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International

Dans la tourmente judiciaire, Bolsonaro mobilise ses partisans

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Selon un photographe de l'AFP, l'affluence était moindre que lors d'une manifestation au même endroit en avril 2024. (© KEYSTONE/EPA/ANDRE COELHO)

Haranguant des milliers de manifestants, l'ex-président brésilien Jair Bolsonaro a scandé dimanche à Rio de Janeiro que le fait qu'il soit empêché de briguer un nouveau mandat l'an prochain est "un déni de la démocratie".

"Je veux dire à ceux qui ne m'aiment pas à Brasilia: des élections sans Bolsonaro, c'est le déni de la démocratie au Brésil", a-t-il lancé, juché sur une estrade à laquelle était collée une affiche montrant le président américain Donald Trump le poing brandi, après l'attentat subi lors de la campagne électorale en Pennsylvanie, en juillet dernier.

Selon un photographe de l'AFP, l'affluence était moindre que lors d'une manifestation au même endroit en avril 2024.

"Je suis ici car je veux laisser un Brésil meilleur pour mes enfants. Nous vivons une période sombre", dit à l'AFP l'un des manifestants, José de Souza Vitorino, ancien militaire de 64 ans.

Le mot d'ordre de la manifestation est l'"amnistie" des personnes condamnées pour leur implication dans les émeutes du 8 janvier 2023 à Brasilia.

Ce jour-là, des milliers de sympathisants bolsonaristes avaient pris d'assaut et saccagé le palais présidentiel, le parlement et le siège de la Cour suprême, une semaine après l'investiture de l'actuel président de gauche Luiz Inacio Lula da Silva.

Alors que Jair Bolsonaro se trouvait aux Etats-Unis, ils réclamaient une intervention militaire pour déloger Lula, qui avait battu leur champion à l'élection présidentielle de 2022.

Candidat "pour le moment"

Ces émeutes sont une des raisons qui ont poussé le parquet à inculper en février l'ex-président pour un projet présumé de coup d'Etat afin de se maintenir au pouvoir.

Il est accusé d'être le leader d'une "organisation criminelle" ayant conspiré de longue date à cette fin et encourt une peine cumulée pouvant dépasser 40 ans de prison.

Jeudi, le parquet a réfuté les arguments de la défense, qui estimait notamment que la Cour suprême n'était pas compétente pour le juger, aux côtés de 33 autres personnes, dont d'anciens ministres et des hauts gradés.

La prochaine étape aura lieu le 25 mars: la haute juridiction décidera s'il existe des éléments suffisants pour l'ouverture d'un procès.

Jair Bolsonaro, 69 ans, se dit victime d'une "persécution" politique pour l'empêcher d'être candidat à la présidentielle de 2026.

Il a été déclaré inéligible jusqu'en 2030 pour ses attaques sans preuve contre le système d'urnes électroniques brésilien, mais il espère faire annuler cette condamnation, ou raccourcir sa peine, pour briguer un second mandat.

"Pour le moment, je suis candidat", a-t-il martelé mercredi. "Pourquoi je devrais me priver de mon capital politique pour apporter mon soutien (à un autre candidat) ? Je vais attendre le bon moment".

Il rêve d'un come-back à la Donald Trump, de retour à la Maison Blanche malgré ses déboires judiciaires, et espère que le président américain, qu'il admire, usera de son "influence" en sa faveur.

"Ils sont en train d'essayer de le jeter lâchement en prison, pour qu'il ne puisse pas se faire élire, mais ils ne vont pas y arriver", a déclaré a l'AFP Patricia Santos, manifestante de 41 ans, à Copacabana.

"Si Dieu le veut, il sera candidat en 2026", renchérit Lucia Fatima de Souza, une aide-soignante de 60 ans.

Incertitude à droite comme à gauche

Pour l'analyste politique André Rosa, l'objectif de la manifestation de dimanche va "bien au-delà de l'amnistie" pour les émeutiers de Brasilia: il s'agit d'"envoyer un message à ses concurrents au sein de la droite (...) et réaffirmer son intention d'être candidat en 2026".

Jair Bolsonaro rechigne à adouber un autre candidat, alors que le gouverneur de l'Etat de Sao Paulo, son ex-ministre Tarcisio de Freitas, au profil plus modéré, fait partie des personnalités pressenties pour reprendre le flambeau.

Une autre option pour l'ex-président serait de nommer un membre de sa famille, comme son épouse Michelle ou son troisième fils, le député Eduardo Bolsonaro.

L'incertitude plane également à gauche: Lula, affecté par des soucis récents de santé et une cote de popularité plombée par l'inflation, reste énigmatique sur ses intentions d'être candidat ou non.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

Draper remporte son premier Masters 1000

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Jack Draper a remporté son premier Masters 1000 dimanche à Indian Wells (© KEYSTONE/EPA/JOHN G. MABANGLO)

Jack Draper a cueilli dimanche à Indian Wells son premier titre dans un Masters 1000. Le Britannique a sèchement battu le Danois Holger Rune 6-2 6-2 en finale.

Tombeur du double tenant du titre Carlos Alcaraz (ATP 3) en demi-finale, Jack Draper (23 ans) a parfaitement maîtrisé son sujet dimanche dans le désert californien. Le gaucher n'a pas eu à faire face à une seule balle de break.

"Je suis juste tellement reconnaissant et heureux d'être ici, de pouvoir jouer, d'avoir un corps en bonne santé et de me sentir bien dans ma tête", a souligné le Britannique, dont le début de saison a été compliqué par une blessure récurrente à la hanche.

"C'est émouvant de savoir tout ce que j'ai enduré et tout ce que j'ai fait, et d'être ici maintenant et dire que je serai numéro sept mondial lundi, je ne peux pas vous dire à quel point cela compte pour moi", a-t-il résumé.

Jack Draper figure en effet pour la première fois dans le top 10 du classement ATP ce lundi, au 7e rang. Il a conquis dimanche son troisième titre sur le circuit principal, le premier de l'année, un mois après avoir échoué en finale à Doha.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Culture

L'administration Trump commence à licencier à Voice of America

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Le réseau Voice of America, créé pendant la Seconde guerre mondiale, était destiné à porter la "voix de l'Amérique" à travers le monde et notamment dans des pays autoritaires. (© KEYSTONE/AP/Andrew Harnik)

Des personnels contractuels de Voice of America (VOA) ont dit avoir reçu dimanche un mail leur notifiant que leur contrat prenait fin à la fin du mois, au lendemain de l'annonce par l'administration du président américain Donald Trump d'une mise en congé générale.

La mise en congé des personnels des radios Voice of America (VOA), Radio Free Asia et d'autres médias publics avait été signifiée samedi, dans le cadre des coupes budgétaires promises par M. Trump.

Dès dimanche, les personnels contractuels, qui forment l'essentiel des services non-anglophones de VOA, ont reçu un mail les informant que leur contrat prendrait fin au 31 mars, ont indiqué plusieurs d'entre eux à l'AFP.

De nombreux contractuels de VOA ne sont pas des citoyens américains et risquent de voir, pour ceux basés aux Etats-Unis, leur permis de séjour remis en cause.

Les employés statutaires de VOA, qui ont eux aussi été mis en congé d'office, n'ont pour leur part par pas eu de lettre de licenciement à ce stade, selon des informations de l'AFP.

Assaut contre la presse

Liam Scott, un journaliste de VOA qui a appris son licenciement au 31 mars, a estimé sur X que la fermeture par l'administration Trump de VOA et de médias similaires "s'inscrit dans les efforts pour démanteler le gouvernement de manière plus générale".

Plus largement, cette initiative "fait aussi partie de l'assaut plus large de l'administration contre la liberté de la presse et les médias", a-t-il ajouté. "Je couvre la liberté de la presse depuis longtemps et je n'ai jamais vu quelque chose comparable à ce qui se passe aux Etats-Unis depuis deux mois."

Voice of America, créé pendant la Seconde guerre mondiale, Radio Free Europe, formée pendant la Guerre froide et Radio Free Asia, créée en 1996, sont destinés à porter la "voix de l'Amérique" à travers le monde et notamment dans des pays autoritaires.

M. Trump a signé vendredi un décret qui range l'agence gouvernementale chapeautant ces médias (USAGM), qui comptait 3.384 employés en 2023, parmi les "éléments inutiles de la bureaucratie fédérale".

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Climat

Au moins 40 morts dans les tempêtes et tornades aux USA

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Dans le Missouri au moins douze personnes ont été tuées dans les intempéries et une personne reste portée disparue (archives). (© KEYSTONE/EPA/TROOPER AUSTIN JAMES / MISSOURI STATE HIGHWAY PATROL)

Les tornades et violentes tempêtes qui balaient le centre et le sud des Etats-Unis ont tué au moins 40 personnes, dont une douzaine dans l'Etat du Missouri seul, selon un bilan révisé. Des douzaines d'autres personnes ont été blessées.

Les services météorologiques américains ont averti que des conditions climatiques extrêmes allaient encore frapper la côte est du pays. Ils ont émis plusieurs alertes de surveillance de tornades.

Le président américain Donald Trump a annoncé que la Maison Blanche surveillait de près la situation. "36 vies innocentes ont été perdues et bien d'autres encore dévastées", a-t-il commenté sur Truth Social.

Il a précisé que son administration était prête à appuyer les autorités locales dans les efforts de reconstruction. Le président a aussi confirmé que la garde nationale avait été déployée en Arkansas.

Depuis les messages postés par le président américain, la gouverneure de l'Alabama, Kay Ivey, a confirmé que trois personnes sont décédées dans son Etat en raison des intempéries. Quant au bilan au Texas, il est passé de trois à quatre morts, portant le décompte total aux USA à quarante décès à ce jour.

Etat d'urgence

Dans le Missouri seul, au moins douze personnes ont été tuées et une personne reste portée disparue, a confirmé le gouverneur Mike Kehoe. Des centaines de maisons, d'écoles et de commerces ont été détruits ou gravement endommagés, a-t-il aussi précisé. "Le niveau de dévastation dans notre Etat est stupéfant", a-t-il encore décrit. Le gouverneur Kehoe avait déclaré l'état d'urgence dès vendredi à l'approche des tempêtes.

Le gouverneur de l'Etat de Géorgie, Brian Kemp, a aussi déclaré l'état d'urgence et prié les résidents de se préparer.

Les conditions météorologiques ont commencé à se dégrader vendredi, et depuis au moins 40 tornades ont été enregistrées dans huit Etats (Missouri, Arkansas, Mississippi, Louisiane, Illinois, Tennessee, Alabama et Indiana)

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / blg / dpa

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International

Les astronautes bloqués de l'ISS attendus mardi soir sur Terre

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Les retrouvailles entre les astronautes de la capsule SpaceX et leurs collègues bloqués depuis plus de neuf mois dans la Station spatiale internationale (ISS). (© KEYSTONE/AP)

Les deux astronautes américains bloqués à bord de la Station spatiale internationale (ISS) depuis plus de neuf mois doivent arriver sur Terre mardi soir, a annoncé la Nasa.

Butch Wilmore et Suni Williams doivent effectuer leur trajet retour avec un autre astronaute américain ainsi qu'un cosmonaute russe en embarquant dans un vaisseau Crew Dragon de l'entreprise SpaceX, arrimé à la station depuis dimanche matin.

Tous deux séjournent dans le laboratoire orbital depuis le mois de juin. Leur capsule Starliner, développée par Boeing, avait rencontré des défaillances de propulseur et des fuites d'hélium lors de ce qui constituait alors son vol inaugural.

L'agence spatiale américaine avait préféré faire rentrer le vaisseau à vide par mesure de sécurité, contraignant les astronautes à patienter sur l'ISS, alors qu'ils ne devaient y rester que quelques jours.

En direct

Dans un communiqué diffusé dimanche soir, la Nasa a annoncé prévoir l'amerrissage de Crew Dragon pour 17H57 mardi (22H57 en Suisse). Elle avait précédemment annoncé leur retour à partir de mercredi.

"L'objectif actualisé de retour continue d'accorder du temps aux membres d'équipage de la station spatiale pour qu'ils achèvent leurs tâches de passation", a décrit l'agence spatiale, faisant état de "conditions météorologiques moins favorables attendues pour plus tard dans la semaine".

L'astronaute de la Nasa Nick Hague, et son collègue Alexandre Gorbounov, de l'agence russe Roscosmos, les accompagneront dans leur voyage, dont des images seront diffusées en direct à partir de lundi soir lors de la préparation de la fermeture de l'écoutille.

Malgré la durée de leur séjour spatial, Butch Wilmore et Suni Williams ne battront pas le record américain de l'astronaute Frank Rubio. Ce dernier a vécu 371 jours à bord de l'ISS en 2023, au lieu des six mois initialement prévus, en raison d'une fuite du liquide de refroidissement à bord du vaisseau spatial russe prévu pour son retour.

Le record mondial est, lui, détenu par le cosmonaute russe Valeri Polyakov, revenu sur Terre en 1995 après avoir passé 437 jours consécutifs à bord de la station spatiale Mir.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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