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Atterrissage à Paris d'un avion français transportant 262 rapatriés

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L'Airbus A330 français a décollé de Niamey en soirée avec 262 personnes à son bord avant d'atterrir à Paris vers 01h30. (© KEYSTONE/AP/Fatahoulaye Hassane Midou)

La France a commencé mardi soir à évacuer par avion des civils, en grande majorité français, du Niger à la suite du putsch de la semaine dernière. Il s'agit de sa première évacuation massive au Sahel où les coups d'Etat se sont multipliés depuis 2020.

Un premier avion a décollé de Niamey en soirée et a atterri, peu après 01h30, à l'aéroport de Paris-Roissy Charles de Gaulle, selon une source aéroportuaire française.

"Il y a 262 personnes à bord de l'avion qui est un Airbus A330, dont une douzaine de bébés", avait indiqué à l'AFP dans la soirée la ministre française des Affaires étrangères Catherine Colonna, expliquant que la "quasi-totalité des passagers sont des compatriotes".

Outre une grande majorité de Français, ont également atterri des Nigériens, des Portugais, des Belges, des Ethiopiens et des Libanais, a précisé le Quai d'Orsay à la presse présente à Roissy. Un deuxième vol devait atterrir dans la nuit, avec à son bord Français, Nigériens, Allemands, Belges, Canadiens, Américains, Autrichiens et Indiens, d'après la même source.

Le Département fédéral des affaires étrangères (DFAE) avait de son côté indiqué mardi être en contact avec les ressortissants suisses au Niger et les autorités françaises, sans donner plus d'informations.

Suisse en contact avec ses ressortissants

Sur les quelque 1200 Français enregistrés sur les listes consulaires au Niger, selon Paris, 600 ressortissants souhaiteraient revenir en France. Le souhait des autorités est de clore l'opération à la mi-journée mercredi. Quatre avions de rapatriement ont pour l'instant été prévus.

L'évacuation des militaires français postés au Niger n'est en revanche "pas à l'ordre du jour", avait auparavant indiqué à la presse l'état-major des armées françaises. Le ministère allemand des Affaires étrangères a recommandé dans la journée "à tous ses ressortissants à Niamey", d'accepter l'offre de la France, quand l'Italie a annoncé se tenir prête à évacuer ses ressortissants de Niamey.

Les Etats-Unis n'ont pris aucune décision d'évacuation pour le moment, a indiqué mardi la Maison Blanche. Le Département fédéral des affaires étrangères (DFAE) a de son côté indiqué mardi être en contact avec les ressortissants suisses au Niger et les autorités françaises, sans donner plus d'informations.

"Pas besoin d'eux"

Paris justifie l'évacuation par les "violences qui ont eu lieu" contre son ambassade dimanche lors d'une manifestation hostile à la France, et par "la fermeture de l'espace aérien qui laisse nos compatriotes sans possibilité de quitter le pays par leurs propres moyens".

Niamey, par la voix d'un putschiste, a toutefois annoncé dans la nuit de mardi à mercredi la réouverture "des frontières terrestres et aériennes" du Niger avec cinq pays voisins (Algérie, Burkina Faso, Libye, Mali et Tchad). Dans la capitale nigérienne, après de fortes pluies dans la matinée de mardi, les activités ont repris et peu de véhicules des forces de sécurité étaient visibles, ont constaté des journalistes de l'AFP.

"On n'a pas de problèmes avec les Français", ni avec "les ressortissants européens, on a des problèmes avec les gouvernements européens", assure de son côté Hamidou Ali, un Nigérien de 58 ans. Un étudiant, Mahamadou Issoufou Idi, juge lui que "les Français n'ont qu'à partir". La France, ex-puissance coloniale dans la région et soutien indéfectible du président Bazoum, retenu depuis le 26 juillet dans sa résidence présidentielle, apparaît comme la cible privilégiée des militaires qui l'ont renversé, dirigés par le général Abdourahamane Tiani.

Le mouvement M62, à l'initiative d'une manifestation pro-putschistes, a dénoncé mardi l'évacuation organisée par la France, souhaitant la suspension de certains de ses médias et appelant à un rassemblement "pacifique chaque jour" près de l'aéroport, "jusqu'au départ définitif des forces étrangères" présentes dans le pays.

"Déclaration de guerre"

La junte a accusé lundi la France de vouloir "intervenir militairement", ce que Paris a démenti fermement. Lundi soir, le Burkina Faso et le Mali, voisins du Niger et gouvernés également par des militaires, ont affiché leur solidarité avec les putschistes en affirmant que toute intervention militaire pour rétablir Mohamed Bazoum serait considérée "comme une déclaration de guerre" à leurs deux pays et entraînerait leur retrait de la Cédéao (Communauté économique des Etats d'Afrique de l'Ouest).

Ils ont ajouté, dans un communiqué commun, qu'ils "refusent d'appliquer" les "sanctions illégales, illégitimes et inhumaines contre le peuple et les autorités nigériennes" décidées dimanche par la Cédéao à Abuja, la capitale du Nigeria.

Les dirigeants ouest-africains, soutenus par leurs partenaires occidentaux, dont la France, ont fixé un ultimatum d'une semaine à la junte militaire au Niger pour un "retour complet à l'ordre constitutionnel", affirmant ne pas exclure un "recours à la force" si ce n'était pas le cas. Dans ce contexte, la Cédéao a annoncé mardi soir que les chefs d'état-major des pays qui la composent se réuniraient de mercredi à vendredi à Abuja, au sujet du putsch au Niger.

Par ailleurs une délégation de la Cédéao, conduite par le Nigérian Abdulsalami Abubakar, doit se rendre mercredi au Niger, ont indiqué sous le couvert de l'anonymat une haute responsable de l'organisation ouest-africaine et un responsable militaire du Niger. La Cédéao avait également décidé de "suspendre toutes les transactions commerciales et financières" entre ses Etats membres et le Niger, et de geler les avoirs des responsables militaires impliqués dans le coup d'Etat.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

Oscar Onley renforce Ineos

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Oscar Onley rejoint Ineos (© KEYSTONE/AP/THIBAULT CAMUS)

L'Ecossais Oscar Onley, 4e du dernier Tour de France sous les couleurs de Picnic PostNL, s'est engagé avec l'équipe Ineos Grenadiers à compter de la saison 2026. Les deux formations l'ont annoncé.

Agé de 23 ans, passé professionnel en 2019, Onley compte deux victoires à son actif (une étape du Tour Down Under en 2024, une étape du Tour de Suisse cette année) mais s'est surtout révélé comme un coureur de classement général.

Outre sa 4e place cet été à Paris, il a également terminé cette saison à la 3e place du Tour de Suisse et à la 4e place du Tour de Grande-Bretagne.

"Les performances d'Oscar en 2025 ont été vraiment incroyables. J'ai couru mon premier Tour de France quand j'avais 21 ans, alors voir ce qu'il a réussi cette année sur le Tour à 22 ans, c'était vraiment impressionnant", a déclaré dans un communiqué Geraint Thomas, néo-retraité du peloton devenu directeur sportif de l'équipe Ineos Grenadier.

Le vainqueur du Tour 2018 ajoute qu'Onley s'intègre parfaitement aux ambitions renouvelées de l'équipe Ineos. Longtemps dominatrice, l'ex-formation Sky a cédé du terrain face aux armadas mises en place par UAE autour de Tadej Pogacar et par Visma-Lease a bike autour de Jonas Vingegaard.

L'arrivée d'Onley, après le recrutement du Français Kévin Vauquelin, 7e du dernier Tour de France, s'inscrit dans la volonté de relancer l'équipe.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Football

Endrick (Real Madrid) prêté à Lyon jusqu'en fin de saison

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Endrick prêté à Lyon (© KEYSTONE/AP/BERNAT ARMANGUE)

Lyon a confirmé mardi avoir trouvé un accord avec le Real Madrid pour le prêt payant de l'attaquant international brésilien Endrick, en manque de temps de jeu en Espagne, jusqu'à la fin de la saison.

Agé de 19 ans, Endrick compte 14 sélections avec l'équipe du Brésil (3 buts). Arrivé au Real en 2024, il a très peu joué depuis le début de la saison et espère se relancer à l'OL en vue du Mondial 2026. Il sera présent à Lyon le 29 décembre pour la reprise de l'entraînement. Le montant de la transaction s'élève à un million d'euros.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

Appel de 14 pays contre l'expansion des colonies en Cisjordanie

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Quatorze pays lancent un appel commun à Israël pour qu'il revienne sur sa décision d'autoriser de nouvelles colonies en Cisjordanie (archives). (© KEYSTONE/EPA/ALAA BADARNEH)

Quatorze pays, dont la France, l'Italie et l'Allemagne, ont condamné mercredi soir l'approbation récente de nouvelles colonies juives en Cisjordanie. Ils exhortent le gouvernement israélien à revenir sur cette décision et "à cesser l'expansion des colonies".

"Nous, représentants de l'Allemagne, de la Belgique, du Canada, du Danemark, de l'Espagne, de la France, de l'Italie, de l'Irlande, de l'Islande, du Japon, de Malte, des Pays-Bas, de la Norvège et du Royaume-Uni, condamnons l'approbation par le cabinet de sécurité du gouvernement israélien de la création de 19 nouvelles colonies en Cisjordanie occupée", selon un communiqué commun diffusé par le ministère français des Affaires étrangères.

"Nous réitérons notre claire opposition à toute forme d'annexion ainsi qu'au développement de la politique de colonisation", ajoute le texte.

Les autorités israéliennes avaient annoncé dimanche avoir approuvé l'installation de 19 colonies en Cisjordanie, une mesure visant selon elles à "bloquer l'établissement d'un Etat palestinien terroriste", dans un contexte d'intensification de la colonisation depuis le 7-octobre.

Violation du droit international

Dans leur communiqué, les pays rappellent que cette action unilatérale constitue "une violation du droit international". "Cette action risque de compromettre la mise en ½uvre du plan de paix pour Gaza, alors même que sont déployés des efforts pour passer à la deuxième phase (de ce plan, ndlr), et elle nuit aux perspectives de paix et de sécurité durables dans l'ensemble de la région", ajoutent-ils.

"Nous appelons Israël à revenir sur cette décision, ainsi qu'à cesser l'expansion des colonies, conformément à la résolution 2334 du Conseil de sécurité des Nations Unies", écrivent-ils, ajoutant qu'ils sont "déterminés à soutenir le droit à l'autodétermination des Palestiniens".

Ces pays rappellent enfin leur "attachement indéfectible à une paix globale, juste et durable reposant (...) sur la solution des deux Etats où deux Etats démocratiques, Israël et la Palestine, vivent côte à côte en paix et en sécurité, à l'intérieur de frontières sûres et reconnues".

Accélérée depuis le 7 octobre

La colonisation s'est poursuivie sous tous les gouvernements israéliens, de gauche comme de droite depuis 1967, et s'est nettement intensifiée sous l'exécutif actuel, en particulier depuis le début de la guerre à Gaza déclenchée le 7 octobre 2023 par l'attaque sans précédent du mouvement islamiste palestinien Hamas en Israël.

Hormis Jérusalem-Est, occupée et annexée par Israël, plus de 500'000 Israéliens vivent aujourd'hui en Cisjordanie dans des colonies que l'ONU juge illégales au regard du droit international, au milieu de quelque trois millions de Palestiniens.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Économie

Turquie: la boîte noire de l'avion libyen accidenté retrouvée

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Une délégation de militaires libyens est arrivée mercredi sur le site du crash de l'avion près d'Ankara. L'appareil transportait le chef d'état-major libyen et ses conseillers. (© KEYSTONE/EPA/NECATI SAVAS)

La boîte noire de l'avion qui s'est écrasé mardi soir près d'Ankara, tuant tous ses passagers dont le chef d'état-major libyen et ses conseillers, a été retrouvée. C'est ce qu'a annoncé mercredi le ministre turc de l'Intérieur Ali Yerlikaya.

"L'enregistreur vocal et la boîte noire de l'appareil ont été retrouvés (...) Les autorités compétentes ont entamé leur examen", a déclaré le ministre qui s'est rendu sur le site de l'accident. La boîte noire sera analysée dans un pays neutre, a annoncé sur X le ministre turc des Transports, Abdulkadir Uraloglu.

Les données de ces appareils permettent souvent de déterminer la cause de l'accident de l'avion. Les résultats de l'analyse seront partagés "avec notre nation et le monde entier avec une totale transparence", a-t-il ajouté.

En revanche, les dépouilles des huit personnes qui se trouvaient à bord sont toujours sur le site du crash où les débris sont éparpillés sur 3 km2, a précisé le ministre de l'Intérieur.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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