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Automobile: recul inédit de l'hybride rechargeable en Europe

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L'essor des électriques pourrait notamment profiter à l'Espagne, selon une étude publiée mercredi par le cabinet Inovev. (EPA/CAROLINE BREHMAN) (© KEYSTONE/EPA/CAROLINE BREHMAN)

Le marché automobile européen a vu la part des hybrides rechargeables reculer pour la première fois au troisième trimestre, tandis que les hybrides légers et les électriques ont continué à gagner du terrain, selon les chiffres publiés jeudi par les constructeurs.

Les hybrides rechargeables (PHEV), ces véhicules équipés d'un moteur thermique et d'un petit moteur électrique, ont représenté 8,5% des ventes de voitures neuves entre juillet et septembre, sur un marché européen en léger rebond après de longs mois de crise, a indiqué l'Association européenne des constructeurs (ACEA) dans un communiqué.

Les ventes d'hybrides rechargeables accusent une baisse de 6% sur un an, avec 184'000 véhicules vendus. Ces modèles accusent de forts reculs sur les marchés français et italien qui en étaient friands, mais restent à l'équilibre en Allemagne.

Pour nombre d'experts, l'hybride rechargeable cumule les inconvénients des moteurs thermiques (pollution de l'air) et ceux des moteurs électriques (poids et prix élevés à cause des deux motorisations).

Quand elles ne sont pas régulièrement rechargées, ces voitures souffrent d'une consommation très élevée. Mais pour certains conducteurs qui cumulent longues distances sur autoroutes et usage urbain, l'hybride rechargeable reste considéré comme une option alternative au diesel.

De leur côté, les ventes de voitures à essence et diesel ont continué à reculer légèrement après de fortes chutes au cours des trimestres précédents: l'essence reste N°1 des ventes avec 37,8% de parts de marché mais perd 3,3% sur un an, avec 823'000 véhicules vendus.

Les ventes de diesel ont baissé de 4,7% à 361'000 unités et ne représentent plus que 16,5% de parts de marché.

Ces chiffres devraient continuer à baisser progressivement jusqu'en 2035: l'UE a entériné fin octobre cette date butoir pour le passage du marché automobile à un niveau d'émissions à l'échappement égal à zéro, condamnant l'essence et le diesel pour les voitures neuves.

Alors que le marché automobile reste freiné par la pénurie de puces électroniques, les constructeurs ont privilégié la production des modèles électriques et hybrides, qui continuent leur progression.

Les modèles totalement électriques représentent désormais 11,9% du marché, soit 259.000 voitures vendues (+22% sur un an), avec de fortes hausses au cours du trimestre sur tous les grands marchés, sauf en Italie.

Les modèles hybrides légers, qui se rechargent en roulant, ont progressé de 6,9% sur un an, atteignant 492'000 exemplaires et 22,6% de parts de marché.

L'essor des électriques pourrait notamment profiter à l'Espagne, selon une étude publiée mercredi par le cabinet Inovev.

L'arrivée de nouveaux modèles de la marque Cupra, de sa maison mère Volkswagen, mais aussi de la petite 208 électrique de Peugeot, pourrait faire du royaume le premier producteur européen d'électriques devant l'Allemagne et la France, avec une production estimée de 1,6 million de voitures en 2030.

La production française pourrait également doubler entre 2023 et 2030 pour dépasser les 800'000 électriques.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

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Biden se bat pour maintenir sa candidature en vie

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Les sondages menés depuis le débat ne montrent pas de bouleversement, ce qui prouve que les Américains n'avaient pas attendu pour s'inquiéter des capacités cognitives du président le plus âgé de l'histoire du pays, mais confirment pour la plupart un léger avantage pour Donald Trump. (© KEYSTONE/EPA/BONNIE CASH / POOL)

La Maison Blanche a catégoriquement rejeté mercredi la possibilité que Joe Biden retire sa candidature à un second mandat. Cela malgré les très vifs débats sur son état de forme.

Le président de 81 ans n'envisage "absolument pas" de jeter l'éponge a affirmé sa porte-parole Karine Jean-Pierre, près d'une semaine après une performance désastreuse pendant son débat avec Donald Trump.

Selon plusieurs médias, Joe Biden s'est lui-même engagé à rester dans la course lors d'un appel avec ses équipes.

"Toujours aussi vif"

L'exécutif américain tente par tous les moyens d'éteindre l'incendie, ravivé mercredi matin par des propos anonymes d'un proche du président.

Lequel confie que le président, auquel même ses partisans ont reproché de ne pas prendre la mesure des événements, s'interroge bien sur l'avenir de sa candidature.

"C'est absolument faux", a balayé Karine Jean-Pierre. Il "continue à faire campagne", a-t-elle affirmé mercredi, estimant que Joe Biden était "toujours aussi vif".

Mauvais sondage

Près d'une semaine plus tard, le démocrate n'a pas effacé la très pénible impression laissée par ces 90 minutes de débat face à son rival républicain, lors desquelles il a bafouillé, regardé dans le vide et parfois perdu le fil de sa pensée.

La faute, selon sa porte-parole, à un "rhume" dont le président souffrait durant le débat, mais aussi au "décalage horaire" - une dizaine de jours après être rentré du G7 en Italie.

Trump creuse l'écart

Selon une enquête d'opinion du New York Times menée après l'émission, 74% des électeurs sondés expriment désormais des préoccupations vis-à-vis de l'âge du dirigeant démocrate. Donald Trump a considérablement creusé son écart devant Joe Biden dans la course à la Maison Blanche, d'après le même sondage.

Le président a prévu de donner vendredi une interview à la chaîne télévisée ABC et de tenir une conférence de presse en solo la semaine prochaine, l'objectif étant de prouver sa capacité à s'exprimer de manière fluide, sans prompteur. Et de maintenir sa candidature à la Maison Blanche en vie.

Il se rendra aussi dans les prochains jours dans deux Etats décisifs, le Michigan et la Pennsylvanie, des déplacements lors desquels son énergie sera jaugée.

"Discussion saine" prévue

Cela suffira-t-il à convaincre les démocrates? Nombre d'entre eux, dont des figures du parti comme Nancy Pelosi, ont questionné publiquement l'acuité mentale du président. Les appels ouverts à un retrait restent jusqu'ici cantonnés à de rares parlementaires peu connus.

Mercredi, Joe Biden a pour objectif de resserrer les rangs démocrates autour de lui. Il s'est entretenu avec l'influent chef de file des sénateurs de son parti, Chuck Schumer, et recevra à la Maison Blanche des gouverneurs démocrates à 00h30 jeudi.

"Nous aurons une discussion saine avec le président", a expliqué l'un d'eux, J. B. Pritzker de l'Illinois, mardi soir sur CNN. "Pour l'instant, Joe Biden est notre candidat, je suis 100% derrière sa candidature, à moins qu'il ne prenne une autre décision, et dans ce cas nous échangerons alors tous sur la meilleure marche à suivre," a-t-il ajouté.

Le gouverneur de l'Illinois mais aussi ceux de Californie (Gavin Newsom), du Michigan (Gretchen Whitmer) ou de Pennsylvanie (Josh Shapiro) sont considérés comme de potentiels candidats futurs à la Maison Blanche.

Aucun n'a jusqu'ici remis publiquement en cause la candidature de Joe Biden, qui a écrasé la primaire démocrate, sans avoir de réel adversaire.

"Enorme problème"

Les vifs débats autour de la forme du président américain affectent toutefois directement sa base, et notamment les jeunes bénévoles chargés de prêcher la bonne parole sur sa campagne à travers le pays.

"Ce que je reproche à Biden, c'est que ses capacités cognitives semblent avoir considérablement diminué et c'est un énorme problème pour un candidat à la présidentielle", a confié Yampiere Lugo à l'AFP.

Ce militant démocrate de 25 ans, basé en Caroline du Nord, estime que Joe Biden devrait "jeter l'éponge" si les sondages continuent à empirer.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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"C'était un gros pari d'être sur le Tour", souligne Cavendish

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Cavendish savoure son 35e succès sur le Tour (© KEYSTONE/EPA/GUILLAUME HORCAJUELO)

Mark Cavendish a reconnu que "c'était un gros pari d'être sur le Tour de France". A la recherche d'une 35e victoire sur la Grande Boucle, le Britannique l'a décrochée mercredi à Saint-Vulbas.

"J'ai du mal à y croire. Quand je suis reparti c'était vraiment un gros pari d'être là, sur le Tour de France. On a parié qu'on pouvait gagner au moins une victoire d'étape. C'est un grand pari de la part d'Alexandre Vinokourov mon boss, celui de mon équipe", a déclaré à l'arrivée le sprinter de 39 ans, qui compte désormais une victoire de plus que le grand Eddy Merckx sur le Tour.

"Les mecs ont bien improvisé. Ils m'ont mis dans une superbe position, j'ai été capable de gagner", a commenté le coureur de la formation Astana. "Tout le monde a tout donné, c'est tellement de petits détails qui viennent s'ajouter pour arriver ici. Une étape ça peut faire toute une carrière et moi j'ai toujours eu besoin d'en gagner une de plus", a-t-il ajouté.

A l'arrivée, Mark Cavendish a été félicité par la moitié du peloton, avant de tomber dans les bras de sa femme et de ses enfants. "Ils sont arrivés hier, c'est un super timing, c'est incroyable qu'ils aient été là pour le voir", s'est-il réjoui.

Saisir l'opportunité

En difficulté lors des premières étapes en Italie le "Cav" s'est accroché pour écrire l'histoire mercredi dans l'Ain: "pas besoin de se flatter l'ego à essayer de rester avec le peloton. On s'en moque que les gens disent: +il est rincé, il finira pas+. Il faut juste montrer ce qu'on sait faire, gérer et donner le meilleur pour arriver à saisir cette opportunité."

Une nouvelle chance de victoire se présentera dès jeudi du côté de Dijon pour le sprinteur de l'île de Man. "On va essayer, chaque sprint où on aura l'occasion d'aller, on ira. C'est le Tour de France quand même. Ce n'est pas seulement la plus grande course cycliste du monde, c'est le plus grand événement sportif du monde pour moi", a-t-il conclu.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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L'influent tabloïd The Sun apporte son soutien aux travaillistes

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Le "Sun" rejoint ainsi plusieurs médias étiquetés à droite ou centre-droit qui ont appelé à voter pour le Labour. Celui-ci s'est recentré depuis que Keir Starmer en a pris la tête en 2020 et devrait sauf coup de théâtre devenir Premier ministre vendredi. (© KEYSTONE/AP/Jon Super)

L'influent tabloïd britannique The Sun, idéologiquement plutôt proche des conservateurs, a apporté mercredi, à la veille des législatives, son soutien aux travaillistes. Ces derniers sont donnés largement en tête par les sondages.

"Le temps du changement est venu", affirme dans une tribune publiée sur son site internet le journal, propriété de la famille du milliardaire australo-américain Rupert Murdoch, estimant que "les Tories sont épuisés", après 14 ans au pouvoir.

Son ralliement figurera en Une du journal de jeudi, jour du vote, avec pour titre "Le temps est venu pour un nouvel entraîneur" sur fond de photo de terrain de foot, avec la précision qu'il ne s'agit pas de "virer (le sélectionneur anglais Gareth) Southgate".

Le quotidien populaire rejoint ainsi plusieurs médias étiquetés à droite ou centre-droit qui ont appelé à voter pour le Labour, qui s'est recentré depuis que Keir Starmer en a pris la tête en 2020 et devrait sauf coup de théâtre devenir Premier ministre vendredi.

C'est ainsi le cas du quotidien des milieux d'affaires The Financial Times ou du magazine The Economist, ou encore The Sunday Times, l'édition dominicale du journal The Times, qui se sont tous montrés très critiques envers les conservateurs.

Influence considérable

"Il ne fait aucun doute que Sir Keir Starmer s'est battu avec acharnement pour améliorer son parti", admet The Sun, malgré des "inquiétudes" persistantes notamment sur l'immigration.

The Sun a longtemps été le tabloïd le plus lu du Royaume-Uni et garde une influence considérable, même s'il ne publie plus ses chiffres de diffusion et a été rattrapé selon des spécialistes du secteur par le Daily Mail ces dernières années.

Une éventuelle prise de position était très attendue, d'autant que ce quotidien a plusieurs fois joué un rôle majeur dans la vie politique britannique.

En 1997, Tony Blair avait ainsi obtenu le soutien du Sun avant de porter le Labour au pouvoir, après avoir fait le voyage personnellement en Australie pour plaider sa cause auprès du magnat.

Risque de décalage avec ses lecteurs

Le tabloïd avait en revanche retiré son soutien à Gordon Brown en 2009 en plein congrès travailliste, lui préférant le conservateur David Cameron qui avait remporté les législatives de 2010.

Ces derniers temps, The Sun conservait un positionnement plutôt à droite, comme une grande partie de la presse britannique, avec des éditos anti-immigration et anti-"woke", très pro-Brexit, critiques des politiques climatiques, décrivant souvent Keir Starmer comme manquant de fermeté.

Même si la presse écrite a beaucoup perdu de son influence, le tabloïd risquait, faute de prise de position, d'apparaître comme en décalage avec ses lecteurs s'il restait à l'écart de ce qui s'annonce comme une victoire historique des travaillistes.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Un 35e succès historique pour Cavendish sur le Tour

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Cavendish a dépassé Merckx avec une 35e victoire d'étape sur le Tour (© KEYSTONE/EPA/GUILLAUME HORCAJUELO)

Mark Cavendish a signé un succès historique mercredi sur le Tour de France.

Vainqueur du sprint à Saint-Vulbas, le Britannique est devenu le seul recordman de victoires d'étapes sur la Grande Boucle avec 35 succès. Tadej Pogacar reste lui en jaune au terme de cette journée de transition.

Cavendish (39 ans) a donc bien fait de poursuivre sa carrière d'une année. Le sprinter d'Astana, dont les derniers bouquets reçus sur le Tour de France remontaient à 2021 (quatre étapes et le maillot vert), a dépassé la légende Eddy Merckx grâce à cette 35e victoire d'étape.

Le champion du monde sur route de 2011, qui compte aussi 17 succès sur le Giro - mais seulement 3 sur la Vuelta - s'est imposé devant le Belge Jasper Philipsen et le Norvégien Alexander Kristoff à l'issue d'un sprint houleux marqué par une chute dans les derniers mètres.

Après sa victoire, le "Cav" a été félicité par la moitié du peloton avant de tomber dans les bras de sa femme et de ses enfants. Il avait dû abandonner l'an dernier à cause d'une fracture à la clavicule après une chute lors de la 11e étape de ce qui devait être son dernier Tour de France.

Animé par l'ambition de détenir seul ce record d'un autre temps, le sprinter de l'île de Man a remis son départ à la retraite à plus tard. Il a beaucoup souffert lors des premières étapes difficiles en Italie, au point de vomir sur son vélo. Mais il s'est accroché pour écrire l'histoire mercredi dans l'Ain.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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