en 2024, ses dépenses militaires ont explosé de 65% pour atteindre 46,5 milliards de dollars - soit la plus forte augmentation depuis la guerre des Six Jours en 1967, selon le Sipri.
Celles de l'Iran ont à l'inverse diminué de 10% et représentent 7,9 milliards de dollars en 2024, "malgré son implication dans les conflits régionaux", pointe le Sipri, car "l'impact des sanctions a fortement limité sa capacité à accroître ses dépenses".
En deuxième position derrière les Etats-Unis, la Chine, qui investit dans la modernisation de ses forces armées, l'expansion de ses capacités en guerre cybernétique et son arsenal nucléaire, représente désormais la moitié des dépenses militaires en Asie et en Océanie.
En 2024, elle a augmenté son budget militaire de 7%, atteignant 314 milliards de dollars.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
-
Suisse RomandeIl y a 3 jours
Alpes bernoises: deux blessés dans un accident d'hélicoptère
-
InternationalIl y a 2 jours
Explosion dans un port en Iran: 40 morts
-
VaudIl y a 3 jours
Ils se présentaient comme policiers auprès de personnes âgées
-
InternationalIl y a 3 jours
Un général russe tué dans l'explosion d'une voiture près de Moscou
-
VaudIl y a 3 jours
Belmont-sur-Lausanne: 162 km/h au lieu de 80 sur l'A9
-
InternationalIl y a 2 jours
La Colombie reconnaît l'échec de sa politique de "paix totale"
-
InternationalIl y a 3 jours
McLaren quittera le championnat à la fin de la saison
-
InternationalIl y a 2 jours
Une marée humaine aux funérailles du pape au "coeur ouvert à tous"