International
La justice française clôt deux dossiers sensibles
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La justice française veut solder les dossiers qui ont empoisonné les relations franco-rwandaises. Elle a validé mardi le non-lieu dans l'enquête sur l'attentat qui a déclenché le génocide au Rwanda et annoncé la clôture des investigations visant Agathe Habyarimana.
Dans un arrêt consulté par l'AFP, la Cour de cassation a rejeté les pourvois déposés par les familles de victimes de l'attentat contre l'avion du président rwandais Juvénal Habyarimana, mettant un point final à ce dossier ultra-sensible.
Le même jour, la juge d'instruction chargée de l'enquête pour "complicité de génocide et de crimes contre l'humanité" visant sa veuve, Agathe Kanziga, a annoncé aux parties la clôture des investigations, prélude à un possible non-lieu, aucune mise en examen n'ayant été prononcée pendant l'instruction.
Le 6 avril 1994, l'avion transportant le président rwandais de l'époque Juvénal Habyarimana, un Hutu, et le président burundais Cyprien Ntaryamira avait été abattu en phase d'atterrissage vers Kigali par au moins un missile. L'attentat est considéré comme le point de départ du génocide qui a fait plus de 800'000 morts selon l'ONU, principalement dans la minorité tutsi.
Tensions entre Paris et Kigali
En 1998, la justice française, saisie par des familles de l'équipage, de nationalité française, ouvre une enquête pour identifier l'auteur du tir fatal sur le Falcon 50 présidentiel. Agathe Habyarimana s'est constituée partie civile.
Longtemps, les enquêteurs français ont privilégié la responsabilité des rebelles tutsi de Paul Kagame. Puis ils se sont orientés - sans davantage aboutir - vers l'implication d'extrémistes hutu, soucieux de se débarrasser d'un président trop modéré à leurs yeux.
Le 21 décembre 2018, les juges d'instruction avaient finalement décidé d'abandonner les poursuites contre neuf membres ou ex-membres de l'entourage de Paul Kagame, qui avaient suscité de fortes tensions dans les relations entre Paris et Kigali.
"En l'absence d'éléments matériels indiscutables", l'accusation reposait sur des témoignages "largement contradictoires ou non vérifiables", avaient-ils estimé. Les magistrats avaient souligné par ailleurs le "climat délétère" de l'enquête, émaillée d'assassinats, de disparitions de témoins et de manipulations, et signé un non-lieu.
"Victoire judiciaire"
Dans son arrêt rendu mardi, la Cour de cassation a estimé que la cour d'appel de Paris, qui avait confirmé la décision des juges en juillet 2020, avait "exposé, par des motifs exempts d'insuffisance comme de contradiction, que l'information était complète et qu'il n'existait pas de charges suffisantes contre quiconque d'avoir commis les crimes reprochés, ni toute autre infraction".
Les avocats de la défense, Me Léon-Lef Forster et Me Bernard Maingain, ont salué dans un communiqué une "victoire judiciaire définitive des militaires rwandais injustement accusés par M. (Jean-Louis) Bruguière".
Le juge d'instruction parisien avait signé des mandats d'arrêt à leur encontre et recommandé en 2006 des poursuites contre Paul Kagame devant le Tribunal pénal international pour le Rwanda.
"Cette décision déçoit évidemment les parties civiles rwandaises, mais en réalité le mal est fait depuis longtemps", a réagi pour sa part Me Philippe Meilhac, l'avocat d'Agathe Habyarimana.
"Dossier sacrifié"
"Elles ne sont toutefois pas résignées car elles savent très bien que ce dossier a été sacrifié pour des raisons purement diplomatiques", a souligné Me Meilhac. "La procédure pourra probablement reprendre quand la situation politico-diplomatique évoluera".
L'avocat s'est en revanche réjoui de la clôture des investigations annoncée par une juge d'instruction dans un autre dossier visant sa cliente, accusée depuis 2008 de complicité de génocide et de crimes contre l'humanité.
Mme Habyarimana est présentée par ses accusateurs - ce qu'elle réfute - comme l'une des dirigeantes du premier cercle du pouvoir hutu qui aurait orchestré le génocide. Les parties ont désormais trois mois pour faire des observations et des demandes d'actes avant les réquisitions du parquet, puis la décision finale des magistrats instructeurs.
Mme Habyarimana ayant été placée en 2016 sous le statut intermédiaire de témoin assisté, les juges devraient logiquement ordonner un non-lieu à son égard. Aujourd'hui âgée de 79 ans, elle est installée en France depuis 1998 où elle vit sans statut légal, la France ayant refusé de lui accorder l'asile comme de l'extrader vers le Rwanda.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
Quatre sur quatre pour les Suisses à Garmisch
Les quatre sauteurs suisses en lice ont passé l'écueil de la qualification jeudi à Garmisch, théâtre de la deuxième étape de la Tournée des Quatre tremplins.
Gregor Deschwanden a réalisé la meilleure performance helvétique en se classant 19e. Le Lucernois s'est posé à 132,5 mètres pour devancer de peu son coéquipier Sandro Hauswirth, 23e avec 133,5 mètres. Le vétéran Simon Ammann (39e) a validé son ticket en atterrissant à 124,5 mètres, alors que Juri Kesseli a profité d'une disqualification pour décrocher la 50e et dernière place qualificative.
Kesseli aura l'honneur d'affronter Domen Prevc, vainqueur du concours d'Oberstdorf ainsi que de la qualification mercredi, en première manche de ce saut du Nouvel An. Deschwanden en découdra avec le Kazakhe Ilya Mizernykh, Hauswirth avec l'Allemand Ben Bayer et Ammann avec le Polonais Kacper Tomasiak.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
International
La région Pacifique est passée en 2026
Les pays du Pacifique ont les premiers à célébrer le passage à la nouvelle année. Plusieurs feux d'artifice ont été tirés, mais l'ambiance était lourde à Sydney, suite à l'attentat antisémite qui a eu lieu le 14 décembre.
En Nouvelle-Zélande, la capitale Wellington s'est illuminée de feux d'artifice, donnant le coup d'envoi à une chaîne de festivités dans le monde.
A Sydney, qui s'est proclamée "capitale mondiale du Nouvel An", l'événement a été assombri par l'attentat antisémite ayant fait 15 morts à la mi-décembre sur l'une de ses plages emblématiques.
Une minute de silence a été observée à 23h00 (13h00 suisses) par la foule, que sillonnaient des patrouilles de policiers lourdement armés, tandis que le célèbre pont du port s'illuminait d'une lumière blanche pour symboliser la paix.
"Là, maintenant, la joie que nous ressentons habituellement au début de la nouvelle année est tempérée par la tristesse de l'année écoulée", a déclaré le Premier ministre australien, Anthony Albanese, dans un message vidéo.
Rio vise un record
Des centaines de milliers de spectateurs se sont massés sur les quais de Sydney pour admirer l'énorme feu d'artifice tiré à minuit, pendant que des bateaux s'assuraient les meilleurs emplacements à proximité du célèbre opéra. "J'ai toujours rêvé d'assister à ce feu d'artifice et je suis ravie d'être ici", a confié Susana Suisuikli, une touriste anglaise.
A Hong Kong, le grand feu d'artifice prévu dans la baie Victoria a carrément été annulé en hommage aux 161 personnes mortes dans l'incendie d'un complexe d'habitations en novembre.
Au Brésil, à Rio de Janeiro, la "plus grande célébration du Nouvel An" reconnue par le Guiness des records, s'annonce grandiose avec 2,5 millions de fêtards sur la plage de Copacabana.
Douze minutes de feux d'artifice et 1200 drones doivent illuminer le ciel carioca. Treize scènes ont été installées pour des concerts gratuits dans toute la ville.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / blg / afp
Football
Mbappé absent au moins trois semaines
Kylian Mbappé sera absent au moins trois semaines, a indiqué mercredi le Real Madrid dans un communiqué. La star française souffre d'une entorse du genou gauche.
Le Real Madrid souligne dans son communiqué que son état serait réévalué prochainement. Mbappé est touché au ligament externe du genou, selon une source proche du joueur.
Le capitaine des Bleus, qui a passé une IRM mercredi, devrait rater plusieurs matches de championnat, mais aussi la Supercoupe d'Espagne du 7 au 11 janvier en Arabie saoudite et probablement la rencontre contre son ancien club, Monaco, en Ligue des champions le 20 janvier.
Depuis le début de la saison, le no 10 a enchainé les matches avec le Real Madrid, qui se repose sur lui offensivement ces dernières semaines. Le 20 décembre, il a égalé le record de Cristiano Ronaldo (2013) avec un 59e but inscrit en 2025.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
Le Bangladesh a fait ses adieux à son ex-Première ministre
Une foule immense a assisté mercredi à Dacca aux funérailles nationales de l'ancienne Première ministre Khaleda Zia. Cette personnalité a marqué la vie politique du Bangladesh pendant 40 ans.
Les drapeaux ont été mis en berne au lendemain du décès à 80 ans de la première femme à avoir exercé les fonctions de Première ministre dans cette nation d'Asie du Sud de 170 millions d'habitants.
Des milliers d'agents des forces de l'ordre ont été déployés le long des artères de la capitale empruntées par le convoi funéraire pavoisé aux couleurs du drapeau national.
Des prières ont été dites autour de son cercueil et, pour ces funérailles nationales, une marée humaine portant le deuil s'est rassemblée devant le Parlement. Dans la foule, beaucoup brandissaient le drapeau national ou celui du Parti nationaliste du Bangladesh (BNP) de l'ex-dirigeante.
Minhaz Uddin, 70 ans, un haut fonctionnaire retraité, explique n'avoir jamais voté pour elle mais avoir tenu à rendre hommage à celle qui fut trois fois Première ministre.
"Je suis venu avec mon petit-fils pour dire adieu à une grande figure de la vie politique, dont les contributions resteront à jamais dans les mémoires", a-t-il confié, derrière une barrière surmontée de fil de fer barbelé.
"Son héritage demeure"
Malgré sa santé défaillante, Mme Zia avait annoncé son intention de mener la campagne du BNP pour les premières législatives depuis le soulèvement populaire de l'été 2024 et de briguer un siège au Parlement.
Elle avait été propulsée à la tête du BNP après l'assassinat de son mari Ziaur Rahman pendant le coup d'Etat militaire de 1981.
"Elle n'est plus là, mais son héritage demeure - et le BNP aussi", a confié Jenny Parvez, 37 ans, qui a fait plusieurs heures de route pour assister au passage du cortège funéraire.
Tarique Rahman, fils de Mme Zia et président par intérim du BNP, est rentré au Bangladesh le 25 décembre pour conduire la campagne électorale, après 17 ans d'un exil volontaire au Royaume?Uni.
A 60 ans, il est pressenti pour prendre la tête du gouvernement en cas de victoire de son parti, donné favori pour le scrutin du 12 février 2026.
Le chef du gouvernement provisoire et prix Nobel de la paix Muhammad Yunus a décrété trois jours de deuil national.
"Une grande protectrice"
Les funérailles se sont tenues mercredi après-midi devant le Parlement et l'ex-cheffe du gouvernement a ensuite été inhumée aux côtés de son mari.
Des dirigeants ainsi que des officiers de l'armée ont déposé des gerbes, et un clairon a retenti.
Le pays "a perdu une grande protectrice", a déclaré dans un communiqué M. Yunus, saluant "son leadership inflexible".
"Le pays pleure la perte d'une figure tutélaire qui a façonné ses aspirations démocratiques", a déclaré son fils dans un communiqué.
Elle "a enduré des arrestations à répétition, le refus de soins médicaux et une persécution incessante", a-t-il ajouté, mais "sa résilience (...) était inébranlable".
Gravement malade, Khaleda Zia avait été admise fin novembre dans le service de soins intensifs d'un établissement privé de Dacca pour une infection pulmonaire.
"Une source d'inspiration"
Sa santé était fragile depuis son incarcération pour corruption en 2018, sous le règne de sa grande rivale Sheikh Hasina qui a dirigé le pays d'une main de fer pendant 15 ans jusqu'à la chute de son régime en août 2024. Mme Zia avait été libérée quelques mois après.
Le Premier ministre indien Narendra Modi a dit espérer que "sa vision et son héritage continuer(aient) de guider notre relation".
Des déclarations inattendues dans le contexte des relations très tendues entre les deux pays voisins.
L'Inde était l'un des principaux soutiens de l'ex-Première ministre Sheikh Hasina qui vit, depuis sa chute, en exil sur son territoire .
Le ministre indien des Affaires étrangères, Subrahmanyam Jaishankar, s'est rendu à Dacca pour assister aux funérailles, a indiqué New Delhi. C'est la visite du plus haut responsable du gouvernement indien depuis le renversement de l'ex-Première ministre. Il a indiqué avoir rencontré M. Rahman et lui avoir présenté les "plus profondes condoléances" de l'Inde.
En novembre dernier, elle a été condamnée à mort par contumace pour avoir ordonné la répression meurtrière des manifestations de l'été 2024.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
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