Économie
Chine: l'inflation est passée en mars sous la barre de 1%
L'inflation en Chine est passée en mars sous la barre de 1%, loin de la situation dans les pays développés. Les prix en sortie d'usines ont en parallèle poursuivi leur chute, signe d'une faible demande, selon des chiffres officiels publiés mardi.
L'indice des prix à la consommation (CPI), principale jauge de l'inflation, s'est inscrit en mars en hausse de 0,7% seulement sur un an, contre 1% un mois plus tôt, selon le Bureau national des statistiques (BNS).
Des analystes anticipaient une accélération plus rapide (+2%), dans un contexte de reprise de l'activité en Chine depuis la levée fin 2022 des restrictions sanitaires contre le Covid.
A titre de comparaison, l'inflation en France a encore augmenté en mars à +5,6% sur un an et 5% en février aux Etats-Unis.
Le gouvernement chinois vise pour 2023 une inflation moyenne de 3%, sur fond de flambée des cours mondiaux des matières premières et de l'alimentaire. Mais depuis l'invasion russe de l'Ukraine, la Chine est relativement épargnée par ces hausses.
Dans le détail, l'alimentaire a tiré les prix vers le haut, en particulier les fruits frais (+11,5% sur un an) et la viande de porc, de loin la plus consommée dans le pays (+9,6%).
En revanche, le prix des carburants pour le transport a baissé de 6,4% sur cette période.
De son côté, l'indice des prix à la production (PPI) a encore décéléré en mars (-2,5%), et ce pour le sixième mois consécutif.
Il s'agit du rythme le plus faible depuis juin 2020 de cet indice qui mesure le coût des marchandises sorties d'usines et donne un aperçu de la santé de l'économie. Des prix à la production dans le rouge sont synonymes de marges réduites pour les entreprises.
"La reprise est en bonne voie mais elle n'est pas assez robuste pour pousser les prix à la hausse", souligne l'économiste Zhiwei Zhang, du cabinet Pinpoint Asset Management.
"Cette baisse de l'inflation en Chine, au moment où la hausse des taux d'intérêt aux Etats-Unis touche à sa fin, renforce la probabilité d'une baisse des taux" en Chine pour stimuler l'économie, estime M. Zhang.
La Chine vise un objectif de 5% de croissance cette année, l'un des plus faibles depuis des décennies. Le Premier ministre chinois Li Qiang a averti le mois dernier qu'il pourrait être difficile à atteindre.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp
Économie
UBS: exigences en capitaux réparties sur plusieurs années (Finma)
Le resserrement des exigences en fonds propres pour la banque UBS pourrait être réalisé sur plusieurs années, a affirmé le directeur du régulateur financier Finma, Stefan Walter, à l'agence Bloomberg.
Aucun compromis ne doit cependant être fait sur le "coeur" des exigences, soit une couverture complète en fonds propres des filiales étrangères du numéro un bancaire helvétique, a averti le patron de l'Autorité fédérale de surveillance des marchés financiers (Finma) dans un entretien paru mercredi. Le directeur général d'UBS, Sergio Ermotti, et d'autres responsables de l'établissement zurichois se sont ces derniers mois déclarés opposés à une telle mesure.
La règlementation du niveau des fonds propres sera au final prise par les députés suisses. "Comparé au standard international, UBS est bien loin de souffrir de surrèglementation", a étayé Stefan Walter.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp
Économie
Nouvelles alertes pour le gaz en Europe en 2025
Trois ans après une crise énergétique, l'Europe n'est pas encore sortie du tunnel. Avec des réserves de gaz très basses en fin d'hiver, le spectre de tensions d'approvisionnement ressurgit sur fond de craintes pour l'industrie étranglée par les prix de l'énergie.
"Les systèmes énergétiques européens sont confrontés à une année difficile, car le continent sort de cet hiver avec des niveaux de stockage de gaz inférieurs à la moyenne", ce qui pousse les prix à la hausse, a mis en garde l'Agence internationale de l'énergie (AIE) dans une note fin février.
Essentiels pour la sécurité énergétique, les stocks couvrent encore 30% de la consommation hivernale gazière de l'UE, selon la Commission européenne.
Hiver plus froid
Au 16 mars, au niveau européen, ils n'étaient plus remplis qu'à 34%, contre 60% en 2024 à la même époque. En France, leur niveau est tombé à 21%.
Les Européens ont davantage puisé cet hiver dans leur réserves que lors des deux années ayant suivi l'invasion russe de l'Ukraine en février 2022.
Les raisons: un hiver plus froid, l'arrêt du transit de gaz russe en Ukraine fin 2024 (même s'il ne représentait que 5% du volume consommé en Europe), et une production solaire et éolienne en berne au cours de la première quinzaine de novembre, ce qui a alors dopé la demande de gaz de 80% par rapport à 2023 pour faire tourner les centrales électriques.
Résultat, les opérateurs ont préféré "soutirer" du gaz plutôt que de compter sur les importations, en recul de 6% en 2024, alors que les prix repartaient à la hausse fin 2024 et début 2025.
Craintes sur les prix
Depuis la guerre en Ukraine, l'UE impose un objectif de remplissage de ses réserves à 90% au 1er novembre avec des paliers intermédiaires, des obligations critiquées par certains pays qui craignent des hausses de prix, même si la Commission a promis de la souplesse.
De fait, il faudra "des arrivées de gaz beaucoup plus importantes qu'au cours des deux années précédentes, ce qui augmentera l'appel de l'Europe aux marchés mondiaux du GNL", souligne l'AIE dans sa note.
Ce gaz liquide transporté par bateau est très convoité en Asie ainsi qu'en Europe, qui a dû compenser, depuis le début de la guerre en Ukraine en 2022, le manque de gaz russe, historiquement acheminé vers l'Ouest via des gazoducs terrestres. Dans l'Union européenne, le GNL a fourni 34% de la demande de gaz en 2024, après 40% en 2023, selon le think tank IEEFA.
L'été prochain pourrait donc être marqué par une course au gaz pour ravitailler les stocks avant l'hiver, souligne l'AIE. De quoi accentuer la volatilité des prix et poser des défis supplémentaires pour la "compétitivité" de l'industrie européenne.
Depuis 2022, les prix du gaz pour les consommateurs industriels en Europe sont en moyenne 30% plus élevés qu'en Chine et cinq fois plus qu'aux États-Unis, selon l'AIE.
Vers une détente après 2026 ?
La croissance de l'offre mondiale de GNL devrait s'accélérer, passant de +1,5% en 2024 à +5% en 2025, mais la progression compensera seulement en partie l'arrêt du transit de gaz russe par l'Ukraine, souligne l'AIE. Le marché du gaz restera donc tendu en 2025.
Alors que les prix moyens du gaz étaient redescendus à 34 euros du mégawattheure (MWh) sur les marchés de gros en 2024, ils sont attendus autour de 45 euros du MWh en 2025, presque deux fois plus qu'avant la crise énergétique. Le gestionnaire français du réseau de transport de gaz NaTran anticipe qu'ils redescendront à 27 euros du MWh en 2028, grâce à une offre plus abondante.
"Nous prévoyons que d'importants volumes de GNL commenceront à être mis en service après 2026", ce qui "exercera une pression à la baisse sur les prix", indique à l'AFP Angelina Valavina, directrice des ressources naturelles et des matières premières Europe Moyen-Orient Afrique chez Fitch Ratings.
Sans attendre cette "énorme vague" de GNL venue notamment des Etats-Unis et du Qatar, les Européens devront encore fournir des efforts de sobriété et d'efficacité énergétique, diversifier leurs approvisionnements en gaz, et multiplier les sources de flexibilité des réseaux électriques (aujourd'hui assurée par les centrales à gaz), souligne l'AIE.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp
Économie
Zone euro: l'inflation s'est ralentie plus que prévu en février
L'inflation a baissé plus que prévu en février dans la zone euro, à 2,3% sur un an, après quatre mois consécutifs de hausse, grâce à un chiffre revu en baisse en Allemagne, selon une deuxième estimation publiée mercredi par Eurostat.
L'office européen des statistiques avait initialement annoncé une inflation à 2,4%, après 2,5% en janvier, dans les 20 pays partageant la monnaie unique. Cette légère révision est essentiellement liée à l'Allemagne.
L'inflation dans la première économie européenne a finalement atteint 2,6% en février, après avoir été d'abord évaluée à 2,8%.
La France affiche le chiffre le plus bas de l'UE à 0,9% sur un an, selon les données harmonisées d'Eurostat.
La Banque centrale européenne (BCE) vise une inflation à 2% dans la zone euro.
Elle a poursuivi début mars sa politique de détente des taux d'intérêt mais son cap monétaire n'a jamais été aussi incertain pour la suite, dans un contexte de guerres commerciales avec les Etats-Unis et de hausse des dépenses de défense attendues en Europe.
Le recul de l'inflation en février résulte principalement de l'accalmie des prix de l'énergie: ils ont progressé de seulement 0,2% sur un an, après 1,9% en janvier.
Pour le mois de février, l'inflation sous-jacente - corrigée des prix volatils de l'énergie et de l'alimentation -, qui fait référence pour les experts et la BCE, a été confirmée mercredi par Eurostat à 2,6% sur un an. Elle s'était maintenue à 2,7% entre septembre et janvier.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp
Économie
Davantage d'argent pour une entreprise d'armement en partie suisse
Le groupe Nitrochemie, une entreprise commune de Rheinmetall et de Ruag MRO, devrait disposer de plus de moyens financiers. Le National a adopté mercredi une motion de commission en ce sens, par 124 voix contre 59.
Rheinmetall a demandé à Ruag MRO d'augmenter le capital de l'entreprise de plus de 200 millions de francs. Elle attend une réponse d'ici mai prochain. Le texte charge le Conseil fédéral de créer les conditions pour que Ruga MRO dispose du capital nécessaire, ce qui n'est pas le cas actuellement.
Si Ruag MRO ne contribue pas à la hausse des capacités, sa part dans Nitrochemie sera automatiquement réduite, a indiqué Isabelle Chappuis (Centre/VD) pour la commission. La base technologique et industrielle en matière de sécurité de la Suisse s’en trouverait affaiblie. L'armée n'aurait par ailleurs plus un accès privilégié aux commandes de charges propulsives.
Le Conseil fédéral était favorable au texte, contrairement à la gauche. Alors que la Confédération doit économiser, "nous allons injecter 100 millions sans garantie que les emplois restent en Suisse", a déploré Fabien Fivaz (Vert-e-s/NE).
Le Conseil des Etats se penchera sur une motion similaire jeudi.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
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