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International

Aide massive des alliés à l'Ukraine, pas de décision sur les chars

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Les Allemands "n'ont pas pris leur décision sur les chars Leopard", a sobrement déclaré le secrétaire américain à la Défense Lloyd Austin. (© KEYSTONE/EPA/RONALD WITTEK)

Les alliés de l'Ukraine ont annoncé de nouvelles livraisons d'armes substantielles à l'Ukraine mais ne sont pas parvenus vendredi à s'entendre sur la livraison de chars lourds, douchant les espoirs de Kiev qui les réclame instamment.

Le président ukrainien, Volodymyr Zelensky, a réagi vendredi soir, soulignant que les alliés, dont il a relevé qu'ils avaient promis de soutenir l'Ukraine "autant que nécessaire", devraient inévitablement se rendre à l'évidence.

"Oui, nous devrons encore nous battre pour la fourniture de chars modernes, mais chaque jour, nous rendons plus évident le fait qu'il n'y a pas d'autre solution" que de les fournir à l'Ukraine, a-t-il déclaré depuis Kiev dans un message vidéo, à l'issue d'une réunion sur la base américaine de Ramstein, en Allemagne, d'une cinquantaine de pays destinée à coordonner l'aide militaire contre l'invasion russe.

Les choses pourraient en effet évoluer dans les semaines à venir, ont laissé entendre les Etats-Unis.

"Nous avons ici une fenêtre d'opportunité entre maintenant et le printemps", pour livrer des chars occidentaux quand l'Ukraine commencera "sa contre-offensive", a ainsi dit le secrétaire américain à la Défense Lloyd Austin.

Son homologue polonais Mariusz Blaszczak s'est dit "convaincu" que les alliés finiraient par s'unir en une coalition pour livrer des chars allemands Leopard 2 à l'Ukraine.

D'ici là, les divers paquets d'aides militaires supplémentaires promis par plusieurs pays offrent aux forces ukrainiennes "la capacité dont elles ont besoin pour remporter des succès" sur le terrain, a jugé le chef du Pentagone.

Volodymyr Zelensky s'est lui aussi félicité des autres résultats de cette réunion, notamment de "plusieurs centaines de véhicules de combats ajoutés à l'arsenal" ukrainien, et de "résultats significatifs concernant les roquettes et systèmes antiaériens" demandés par Kiev.

Les Etats-Unis, le Royaume-Uni, la Suède ou encore le Danemark ont en effet annoncé de nouvelles livraisons substantielles d'armes quelques heures avant la réunion.

Washington va ainsi débloquer une tranche de 2,5 milliards de dollars, comprenant 59 blindés Bradley, qui s'ajouteront aux 50 véhicules blindés légers de ce type promis le 6 janvier, et 90 blindés de transport de troupes Stryker. Le Royaume-Uni s'est engagé à envoyer à l'Ukraine 600 missiles supplémentaires Brimstone, le Danemark 19 canons Caesar de fabrication française, et la Suède des canons automoteurs Archer. La Finlande a elle annoncé vendredi une aide militaire de 400 millions d'euros à l'Ukraine, sa plus large contribution à ce jour, qui comprend de l'artillerie et des munitions.

Le gouvernement néerlandais a à son tour annoncé vendredi soir qu'il allait aider l'Ukraine à s'équiper en système de défense antiaérienne Patriot, en l'occurrence de "deux lanceurs et de missiles" pour l'aider à se défendre des attaques de missiles russes sur ses villes et ses infrastructures.

"Changer le cours de la guerre"

Le ministre de la Défense ukrainien Oleksii Reznikov s'est félicité sur Twitter de ces nouvelles livraisons, remerciant notamment son "ami et collègue" américain Lloyd Austin et assurant que "Bradleys et Patriots vont changer le cours de la guerre".

Quant aux blindés lours réclamés par Kiev, les Allemands, dont dépend la possibilité de reexportation du char Leopard 2, de loin le plus représenté dans les armées européennes, "n'ont pas pris leur décision", a sobrement déclaré le secrétaire américain à la Défense.

Selon les experts, des chars lourds modernes et de conception occidentale seraient pourtant un avantage crucial pour Kiev dans les batailles qui s'annoncent dans l'Est de l'Ukraine, où la Russie reprend l'offensive après avoir subi de lourds revers cet hiver.

La Pologne et la Finlande ont proposé de livrer des chars Leopard qu'ils possèdent, mais Berlin rechigne à ce stade à donner son feu vert.

Le nouveau ministre allemand de la Défense, Boris Pistorius, a toutefois démenti "l'impression" que son pays bloquait la décision, assurant que Berlin agissait et lançait un inventaire des stocks de Leopard dont disposent son armée et l'industrie.

Le ministre ukrainien de la Défense a écrit vendredi soir sur Twitter avoir eu "une franche discussion" à ce sujet avec son homologue allemand.

A l'ouverture de la réunion, le président Zekensky avait exhorté les alliés par liaison vidéo à accélérer leurs livraisons d'armes lourdes pour "arrêter le mal".

Le porte-parole du Kremlin Dmitri Peskov avait immédiatement affirmé que cela ne changerait rien sur le terrain, accusant les Occidentaux d'entretenir l'"illusion" d'une possible victoire ukrainienne "sur le champ de bataille".

"Organisation criminelle"

Vendredi, la ville assiégée de Bakhmout (est), actuel épicentre des combats, a de nouveau été violemment bombardée, ont constaté des journalistes de l'AFP.

A Washington, un haut responsable de l'administration américaine a estimé, sous couvert de l'anonymat, que l'Ukraine ne devrait pas chercher à défendre coûte que coûte cette ville en grand partie détruite, mais se concentrer sur la préparation d'une contre-offensive d'envergure dans le sud du pays.

L'ONU a de son côté annoncé vendredi l'arrivée d'un premier convoi humanitaire dans les environs de Soledar, une ville proche de Bakhmout dans l'est de l'Ukraine dont la prise a été revendiquée la semaine dernière par l'armée russe et les mercenaires du groupe Wagner.

Ce groupe a été désigné vendredi par les Etats-Unis comme une "organisation criminelle" responsable d'atrocités, a annoncé vendredi la Maison Blanche.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

Économie

Turquie: la boîte noire de l'avion libyen accidenté retrouvée

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Une délégation de militaires libyens est arrivée mercredi sur le site du crash de l'avion près d'Ankara. L'appareil transportait le chef d'état-major libyen et ses conseillers. (© KEYSTONE/EPA/NECATI SAVAS)

La boîte noire de l'avion qui s'est écrasé mardi soir près d'Ankara, tuant tous ses passagers dont le chef d'état-major libyen et ses conseillers, a été retrouvée. C'est ce qu'a annoncé mercredi le ministre turc de l'Intérieur Ali Yerlikaya.

"L'enregistreur vocal et la boîte noire de l'appareil ont été retrouvés (...) Les autorités compétentes ont entamé leur examen", a déclaré le ministre qui s'est rendu sur le site de l'accident. La boîte noire sera analysée dans un pays neutre, a annoncé sur X le ministre turc des Transports, Abdulkadir Uraloglu.

Les données de ces appareils permettent souvent de déterminer la cause de l'accident de l'avion. Les résultats de l'analyse seront partagés "avec notre nation et le monde entier avec une totale transparence", a-t-il ajouté.

En revanche, les dépouilles des huit personnes qui se trouvaient à bord sont toujours sur le site du crash où les débris sont éparpillés sur 3 km2, a précisé le ministre de l'Intérieur.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

Israël va investir 110 milliards dans son industrie d'armement

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Le Permier ministre israélien Benjamin Netanyahu veut atteindre l'indépendance en matière d'armement (archives). (© KEYSTONE/AP/Abir Sultan)

Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a annoncé mercredi que son pays allait dépenser 110 milliards de dollars en dix ans pour construire une "industrie d'armement indépendante". L'armée israélienne a été impliquée récemment sur plusieurs fronts régionaux.

A l'occasion d'une cérémonie sur une base aérienne militaire dans le sud d'Israël, M. Netanyahu a dit avoir "approuvé un total de 350 milliards de shekels (110 milliards de dollars) pour construire au cours de la prochaine décennie une industrie d'armement indépendante" pour Israël.

"Nous voulons réduire notre dépendance, même vis-à-vis de nos amis", a-t-il ajouté. Israël est le premier récipiendaire de l'aide militaire américaine et se fournit également auprès de plusieurs pays européens.

Mais le pays est aussi confronté à des restrictions imposées par ses partenaires concernant les livraisons d'armes, en raison de la guerre dévastatrice à Gaza. Un deuxième front s'était rapidement ouvert dans le nord d'Israël avec des combats contre le mouvement pro-iranien libanais Hezbollah.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

Israël va investir 110 milliards dans son industrie d'armement

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Israël entend construire au cours de la prochaine décennie une industrie d'armement indépendante. (archive) (© KEYSTONE/AP/Sam Mednick)

Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a annoncé mercredi que son pays allait dépenser 110 milliards de dollars en dix ans pour construire une "industrie d'armement indépendante".

A l'occasion d'une cérémonie sur une base aérienne militaire dans le sud d'Israël, M. Netanyahu a dit avoir "approuvé un total de 350 milliards de shekels (110 milliards de dollars) pour construire au cours de la prochaine décennie une industrie d'armement indépendante" pour Israël.

"Nous voulons réduire notre dépendance, même vis-à-vis de nos amis", a-t-il ajouté.

Israël est le premier récipiendaire de l'aide militaire américaine et se fournit également auprès de plusieurs pays européens.

Mais le pays est aussi confronté à des restrictions imposées par ses partenaires concernant les livraisons d'armes, en raison de la guerre dévastatrice à Gaza, déclenchée par l'attaque sanglante du 7 octobre 2023 perpétrée par le mouvement islamiste palestinien Hamas en Israël.

Un deuxième front s'était rapidement ouvert dans le nord d'Israël avec des combats contre le mouvement pro-iranien libanais Hezbollah, qui se sont transformés à l'automne 2024 en une guerre ouverte de deux mois.

Une guerre de 12 jours a aussi opposé Israël à l'Iran en juin dernier, déclenchée par une attaque d'une ampleur inédite d'Israël contre des sites militaires, nucléaires et des zones résidentielles.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

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International

Sur les marchés agricoles, colza et soja prennent froid avant Noël

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Les cours des oléagineux s'enfoncent sur les marchés agricoles. Ici, un champ de colza. (archive) (© KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

Les cours des oléagineux continuent de s'enfoncer face à la perspective d'une forte production et aux doutes sur les débouchés à l'export, tandis que le blé et le maïs résistent dans un marché peu fréquenté avant Noël.

A la Bourse de Chicago, le prix du boisseau de soja (27 kg) a lâché mardi 0,24% à 10,50 dollars, évoluant à des niveaux plus vus depuis deux mois.

La Chine "a commandé pour un peu plus de 6 millions de tonnes" de soja américain ces dernières semaines, selon Rich Nelson, analyste de la maison de courtage Allendale, soit la moitié de l'engagement pris par Pékin auprès de Washington dans le cadre des négociations commerciales entre les deux puissances.

Cela n'a cependant pas suffi à rassurer les marchés qui continuent à avoir "beaucoup de questions" concernant les débouchés du soja produit aux Etats-Unis, "en particulier face au Brésil, qui propose désormais des prix réduits" sur ses récoltes, plus compétitifs que ceux américains, ajoute l'expert.

Le pays d'Amérique du Sud "prévoit de produire et d'exporter des volumes records de soja au cours de la saison 2025-2026, malgré les inquiétudes liées aux conditions météorologiques défavorables", souligne le cabinet Argus Media dans une note publiée mardi.

Pour Dewey Strickler, analyste pour Ag Watch Market Advisors, il ne fait donc guère de doute que "la Chine va rester fidèle au Brésil" lors de la prochaine récolte, d'autant que Pékin "a investi des milliards de dollars dans les infrastructures" brésiliennes pour "réduire (sa) dépendance vis-à-vis des Etats-Unis".

En Europe aussi, "le marché des oléagineux prend le bouillon", souligne Gautier Le Molgat, PDG d'Argus Media France, face à la concurrence du canola (colza OGM canadien) et de l'huile de palme, mais également la perspective d'une hausse des surfaces cultivées en France.

Volumes faibles

Du côté du maïs, les cours restent soutenus aux Etats-Unis par de bons chiffres à l'export et "les attentes d'une baisse des rendements" lors de la prochaine actualisation des données du ministère de l'Agriculture américain (USDA), estime Rich Nelson.

Selon les chiffres de l'USDA, les Etats-Unis ont encore augmenté leurs exportations de maïs la semaine passée, à 1,74 million de tonnes contre 1,60 million deux semaines plus tôt.

Le blé, lui, évolue différemment des deux côtés de l'Atlantique.

Les prix américains sont soutenus notamment par l'absence d'avancée concrète concernant la guerre en Ukraine.

En Europe, les cours de la céréale du pain patissent de l'évolution des taux de change entre euro et dollar qui détourne des acheteurs du blé européen.

"Nous sommes en période de fêtes et les volumes sont très faibles", pointe Dewey Strickler, estimant même que "les opérateurs ont plié bagage jusqu'à la nouvelle année".

Les marchés clôtureront plus tôt mercredi, et seront fermés jeudi, jour de Noël. Les cotations à Euronext ne reprendront que lundi tandis que la séance de vendredi sera assurée à Chicago.

"On restera attentifs, bien sûr, à la situation géopolitique et aux conditions météo avec les premiers gels d'hiver notamment sur la Russie", assure Gautier Le Molgat.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

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