Climat
La solidarité s'organise à Mayotte, dévasté par le cyclone Chido
La solidarité nationale commence à s'organiser dans l'archipel français de Mayotte après le passage dévastateur et meurtrier du cyclone Chido. Le président Emmanuel Macron a déploré une "tragédie" et annoncé qu'il s'y rendrait "dans les prochains jours".
Trois jours après le passage de ce cyclone, le plus intense qu'ait connu Mayotte depuis 90 ans, l'archipel meurtri est en manque de tout, et les habitants s'alarment de la situation sanitaire qui se dégrade.
"Face à cette tragédie qui bouleverse chacun de nous, je décréterai un deuil national", a dit M. Macron sur X lundi soir après une réunion gouvernementale de crise. Le chef de l'Etat se rendra sur place "dans les prochains jours en soutien" à la population et à toutes les personnes mobilisées.
"Totalement dévastée"
"L'île est totalement dévastée" a déclaré le ministre démissionnaire de l'Intérieur Bruno Retailleau à La Réunion, précisant que "70% des habitants ont été gravement touchés". Le cyclone a ravagé samedi le territoire de l'océan Indien, département le plus pauvre de France, où environ un tiers de la population vit dans de l'habitat précaire, totalement détruit.
Le préfet a ordonné la mise en place d'une mission de recherche des morts. Les autorités, "incapables" de donner un bilan pour l'instant, redoutent "plusieurs centaines" de morts, peut-être même "quelques milliers" sur cet archipel comptant de nombreux bidonvilles.
Le décompte est d'autant plus compliqué que Mayotte est une terre de forte tradition musulmane et que, selon les rites de l'islam, de nombreux défunts ont vraisemblablement été enterrés dans les 24 heures suivant leur décès. "Le bilan sera lourd, trop lourd" a prédit Bruno Retailleau.
Chido a probablement été favorisé par des eaux de surface proches de 30°C, ce qui fournit plus d'énergie aux tempêtes, un phénomène de réchauffement climatique déjà observé ailleurs cet automne. L'impact a surtout été exceptionnel à Mayotte parce que le cyclone lui "fonçait droit dessus", explique Sébastien Langlade, spécialiste du phénomène chez Météo-France.
"Besoins vitaux"
Trois jours après la catastrophe, la priorité est d'assurer les "besoins vitaux" des habitants en eau et en nourriture, a insisté M. Retailleau.
"On commence à manquer d'eau. Il nous reste quelques bouteilles mais il n'y a quasiment plus de stocks dans les magasins", s'inquiète Antoy Abdallah, 34 ans, habitant de Tsoundzou (est). "On risque une crise sanitaire", a alerté Ben Issa Ousseni, le président du Conseil départemental. Selon le ministère de l'Intérieur, 50% de l'eau courante sera rétablie dans les 48 heures.
Patients évacués
Sur l'archipel, premier désert médical de France, l'unique hôpital, très endommagé, "reprend progressivement son activité" et sera soutenu par un hôpital de campagne dès jeudi, a indiqué M. Retailleau.
La situation du système de soins est "très dégradée" à Mayotte, a déclaré la ministre démissionnaire de la Santé Geneviève Darrieussecq. Lundi, 25 premiers patients "en situation urgente" ont été évacués vers La Réunion.
Autre priorité pour les autorités: l'envoi de tentes et de bâches pour rétablir des habitats, totalement détruits ou la toiture arrachée par des rafales de vent qui ont atteint plus de 220 km/h. Selon la Croix-Rouge française, 20 tonnes de matériel sont en cours d'acheminement.
Solidarité nationale
Face à l'urgence, le nouveau Premier ministre François Bayrou a appelé à la "solidarité nationale" lundi soir. De nombreux renforts humains et matériels sont mobilisés, avec l'envoi de 1500 personnels civils et militaires, dont 400 gendarmes, et 13 avions, selon les autorités.
La solidarité s'organise déjà sur le terrain malgré des conditions dégradées, alors qu'une grande partie de l'archipel est toujours privée d'électricité, de réseau mobile et d'internet, pourtant "prioritaire(s) pour permettre la sécurité et la reprise économique", a déploré le ministre démissionnaire de l'Industrie, Marc Ferracci.
Les secours cherchent toujours des sinistrés et s'attendent à trouver de nombreuses victimes dans les décombres des bidonvilles, très peuplés, notamment dans les hauteurs de Mamoudzou, la capitale ayant appelé lundi ses habitants majeurs et en "bonne condition physique" à "renforcer les équipes sur le terrain".
Selon Florent Vallée, de la Croix-Rouge française, "des familles entières" et "beaucoup d'enfants mineurs seuls" et "délaissés" vivent dans les bangas, ces petites maisons traditionnelles désormais détruites.
Les appels à la solidarité et les minutes de silence se sont multipliés en France et à l'étranger lundi, les Etats-Unis indiquant être prêts à "offrir une aide humanitaire appropriée".
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
Climat
Vaud: la population est invitée à repasser un "Coup de balai"
L'opération "Coup de balai" a lieu ce vendredi 28 et samedi 29 mars dans les cantons de Vaud et Fribourg. La population est invitée à participer au ramassage de déchets dans les espaces publics, en forêt ou le long des champs. Près de 100 actions sont proposées par les communes, écoles ou associations vaudoises pour lutter contre les "déchets sauvages".
Une centaine d’actions de ramassage de déchets auront lieu ce week-end. Il s’agit du traditionnel « Coup de balai », une vaste opération de sensibilisation qui invite la population à se mobiliser pour la propreté dans les espaces publics, en forêt ou en campagne. Une centaine d’actions sont organisées dans les communes, les écoles et les associations pour lutter contre l’abandon sauvage des déchets. Un comportement qui occasionne des problèmes de propreté et de pollution. Les emballages plastiques par exemple polluent les sols et les eaux pendant des années lorsqu’ils se décomposent. Les explications d'Amélie Orthlieb, chargée du projet à l’Etat de Vaud.
Jeter un mégot de cigarette ou un chewing-gum parterre, faire tomber un mouchoir ou abandonner sa bouteille d’eau lors d’une balade : autant de comportements qui polluent les sols, les lacs et les rivières et qui nuisent à l’environnement. L’initiative qui a plus de 20 ans continue sa lutte contre les « déchets sauvages ».
Un coût écologique donc, mais aussi économique car le ramassage des déchets occasionne des coûts très importants. La facture est estimée à quelques 200 millions de francs par an en Suisse. Trois quarts de ceux-ci sont supportés par les communes.
Pour Amélie Orthlieb, chargée du projet à l’État de Vaud, le but de cette opération est aussi de donner des conseils pour réduire le nombre de « déchets sauvages ».
Près d’une centaine d’actions sont organisées dans les communes du canton de Vaud et 34 dans le canton de Fribourg. L'initiative est organisée par le Service de l'environnement de l'Etat de Fribourg et la Direction générale de l'environnement de l'Etat de Vaud, en collaboration avec la Coopérative romande de sensibilisation à la gestion des déchets (COSEDEC).
Le « Coup de balai » aura lieu le vendredi 28 et samedi 29 mars 2025. Toutes les actions organisées sont à retrouver sur www.balai.ch. De nombreuses communes jouent le jeu en organisant une verrée après le ramassage des déchets.
Climat
La Bolivie décrète l'état d'urgence face à des pluies meurtrières
Le gouvernement bolivien a décrété mercredi l'état d'urgence afin de faire face aux fortes pluies qui frappent le pays depuis novembre, et qui ont fait 51 morts jusqu'à présent, a annoncé le président Luis Arce.
"Ces catastrophes naturelles nous obligent à déclarer l'état d'urgence nationale", a-t-il annoncé auprès de la presse.
"Nous avons malheureusement 51 morts", a-t-il ajouté, faisant également état de près de 380'000 familles affectées. La plupart des décès sont liés à des inondations.
Selon M. Arce, les pluies de ces derniers mois ont été frappé l'ensemble des neuf départements du pays. Les plus touchés sont cependant ceux de Chuquisaca (sud-est), Santa Cruz (est) et La Paz.
L'état d'urgence va notamment permettre au gouvernement de mobiliser plus de personnel pour les opérations de secours et d'accélérer l'achat de matériel.
La saison des pluies en Bolivie commence généralement en novembre et se termine en avril de l'année suivante.
La dernière saison des pluies a fait 55 morts au total, selon les données des autorités.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
Climat
La reconstruction du val Bavona (TI) coûtera près de 20 millions
Neuf mois après les intempéries, le Val Bavona (TI) montre encore des signes de dévastation. Les responsables estiment que la remise en état du paysage, des routes et des conduites d'eau coûtera jusqu'à près de 20 millions de francs.
"Ces travaux prendront des années", a déclaré mercredi la présidente de la commune de Cevio, Wanda Dadò, lors d'une conférence de presse avec le président de la fondation Valle Bavona, Lorenzo Dalessi, à Locarno. En raison des coûts élevés, la commune est tributaire de dons. Elle espère en outre toujours obtenir des fonds supplémentaires de la Confédération et du canton, a-t-elle ajouté.
Huit maisons ont été détruites dans le Val Bavona lors des intempéries du 29 juin 2024. Des conduites d'eau, des murs et l'étable d'une exploitation agricole ont en outre été endommagés. Un inventaire complet des objets détruits n'a toutefois pas encore été établi, ont expliqué les responsables.
La route menant à la vallée sera rouverte à la circulation la semaine précédant Pâques. Jusqu'à présent, seuls les propriétaires de maisons pouvaient y accéder à certaines heures. Un panneau sera installé pour les touristes attendus au Tessin à Pâques, afin de les informer des intempéries et des dégâts.
Soutien plus important de Berne demandé
La reconstruction du paysage et des bâtiments doit être réalisée en quatre phases, a expliqué M. Dalessi, en impliquant également la population.
Tant le gouvernement tessinois que les deux communes de Cevio et Lavizzara continuent d'exiger du Conseil fédéral un soutien financier plus important. Jusqu'à présent, la Confédération a promis un crédit supplémentaire de 7,5 millions de francs, en plus du soutien à l'agriculture touchée et d'autres mesures d'aide. Au total, le gouvernement tessinois chiffre les coûts de reconstruction à environ 100 millions de francs.
Les intempéries de la nuit du 29 juin 2024 ont fait sept morts dans les vallées de la Maggia et de la Bavona. Une personne est toujours portée disparue.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Climat
Blanchiment record des coraux sur la côte ouest de l'Australie
Un blanchiment record de coraux a été observé au large de la côte occidentale de l'Australie. Cela après qu'une vague de chaleur marine a littéralement "cuit" ceux-ci pendant l'été austral, s'est alarmé mercredi une ONG locale.
Le récif de Ningaloo, inscrit au patrimoine mondial de l'Unesco et réputé pour servir notamment de vivier aux requins, a connu cet été une dégradation "sans précédent" depuis 2011, selon de premières estimations, a indiqué l'océanologue Kate Quigley, de l'ONG Minderoo Foundation.
"La chaleur de l'océan a littéralement cuit les coraux cette année", a indiqué à l'AFP cette spécialiste. Si l'étendue totale des dommages subis par ce récif de quelque 300 km de long doit encore être établie, les premiers constats montrent qu'ils sont de grande ampleur.
Dégâts profonds sur plusieurs espèces
"Ils sont profonds, ce n'est pas seulement la partie supérieure du récif qui blanchit. Et plusieurs espèces différentes de coraux blanchissent", a souligné la scientifique.
La température des eaux sur la côte ouest de l'Australie a atteint jusqu'à 3°C de plus que la moyenne cet été, selon les services météorologiques d'Etat.
A partir d'un seuil critique, la hausse des températures de surface des océans provoque un blanchiment des coraux, qui peut aboutir à la mort de récifs entiers.
En pratique, elle se traduit par une disparition des polypes des coraux et ne laisse apparaître que le squelette calcaire de ces superorganismes.
Grande barrière aussi affectée
Le blanchiment a cette année également ponctuellement affecté la Grande barrière de corail, sur la côte est de l'Australie, selon des données gouvernementales.
Un blanchiment simultané de ces deux récifs distants de plusieurs milliers de kilomètres et appartenant à des registres climatiques distincts est un phénomène rare, a relevé Mme Quigley.
"Le réchauffement de l'océan est si important qu'il l'emporte par endroits sur les spécificités locales", estime l'océanologue, qui juge cette évolution "extrêmement préoccupante".
Cinq blanchiments de masse ces dernières années
Si elle apparaît relativement épargnée à ce stade cet été, la Grande barrière de corail a connu cinq épisodes de blanchiment de masse ces dernières années (2016, 2017, 2020, 2022 et 2024).
Particulièrement fragiles, les récifs coralliens abritent une riche faune et protègent les littoraux en servant de brise-lames.
L'année 2024 a été marquée par les températures les plus élevées jamais observées dans le monde, dans un contexte de changement climatique lié à l'activité humaine.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
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