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Ukraine: Poutine "espère" une solution mais brocarde les Etats-Unis

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Un militaire ukrainien secoue la neige d'une effigie criblée de balles du président russe Vladimir Poutine, lors d'un entretien avec les médias sur une position de première ligne dans la région de Louhansk, dans l'est de l'Ukraine, mardi. (© KEYSTONE/AP/Vadim Ghirda)

Le président russe a accusé mardi les Etats-Unis d'ignorer ses préoccupations et d'user de l'Ukraine pour endiguer la Russie. Il a toutefois aussi assuré espérer "une solution" à la crise russo-occidentale qui menace de dégénérer en conflit armé.

Vladimir Poutine s'exprimait pour la première fois publiquement depuis des semaines sur le sujet, peu après un entretien téléphonique entre les chefs des diplomaties russe et américaine qui ont constaté leur profond désaccord sur le dossier ukrainien, mais ont semblé vouloir poursuivre leur dialogue.

"Le principal objectif des Etats-Unis est l'endiguement de la Russie et l'Ukraine est (leur) instrument pour nous entraîner dans un conflit armé et nous frapper des sanctions les plus dures", a accusé le maître du Kremlin.

"J'espère qu'au final nous trouverons une solution, même si ce n'est pas facile", a-t-il dit, recevant le premier ministre hongrois Viktor Orban, un allié, bien que son pays soit membre de l'Union européenne et de l'Otan. Ce dernier a jugé "surmontables" les divergences entre les deux camps.

Retrait à nouveau exigé

Le président russe n'a fait aucune mention des dizaines de milliers de soldats déployés aux portes du territoire ukrainien depuis des semaines et qui laissent penser au monde occidental à une possible nouvelle attaque de la Russie contre son voisin, après celle de 2014.

Le secrétaire d'Etat américain Antony Blinken a quant à lui exhorté son homologue Sergueï Lavrov à "une désescalade immédiate" en demandant un "retrait" de ces troupes et en avertissant de sanctions "rapides et sévères" en cas d'offensive.

Pour la Russie, le nerf de la guerre est autre: elle réclame la fin de la politique d'élargissement de l'Otan, ainsi que le retrait d'Europe de l'Est de ses capacités militaires.

Ces exigences russes ont été rejetées et Moscou a jugé "secondaires" les négociations sur d'autres sujets proposés par Washington, comme sur les limites au déploiement de missiles ou aux manoeuvres militaires. La Russie prépare actuellement une réponse officielle à ces propositions.

Scénario catastrophe

M. Poutine a pour sa part défendu sa position en dressant un scénario catastrophe dans lequel une Ukraine membre de l'Otan tenterait de reprendre par la force la Crimée que la Russie a annexée en 2014, déclenchant un conflit entre Moscou et l'Alliance atlantique.

"Imaginez vous, l'Ukraine membre de l'Otan qui lancerait une opération militaire en Crimée, un territoire souverain russe", a-t-il dit, "et nous quoi? On ferait la guerre à l'Otan?".

Faisant écho à son ministre des Affaires étrangères, il a opposé le principe selon lequel "personne ne doit renforcer sa sécurité aux dépens des autres" quand les Occidentaux insistent de leur côté sur le droit de l'Ukraine à choisir ses alliances.

Porte laissée ouverte

Malgré ces profondes divergences, le chef de la diplomatie américaine a dit vouloir "poursuivre un échange substantiel avec la Russie sur les inquiétudes de sécurité mutuelles".

"Antony Blinken était d'accord (sur le fait) qu'il y a des raisons de poursuivre le dialogue" sur le thème de la sécurité de la Russie, a aussi semblé se réjouir Sergueï Lavrov. "On verra comment ça se passe", a-t-il glissé.

Autre signe du soutien occidental à l'Ukraine, le premier ministre britannique était mardi à Kiev, comme son homologue polonais Mateusz Morawiecki.

Boris Johnson y a jugé "vital que la Russie recule et choisisse la voie de la diplomatie", mettant en exergue le "danger clair" et "imminent" d'une attaque russe, alors que l'Ukraine juge ce risque moins élevé et est soucieuse d'éviter de créer une panique.

Pas de "retraite" russe

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky s'était en tout cas réjoui dans la matinée de l'ampleur de l'appui diplomatique et militaire de ses alliés, "le plus important" depuis l'annexion de la péninsule de Crimée.

Pour dissuader Moscou de toute agression, les Occidentaux ont accéléré leurs préparatifs de sanctions économiques, applicables selon Boris Johnson "au moment même où le premier orteil russe" passera la frontière selon Boris Johnson.

Les Etats-Unis comme le Royaume-Uni, qui est l'un des terrains d'investissement favoris des grandes fortunes russes, ont dit lundi vouloir frapper au portefeuille des proches du Kremlin.

Les milliardaires russes risqueront le gel de leurs avoirs au Royaume-Uni, l'impossibilité d'entrer sur son territoire ou encore d'y effectuer des transactions.

"Nous n'allons pas battre en retraite et nous tenir au garde-à-vous en écoutant les menaces de sanctions américaines", a répliqué mardi l'ambassade de Russie à Washington.

Moscou privilégie depuis le début de cette crise des contacts directs avec Washington, mais les Européens s'efforcent de rester dans le jeu. Le chef du gouvernement italien Mario Draghi a appelé Vladimir Poutine à une "désescalade". Le président russe prépare une rencontre avec son homologue français Emmanuel Macron.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

International

Flèche brabançonne: Remco Evenepoel s'impose pour son retour

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L'émotion d'Evenepoel après son succès (© KEYSTONE/EPA/OLIVIER MATTHYS)

Remco Evenepoel a réussi sa rentrée. Pour sa première course de l'année, le double champion olympique belge a remporté la Flèche brabançonne au sprint devant son compatriote Wout van Aert.

Sérieusement blessé au début décembre après être rentré dans une portière d'une voiture de la Poste, Evenepoel (25 ans) a ainsi démontré avoir déjà retrouvé une très bonne condition. C'est de bon augure avant l'Amstel Gold Race dimanche et les classiques ardennaises de la semaine prochaine.

Sur la ligne d'arrivée à Overijse, au sud de Bruxelles, Remco Evenepoel a dominé van Aert dans l'emballage final, même si le spécialiste de cyclocross a refusé les relais dans les deux derniers kilomètres. Meilleur Suisse, Jan Christen a pris la 6e place. Il est arrivé avec le peloton à 27 secondes du vainqueur.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Économie

Trump examine la possibilité de renvoyer le président de la Fed

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Donald Trump a réitéré mercredi ses attaques contre le patron de la Fed Jerome Powell au sujet de sa politique de taux d'intérêts (archives). (© KEYSTONE/EPA/MICHAEL REYNOLDS)

Donald Trump et son gouvernement étudient la possibilité de limoger le président de la Banque centrale américaine Jerome Powell. Le patron de la Fed est dans le viseur du président depuis plusieurs jours pour son refus de baisser les taux d'intérêt de l'institution.

"Le président et son équipe continueront à se pencher sur la question" de limoger Jerome Powell, a déclaré vendredi à des journalistes le directeur du Conseil économique national, Kevin Hassett.

Jeudi, Donald Trump avait affirmé qu'il n'était "pas content" de M. Powell. "Je lui ai fait savoir et si je veux qu'il parte, il partira vite fait, croyez-moi", avait-il assuré.

Le milliardaire républicain n'a pas le pouvoir de limoger directement les patrons de la Fed. Pour tenter de destituer Jerome Powell, il devrait entamer une longue procédure et prouver que ce dernier a commis une faute grave.

Donald Trump a nommé Jerome Powell à la tête de la Fed lors de son premier mandat, en 2018, mais l'accuse aujourd'hui de politiser la banque centrale américaine.

Le président de la Fed a mis en garde mercredi contre les effets des droits de douane décidés par M. Trump, qui "vont très certainement entraîner au moins une hausse temporaire de l'inflation". Le président américain a fortement augmenté les droits de douane s'appliquant aux produits entrant aux Etats-Unis, imposés désormais au minimum à 10%.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

Frappes israéliennes après le rejet du Hamas d'un projet de trêve

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Tous les efforts pour parvenir à une trêve par l'intermédiaire d'une médiation de l'Egypte, du Qatar et des Etats-Unis ont jusqu'à présent échoué (image d'illustration). (© KEYSTONE/EPA/MOHAMMED SABER)

Au moins 24 personnes sont mortes dans de nouvelles frappes israéliennes sur la bande de Gaza, a annoncé vendredi la Défense civile palestinienne. Ces bombardements sont survenus au lendemain du rejet par le Hamas d'une proposition israélienne de trêve.

Le mouvement islamiste palestinien exhorte de son côté la communauté internationale à faire pression pour qu'Israël lève son "blocus injuste" sur le territoire palestinien, où l'aide humanitaire n'entre plus depuis plus de six semaines.

Déclenchée par l'attaque du Hamas dans le sud israélien le 7 octobre 2023, la guerre a plongé la bande de Gaza dans une situation humanitaire catastrophique. La reprise de l'offensive israélienne le 18 mars, après deux mois de trêve, a de nouveau déplacé des centaines de milliers de Gazaouis.

Selon la Défense civile locale, de nouvelles frappes israéliennes ont fait 24 morts, dont dix membres d'une même famille tués dans le sud de la bande de Gaza. Tous les efforts pour parvenir à une trêve par l'intermédiaire d'une médiation de l'Egypte, du Qatar et des Etats-Unis ont jusqu'à présent échoué.

Refus d'un accord "partiel"

Jeudi, le négociateur en chef du Hamas, Khalil al-Hayya, a annoncé que le mouvement s'opposait à un accord "partiel" avec Israël pour mettre fin aux combats, rejetant de fait une dernière proposition israélienne de trêve.

"Les accords partiels sont utilisés par Netanyahu et son gouvernement comme couverture pour son projet politique (...) et nous ne participerons pas à cette politique", a-t-il dit. Selon lui, le Hamas "cherche un accord global impliquant un échange de prisonniers en une seule fois en échange de l'arrêt de la guerre, d'un retrait de l'occupation de la bande de Gaza et du début de la reconstruction" dans le territoire, a-t-il ajouté.

Selon un dirigeant du mouvement, le projet israélien prévoit l'échange de dix otages israéliens vivants contre une trêve de 45 jours, la libération de prisonniers palestiniens détenus par Israël et une autorisation de faire entrer de l'aide humanitaire dans Gaza.

Les discussions butent notamment sur la question d'un désarmement du Hamas et des autres groupes armés à Gaza, exigé par Israël pour mettre à la guerre. Une question érigée en "ligne rouge (...) non négociable" par le mouvement palestinien.

"Prière pour la paix" de Trump

Entretemps, d'après un calcul de l'AFP à partir des cartes publiées par l'armée israélienne, celle-ci a pris le contrôle d'un peu plus de la moitié de la bande de Gaza pour en faire une zone tampon, où les Palestiniens ne peuvent pas vivre.

Le ministre israélien des Finances Bezalel Smotrich, figure de l'extrême droite, a réagi en appelant à "intensifier les combats" à Gaza, pilonnée par l'armée israélienne qui y a aussi élargi ses opérations terrestres, depuis qu'elle y a repris son offensive le 18 mars, rompant une trêve de deux mois.

L'attaque du 7 Octobre a fait 1218 morts du côté israélien, en majorité des civils, selon un décompte de l'AFP basé sur des données officielles. Sur les 251 personnes enlevées ce jour là, 58 sont toujours retenues à Gaza, dont 34 sont mortes, selon l'armée israélienne.

Le nouvel ambassadeur des Etats-Unis en Israël a déposé vendredi au mur des Lamentations à Jérusalem un message manuscrit de Donald Trump, assurant que le président américain priait pour la paix et le retour des otages. Ex-gouverneur républicain proche des milieux israéliens pro-colonisation, Mike Huckabee s'est dit honoré de convoyer, au nom du président, "sa prière pour la paix".

Appel à mettre fin au blocus

Selon le ministère de la Santé du Hamas, au moins 1691 Palestiniens ont été tués depuis le 18 mars, portant à 51'065 le nombre de morts à Gaza depuis le début de l'offensive de représailles israélienne il y a 18 mois.

"La communauté internationale doit intervenir immédiatement et exercer la pression nécessaire pour mettre fin au blocus injuste imposé à notre peuple dans la bande de Gaza", a affirmé Khalil al-Hayya dans un communiqué diffusé vendredi.

Accusant le Hamas de la détourner, ce que le mouvement palestinien dément, Israël bloque depuis le 2 mars toute livraison humanitaire dans le territoire, où vivent 2,4 millions de Palestiniens.

Viande de tortue

Le Bureau des Affaires humanitaires de l'ONU (Ocha) a estimé cette semaine que la bande de Gaza connaissait "probablement la pire" situation humanitaire depuis le début du conflit.

La situation est tellement désespérée que certains Gazaouis se sont résolus à manger de la viande de tortue marine. "S'il n'y avait pas de famine, on n'en mangerait pas, mais il faut compenser avec quelque chose", explique un pêcheur, Abdul Halim Qanan.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Économie

JD Vance affiche son optimisme sur l'Ukraine en rencontrant Meloni

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JD Vance a été reçu au Palais Chigi par Giorgia Meloni. (© KEYSTONE/EPA/RICCARDO ANTIMIANI)

Le vice-président américain JD Vance a été reçu vendredi à Rome, en pleine guerre commerciale entre Washington et l'UE, par sa "chère amie" Giorgia Meloni. Il a assuré sur X avoir eu un entretien "fantastique" avec la cheffe du gouvernement italien et son équipe.

M. Vance a été reçu au Palais Chigi par Mme Meloni pour un entretien bilatéral et un repas auquel ont participé également les deux vice-premiers ministres italiens Matteo Salvini et Antonio Tajani.

A son arrivée à la résidence officielle de Mme Meloni en plein centre de Rome, M. Vance avait indiqué qu'il informerait Giorgia Meloni des "négociations entre la Russie, l'Ukraine et aussi sur certaines choses intervenues au cours des dernières 24 heures".

Optimisme sur l'Ukraine

"Je crois que nous avons des choses intéressantes à rapporter sur certaines négociations, en privé bien sûr", avait-il ajouté. "Je ne veux préjuger de rien mais nous sommes vraiment optimistes sur la possibilité de mettre fin à cette guerre très brutale", avait-il conclu sans donner d'autres précisions.

Cet optimisme contraste avec l'impatience manifeste vendredi du secrétaire d'Etat américain, Marco Rubio, à l'issue de réunions organisées la veille avec les Ukrainiens et les Européens à Paris: "Nous devons déterminer dans les prochains jours si (la paix) est faisable ou non", a dit ce dernier.

M. Rubio a menacé de "passer à autre chose" si Washington venait à établir que la paix "n'est pas possible", tranchant avec les propos de Donald Trump qui promettait pendant sa campagne électorale de mettre fin à la guerre en Ukraine "en 24 heures". "Les Etats-Unis ont d'autres priorités", a-t-il lancé à son départ de France.

Guerre commerciale

JD Vance a également assuré que les deux pays "poursuivraient les échanges" concernant les droits de douane amorcés la veille à Washington entre Mme Meloni et le président Donald Trump. Il s'est aussi dit "tout simplement enchanté de se retrouver avec une chère amie dans un bel endroit avec des gens formidables".

Mme Meloni s'est de son côté dite "fière" que JD Vance "ait décidé de passer Pâques à Rome", "après la rencontre merveilleuse que nous avons eue hier à Washington".

Giorgia Meloni a fait jeudi une visite éclair à la Maison Blanche où elle s'est entretenue avec Donald Trump des droits de douane qu'il veut imposer aux pays de l'Union européenne. Le président américain s'est dit à cette occasion sûr "à 100%" qu'un accord sur les droits de douane avec l'Union européenne serait conclu.

Fêtes de Pâques

M. Vance est arrivé en Italie samedi à l'aube avec son épouse Usha et leurs trois enfants. Ce fervent catholique devait ensuite assister à la messe du Vendredi saint en la basilique Saint-Pierre. Il participera dimanche aux célébrations pascales sur la place Saint-Pierre avant de partir pour l'Inde.

M. Vance, converti au catholicisme à 35 ans, doit être reçu samedi au Vatican par le secrétaire d'Etat du Saint-Siège, Pietro Parolin, mais il espère pouvoir également rencontrer le pape François, en convalescence après une grave pneumonie.

Le séjour de JD Vance en Italie marque son retour en Europe pour la première fois depuis son discours polémique en février à Munich à propos du respect du droit de vote et de la liberté d'expression, qui avait sidéré de nombreux dirigeants européens.

M. Vance avait déploré le "recul" de la liberté d'expression sur le Vieux continent, plus inquiétant, selon lui, que la menace posée par "la Russie", "la Chine" ou un "autre acteur externe". Mme Meloni s'était déclarée en phase avec ces propos. "Je le dis depuis des années (...), l'Europe s'est un peu perdue", avait-elle déclaré.

Trump invité à Rome

A Washington, Mme Meloni, première dirigeante européenne à visiter la Maison Blanche depuis la brutale offensive douanière lancée par son locataire, s'est déclarée "certaine" qu'un accord serait trouvé. Donald Trump a toutefois précisé qu'il n'était "pas pressé" et que Giorgia Meloni ne l'avait pas fait varier de stratégie.

La cheffe de la coalition ultraconservatrice au pouvoir à Rome a affirmé "ne pas pouvoir négocier au nom de l'Union européenne" mais elle a précisé avoir invité Donald Trump à se rendre prochainement à Rome, ce qu'il a accepté. Avec sur la table une possible entrevue avec la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen.

Donald Trump a imposé depuis le 5 avril des droits de douane d'au moins 10% sur l'ensemble des produits entrant aux Etats-Unis.

Dépendante des exportations de son industrie, qui pèse près d'un quart de son PIB, Giorgia Meloni a critiqué cette offensive tarifaire tout en jouant le dialogue et exhortant Bruxelles à ne pas prendre de mesures de rétorsion.

Son pas de deux avec Donald Trump inquiète ses partenaires européens qui craignent qu'elle ne fasse cavalier seul.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp / ansa

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