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Le nouveau Premier ministre Keir Starmer promet de rebâtir le pays

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"Nous reconstruirons" le Royaume-Uni, a déclaré le nouveau Premier ministre Keir Starmer, 61 ans, devant Downing Street. (© KEYSTONE/EPA/ANDY RAIN)

Le nouveau Premier ministre britannique Keir Starmer a annoncé vendredi la composition de son gouvernement après avoir promis de "rebâtir" le Royaume-Uni, dont une page politique se tourne avec le retour des travaillistes au pouvoir.

C'est la première fois depuis 2010 que le Labour (centre-gauche) va diriger le pays, après 14 ans de gouvernements conservateurs et une succession de crises: austérité, Brexit, envolée des prix ou encore valse des Premiers ministres.

"Nous reconstruirons" le Royaume-Uni, a déclaré le nouveau dirigeant de 61 ans sur le perron du 10, Downing Street, après avoir été chargé par le roi Charles III de former un gouvernement, dont la composition a été dévoilée dans l'après-midi.

Personnalités atypiques issues du terrain et femmes aux plus hautes responsabilités, la nouvelle équipe au pouvoir, "au service" des Britanniques, illustre le changement que Keir Starmer veut incarner et l'image de sérieux qu'il veut projeter.

Sa numéro 2 en particulier, la vice-Première ministre en charge du logement Angela Rayner, âgée de 44 ans, issue d'un milieu très défavorisé et ayant quitté l'école à 16 ans, détonne dans le paysage politique britannique.

L'ancienne économiste de la Banque d'Angleterre Rachel Reeves, appréciée des milieux d'affaires, devient elle ministre des Finances, première femme à occuper ce poste dans le pays.

Est nommé aux Affaires étrangères David Lammy, un descendant d'esclaves qui a pu se montrer très critique dans le passé de l'ancien président américain Donald Trump.

En arrivant radieux à Downing Street, M. Starmer, ancien avocat dans les droits humains, a reçu embrassades et félicitations des dizaines de ses soutiens.

Il a promis de se battre "jour après jour" pour "unifier" le pays et pour que les Britanniques puissent à nouveau croire à un avenir meilleur pour leurs enfants, citant l'éducation et le logement.

Face au "défis d'un monde précaire", il s'est engagé à une "reconstruction calme et patiente". "Notre travail est urgent, et nous le commençons aujourd'hui", a-t-il ajouté avant de franchir avec son épouse Victoria la porte du 10 Downing Street.

"Je ne vous promets pas que ce sera facile. Il ne suffit pas d'appuyer sur un bouton pour changer un pays", avait-il cependant averti à l'annonce de sa victoire.

D'autant que la vague travailliste ne masque pas totalement quelques nuances moins radieuses, comme la faible popularité du nouveau Premier ministre, une victoire obtenue en ne rassemblant qu'un tiers des suffrages au niveau national, ou encore les votes et sièges perdus à cause de la position du Labour sur le conflit à Gaza.

Selon les résultats quasi-complets, le Labour a décroché 412 sièges, bien au-delà du seuil des 326 pour obtenir la majorité absolue à la Chambre des Communes et pouvoir gouverner seul. C'est juste en deçà du score historique de Tony Blair en 1997 (418).

Le parti conservateur est réduit à 121 députés contre 365 il y a cinq ans, sa pire défaite en un siècle. Plusieurs poids lourds du parti ont été battus.

"Vous avez envoyé le signal clair que le gouvernement du Royaume-Uni doit changer, et votre jugement est le seul qui compte", a déclaré aux Britanniques Rishi Sunak dans son dernier discours de Premier ministre après 20 mois au pouvoir, se disant "désolé". Il a annoncé sa démission prochaine de la tête du parti conservateur.

"Choix difficiles"

Parmi les premiers rendez-vous qui attendent Keir Starmer, le sommet du 75e anniversaire de l'Otan la semaine prochaine à Washington.

Il le sait: il n'y aura pas de lune de miel.

Après "ces derniers mois et années difficiles", Ramsey Sargent, 49 ans, a hâte "de voir ce qui va se passer". "Il y a une pression énorme sur le nouveau Premier ministre", déclare à l'AFP cette femme de 49 ans.

Abdul Muqtvar, 40 ans, juge quant à lui que "la politique britannique n'a pas fait le moindre progrès depuis une dizaine d'années". "Ce sera intéressant de voir comment le Labour s'en sort".

Tout au long de la campagne, Keir Starmer, entré en politique il y a seulement neuf ans, a promis le retour de la "stabilité" et du "sérieux", avec une gestion des dépenses publiques très rigoureuse.

Le futur gouvernement devra faire "des choix difficiles" face à "l'ampleur du défi", a prévenu Rachel Reeves.

Keir Starmer promet de transformer le pays comme il a redressé, sans états d'âme, le Labour après avoir succédé au très à gauche Jeremy Corbyn en 2020, recentrant le parti sur le plan économique et luttant contre l'antisémitisme.

Il assure vouloir relancer la croissance, redresser les services publics, renforcer les droits des travailleurs, réduire l'immigration et rapprocher le Royaume-Uni de l'Union européenne - sans revenir sur le Brexit, sujet tabou de la campagne.

Parlement inédit

Dans ce Parlement totalement redessiné, les libéraux-démocrates (centristes) redeviennent la troisième force, avec 71 députés, un record.

Bouleversement de taille, le parti anti-immigration et anti-système Reform UK fait son entrée avec cinq députés, dont son chef, la figure de la droite dure Nigel Farage.

En Ecosse, les indépendantistes du Scottish National Party subissent un sérieux revers en ne se maintenant que dans neuf des 57 circonscriptions.

Les Verts remportent quatre sièges, contre un seul auparavant, dans une Chambre des Communes qui comptera un nombre record d'au moins 261 femmes, contre 220 en 2019.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Le bloc de gauche devant le centre (résultats définitifs)

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Le bloc de gauche remporte 195 sièges au second tour des législatives: 182 pour le Nouveau Front populaire (NFP) et 13 divers gauche. Le camp centriste à 174, dont 168 pour Ensemble. Le Rassemblement national (RN) suit avec 143 députés (résultats définitifs).

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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La police met fin au rassemblement de milliers de Parisiens

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Des milliers de Français (15'000 selon la chaîne LCI) se sont rassemblés dimanche place de la République, à Paris, au soir du second tour des législatives. (© KEYSTONE/EPA/YOAN VALAT)

Des milliers de Français (15'000 selon la chaîne LCI) se sont rassemblés dimanche soir place de la République, à Paris, après les élections législatives, pouvait-on constater sur les images de nombreuses chaines d'information françaises.

En fin de soirée, la police anti-émeutes a cependant mis fin au rassemblement après que certains manifestants ont mis le feu à une barricade et ont commencé à lancer des objets sur les forces de l'ordre.

Contrairement à ce que prédisaient les sondages, le parti d'extrême droite du Rassemblement national (RN) n'est pas devenu la première formation politique française. Il a en effet été battu à la fois par le Nouveau Front Populaire de gauche et par Ensemble, le parti du président Emmanuel Macron. Aucun parti n'a obtenu la majorité absolue à l'Assemblée nationale.

Contrairement à il y a une semaine, à l'issue du premier tour des législatives, l'ambiance sur la place était joyeuse et pacifique dimanche soir. Des dizaines de policiers anti-émeutes surveillaient toutefois la place.

La foule rassemblée y a brandi des drapeaux et chanté. Aux journalistes présents sur place, les participants, jeunes pour la plupart, se disaient "satisfaits" et "soulagés". Des slogans antifascistes ont été entendus.

Lorsque certains manifestants, dont plusieurs étaient cagoulés, ont mis le feu à une barricade et ont commencé à lancer des objets sur la police, celle-ci a cependant dispersé la foule, en déployant notamment des gaz lacrymogènes.

Vers minuit, le calme était en train de revenir place de la République, selon les chaînes d'information françaises.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / blg / belga / anp

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Le sortant Marc Ferracci réélu par les Français de Suisse

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Marc Ferracci, candidat pour les Français de Suisse et du Liechtenstein pour le parti d'Emmanuel Macron - Renaissance - a annoncé sa réélection dimanche au 2e tour (archives). (© KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

Le député sortant Marc Ferracci a été réélu dimanche au second tour des législatives françaises anticipées dans la sixième circonscription, celle des Français de Suisse et du Liechtenstein. Il recueille 34'771 voix contre 23'687 pour la candidate de la gauche.

"Fier et honoré d’annoncer ce soir ma réélection comme député des Français de Suisse et du Liechtenstein", écrit Marc Ferracci sur le réseau social X. "Je serai dès demain au travail pour vous défendre, et pour faire avancer notre pays."

Le candidat de Renaissance, le parti du président français Emmanuel Macron qui a récolté 59,48% des votes, a battu Halima Delimi du Nouveau Front populaire (40,52%), qui est également membre du PS de la ville de Genève.

"Force est de constater que dans la communauté des Français de Suisse La Gauche Social-Democrate a de beaux jours", écrit Mme Delimi. "Pour l’Ecologie, pour la Justice sociale nous restons mobilisés".

Au total, 63'297 personnes ont voté dans la 6e circonscription des Français de l'étranger, qui recouvre la Suisse et le Liechtenstein.

Il y a deux ans, Marc Ferracci, 46 ans, s'était facilement imposé. Il était arrivé en tête du premier tour avec 36% des voix contre 20% pour la représentante de la coalition de gauche Nupes, Magali Mangin. Il avait ensuite réuni près des deux tiers des voix exprimées au second tour face à Mme Mangin.

Quelque 160'000 Français sont inscrits sur les listes électorales en Suisse et au Liechtenstein. La Confédération accueille la plus grande communauté française hors de France.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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"Notre victoire n'est que différée", dit Marine Le Pen

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Pour Marine Le Pen, Macron doit gérer la situation qu'il a imposée aux Français avec la gauche. (© KEYSTONE/EPA/CHRISTOPHE PETIT TESSON)

Marine Le Pen a jugé dimanche, à l'issue du second tour des élections législatives qui a placé le Rassemblement national en troisième position, que sa victoire n'était "que différée", alors que son parti juge la nouvelle assemblée "ingouvernable".

"La marée monte. Elle n'est pas montée assez haut cette fois-ci, mais elle continue à monter et, par conséquent, notre victoire n'est que différée", a-t-elle déclaré sur TF1, ajoutant: "J'ai trop d'expérience pour être déçue par un résultat où nous doublons notre nombre de députés", faisant du Rassemblement national "le premier parti" en termes de sièges.

Le parti à la flamme engrange de nouveaux élus, avec 120 à 152 députés, contre 89 en juin 2022, d'après les sondeurs. Mais il reste derrière le Nouveau Front populaire (172 à 215 députés) et le camp macroniste, crédité de 150 à 180 députés, alors que des sondages avant le premier tour lui donnaient la majorité absolue.

Selon son président, Jordan Bardella, c'est une "alliance du déshonneur", qui a privé les Français "d'une politique de redressement".

"S'il n'y avait pas eu de désistements massifs" entre candidats du bloc de gauche et de la majorité sortante, "nous aurions eu la majorité absolue" a assuré Marine Le Pen, dénonçant des "manoeuvres" devant des journalistes.

"Seule alternance"

"Le Rassemblement national incarne plus que jamais la seule alternance", ajouté M. Bardella, promettant que son parti ne tomberait dans "aucune compromission politicienne". "Ce soir, tout commence, un vieux monde est tombé, rien ne peut arrêter un peuple qui s'est remis à espérer".

Jordan Bardella, pressenti pour être Premier ministre en cas de victoire de son parti, a assuré que "le Rassemblement national (allait) amplifier son travail à l'Assemblée nationale" lors d'une allocution dans son QG de campagne.

Il a estimé que la France allait "vers l'incertitude et l'instabilité" en raison de la "paralysie" à venir des institutions.

Ce point de vue a été repris par les autres responsables du parti. Le vice-président du Rassemblement national, Sébastien Chenu, avait aussi estimé que "le système (allait) se bloquer", car "les trois blocs" ont "très peu de différences" en termes de sièges.

Pour un autre vice-président du RN, Louis Alliot, "cette assemblée est ingouvernable". "Je ne vois pas comment" le bloc de gauche "va pouvoir gouverner (...) sauf à faire une espèce de millefeuille entre la majorité, un petit peu de gauche, un petit peu de Les Républicains, mais ça n'ira pas plus loin".

Face à ce blocage, "on revotera sous peu" pour des nouvelles élections législatives, a-t-il prédit. La nouvelle Assemblée nationale ne peut pas être dissoute pendant un an.

"Emmanuel Macron va gérer maintenant la situation qu'il a imposée aux Français (..)" avec "la gauche, en réalité sous tutelle de l'extrême gauche, en tête (...) Je ne sais pas comment il va faire", a conclu Marine Le Pen.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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