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Des progrès à la COP28, mais "pas assez vite"

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"Nous faisons des progrès, mais pas assez vite, et de façon pas assez satisfaisante", a déclaré le président de la COP28, sultan Al Jaber, répétant qu'il entendait tenir son calendrier de clôture de la COP28 mardi. (© KEYSTONE/AP/Peter Dejong)

"Il nous reste moins de trois jours": malgré des "progrès", le président de la COP28 a solennellement appelé samedi soir les pays à s'émanciper de leurs propres intérêts pour parvenir à un accord capable de juguler le changement climatique.

"Nous faisons des progrès, mais pas assez vite, et de façon pas assez satisfaisante", a déclaré Sultan Al Jaber lors d'une séance plénière devant l'ensemble des délégués des pays, répétant qu'il entendait tenir son calendrier de clôture de la COP28 mardi.

"Il est temps de mettre de côté ses propres intérêts au nom de l'intérêt général", a lancé le patron de la compagnie pétrolière émiratie Adnoc, la mine plus sévère que la veille. Il réunira les ministres et chefs de délégation dimanche à 15h00 locales (12h00 suisses), et a annoncé viser lundi matin pour présenter un nouveau projet d'accord.

Il n'est pas le seul à parler de progrès. Quelques heures plus tôt, l'émissaire chinois pour le climat, Xie Zhenhua, a lui aussi rapporté des avancées, fruit de réunions permanentes entre les grands pays et les grands blocs régionaux.

Les énergies fossiles (charbon, pétrole, gaz) causent les deux tiers du réchauffement mais aucune COP n'est parvenue à appeler à leur sortie, à part le charbon il y a deux ans. Jamais la pression n'a été aussi forte que cette année pour les désigner explicitement dans un accord à une COP, Sultan Al Jaber lui-même ayant reconnu cette nécessité.

"Nous avons déjà fait des progrès sur ce sujet, et je pense que nous en aurons d'autres très bientôt, dans les prochains jours", a estimé Xie Zhenhua, vétéran de ces négociations qui était à la COP21 lorsque l'accord de Paris a été adopté, en 2015.

"Car si nous n'y parvenons pas, si nous ne résolvons pas ce sujet (les fossiles, NDLR), je vois peu de chance que nous ayons une COP28 réussie", a-t-il ajouté lors d'une rencontre avec des journalistes.

Ce n'est pas encore la panique. Une source européenne décrit une "phase d'attente et de test".

Chine et Etats-Unis

Les quatre binômes de ministres des pays développés et du Sud, désignés pour mener des consultations, ont jusqu'à dimanche après-midi pour dénouer les crispations. Sultan Al Jaber reprendra ensuite le flambeau pour mener les 48 heures finales.

Le grand puzzle diplomatique en train d'être assemblé à Dubaï doit à la fois envoyer le signal que le début de la fin des énergies fossiles a commencé, selon le voeu d'une centaine de pays dont ceux de l'Union européenne, et que la transition énergétique ne doit pas être synonyme de sacrifice pour les pays en développement.

La Chine, attachée à l'accord de Paris, est vue comme un pont entre pays riches et en développement, et son émissaire est de toutes les réunions.

Samedi, Xie Zhenhua a pris soin de rappeler que Chine et Etats-Unis avaient signé une déclaration commune en novembre pour dire que les énergies renouvelables (solaire, éolien...) devaient graduellement remplacer les fossiles.

Cela sera-t-il la base d'un compromis à la COP28?

"En colère" contre l'Opep

L'habileté consistera à trouver le point d'équilibre capable de remporter le consensus de 194 pays et de l'Union européenne, les membres de l'accord de Paris.

"Tout l'enjeu est de trouver des formulations qui tiennent compte de la très grande diversité des points de départ de chaque pays et de la manière dont ils imaginent aller vers la neutralité carbone, tout en essayant de maintenir un haut niveau d'ambition", explique la ministre française de la Transition énergétique, Agnès Pannier-Runacher.

Si près du but, les grands camps répètent leurs positions, et l'ire des pays anti-fossiles vise l'Opep, le cartel des pays exportateurs de pétrole mené par l'Arabie saoudite.

L'Organisation des pays exportateurs de pétrole a réitéré samedi à la tribune son opposition à tout ciblage spécifique des énergies fossiles dans un accord final. Le secrétaire général de l'Opep, Haitham al-Ghais, a écrit cette semaine "en urgence" à ses 23 pays membres ou associés pour les enjoindre de "rejeter proactivement" tout accord ciblant les énergies fossiles.

Ce qui a suscité un déluge de réactions à Dubaï.

Même la ministre espagnole de la Transition écologique Teresa Ribera, dont le pays assure la présidence semestrielle de l'Union européenne, a dénoncé une position "répugnante".

Agnès Pannier-Runacher s'est, elle, dite "stupéfaite" et "en colère".

Mais, preuve que tout le monde se parle, elle a rencontré son homologue saoudien samedi.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Japon: après les attaques d'ours, leur viande dans des restaurants

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Plus de 9100 ours ont déjà été tués cette année au Japon (archives). (© KEYSTONE/AP Shari Town Hall/STR)

Une viande "juteuse et savoureuse": Koji Suzuki peine à satisfaire les nombreux gourmets avec ses morceaux grillés d'ours. La viande provient d'ours abattus avec l'aval des autorités pour endiguer les attaques qui ont fait un nombre record de 13 morts en 2025.

L'établissement de M. Suzuki, situé dans l'agglomération vallonnée de Chichibu, près de Tokyo, sert également du cerf et du sanglier, mais la popularité de ses plats d'ours a explosé après des mois d'incidents largement médiatisés: plantigrades s'introduisant dans des maisons, rôdant près des écoles, semant la panique dans des supermarchés...

"Avec toutes ces informations sur les ours, le nombre de clients qui veulent en manger a beaucoup augmenté", explique Koji Suzuki, 71 ans, également chasseur. "Il vaut mieux utiliser sa viande dans un restaurant comme celui-ci plutôt que d'enterrer" sa carcasse, estime-t-il.

Son épouse Chieko, qui gère le restaurant, affirme refuser régulièrement des clients, mais reste discrète sur l'ampleur de la fréquentation supplémentaire.

Des milliers d'ours tués

En abattant les ours - qui peuvent peser une demi-tonne et courir plus vite qu'un homme - les autorités espèrent endiguer la menace dans certaines régions du nord du Japon.

Le nombre de victimes d'attaques décédées cette année est déjà deux fois supérieur au précédent record annuel, alors qu'il reste encore quatre mois d'ici à la fin de l'exercice nippon qui s'achèvera à la fin mars. Les scientifiques attribuent le phénomène à une population d'ours en forte croissance, une pénurie de nourriture et le dépeuplement humain de certaines régions.

Pour réagir, Tokyo a déployé des militaires et des unités de policiers anti-émeutes. Le nombre de 9100 ours tués sur l'année 2023-2024 a déjà été dépassé en six mois.

Parallèlement, les autorités espèrent que la viande pourra devenir une source de revenus pour les villages ruraux. "Il est important de transformer ces nuisibles en quelque chose de positif", a insisté le ministère japonais de l'agriculture plus tôt en décembre.

Les autorités locales recevront 100 millions d'euros pour contrôler les populations d'ours et promouvoir une consommation "durable".

Les ours bruns ne vivent qu'à Hokkaido, où leur population a doublé en l'espace de trois décennies pour dépasser 11'500 individus en 2023. Les ours noirs sont eux communs dans une grande partie du pays.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Tour de Ski, le feu d'artifice devenu feu de paille

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Johannes Hoesflot Klaebo espère bien enlever son 5e Tour de ski (© KEYSTONE/EPA ANSA/ANDREA SOLERO)

Le Tour de Ski fête ses 20 ans...en format réduit: 2 sites, 6 étapes et un passage intégral en Italie. De cinq destinations à travers l’Europe, le circuit se concentre aujourd’hui sur deux vallées.

Lancé à l’hiver 2006/07, le Tour de Ski imaginé par Jürg Capol et Vegard Ulvang s’est imposé comme un rendez-vous incontournable du calendrier. La semaine la plus dure de l’année, le test ultime de polyvalence et de résistance. En Suisse, elle a gagné une aura particulière grâce aux quatre victoires de Dario Cologna.

Pendant des années, le Tour de Ski a sillonné l'Europe avec plusieurs étapes, des sprints en ville et toujours, pour finir, la montée vers l’Alpe Cermis. Une rampe d’abord décriée, devenue ensuite l’emblème de la compétition.

Répétition olympique

C’est ce final spectaculaire qui maintient encore le Tour en vie. Pour son édition anniversaire, le format est réduit: seulement deux étapes, Dobbiaco et le Val di Fiemme, à une centaine de kilomètres. L’Italie sauve la saison de fond avec six courses, alors que le sport souffre du coût logistique, de la pression du calendrier autour des Fêtes et du manque d’infrastructures d’accueil. Autant de raisons qui ont poussé plusieurs organisateurs à renoncer, y compris Swiss-Ski, pourtant riche d’une longue tradition et d’un vrai engouement pour la discipline.

Cette saison, le Tour de Ski dispose pourtant d’un atout: le sprint dans le Val di Fiemme se dispute sur la nouvelle piste olympique. De quoi inciter les meilleurs à faire le déplacement pour reconnaître une dernière fois le tracé. Parmi les grandes figures du sprint, seule Jonna Sundling, rivale directe de Nadine Fähndrich, a choisi de faire l’impasse pour privilégier l’entraînement.

Klaebo vise un 5e titre

Derrière Fähndrich, Anja Weber a franchi un cap. Quarts, demi-finales, une 10e place en sprint à Davos, un 16e rang sur le 10 km skating: la Zurichoise aligne les prestations solides et marque des points à chaque course. Elle occupe actuellement la 13e place du classement général.

Chez les messieurs, Valerio Grond et Janik Riebli ont montré de belles choses en sprint, mais peinent à trouver de la régularité. Sur les longues distances, l’équipe souffre davantage. Seul Beda Klee évolue actuellement à un niveau olympique, mais il a décidé de renoncer à ce Tour de Ski. Le Norvégien Johannes Hösflot Klaebo n'a qu'un objectif: un cinquième succès qui ferait de lui le seul recordman de l'épreuve. Jusqu'ici, il doit partager les honneurs avec Dario Cologna.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Le président russe salue l'"amitié invincible" avec Pyongyang

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Outre en 2024 en Corée du Nord, Vladimir Poutine (de dos) et Kim Jong-un se sont rencontrés en septembre à Pékin (archives). (© KEYSTONE/AP Pool Sputnik Kremlin/ALEXANDER KAZAKOV)

Le président russe Vladimir Poutine a fait l'éloge d'une "amitié invincible" entre Russie et Corée du Nord dans une lettre de voeux adressée au dirigeant nord-coréen Kim Jong-un, a rapporté jeudi KCNA. Les deux pays se sont rapprochés sur fond de guerre en Ukraine.

Le président russe affirme que la participation de soldats nord-coréens à l'effort de guerre de Moscou en Ukraine prouve la "fraternité militante" des deux Etats, dans cette lettre reçue la semaine dernière par Pyongyang.

"L'entrée héroïque des soldats de l'armée populaire coréenne dans les combats pour libérer la région de Koursk des occupants et les activités ultérieures des ingénieurs coréens sur le sol russe ont clairement prouvé cette amitié invincible", a écrit M. Poutine, selon l'agence de presse officielle nord-coréenne KCNA.

Les liens solides entre Pyongyang et Moscou "contribueront à l'établissement d'un ordre juste dans un monde multipolaire", a abondé le président russe.

Soldats nord-coréens au front

La Corée du Nord a activement participé à l'effort de guerre de la Russie en lui fournissant des soldats pour repousser la percée ukrainienne dans la région de Koursk.

Les deux pays sont liés par un accord de défense mutuelle signé en 2024 à l'occasion d'une visite de Vladimir Poutine en Corée du Nord.

Les services de renseignement sud-coréens estiment qu'environ 10'000 soldats du Nord ont participé à la guerre contre l'Ukraine et que 2000 d'entre eux sont morts.

La Corée du Nord n'a confirmé qu'en avril avoir déployé des troupes pour soutenir la guerre menée par la Russie en Ukraine et a admis que ses soldats avaient été tués au combat.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Un Australien arrêté pour soutien présumé à l'attentat de Bondi

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Selon des informations de presse, l'homme est accusé d'avoir posté sur les réseaux sociaux un message, dans lequel il apportait son "soutien à 100%" aux assaillants qui ont tué 15 personnes le 14 décembre lors d'une fête juive sur la plage de Bondi, à Sydney (archives). (© KEYSTONE/EPA/BIANCA DE MARCHI)

Un Australien a été arrêté et inculpé, soupçonné d'avoir apporté son soutien sur les réseaux sociaux à l'attaque antisémite de Bondi, ont rapporté les autorités et médias locaux. L'attentat avait fait 15 morts le 14 décembre à Sydney.

La police d'Australie-Occidentale a indiqué dans un communiqué avoir arrêté mardi un homme de 39 ans dans le cadre d'une enquête pour des propos antisémites présumés. Il a été inculpé pour harcèlement motivé par l'origine et détention illégale d'armes, a-t-elle précisé.

Selon les médias locaux, il a comparu mercredi devant un tribunal de Fremantle, qui a prononcé son placement en détention provisoire jusqu'à une prochaine audience en février.

Il est accusé, selon ces informations de presse, d'avoir posté sur les réseaux sociaux un message, dans lequel il apportait son "soutien à 100%" aux assaillants qui ont tué 15 personnes le 14 décembre lors d'une fête juive sur la plage de Bondi, à Sydney.

Six armes à feu

Lors de l'audience, il a assuré ne vouloir blesser personne mais compter souligner le contraste entre cet attentat et la mort des Palestiniens à Gaza, ont indiqué les médias. Selon la même source, les policiers ont retrouvé chez lui six armes à feu, 4000 munitions et des contenus antisémites.

"Il n'y a pas de place pour l'antisémitisme, la haine et les idéologies violentes", a réagi le premier ministre australien Anthony Albanese dans un communiqué.

Face au choc provoqué par la pire tuerie en Australie depuis plus de 30 ans, M. Albanese a annoncé ces derniers jours qu'il comptait durcir la législation australienne contre l'extrémisme et lancer un programme de rachat des armes à feu en circulation.

Son gouvernement fait face à des critiques au sein de la communauté juive, certains estimant que leur cri d'alarme face à la montée de l'antisémitisme depuis le 7 octobre 2023 n'avait pas été pris en compte. Hué lors d'une cérémonie d'hommages dimanche, M. Albanese a présenté lundi ses excuses à la communauté juive.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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