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International

British Steel réduit la voilure, invoquant les droits de douane US

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British Steel (ici le site de Scunthorpe à l'est de Manchester) avait été sauvé de la faillite par le chinois Jingye en 2020 (archives). (© KEYSTONE/EPA/ADAM VAUGHAN)

British Steel, filiale du chinois Jingye, a dit préparer la fermeture de ses hauts fourneaux de Scunthorpe ainsi que d'autres installations, ouvrant la voie à des milliers de licenciements, invoquant notamment les droits de douane américains qui frappent le secteur.

Le sidérurgiste, qui avait indiqué fin 2023 qu'il comptait remplacer ses hauts fourneaux par des équivalents électriques, lance une "consultation avec les salariés et les syndicats sur les licenciements", a-t-il précisé jeudi dans un communiqué. Ces suppressions de postes concerneront 2000 à 2700 emplois, a indiqué à l'AFP une source proche du dossier.

British Steel, qui emploie 3500 personnes au Royaume-Uni, compte fermer "ses deux hauts fourneaux, ses opérations de fabrication d'acier et réduire la capacité du laminoir à acier à Scunthorpe" (à l'est de Manchester), a-t-il précisé. L'entreprise évoque différents scénarios, dont une fermeture "d'ici début juin 2025" ou a une date ultérieure.

"Les hauts fourneaux et les opérations de fabrication de l'acier ne sont plus financièrement viables en raison des conditions de marché très difficiles, de l'imposition de droits de douane et des coûts environnementaux plus élevés", a détaillé l'entreprise, qui dit perdre 700'000 livres (près de 800'000 francs) par jour.

Le président américain Donald Trump a imposé des droits de douane de 25% sur l'acier et l'aluminium. Au contraire de l'UE, le Royaume-Uni n'a pas riposté, misant sur la signature d'un accord économique avec les Etats-Unis qui lui permettrait notamment d'obtenir une exception en la matière.

L'annonce de British Steel a lieu sur fond de tension avec le gouvernement sur une aide publique pour aider l'entreprise à passer aux fours à arc électrique, le groupe ayant rejeté une proposition du gouvernement - d'une subvention de l'ordre de 500 millions de livres, sur un budget total qui pourrait dépasser 2 milliards de livres, de source proche du dossier.

Mais le gouvernement comme l'entreprise ont précisé que les discussions se poursuivaient.

Ancien fleuron britannique, en difficulté depuis des années, British Steel avait été sauvé de la faillite par le chinois Jingye en 2020.

Le groupe dit avoir investi depuis "plus de 1,2 milliard de livres sterling pour faire tourner ses opérations".

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

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International

Israël: 2024, année "record" de démolitions en Cisjordanie

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La police israélienne avec des résidents palestiniens de Khirbet Zanuta, en Cisjordanie, menacés de mort par des colons israéliens s'ils ne quittaient pas leur village. (© KEYSTONE/AP/MAYA ALLERUZZO)

Le ministre israélien des Finances, d'extrême droite, a affirmé que 2024 avait marqué un "record" pour les démolitions par Israël de "constructions arabes" en Cisjordanie. Ce territoire palestinien est occupé par Israël depuis 1967 en violation du droit international.

"L'année dernière, le record de démolition de constructions arabes illégales (selon Israël) en Judée-Samarie a été battu", a déclaré mardi Bezalel Smotrich, utilisant le nom donné par les autorités israéliennes à la Cisjordanie occupée, lors d'une visite dans cette région en compagnie du ministre de la Défense, Israël Katz. Tous deux ont déclaré refuser de voir un jour l'Autorité palestinienne "prendre le contrôle" de ce territoire.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

Helsinki va quitter le traité interdisant les mines antipersonnel

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Une spécialiste ukrainienne du déminage fait une démonstration à Lausanne en octobre 2024. (© KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

Le Premier ministre de Finlande a annoncé mardi que son pays quittera la convention internationale interdisant les mines antipersonnel. Il a affirmé la nécessité de se renforcer face à la menace russe.

"La Finlande et l'Europe doivent évaluer toutes les mesures visant à renforcer leurs capacités de dissuasion et de défense, individuellement et au sein de l'Otan (...). Nous proposons que la Finlande commence à préparer son retrait de l'accord d'Ottawa", a dit Petteri Orpo pendant une conférence de presse, deux semaines après un projet similaire mis sur la table par la Pologne, la Lituanie, la Lettonie et l'Estonie.

Les mines antipersonnel, posées manuellement ou dispersées par des roquettes ou des obus, sont utilisées pour dissuader des adversaires ou la population d'accéder à certaines zones.

Déclenchées au contact ou à proximité d'une personne, elles peuvent tuer ou provoquer de graves blessures. Ces mines restent souvent présentes après un conflit, empêchant ainsi le retour des populations.

Victimes bien après les conflits

Plus de 160 pays et territoires reconnaissent le traité d'Ottawa, dont l'Ukraine, mais pas les Etats-Unis ni la Russie. Le texte interdit aux pays signataires l'acquisition, la production, le stockage et l'utilisation de ces mines, qui continuent à mutiler et à tuer bien après la fin des conflits, avec des conséquences principalement subies par les civils, selon le Comité international de la Croix-Rouge (CICR).

Depuis l'été 2024, les forces de défense finlandaises évaluent si les mines antipersonnel sont nécessaires en Finlande. "Cet examen est motivé par les leçons tirées de la guerre en Ukraine et par la situation sécuritaire dégradée", avait précisé fin novembre à l'AFP le ministère de la Défense.

La situation n'est plus la même

La Finlande a signé la Convention d'Ottawa en 2012, mais estime que la situation sécuritaire n'est plus la même aujourd'hui. Helsinki a depuis détruit la totalité des mines sur son sol, plus d'un million d'exemplaires.

Le pays nordique, qui partage une frontière longue de 1340 kilomètres avec la Russie, a abandonné des décennies de non-alignement militaire et rejoint l'Otan après l'invasion russe de l'Ukraine en février 2022.

Le pays veut aussi augmenter ses dépenses de défense avec pour objectif d'atteindre 3% du PIB d'ici 2029, a précisé le Premier ministre mardi lors de la conférence de presse.

"Nous lançons, entre autres, une réforme des forces terrestres", a exposé Petteri Orpo.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

L'ONU salue la nomination du nouveau gouvernement en Syrie

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L'émissaire de l'ONU sur la Syrie Geir Pedersen demande que les prochaines étapes soient "crédibles" en Syrie (archives). (© KEYSTONE/MARTIAL TREZZINI)

L'émissaire de l'ONU sur la Syrie Geir Pedersen a salué le nouveau gouvernement annoncé samedi dernier par le président provisoire Ahmad al-Chareh. Il se rendra prochainement à nouveau dans le pays.

"Clairement", le nouveau cabinet "est plus représentatif" de la société que celui constitué en décembre dernier, a affirmé mardi à la presse à Genève la porte-parole du Norvégien. Elle n'a pas souhaité répondre davantage sur le fait qu'une seule femme se trouve parmi les 23 ministres.

L'émissaire demande à nouveau que les prochaines étapes soient aussi "crédibles, inclusives et durables". Notamment le lancement de l'Assemblée provisoire du peuple, une commission pour une nouvelle Constitution et des élections "libres et équitables" conformément aux règles internationales et à la résolution du Conseil de sécurité de l'ONU.

M. Pedersen doit prochainement rencontrer les autorités provisoires et d'autres acteurs syriens, de même que les interlocuteurs internationaux importants dans ce pays.

Les nouveaux ministres sont surtout de confession musulmane sunnite. Quatre représentants des minorités ont également été nommés, mais pas aux mandats les plus exposés parmi ces autorités.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Économie

Zone euro: le taux de chômage recule à 6,1% en février

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Le taux de chômage est au plus bas depuis le lancement de cette statistique en 1998 (archives). (© KEYSTONE/EPA/RONALD WITTEK)

Le taux de chômage a baissé à 6,1% de la population active en février dans la zone euro, après 6,2% en janvier, a annoncé Eurostat mardi.

L'indicateur est au plus bas depuis que l'office européen des statistiques a commencé à compiler cette série en avril 1998 pour les pays partageant la monnaie unique.

Sur un an, le taux de personnes sans emploi s'inscrit en baisse de 0,4 point dans les 20 pays membres de la zone euro.

Pour l'ensemble de l'Union européenne, le taux de chômage atteint 5,7% en février, également son point bas historique, en recul de 0,1 point par rapport à janvier.

Quelque 12,68 millions de personnes étaient au chômage en février au sein des 27 Etats membres de l'UE, dont 10,58 millions dans la zone euro.

Le taux de chômage s'établit à 7,4% en France, en hausse de 0,1 point par rapport au mois précédent, contrairement à la tendance européenne, selon les données harmonisées d'Eurostat.

La France fait moins bien que l'Allemagne (3,5%) et l'Italie (5,9%).

Au sein de l'UE, les taux les plus faibles ont été enregistrés en Pologne (2,6%), en République tchèque (2,7%) et à Malte (2,7%). Les plus élevés ont été relevés en Espagne (10,4%st), en Suède (9%), en Finlande (8,8%) et en Grèce (8,6%).

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

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