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Biden plaide pour la fin du blocage politique en Irlande du Nord

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Joe Biden a sacrifié à la tradition des selfies à l'université de Belfast. (© KEYSTONE/AP/Patrick Semansky)

Joe Biden, venu en "ami" en Irlande du Nord, a appelé mercredi les forces politiques locales à surmonter leurs divisions pour mettre fin à la paralysie des institutions. Celles-ci sont à l'arrêt, 25 ans après la signature des accords de paix.

Avant de rejoindre Dublin pour une visite très symbolique sur la trace de ses ancêtres, le président américain, qui revendique ses origines irlandaises, a fait une halte éclair à Belfast pour célébrer les accords de paix signés le 10 avril 1998 après trois décennies de "Troubles" entre unionistes fidèles à Londres, majoritairement protestants, et républicains majoritairement catholiques, partisans d'un rattachement à la République d'Irlande.

Mais la commémoration bute sur une réalité politique bien plus difficile. Les institutions locales créées il y a 25 ans, au sein desquelles les deux communautés longtemps ennemies partagent le pouvoir, sont en effet bloquées en raison des conséquences du Brexit.

Une "leçon"

Lors d'un discours à l'université de Belfats, Joe Biden a rappelé qu'il y a trois décennies, un bâtiment tel que celui de l'université, tout de verre et d'acier, aurait été impensable, dans une ville de Belfast parcourue de barbelés, secouée par les explosions et les affrontements meurtriers - 3500 morts au total pour toute la période dite des "Troubles."

"La leçon des accords 'du Vendredi Saint' est que c'est lorsque les choses semblent les plus fragiles (...) qu'il y a le plus besoin d'espoir et d'efforts", a-t-il déclaré, vantant le potentiel économique de l'Irlande du Nord, province en difficulté dans laquelle Washington promet d'investir.

"J'espère que l'assemblée et le gouvernement (locaux) seront bientôt restaurés", a-t-il dit tout en prenant soin de souligner que la décision finale revenait aux dirigeants politiques locaux.

Paralysie politique

Joe Biden avait auparavant rencontré les leaders des cinq principaux partis politiques d'Irlande du nord - dont le DUP, parti unioniste qui ne cache pas sa défiance face à ce président catholique et si fier de ses racines irlandaises.

Depuis plus d'un an, le DUP refuse de participer aux institutions nord-irlandaises en raison du statut particulier hérité du Brexit. Les unionistes, majoritairement protestants, restent inflexibles malgré la conclusion récente d'un accord entre Bruxelles et Londres à propos de la question, délicate entre toutes, de la frontière physique avec l'Irlande du Nord.

Joe Biden a une nouvelle fois manifesté mercredi son soutien à cet accord, le "cadre de Windsor": "Je pense que la stabilité et la visibilité qu'offre ce cadre va encourager les investissements" en Irlande du Nord.

Sans aller jusqu'à qualifier le président américain d'"anti-Britannique" comme un député de son parti, le chef du DUP Jeffrey Donaldson lui a opposé une polie fin de non-recevoir, estimant qu'il attendait toujours des changements légaux supplémentaires confortant la place de l'Irlande du Nord au sein du Royaume-Uni.

Pèlerinage familial

Joe Biden a aussi vu, brièvement, le Premier ministre britannique Rishi Sunak, lequel a affirmé que la relation bilatérale était "très bonne".

Cela, même si le passage éclair de Joe Biden au Royaume-Uni, et la très brève entrevue avec le chef du gouvernement britannique, ont pu donner à Londres l'impression que le président américain assurait un service minimum. Surtout en contraste avec sa visite de deux jours et demi en Irlande voisine, qui s'apparente surtout à un pèlerinage du démocrate de 80 ans sur les traces de ses ancêtres.

Après avoir atterri sous la pluie à Dublin, il restera dans le pays de ses ancêtres, qu'il répète souvent porter "dans son âme", jusqu'à vendredi soir. Il fera jeudi une étape institutionnelle à Dublin jeudi, puis une autre visite à caractère personnel, vendredi dans lcomtété de Mayo, à l'ouest.

Dès mercredi, Joe Biden doit se rendre dans le comté de Louth, autre berceau familial. Il aura l'occasion de contempler, du haut d'un château, le port d'où l'un de ses ancêtres est parti pour l'Amérique au XIXe siècle, fuyant comme beaucoup d'Irlandais un pays ravagé par la famine.

A Dublin, il marchera dans les pas de John F. Kennedy, qui s'était adressé en ces termes au parlement irlandais, en 1963: "C'est ce trait de caractère des Irlandais, cette alliance remarquable d'espoir, de confiance et d'imagination, dont nous avons besoin aujourd'hui plus que jamais."

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

International

Japon: après les attaques d'ours, leur viande dans des restaurants

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Plus de 9100 ours ont déjà été tués cette année au Japon (archives). (© KEYSTONE/AP Shari Town Hall/STR)

Une viande "juteuse et savoureuse": Koji Suzuki peine à satisfaire les nombreux gourmets avec ses morceaux grillés d'ours. La viande provient d'ours abattus avec l'aval des autorités pour endiguer les attaques qui ont fait un nombre record de 13 morts en 2025.

L'établissement de M. Suzuki, situé dans l'agglomération vallonnée de Chichibu, près de Tokyo, sert également du cerf et du sanglier, mais la popularité de ses plats d'ours a explosé après des mois d'incidents largement médiatisés: plantigrades s'introduisant dans des maisons, rôdant près des écoles, semant la panique dans des supermarchés...

"Avec toutes ces informations sur les ours, le nombre de clients qui veulent en manger a beaucoup augmenté", explique Koji Suzuki, 71 ans, également chasseur. "Il vaut mieux utiliser sa viande dans un restaurant comme celui-ci plutôt que d'enterrer" sa carcasse, estime-t-il.

Son épouse Chieko, qui gère le restaurant, affirme refuser régulièrement des clients, mais reste discrète sur l'ampleur de la fréquentation supplémentaire.

Des milliers d'ours tués

En abattant les ours - qui peuvent peser une demi-tonne et courir plus vite qu'un homme - les autorités espèrent endiguer la menace dans certaines régions du nord du Japon.

Le nombre de victimes d'attaques décédées cette année est déjà deux fois supérieur au précédent record annuel, alors qu'il reste encore quatre mois d'ici à la fin de l'exercice nippon qui s'achèvera à la fin mars. Les scientifiques attribuent le phénomène à une population d'ours en forte croissance, une pénurie de nourriture et le dépeuplement humain de certaines régions.

Pour réagir, Tokyo a déployé des militaires et des unités de policiers anti-émeutes. Le nombre de 9100 ours tués sur l'année 2023-2024 a déjà été dépassé en six mois.

Parallèlement, les autorités espèrent que la viande pourra devenir une source de revenus pour les villages ruraux. "Il est important de transformer ces nuisibles en quelque chose de positif", a insisté le ministère japonais de l'agriculture plus tôt en décembre.

Les autorités locales recevront 100 millions d'euros pour contrôler les populations d'ours et promouvoir une consommation "durable".

Les ours bruns ne vivent qu'à Hokkaido, où leur population a doublé en l'espace de trois décennies pour dépasser 11'500 individus en 2023. Les ours noirs sont eux communs dans une grande partie du pays.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Tour de Ski, le feu d'artifice devenu feu de paille

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Johannes Hoesflot Klaebo espère bien enlever son 5e Tour de ski (© KEYSTONE/EPA ANSA/ANDREA SOLERO)

Le Tour de Ski fête ses 20 ans...en format réduit: 2 sites, 6 étapes et un passage intégral en Italie. De cinq destinations à travers l’Europe, le circuit se concentre aujourd’hui sur deux vallées.

Lancé à l’hiver 2006/07, le Tour de Ski imaginé par Jürg Capol et Vegard Ulvang s’est imposé comme un rendez-vous incontournable du calendrier. La semaine la plus dure de l’année, le test ultime de polyvalence et de résistance. En Suisse, elle a gagné une aura particulière grâce aux quatre victoires de Dario Cologna.

Pendant des années, le Tour de Ski a sillonné l'Europe avec plusieurs étapes, des sprints en ville et toujours, pour finir, la montée vers l’Alpe Cermis. Une rampe d’abord décriée, devenue ensuite l’emblème de la compétition.

Répétition olympique

C’est ce final spectaculaire qui maintient encore le Tour en vie. Pour son édition anniversaire, le format est réduit: seulement deux étapes, Dobbiaco et le Val di Fiemme, à une centaine de kilomètres. L’Italie sauve la saison de fond avec six courses, alors que le sport souffre du coût logistique, de la pression du calendrier autour des Fêtes et du manque d’infrastructures d’accueil. Autant de raisons qui ont poussé plusieurs organisateurs à renoncer, y compris Swiss-Ski, pourtant riche d’une longue tradition et d’un vrai engouement pour la discipline.

Cette saison, le Tour de Ski dispose pourtant d’un atout: le sprint dans le Val di Fiemme se dispute sur la nouvelle piste olympique. De quoi inciter les meilleurs à faire le déplacement pour reconnaître une dernière fois le tracé. Parmi les grandes figures du sprint, seule Jonna Sundling, rivale directe de Nadine Fähndrich, a choisi de faire l’impasse pour privilégier l’entraînement.

Klaebo vise un 5e titre

Derrière Fähndrich, Anja Weber a franchi un cap. Quarts, demi-finales, une 10e place en sprint à Davos, un 16e rang sur le 10 km skating: la Zurichoise aligne les prestations solides et marque des points à chaque course. Elle occupe actuellement la 13e place du classement général.

Chez les messieurs, Valerio Grond et Janik Riebli ont montré de belles choses en sprint, mais peinent à trouver de la régularité. Sur les longues distances, l’équipe souffre davantage. Seul Beda Klee évolue actuellement à un niveau olympique, mais il a décidé de renoncer à ce Tour de Ski. Le Norvégien Johannes Hösflot Klaebo n'a qu'un objectif: un cinquième succès qui ferait de lui le seul recordman de l'épreuve. Jusqu'ici, il doit partager les honneurs avec Dario Cologna.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Le président russe salue l'"amitié invincible" avec Pyongyang

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Outre en 2024 en Corée du Nord, Vladimir Poutine (de dos) et Kim Jong-un se sont rencontrés en septembre à Pékin (archives). (© KEYSTONE/AP Pool Sputnik Kremlin/ALEXANDER KAZAKOV)

Le président russe Vladimir Poutine a fait l'éloge d'une "amitié invincible" entre Russie et Corée du Nord dans une lettre de voeux adressée au dirigeant nord-coréen Kim Jong-un, a rapporté jeudi KCNA. Les deux pays se sont rapprochés sur fond de guerre en Ukraine.

Le président russe affirme que la participation de soldats nord-coréens à l'effort de guerre de Moscou en Ukraine prouve la "fraternité militante" des deux Etats, dans cette lettre reçue la semaine dernière par Pyongyang.

"L'entrée héroïque des soldats de l'armée populaire coréenne dans les combats pour libérer la région de Koursk des occupants et les activités ultérieures des ingénieurs coréens sur le sol russe ont clairement prouvé cette amitié invincible", a écrit M. Poutine, selon l'agence de presse officielle nord-coréenne KCNA.

Les liens solides entre Pyongyang et Moscou "contribueront à l'établissement d'un ordre juste dans un monde multipolaire", a abondé le président russe.

Soldats nord-coréens au front

La Corée du Nord a activement participé à l'effort de guerre de la Russie en lui fournissant des soldats pour repousser la percée ukrainienne dans la région de Koursk.

Les deux pays sont liés par un accord de défense mutuelle signé en 2024 à l'occasion d'une visite de Vladimir Poutine en Corée du Nord.

Les services de renseignement sud-coréens estiment qu'environ 10'000 soldats du Nord ont participé à la guerre contre l'Ukraine et que 2000 d'entre eux sont morts.

La Corée du Nord n'a confirmé qu'en avril avoir déployé des troupes pour soutenir la guerre menée par la Russie en Ukraine et a admis que ses soldats avaient été tués au combat.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Un Australien arrêté pour soutien présumé à l'attentat de Bondi

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Selon des informations de presse, l'homme est accusé d'avoir posté sur les réseaux sociaux un message, dans lequel il apportait son "soutien à 100%" aux assaillants qui ont tué 15 personnes le 14 décembre lors d'une fête juive sur la plage de Bondi, à Sydney (archives). (© KEYSTONE/EPA/BIANCA DE MARCHI)

Un Australien a été arrêté et inculpé, soupçonné d'avoir apporté son soutien sur les réseaux sociaux à l'attaque antisémite de Bondi, ont rapporté les autorités et médias locaux. L'attentat avait fait 15 morts le 14 décembre à Sydney.

La police d'Australie-Occidentale a indiqué dans un communiqué avoir arrêté mardi un homme de 39 ans dans le cadre d'une enquête pour des propos antisémites présumés. Il a été inculpé pour harcèlement motivé par l'origine et détention illégale d'armes, a-t-elle précisé.

Selon les médias locaux, il a comparu mercredi devant un tribunal de Fremantle, qui a prononcé son placement en détention provisoire jusqu'à une prochaine audience en février.

Il est accusé, selon ces informations de presse, d'avoir posté sur les réseaux sociaux un message, dans lequel il apportait son "soutien à 100%" aux assaillants qui ont tué 15 personnes le 14 décembre lors d'une fête juive sur la plage de Bondi, à Sydney.

Six armes à feu

Lors de l'audience, il a assuré ne vouloir blesser personne mais compter souligner le contraste entre cet attentat et la mort des Palestiniens à Gaza, ont indiqué les médias. Selon la même source, les policiers ont retrouvé chez lui six armes à feu, 4000 munitions et des contenus antisémites.

"Il n'y a pas de place pour l'antisémitisme, la haine et les idéologies violentes", a réagi le premier ministre australien Anthony Albanese dans un communiqué.

Face au choc provoqué par la pire tuerie en Australie depuis plus de 30 ans, M. Albanese a annoncé ces derniers jours qu'il comptait durcir la législation australienne contre l'extrémisme et lancer un programme de rachat des armes à feu en circulation.

Son gouvernement fait face à des critiques au sein de la communauté juive, certains estimant que leur cri d'alarme face à la montée de l'antisémitisme depuis le 7 octobre 2023 n'avait pas été pris en compte. Hué lors d'une cérémonie d'hommages dimanche, M. Albanese a présenté lundi ses excuses à la communauté juive.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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