International
Début houleux du débat télévisé entre Lula et Bolsonaro
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"Menteur, ancien détenu, traître de la patrie!": le président d'extrême droite Jair Bolsonaro, a attaqué violemment l'ex-chef d'Etat de gauche Luiz Inacio Lula da Silva dès le début du dernier débat télévisé de la présidentielle jeudi soir.
"Le peuple va te renvoyer chez toi le 2 octobre!", a rétorqué Lula, à qui les sondages prédisent une victoire possible dès dimanche. Ce débat auquel assistent des dizaines de millions de téléspectateurs sur TV Globo, la chaîne la plus regardée du pays, a donné dès les premières minutes l'occasion d'échanges haineux entre les deux favoris de l'élection la plus polarisée depuis des décennies.
Dès sa première prise de parole, Jair Bolsonaro, 67 ans, a accusé Lula, 76 ans, d'avoir été le chef de file d'une bande de "voleurs", quand la gauche a dirigé le pays de 2003 à 2016. Une allusion au scandale de corruption de Petrobras, pour lequel l'ancien syndicaliste a été incarcéré pendant 18 mois en 2018 et 2019, avant de voir ses condamnations annulées pour vice de forme par la Cour suprême.
Le président d'extrême droite est sorti de ses gonds à plusieurs reprises et a dû être rappelé à l'ordre par le médiateur.
"Se regarder dans le miroir"
Lula l'a traité à son tour de "menteur" et l'a aussi accusé de corruption. "Comment peux-tu te regarder dans le miroir, quand on voit ce qui s'est passé sous ton gouvernement?", a-t-il déclaré, citant notamment un scandale au ministère de l'Education et des soupçons de détournements de fonds de Flavio Bolsonaro, fils aîné du président.
Selon la dernière enquête d'opinion publiée par l'institut Datafolha peu avant ce troisième débat télévisé, Lula conserve un avantage confortable sur Bolsonaro, avec 48% des intentions de vote contre 34%. Pour être élu pour un troisième mandat dès dimanche, l'icône de la gauche doit obtenir plus de 50% des votes exprimés (sans les nuls ni les blancs).
D'après Datafolha, il est justement crédité de 50% de ces votes exprimés, dans la marge d'erreur du sondage (plus ou moins 2 points de pourcentage). Chaque camp espérait pouvoir convaincre les derniers indécis lors de la grand-messe de TV Globo. "C'est le débat qui peut faire changer les choses", avait dit à l'AFP une source de la campagne de Bolsonaro.
"Vote utile"
Selon Datafolha, 14% des Brésiliens n'ont pas encore décidé pour qui voter dimanche.^Le Parti des Travailleurs (PT) de Lula fait campagne auprès des Brésiliens pour le "vote utile" afin d'accorder leur voix au vieux lion de la politique brésilienne dès ce premier tour.
Une source de la campagne du PT a assuré à l'AFP, sous couvert de l'anonymat, que l'équipe était "confiante, tout en étant prête pour un deuxième tour". Au-delà des deux grands favoris, le débat voit s'affronter au total sept candidats, sur les 11 en lice.
Le candidat de centre gauche Ciro Gomes, troisième dans les sondages et crédité de 6% des intentions de vote, a été sous pression pour se retirer afin de faciliter la victoire de Lula. Mais M. Gomes a assuré qu'il irait jusqu'au bout.
La sénatrice de droite Simone Tebet, en quatrième position dans les sondages et dont la performance lors du premier débat avait été saluée, recueille 5% des intentions de vote et représente également un réservoir d'électeurs potentiels.
Pluie de critiques
Lors des deux précédents débats télévisés, le président Bolsonaro avait essuyé une pluie de critiques après ses attaques sexistes envers l'une des journalistes l'ayant interrogé. De nouveaux propos misogynes pourraient lui coûter cher à trois jours du scrutin, alors que l'électorat féminin le fuit. Mais il a obtenu un soutien de poids jeudi: Neymar, superstar du football brésilien, qui a ouvertement déclaré sa préférence dans une vidéo publiée sur TikTok.
Après une performance jugée décevante par les commentateurs lors du premier débat - il n'avait notamment pas su se défendre des accusations de corruption lancées par Jair Bolsonaro - Lula n'avait pas participé au deuxième débat, invoquant un emploi du temps déjà très chargé. La campagne électorale à la radio et télévision doit prendre fin ce jeudi à minuit, mais les meetings et la distribution de tracts resteront autorisés jusqu'à samedi soir, veille du scrutin.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
Économie
L'argent dépasse les 75 dollars l'once pour la première fois
L'argent a dépassé vendredi le seuil symbolique des 75 dollars l'once pour la toute première fois, alors que les métaux précieux et industriels atteignent des sommets inédits en cette fin d'année. Ils sont portés par l'incertitude économique et géopolitique.
L'argent a atteint vendredi un sommet à 75,1515 dollars l'once (31,1 g). L'or a également touché un plus haut à 4531,04 dollars l'once. Depuis janvier, l'or a bondi de près de 70% et l'argent de plus de 150%, des performances annuelles inédites depuis 1979.
Ces métaux sont considérés comme des valeurs refuges, c'est-à-dire des actifs sûrs à long terme, achetés notamment par les banques centrales ou les particuliers pour assurer leurs arrières en période d'incertitude.
L'or et l'argent surfent ainsi sur le risque géopolitique entre les Etats-Unis et le Venezuela, Washington ayant déployé ces dernières semaines un important dispositif militaire dans les Caraïbes et mis en place un blocus naval contre Caracas qu'ils accusent de financer "le narcoterrorisme".
L'effet Trump
Le dollar et les obligations d'Etat américaines, habituellement valeurs refuges concurrentes des métaux précieux, ont par ailleurs perdu de leur attractivité cette année.
L'incertitude liée à la présidence de Donald Trump aux Etats-Unis a largement contribué à cet affaiblissement, encore renforcé dernièrement par la perspective de nouvelles baisses de taux de la Réserve fédérale américaine (Fed), qui rendraient le billet vert moins intéressant.
Les investisseurs s'inquiètent aussi de la dette publique des grands pays et d'une bulle dans le secteur de l'intelligence artificielle.
Autant d'incertitudes qui font grimper l'or et l'argent, mais aussi les autres métaux, beaucoup jugeant sage de diversifier leur portefeuille, note John Plassard, analyste chez Cité Gestion Private Bank. "Le métal redevient une assurance plutôt qu'un simple actif spéculatif", explique-t-il à l'AFP.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
"Nombreuses" frappes américaines contre l'EI au Nigeria, dit Trump
Les Etats-Unis ont mené de "nombreuses" frappes meurtrières contre l'Etat islamique dans le nord-ouest du Nigeria, a annoncé jeudi le président américain Donald Trump. Il a promis de nouvelles attaques si l'organisation continue de tuer des chrétiens dans le pays.
"J'avais précédemment prévenu ces terroristes que s'ils n'arrêtaient pas le massacre de chrétiens, ils allaient le payer cher et, ce soir, ils ont payé", a déclaré Donald Trump sur son réseau social Truth Social. Le "ministère de la guerre a réalisé de nombreuses frappes parfaites", a-t-il encore assuré.
Le commandement américain en Afrique a précisé sur le réseau social X qu'il avait frappé "à la demande des autorités nigérianes [...] tuant plusieurs terroristes de l'Etat islamique" dans l'Etat de Sokoto. Le ministère des affaires étrangères du Nigeria a confirmé vendredi les frappes américaines.
"Les autorités nigérianes restent engagées dans une coopération de sécurité structurée avec des partenaires internationaux, dont les Etats-Unis d'Amérique, afin de lutter contre la menace persistante du terrorisme et de l'extrémisme violent", a-t-il déclaré dans un communiqué.
Nombreux conflits
Ces assauts marquent la première intervention militaire américaine dans le pays le plus peuplé d'Afrique sous Donald Trump. Affirmant que les chrétiens y étaient sous une "menace existentielle" de l'ordre d'un "génocide", il avait menacé le mois dernier de recourir à l'option armée.
Le Nigeria est divisé de manière à peu près égale entre le sud à majorité chrétienne et le nord à majorité musulmane. Il est le théâtre de nombreux conflits qui tuent aussi bien des chrétiens que des musulmans, souvent sans distinction.
Le gouvernement nigérian et des analystes indépendants refusent de parler de persécution religieuse, un argument longtemps utilisé par la droite chrétienne aux Etats-Unis, en Europe et par des séparatistes nigérians qui conservent une influence à Washington.
Cette année, les États-Unis ont réinscrit le Nigeria sur la liste des pays "particulièrement préoccupants" en matière de liberté de culte et ont diminué l'octroi de visas aux Nigérians.
Le pays est confronté à un conflit islamiste de longue date dans le nord-est, ainsi qu'à des gangs armés de "bandits" qui pillent des villages et enlèvent des personnes contre rançon dans le nord-ouest.
Dans le centre du pays, des éleveurs principalement musulmans et des agriculteurs chrétiens pour la plupart, s'affrontent souvent, bien que la violence soit liée à des contentieux sur les terres et les ressources plus qu'à la religion.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
"La tyrannie prospère" aux Etats-Unis, accuse l'humoriste Kimmel
L'humoriste américain Jimmy Kimmel, dont l'émission avait momentanément été suspendue en septembre, a affirmé jeudi que 2025 avait été, "du point de vue du fascisme", une "très bonne année" aux Etats-Unis. Il était l'invité du discours de Noël de Channel 4.
La télévision publique britannique diffuse chaque année depuis 1993 un discours de Noël alternatif à celui du monarque britannique.
Jimmy Kimmel est une vedette des fameux "late night shows" des télévisions américaines. Son émission avait été suspendue en septembre après qu'il avait accusé la droite américaine d'exploiter politiquement l'assassinat de l'influenceur partisan du président américain Donald Trump, Charlie Kirk.
"Honnêtement, je crois que je n'ai aucune idée de ce qui se passe chez vous. En revanche, je sais ce qui se passe chez nous et je peux vous dire que, du point de vue du fascisme, ça a été une très bonne année", a-t-il déclaré dès l'ouverture de son allocution.
"Tout va très vite"
"La tyrannie prospère ici", a-t-il renchéri, avant de revenir en détail sur sa suspension. Face aux accusations de censure, il avait finalement retrouvé le chemin du studio une semaine plus tard.
"Le fait qu'un gouvernement réduise ses détracteurs au silence est quelque chose qui se produit dans des pays comme la Russie, la Corée du Nord et à Los Angeles, mais pas au Royaume-Uni", a-t-il ironisé, avant de mettre en garde les Britanniques: "Tout va très vite".
Mais le président américain, qu'il a baptisé "le roi Donnie VIII", une allusion à Henry VIII, a "perdu", a-t-il assuré, dans une référence au fait que son émission "Jimmy Kimmel Live!" a été prolongée jusqu'au milieu de l'année 2027.
Il a également appelé les Britanniques à ne pas "abandonner" les Américains. "Nous traversons une période difficile en ce moment, mais nous allons nous en sortir", a-t-il ajouté.
Parmi les personnalités ayant déjà adressé le message alternatif de Noël figurent le comédien Stephen Fry, en 2023, et le lanceur d'alerte Edward Snowden, en 2013.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
NBA: Les Knicks matent les Cavaliers pour Noël
Après avoir connu 2 défaites lors de leurs 3 dernières rencontres de NBA, les New York Knicks ont pris le dessus sur les Cleveland Cavaliers 126-124. Jalen Brunson, auteur de 34 points, a été décisif.
Au terme d'une rencontre très serrée, les New-Yorkais sont parvenus à remonter un écart qui est monté jusqu'à 16 point en faveur de Cleveland en début de dernière période. Le meneur des Knicks Jalen Brunson a une nouvelle fois été très prolifique avec 34 points inscrits, le même total que Donovan Mitchell côté Cavaliers.
Solidement arrimés à la 2e place du classement de Conférence Est grâce à leurs 21 victoires en 30 matches, les New-Yorkais sont néanmoins toujours surclassés par les Detroit Pistons, qui comptent eux 24 succès. A la mi-décembre, les Knicks ont remporté la Coupe NBA face aux San Antonio Spurs, également 2e du classement de Conférence Ouest.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
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