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Climat

Canicule: L'Acropole d'Athènes partiellement fermée aux visiteurs

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Comme à l'été 2023, durant deux semaines, l'Acropole d'Athènes a été fermée durant 5 heures à cause de la canicule, qui n'est encore jamais arrivée si tôt que cette année (Archives). (© KEYSTONE/AP/PETROS GIANNAKOURIS)

L'Acropole d'Athènes, monument emblématique antique et site le plus visité de Grèce, a fermé au public mercredi en milieu de journée pour cinq heures en raison de la canicule qui sévit dans le pays, a constaté l'AFP.

"Le ministère de la Culture informe qu'aujourd'hui, le site archéologique de l'Acropole sera fermé de 12h00 à 17h00 locales" (11h00 GMT à 16h00 suisses), avait indiqué auparavant ce ministère, alors que des températures pouvant atteindre 43°C sont attendues en Grèce mercredi et jeudi pour la première canicule de l'année.

Le site, classé au patrimoine mondial de l'Unesco et pris d'assaut par les touristes, pourrait également voir cette mesure s'appliquer dans les prochains jours.

La Grèce, pays méditerranéen coutumier des canicules, connaît de fortes chaleurs depuis plusieurs jours avec un pic attendu mercredi et jeudi.

Les températures devraient largement dépasser les 40°C dans de nombreuses régions du pays, selon les services météorologiques.

A Athènes, ville densément peuplée et à la circulation automobile intense, le thermomètre voit rouge avec 40°C attendus mercredi et 42°C jeudi.

Dans la nuit de mardi à mercredi, vers minuit, il faisait 30°C dans le centre de la capitale grecque, selon les services météorologiques.

Historique

"Cette vague de chaleur entrera dans l'histoire", a estimé le météorologue Panagiotis Giannopoulos sur la chaîne de télévision publique ERT.

"C'est la première fois qu'elle survient si tôt" dans ce pays méditerranéen pourtant coutumier des températures estivales élevées.

"Depuis 2000, nous avons connu plusieurs vagues de chaleur en juin (...) mais aucune avant le 15 juin", a-t-il également assuré.

Le ministère de la Crise climatique et de la Protection civile a parlé mercredi d'un risque d'incendie "très élevé" dans huit régions, notamment dans l'Attique qui entoure la capitale grecque et dans une partie du Péloponnèse.

Les autorités ont pris ces derniers jours de nombreuses mesures pour faire face à cette vague de chaleur, la première cette année en Grèce.

Dans plusieurs régions, les écoles resteront fermées mercredi et jeudi, notamment à Athènes, tandis que le ministère du Travail a recommandé le télétravail aux employés du secteur public.

Une salle climatisée est également ouverte dans la station de métro Syntagma, en plein centre de la capitale, afin que les Athéniens qui le souhaitent puissent se rafraîchir, selon la régie des transports urbains.

La Croix-Rouge a distribué près de 12'000 bouteilles d'eau dans le centre d'Athènes et sur le site archéologique de l'Acropole.

L'ONG est intervenue "dans des dizaines d'incidents (blessures légères, écorchures, essoufflement, évanouissements, etc.) survenus aux visiteurs".

Fréquentation record

L'Acropole d'Athènes, au sommet duquel se trouve le temple du Parthénon, avait déjà dû fermer ses portes en juillet 2023 lors d'un épisode caniculaire de deux semaines, inédit dans sa durée.

La Grèce avait alors été frappée par des incendies ravageurs qui ont détruit quelque 175'000 hectares durant l'été 2023.

L'Acropole d'Athènes a enregistré l'an dernier un nombre record de visiteurs, avec près de 4 millions, soit une hausse de plus de 31% en un an.

Sa fréquentation ne cesse de croître en raison notamment des touristes embarqués à bord de navires de croisière qui font escale au Pirée, le grand port proche de la capitale.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Climat

Jusqu'à 58 millimètres de précipitations en Suisse

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Samedi, la Confédération a relevé le niveau de danger de pluie au niveau d'alerte 3, ce qui signifie, selon le portail des dangers naturels, que des inondations locales sont possibles. (© KEYSTONE/dpa/Annette Riedl)

Il est tombé entre 10 et 30 millimètres de pluie sur une grande partie de la Suisse au cours des dernières 24 heures. 58 millimètres par mètre carré sont tombés à Locarno (TI), a annoncé dimanche matin le service météorologique Meteonews.

A Lugano (TI) et à Lucerne, le radar de Meteonews a enregistré en 24 heures plus de 20 millimètres de précipitations par mètre carré, comme le montre un graphique publié dimanche matin sur la plateforme en ligne X.

Des orages plus puissants ont également éclaté localement, rapporte Meteonews. Dans toute la Suisse, le service météorologique a enregistré samedi 1182 éclairs.

Pour dimanche, le service météorologique s'attendait à de nouvelles pluies importantes au Tessin et dans les Grisons, Meteonews prévoyant de 20 à 50 millimètres de précipitations par mètre carré sur une grande partie du territoire.

La Confédération a mis en garde samedi contre des orages et des pluies en continu. Selon les régions, le danger s'étend de samedi après-midi à dimanche matin.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Climat

Maissen : "Nous n'abandonnerons pas des vallées entières"

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Le peuplement des régions de montagne a toujours été soumis à des changements, a déclaré la conseillère d'Etat grisonne Carmelia Maissen (au centre) à la "NZZ am Sonntag". (Photo d'archives) (© KEYSTONE/GIAN EHRENZELLER)

La présidente de la Conférence gouvernementale des cantons alpins, Carmelia Maissen, a mis en garde contre une "vision réductrice et cynique" du déplacement dans les vallées alpines.

Dans certains cas, il pourrait y avoir des déplacements de la population, a déclaré la conseillère d'Etat grisonne (au centre) dans une interview accordée à la NZZ am Sonntag. "Nous n'allons certainement pas abandonner des vallées entières", a déclaré Mme Maissen.

La surface d'habitat et les infrastructures ont augmenté ces dernières années, ce qui a rendu les régions plus vulnérables, a déclaré la présidente des cantons alpins. Mais il ne faut pas oublier que "les derniers jours ont aussi montré que nous avons fait beaucoup de choses correctement au cours des 50 dernières années", a ajouté Mme Maissen.

Intégrer les scénarios climatiques

Selon la conseillère d'Etat, il s'agit maintenant d'analyser les intempéries et d'évaluer de manière prospective où se situent les points faibles en tenant compte des scénarios climatiques.

Jusqu'à présent, le réchauffement climatique n'a pas été pris en compte dans l'établissement des cartes des dangers, a déclaré le professeur David Bresch de l'EPFZ dans une interview à la SonntagsZeitung. Cela doit changer : "Tant que le réchauffement climatique se poursuivra, les évacuations augmenteront", a déclaré le professeur spécialisé dans les risques météorologiques et climatiques. Le phénomène n'est pas nouveau, a-t-il ajouté, et les dommages augmenteront également.

Avantages à déterminer

Il n'est pas possible de savoir si le financement pour des mesures de protection pour une région vaut la peine, a déclaré David Bresch. La question se pose toutefois pour certains sites très exposés. Il en a appelé à la responsabilité individuelle : "Il faut aussi se demander honnêtement pourquoi on vit ici, pourquoi on a acheté ce bien immobilier".

La présidente de la Conférence gouvernementale des cantons d'Uri, d'Obwald, de Nidwald, de Glaris, d'Appenzell Rhodes-Intérieures, des Grisons, du Tessin et du Valais a déclaré que la discussion sur la relocalisation était menée d'un point de vue purement monétaire et qu'une relocalisation était une intervention lourde pour les personnes concernées.

Outre la population de montagne, on ne tient pas compte de ce que les régions alpines apportent à l'ensemble du pays : la production d'électricité, les infrastructures de transport et d'approvisionnement et les zones de détente. L'occupation décentralisée du territoire est ancrée dans la Constitution fédérale. "C'est pourquoi nous devons entreprendre tout ce qui est possible pour que cela reste ainsi", a déclaré Mme Maissen.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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La présidente des cantons alpins refuse une vision réductrice

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Le peuplement des régions de montagne a toujours été soumis à des changements, a déclaré la conseillère d'Etat grisonne Carmelia Maissen (au centre) à la "NZZ am Sonntag". (Photo d'archives) (© KEYSTONE/GIAN EHRENZELLER)

La présidente de la Conférence gouvernementale des cantons alpins, Carmelia Maissen, a mis en garde contre une "vision réductrice et cynique" du déplacement des vallées alpines dans une interview publiée dimanche.

Dans certains cas, des déplacements de la population pourraient avoir lieu, a déclaré la conseillère d'Etat grisonne (centre) dans une interview à la NZZ am Sonntag. "Nous n'allons pas abandonner des vallées entières". Elle a critiqué le fait que la discussion sur la relocalisation soit menée d'un point de vue purement monétaire.

Une relocalisation est une intervention lourde pour les personnes concernées, a déclaré la présidente de la Conférence gouvernementale des cantons d'Uri, Obwald, Nidwald, Glaris, Appenzell Rhodes-Intérieures, Grisons, Tessin et Valais.

La surface d'habitat et les infrastructures ont augmenté ces dernières années, mais "les derniers jours ont aussi montré que nous avons fait beaucoup de choses correctement au cours des 50 dernières années", a déclaré Mme Maissen.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Climat

Nouvelles coulées de laves torrentielles en Valais durant la nuit

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Les machinistes continuent de travailler sans relâche pour créer des digues (archives). (© Keystone/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

Plusieurs nouvelles coulées de lave torrentielle se sont produites dans le haut Val de Bagnes dans la nuit de vendredi à samedi. Des mesures préventives importantes étaient en cours samedi, alors que des précipitations étaient attendues.

Les coulées ont détruit certaines digues placées préventivement, indique la commune de Val-de-Bagnes dans un communiqué diffusé samedi. Une exploitation agricole a subi des dégâts matériels très conséquents, tout comme un pont. Des montées d'eau d'environ 1,5 mètre ont été observées dans la Dranse.

Les machinistes continuent de travailler sans relâche pour créer des digues et rectifier le cours d'eau du Fregnoley, détaille Antoine Schaller, secrétaire communal adjoint de Val-de-Bagnes. Quinze machines sont engagées.

La population de Champsec, village jouxtant la zone dangereuse, a été sensibilisée lors d'une rencontre vendredi à la possibilité d’une nouvelle évacuation.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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