International
C'est fini pour Alinghi, battu en sept matches par Britannia
Alinghi ne remportera pas une troisième Coupe de l'America en 2024. Le défi suisse a été éliminé mercredi en demi-finale de la Coupe Louis Vuitton, battu en sept matches (5-2) par Britannia.
L'espoir d'une "remontada" n'aura donc pas duré bien longtemps. Alinghi, qui avait profité d'une erreur commise par le bateau britannique dans le troisième bord pour s'adjuger le cinquième match lundi, s'est pourtant donné le droit d'y croire encore en cueillant un deuxième point mercredi en début d'après-midi.
Mais le légendaire barreur britannique Ben Ainslie et ses équipiers ont maîtrisé leur sujet sur le plan tactique dans la septième régate de ce duel prévu au meilleur des neuf matches. Britannia a de nouveau semblé intouchable, comme lors des quatre premières courses samedi et dimanche derniers, et s'est imposé avec 1'10 d'avance.
"Au début de l'histoire"
Lancé en décembre 2021, le projet mené par Alinghi et le constructeur de Formule 1 Red Bull Racing n'a donc pas abouti malgré un immense travail fourni notamment à Barcelone où l'on a établi sa base il y a plus de deux ans. Le défi cher à Ernetso Bertarelli n'aura gagné que cinq matches avec enjeu sur les 15 qu'il a disputés dans cette Coupe Louis Vuitton.
"On a commencé à mieux exploiter notre bateau ces derniers jours", a expliqué le barreur Arnaud Psarofaghis lors de la traditionnelle interview effectuée juste après chaque course. "On a appris chaque jour de nos erreurs, et on sait ce sur quoi on va devoir travailler", a-t-il poursuivi.
"Un grand merci à notre équipe à terre, à Monsieur Bertarelli et à tous ceux qui nous ont soutenus. C'est un privilège de pouvoir participer à cette épreuve", a ajouté le Genevois, le regard déjà tourné vers l'avenir. "On est au début de l'histoire", a-t-il lâché, se réjouissant notamment de ne jamais avoir rencontré de problème technique sur le bateau lors de ces régates en Catalogne.
Britannia pour une revanche
Pour Britannia, l'aventure continue en revanche. Le défi britannique, stoppé par Luna Rossa en finale des Challengers en 2021 lors de la précédente édition, pourrait bien retrouver le bateau italien au même stade dès le 26 septembre (au meilleur des 13 matches).
Mais Luna Rossa est désormais en souffrance dans sa demi-finale face à NYYC American Magic. Le barreur Jimmy Spithill et son équipage ne mènent plus que 4-3 face au défi américain, qui a gagné trois régates d'affilée. Et un dégât majeur doit être réparé sur l'une des voiles du bateau italien, victime d'une avarie dans le match no 7.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
International
Les violences sexuelles en RDC ont augmenté de plus de 270%
Plus de 600 victimes d'exécutions sommaires et extrajudiciaires ont été identifiées par l'ONU depuis le début de l'année dans le Nord et le Sud-Kivu, dans l'est de la RDC. Les cas de violences sexuelles ont eux augmenté de plus de 270% de janvier à février.
"La dimension des violences et de l'insécurité a affecté la capacité de notre bureau à remplir son mandat", a dit mardi à Genève devant le Conseil des droits de l'homme la numéro deux de l'agence onusienne, Nada al-Nashif. Elle salue la condamnation récente d'un chef de guerre et de miliciens pour crimes contre l'humanité et crimes de guerre, grâce au soutien du Haut-Commissariat.
Les affrontements entre l'armée congolaise et les rebelles du M23, soutenus par le Rwanda, ont fait des milliers de victimes depuis que ce groupe a récupéré en janvier la ville de Goma, dans l'est de la République démocratique du Congo (RDC). L'ONU avait récemment parlé environ de près de 900 cas de viols en deux semaines en février.
Selon la Haute commissaire adjointe, les violences sexuelles liées au conflit ont explosé, augmentant de plus de 270%. Elle les attribue à toutes les parties au conflit. L'ONU avait aussi dénoncé récemment des exécutions sommaires d'enfants, notamment à Bukavu. Et elle redoute encore une propagation des violences dans toute la région.
Mme al-Nashif se dit "gravement préoccupée". Outre le Nord et le Sud-Kivu, plusieurs groupes armés "continuent de tuer, mutiler et enlever des civils" en Ituri, a-t-elle affirmé.
Au début de la discussion de mardi, les pays présents au Conseil des droits de l'homme ont observé une minute de silence pour les victimes du séisme en Thaïlande et en Birmanie.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
International
Séisme en Birmanie: minute de silence pour les plus de 2000 morts
La Birmanie a respecté mardi une minute de silence pour les victimes du séisme qui a tué plus de 2000 personnes et ravagé quantité de bâtiments et d'infrastructures dans un pays laissé exsangue par un conflit civil.
Les sirènes ont retenti à 12h51 et 2 secondes (08h21 suisses), à l'heure précise où la secousse d'amplitude 7,7 s'est produite vendredi, afin de marquer le début du recueillement, ont constaté des journalistes de l'AFP.
La chaîne de télévision nationale a interrompu ses programmes, pour diffuser des images du drapeau en berne à différents endroits, sur un fond de musique sobre. La période de deuil national s'étend jusqu'au 6 avril, a annoncé lundi la junte.
Devant ce qu'il reste d'un complexe d'appartements de Mandalay, l'un des sites les plus sinistrés de la ville, des secouristes se sont alignés, les mains derrière le dos, en mémoire des victimes.
Lourd bilan
Quatre jours après la plus violente secousse jamais enregistrée dans le pays depuis des décennies, de nombreux Birmans campent encore en plein air, alors que des répliques continues entretiennent la peur de nouvelles destructions.
Les autorités birmanes ont fait état lundi en fin de journée de 2056 morts, 3900 blessés et 270 disparus, mais les experts anticipent des milliers de morts supplémentaires. La faille de Sagaing, à l'origine du séisme, traverse des régions parmi les plus peuplées du pays, dont la capitale Naypyidaw et Mandalay.
La guerre civile, qui a mis à genoux les infrastructures vitales, et fracturé le pays où sont actifs des dizaines de groupes armés de minorités ethniques et d'opposants politiques, complique aussi la collecte d'informations.
Plus d'un millier de secouristes étrangers sont arrivés en Birmanie dans le cadre de la mobilisation internationale pour épauler des services locaux sous-équipés face à une telle crise. Les opérations de sauvetage ont permis d'extraire vivants des décombres environ 650 personnes, selon un média de la junte.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / blg / afp
International
La condamnation de Marine Le Pen "n'est pas une décision politique"
"La justice n'est pas politique. Cette décision n'est pas une décision politique mais judiciaire, rendue par trois juges indépendants, impartiaux", a dit mardi l'un des deux plus hauts magistrats de France, Rémy Heitz, en réaction à la condamnation de Marine Le Pen.
Cette décision "a été rendue conformément à la loi, en application de textes votés par la représentation nationale", a aussi affirmé le procureur général près la Cour de cassation sur la radio RTL. Il a qualifié "d'inadmissibles" les "attaques très personnalisées contre des magistrats et les menaces qui peuvent faire l'objet de poursuites pénales".
De son côté, le président du Rassemblement national (RN) Jordan Bardella a déploré mardi que "tout sera fait pour nous empêcher d'arriver au pouvoir". Il a fait un parallèle entre "le climat" en France et la Roumanie où le candidat d'extrême droite a été privé d'une victoire potentielle par l'annulation de l'élection présidentielle.
"Juges rouges"
M. Bardella a dénoncé au micro de Cnews/Europe 1 "la tyrannie des juges", qualifiés de "juges rouges" car "on a le sentiment que ça se tourne souvent contre un camp politique plutôt que contre un autre", en référence aux affaires Fillon et Sarkozy.
Il a cependant condamné "les menaces, les injures ou les insultes" à leur égard et a annoncé "l'organisation ce week-end de distributions de tracts et mobilisations" qui seront "pacifiques" car "nous ne sommes pas des fachos (...), nous sommes des gens raisonnables".
"Nous sommes totalement innocents dans cette affaire et, en dépit de cela, on prive des millions et des millions de Français de leur candidate naturelle et légitime à l'élection présidentielle", a-t-il clamé. "Pour l'instant, on ne passe pas à autre chose et on ne passera pas à autre chose (...) On est loin d'être morts", a-t-il répété, "promettant d'utiliser toutes les voies de recours".
Le tribunal a condamné Mme Le Pen pour détournement de fonds publics, ayant établi qu'il y avait bien eu un "système" mis en place entre 2004 et 2016 pour faire faire des "économies" au RN en payant avec l'argent du Parlement européen des assistants d'eurodéputés travaillant en réalité pour le parti. Cette décision, à ce stade, l'empêche de concourir à la présidentielle 2027.
La victimisation est le leitmotiv de Marine Le Pen depuis près de trente ans de carrière politique, lors de laquelle elle a autant mis en scène ses déboires que sa capacité, jusqu'alors, à les surmonter.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
Israël: Netanyahu revient sur son choix pour le chef du Shin Bet
Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a annoncé mardi être revenu sur son choix annoncé la veille de nommer l'amiral Eli Sharvit, ancien commandant de la Marine, comme nouveau chef de l'Agence de la sécurité intérieure (Shin Bet).
"Lundi, M. Netanyahu a rencontré de nouveau le vice-amiral [Eli] Sharvit à propos de sa nomination à la tête du Shin Bet", indique un communiqué du Bureau du Premier ministre. Il l'a "remercié [...] d'avoir répondu à l'appel du devoir mais l'a informé qu'après plus ample considération, il avait l'intention d'examiner d'autres candidatures", ajoute-t-il.
Ce revirement soudain survient après que la nomination de l'amiral Sharvit a été critiquée aux Etats-Unis par le sénateur républicain Lindsey Graham, proche du président Donald Trump. "S'il est vrai que l'Amérique n'a pas de meilleur ami qu'Israël, la nomination d'Eli Sharvit comme nouveau chef du Shin Bet est plus que problématique", a écrit M. Graham sur X.
"Mon conseil à mes amis israéliens est de changer de cap et d'examiner plus minutieusement" le passé de leur candidat, a-t-il ajouté, notant que des "déclarations" de l'amiral Sharvit "sur le président Trump et sa politique qui [ne manqueront pas de créer] des tensions inutiles à un moment critique".
M. Netanyahu avait annoncé la nomination d'Eli Sharvit comme nouveau chef du Shin Bet lundi malgré le gel par la Cour suprême du limogeage du directeur en exercice de l'agence, Ronen Bar.
La décision de démettre M. Bar de ses fonctions, en qui M. Netanyahu dit ne plus avoir confiance, est fortement critiquée en Israël où les manifestations se multiplient contre le gouvernement et contre ce qui est perçu par ses opposants comme une dérive dictatoriale du Premier ministre.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
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