International
Biden "en bonne santé" et "apte", selon son médecin
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Le président américain Joe Biden est, à 80 ans, "en bonne santé", "vigoureux" et "apte" à remplir ses fonctions, selon le rapport médical dressé par son médecin. Le document a été rendu public jeudi par la Maison Blanche.
Le praticien Kevin O'Connor, qui le suit depuis plus d'une dizaine d'années, a conduit une série d'examens, dont en particulier "un examen neurologique extrêmement détaillé", selon le rapport rendu public jeudi par la Maison Blanche.
Il note qu'une "lésion" a été prélevée de la poitrine du président et fera l'objet d'une biopsie. Mais pour le reste, Joe Biden, président le plus âgé de l'Histoire américaine, ne présente que des affections sans gravité majeure, traitées par trois médicaments sur ordonnance, a détaillé le médecin.
Le démocrate est ainsi traité pour une "fibrillation auriculaire non valvulaire", condition cardiaque qui est "stable" après traitement; un taux élevé de lipides dans le sang également corrigé avec succès par un traitement; et des allergies. Le praticien assure par ailleurs que deux problèmes relevés lors du dernier examen en novembre 2021, à savoir une démarche raide et une toux fréquente liée à un reflux gastro-oesophagien, sont "stables".
"Intention"
Pour le reste, pas de changement non plus: le président des Etats-Unis mesure 1m83 pour 81 kilos, porte des lentilles de contact, ne fume pas et ne boit pas, et fait du sport cinq fois par semaine. Ce document était évidemment très attendu.
Joe Biden, malgré des sondages peu reluisants, répète depuis un certain temps qu'il a "l'intention" de se présenter, et donc d'affronter peut-être son prédécesseur Donald Trump, déjà officiellement en course. Mais il a assuré, il y a quelques jours à peine, n'avoir pas pris de décision "définitive".
Le 19 novembre 2021, le démocrate, qui tient aussi par cette transparence sur sa santé à se distinguer de l'ancien président républicain, s'était déjà plié à un examen complet. Joe Biden avait subi ce jour-là une coloscopie, sous anesthésie générale.
Il avait transféré ses pouvoirs pendant une heure et vingt-cinq minutes à la vice-présidente Kamala Harris, devenue brièvement la première femme à détenir les prérogatives présidentielles dans l'histoire des Etats-Unis. L'examen étant normal, il n'était pas nécessaire d'y procéder à nouveau cette année, a précisé la Maison Blanche.
Tests d'aptitude
Joe Biden n'a pas eu de souci de santé majeur depuis une opération du cerveau en 1988. Il a été testé positif au Covid-19, en juillet dernier, sans présenter de forme grave de la maladie, ni de symptômes d'un Covid long.
Le président américain fait jusqu'ici preuve d'une endurance peu commune à son âge, enchaînant interventions publiques et déplacements. Mais son âge est un angle d'attaque fréquent de l'opposition républicaine. Certains opposants du président assurent même qu'il n'aurait plus toute sa tête, au vu de certains moments de confusion et de son élocution heurtée.
Nikki Haley, républicaine de 51 ans qui vient de se lancer dans la course pour 2024, a réclamé mercredi des tests d'aptitude intellectuelle pour tout élu de plus de 75 ans. Ce qui s'appliquerait aussi à Donald Trump, 76 ans, qu'elle défie par sa candidature.
L'ancienne ambassadrice à l'ONU espère capitaliser sur une envie de renouveau de l'électorat américain, qui selon les sondages ne veut pas plus d'un second mandat Biden que d'une nouvelle présidence Trump. S'il se lance, Joe Biden devra affronter à la fois les rigueurs d'une campagne électorale et les exigences de sa fonction. Jusqu'ici, il répond aux questions sur son âge par des blagues, ou par cette pirouette: "Regardez-moi à l'oeuvre!".
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
Lafarge en Syrie: présomption d'innocence de son ex-PDG violée
Un tribunal parisien a jugé mardi que le cimentier Lafarge, accusé d'avoir payé des jihadistes pour maintenir son activité en Syrie jusqu'en 2014, et son propriétaire suisse Holcim, avaient violé la présomption d'innocence de son ex-PDG Bruno Lafont et de 3 ex-cadres.
Lafarge est soupçonné d'avoir versé en 2013 et 2014, via une sous-filiale syrienne, plus de 5 millions d'euros en "taxes" et achats de matières premières à des groupes jihadistes, dont l'organisation Etat islamique (EI), et à des intermédiaires, afin de maintenir l'activité d'une cimenterie à Jalabiya, malgré la guerre.
L'entreprise française, à présent filiale du groupe suisse Holcim, a plaidé coupable aux Etats-Unis pour ces faits en 2022 et a alors payé une sanction financière de 778 millions de dollars.
Holcim et Lafarge se sont ensuite retournés contre M. Lafont, PDG du cimentier de 2007 à 2015, et trois autres anciens cadres du groupe, ainsi qu'un homme d'affaires syrien, les assignant devant le tribunal des activités économiques de Paris.
A l'audience le 27 janvier, ils avaient réclamé 200 millions d'euros de réparation du "préjudice subi", à verser solidairement. Une demande à laquelle le tribunal a décidé mardi de surseoir à statuer, "dans l'attente de la fin de la procédure pénale en cours", selon le jugement consulté par l'AFP.
Eventuelle réparation
Dans la même décision, le tribunal a en revanche jugé qu'"il y a lieu, sans surseoir à statuer, de se prononcer sur une éventuelle réparation du préjudice subi" par Bruno Lafont et les trois ex-cadres "en raison du non-respect par Lafarge SA et Holcim" de leur "présomption d'innocence".
Une audience ultérieure devra être fixée sur leurs demandes.
L'ex-PDG estimait notamment que Lafarge et Holcim étaient allés à l'encontre de sa présomption d'innocence et de sa capacité à se défendre en commentant publiquement l'accord de plaider-coupable conclu avec le DOJ, le département de la Justice américain. En cause, des communiqués autour de cet accord dans lesquels il pouvait être reconnu dans le terme d'"anciens dirigeants de Lafarge SA", sans aucune mise en garde permettant de souligner la présomption d'innocence des cadres "impliqués".
L'ex-PDG, 68 ans et aujourd'hui retraité, réclamait 2,5 millions d'euros en réparation. Il nie avoir eu connaissance des versements en Syrie, et conteste, comme les autres ex-dirigeants, toute implication.
Guilty plea
"On est satisfaits de voir que la violation de la présomption d'innocence de M. Lafont a été reconnue" par le tribunal, qui a "jugé que Lafarge et Holcim dans leurs communiqués autour du guilty plea (plaider-coupable, NDLR) avait commis une faute", a réagi auprès de l'AFP son avocat Me Quentin de Margerie.
Les activités de Lafarge en Syrie font l'objet de deux dossiers devant la justice à Paris: un volet dans lequel Lafarge, M. Lafont et sept autres anciens responsables devront répondre devant le tribunal correctionnel de Paris fin 2025 de "financement d'entreprises terroristes".
Dans un autre volet, Lafarge est mis en examen pour des soupçons de "complicité de crimes contre l'humanité de la société", une qualification rarissime pour une entreprise.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
Trump promet de "doper" l'extraction de charbon aux Etats-Unis
Donald Trump a signé mardi des décrets destinés à "doper" l'extraction de charbon aux Etats-Unis, qui selon lui doivent "plus que doubler" leur production d'électricité afin notamment de répondre à l'essor de l'intelligence artificielle.
Les textes qu'il a ratifiés, entouré de mineurs coiffés de leurs casques de chantier, visent à lever les barrières réglementaires à l'extraction de charbon, et à suspendre les fermetures prévues de nombreuses centrales à charbon à travers tout le pays.
"Nous allons mettre fin à l'orientation anti-charbon du précédent gouvernement", a encore dit le président américain, qui a donné pour instruction au ministère de la Justice d'"identifier et combattre" les règlementations locales qui se mettraient en travers de son ambition.
Donald Trump a par ailleurs assuré qu'il serait "possible d'extraire d'énormes quantités de minerais stratégiques et de terres rares, dont nous avons besoin pour les secteurs de la technologie et de la haute technologie, au travers du processus d'extraction de charbon."
"Prétexte"
Lena Moffitt, directrice de l'organisation non-gouvernementale Evergreen, a reproché dans un communiqué au président américain d'utiliser l'intelligence artificielle comme un "prétexte pour venir au secours de ses donateurs issus des énergies fossiles" en soutenant la forme d'énergie "la plus polluante et la plus chère".
La production de charbon, énergie fossile la plus polluante, a fortement baissé aux Etats-Unis depuis une quinzaine d'années, passant d'un peu plus d'un milliard de tonnes en 2008, à un peu plus de 520 millions en 2023, selon des données gouvernementales.
La même année, le charbon représentait seulement un peu plus de 16% de la production totale d'électricité, dépassé notamment par les énergies renouvelables (un peu plus de 21%).
Connu pour ses positions climatosceptiques, Donald Trump avait dès son retour au pouvoir le 20 janvier dénoncé l'Accord de Paris sur le climat et a depuis entrepris de soutenir les énergies fossiles à coup de dérégulation.
Plus du tiers de l'électricité mondiale est produite avec du charbon, un contributeur majeur au réchauffement climatique en raison des émissions de CO2 dues à sa combustion.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
Culture
Maison Blanche sommée de rétablir l'accès de l'agence AP
Un juge fédéral a sommé mardi la Maison Blanche de rétablir le plein accès de l'agence Associated Press, pilier du journalisme aux Etats-Unis, suspendu depuis deux mois.
AP a été notamment exclue du Bureau ovale et de l'avion présidentiel "Air Force One" en février pour son refus de se conformer à la nouvelle appellation du Golfe du Mexique, rebaptisé "Golfe d'Amérique" par un décret signé par Donald Trump. Le juge conclut que l'exclusion pour ce motif est "contraire au Premier amendement" de la Constitution, qui garantit la liberté d'expression.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
L'Ukraine dit avoir capturé deux Chinois combattant pour la Russie
Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a annoncé mardi la capture de deux ressortissants chinois qui combattaient au sein de l'armée russe en Ukraine. Il a exhorté les Occidentaux à "réagir" face à "l'implication" de la Chine.
C'est la première fois que l'Ukraine affirme avoir découvert des Chinois participant aux hostilités sur son sol depuis le début de l'invasion russe il y a trois ans. Pékin n'a pas encore réagi à ces déclarations.
Selon des informations préliminaires, il s'agit de personnes qui ont signé "un contrat" avec l'armée russe plutôt que de l'envoi par Pékin de troupes régulières sur le front ukrainien, a dit à l'AFP un haut responsable ukrainien sous le couvert de l'anonymat.
Le chef de la diplomatie ukrainienne, Andriï Sybiga, a fait savoir sur X qu'il avait convoqué le chargé d'affaires chinois à Kiev pour "exiger des explications".
"Nous avons capturé deux citoyens chinois qui combattaient au sein de l'armée russe", avait juste avant déclaré M. Zelensky sur les réseaux sociaux.
Ces hommes ont été découverts près du village de Bilogorivka, dans la région de Donetsk, au cours d'un affrontement auquel ont pris part au total six militaires chinois.
"Nous avons des documents de ces prisonniers, des cartes bancaires, des données personnelles", a de son côté relevé M. Zelensky.
Confondus avec des Nord-Coréens
L'AFP a reçu du haut responsable ukrainien les copies de certains de ces documents présumés, sur lesquels il apparaît que l'un des "citoyens chinois" est âgé de 34 ans, appartient à l'ethnie Han, majoritaire en Chine, et est enregistré dans la ville de Xinzheng (centre).
Le président ukrainien a diffusé une courte vidéo censée montrer l'un de ces soldats chinois présumés.
Sur ces images, un jeune homme en treillis et aux mains liées tente de décrire à son interlocuteur hors champ ce qui semble être un combat auquel il a pris part. On l'entend prononcer le mot "commander" (commandant, en anglais).
"Nous avons des informations selon lesquelles il y aurait beaucoup plus de citoyens chinois dans les unités de l'occupant", a affirmé Volodymyr Zelensky.
Il a dénoncé "l'implication de la Chine dans cette guerre en Europe, directement ou indirectement", appelant en outre à une "réaction des Etats-Unis, de l'Europe et de tous ceux dans le monde qui veulent la paix."
La capture de militaires chinois présumés "remet en cause la position déclarée de la Chine en faveur de la paix", a renchéri son ministre des Affaires étrangères, Andriï Sybiga.
Ces hommes ont été faits prisonniers "il y a quelque jours", a raconté à l'AFP le haut responsable ukrainien. Plusieurs autres ont probablement été tués au combat, "des corps sont recherchés", a-t-il ajouté.
"Nous avons dans un premier temps pensé qu'ils étaient nord-coréens", a poursuivi ce responsable. "Il a fallu un certain temps pour déterminer quelle langue ils parlaient."
Selon des conclusions "préliminaires", "ce sont des citoyens chinois (qui ont été) séduits par des contrats" avec l'armée russe, a-t-il assuré. "Nous les considérons comme militaires car ce sont des soldats de l'armée de l'occupant", a-t-il ajouté.
Rôle de la Chine
"Nous sommes en train de clarifier s'ils ont une expérience militaire (en Chine) et ce que Pékin en pense", a encore dit ce responsable.
Des ressortissants de nombreux pays combattent dans les armées respectives des deux belligérants dans cette guerre, les Russes ayant déclaré avoir notamment mis la main ces dernières années sur des Colombiens, des Britanniques, des Américains et des Australiens.
En décembre, Kiev avait déjà annoncé la capture de Nord-Coréens qui luttaient contre les Ukrainiens dans la région russe de Koursk, dont les forces ukrainiennes occupent une partie - de plus en plus minime - depuis août 2024.
Selon l'Ukraine, la Corée du Sud et les Occidentaux, la Corée du Nord avait envoyé des milliers de ses soldats pour épauler l'armée russe dans ce territoire.
La Chine se présente comme une partie neutre et un médiateur potentiel dans ce conflit mais reste un allié politique et économique clé de la Russie, au point que les Occidentaux l'ont qualifiée de "facilitateur décisif" de l'invasion russe - qu'elle n'a jamais condamnée.
La Chine est cependant notamment accusée d'aider la Russie à contourner les sanctions occidentales, lui permettant d'acquérir les composants technologiques nécessaires à la production d'armements.
"Il s'agit d'un nouveau pays qui soutient militairement l'invasion de l'Ukraine par la Russie, aux côtés de la Russie, après l'Iran et l'armée nord-coréenne", a dénoncé M. Zelensky.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
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