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Allemagne: premier accroc pour l'extrême droite

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Julia Klöckner (CDU) a été élue à la présidence de l'assemblée lors de la séance constitutive. (© KEYSTONE/AP/Ebrahim Noroozi)

Le parti allemand d'extrême droite Alternative pour l'Allemagne (AfD), qui a presque doublé son nombre de députés lors des récentes législatives, a essuyé un premier échec mardi lors de la rentrée du Bundestag, où il revendique des postes de premier plan.

Désormais seconde force politique du pays, après son score de 20,8% aux législatives, le parti occupe 152 des 630 sièges de la chambre des députés qui s'est réuni pour la première fois depuis les élections du 23 février.

Lors de l'élection des vice-présidents de la chambre basse, son candidat Gerold Otten a obtenu 185 votes en sa faveur au premier tour. S'il a ainsi rallié quelques dizaines de voix de plus que le total de son groupe, c'est encore loin des 316 nécessaires pour être élu.

Les quatre autres candidats ont eux été approuvés par une majorité de députés dès le premier tour pour entourer Julia Klöckner (CDU), élue à la présidence de l'assemblée lors de cette séance constitutive.

L'AfD tente de faire modifier le réglement

L'AfD a réclamé un second tour puis un troisième tour pour son candidat, et a aussi tenté de faire modifier le règlement intérieur pour obtenir ce poste. En vain.

Le règlement prévoit au moins un vice-président ou une vice-présidente par groupe parlementaire, mais l'AfD, présente au Parlement depuis 2017, a jusqu'ici toujours échoué à rassembler les voix nécessaires pour obtenir un de ces postes.

"Si nos adversaires politiques continuaient à essayer de nous priver de nos droits et de nos postes, ils se mettraient au-dessus du vote de plus de dix millions d'électeurs qui ont fait de nous le plus grand groupe d'opposition", avait pourtant prévenu à l'AFP Bernd Baumann, directeur du groupe parlementaire AfD.

L'AfD réclame aussi des postes de présidence dans les commissions du Bundestag et une place au sein de l'organe de contrôle parlementaire, notamment chargé de contrôler les services de renseignement.

Pas de collboration avec l'extrême droite

Le camp conservateur CDU/CSU du futur chancelier Friedrich Merz, première force du Parlement, a affiché une position prudente. "Chaque candidat doit se soumettre à une élection démocratique" pour les postes parlementaires qu'il convoite, a rappelé le député Patrick Schnieder.

Friedrich Merz avait été accusé par la gauche de vouloir rompre le "cordon sanitaire" mis en place autour de l'AfD pour l'empêcher d'accéder au pouvoir lorsqu'il avait fait voter avec le soutien de ce parti, en janvier, des textes durcissant la politique migratoire.

Mais le conservateur a depuis répété exclure toute collaboration avec l'extrême droite.

Concernant les commissions, ce sera aux différents groupes politiques de négocier entre eux, dans les prochaines semaines, la désignation de leurs présidents et leurs vice-présidents.

Moyens financiers et temps de parole

Désormais principale force d'opposition du Bundestag, avec près d'un quart des sièges, l'AfD bénéficiera par ailleurs de moyens financiers, en personnel et d'un temps de parole plus importants.

Parallèlement à cette rentrée parlementaire, conservateurs et sociaux-démocrates négocient un programme de gouvernement par groupes de travail.

Mardi, le président Frank-Walter Steinmeier a demandé au chancelier sortant Olaf Scholz de mener l'intérim jusqu'à la formation d'un nouveau gouvernement.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Nouveau chef du service de sécurité intérieure en Israël

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Le limogeage du précédent chef du Shin Bet, Ronen Bar, avait donné lieu à des manifestations à Tel Aviv (archives). (© KEYSTONE/EPA/ATEF SAFADI)

Benjamin Netanyahu a choisi l'ex-commandant de la marine Eli Sharvit comme nouveau chef du Shin Bet, indiqué lundi son bureau. Cela malgré le gel par la Cour suprême de la demande du gouvernement de destituer le directeur en exercice du service de sécurité intérieure.

"Après avoir mené des entretiens approfondis avec sept candidats qualifiés, le Premier ministre isralien a décidé de nommer l'ancien commandant de la marine, l'amiral réserviste Eli Sharvit, au poste de prochain directeur du Shin Bet", indique le bureau du dirigeant dans un communiqué.

"L'amiral Sharvit a servi pendant 36 ans dans les forces de défense israéliennes, dont 5 ans en tant que commandant de la marine. A ce poste, il a dirigé le développement de la force de défense maritime (...) et géré des systèmes opérationnels complexes contre le (mouvement islamiste palestinien) Hamas, le (mouvement islamiste libanais) Hezbollah et l'Iran", ajoute le communiqué.

Le gouvernement dirigé par Benjamin Netanyahu a décidé de limoger le chef du Shin Bet, Ronen Bar, évoquant "une perte de confiance professionnelle et personnelle persistante entre le Premier ministre et le directeur du service" qui empêche "le gouvernement et le Premier ministre d'exercer efficacement leurs pouvoirs".

Limogeage suspendu

Mais à la suite de requêtes déposées par l'opposition israélienne et une ONG, la Cour suprême a suspendu le 21 mars le limogeage de M. Bar par le gouvernement, jusqu'à l'examen des recours d'ici au 8 avril.

La procureure générale du pays, Gali Baharav-Miara, qui joue aussi le rôle de conseillère juridique du gouvernement, a averti Benjamin Netanyahu que la décision de la Cour suprême lui "interdisait" temporairement de nommer un nouveau chef du Shin Bet.

Mais le septuagénaire a insisté sur le fait qu'il appartenait à son gouvernement de décider qui dirigerait l'agence de sécurité intérieure.

Dérive autocratique

La décision de limoger le chef du Shin Bet a provoqué d'importantes manifestations en Israël.

Une partie des Israéliens dénoncent ce qu'ils considèrent comme une dérive autocratique du Premier ministre, à la tête d'un des gouvernements les plus à droite de l'histoire d'Israël.

Le Premier ministre Benjamin Netanyahu a choisi l'ancien commandant de la marine Eli Sharvit, comme prochain directeur du service de sécurité intérieure israélien (Shin Bet), selon un communiqué de ses services lundi.

"Après avoir mené des entretiens approfondis avec sept candidats qualifiés, le Premier ministre Benjamin Netanyahu a décidé de nommer l'ancien commandant de la marine, l'amiral réserviste Eli Sharvit, comme prochain directeur du Shin Bet", indique le texte. Plus tôt ce mois-ci, la Cour suprême a suspendu le limogeage de l'actuel chef du Shin Bet, Ronen Bar, le temps d'examiner, d'ici le 8 avril, les recours déposés contre la décision du gouvernement.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Une bagarre et sept expulsions lors du match Minnesota - Detroit

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La rencontre entre Minnesota et Detroit a tourné au pugilat. (© KEYSTONE/AP/Abbie Parr)

Une importante mêlée a mené à sept expulsions lors du match NBA entre les Minnesota Timberwolves et les Detroit Pistons dimanche. Les Timberwolves ont finalement remporté la partie 123-104.

En début de deuxième quart-temps, une bagarre a éclaté au Target Center de Minneapolis lorsque l'intérieur des Wolves Naz Reid a exprimé auprès de Ron Holland son mécontentement après une faute de ce dernier.

Reid a pointé Holland du doigt avec énervement avant que Donte DiVincenzo et Holland ne s'attrapent, pour une mêlée qui a rapidement grossi avec des joueurs des deux équipes s'entrechoquant au niveau de spectateurs présents au bord du parquet.

Après une minute les esprits ont fini par se calmer et les arbitres ont pris des sanctions en expulsant sept personnes: les joueurs DiVincenzo et Reid (Minnesota), Marcus Sasser, Isaiah Stewart et Holland (Detroit), ainsi que l'entraîneur des Pistons J.B. Bickerstaff et l'assistant des Wolves Pablo Prigioni.

Un enfant dans le tumulte

D'après plusieurs médias un enfant faisait partie des spectateurs ensevelis dans le chaos. Ce jeune fan a reçu par la suite un maillot de Naz Reid des mains de l'ex-star du baseball Alex Rodriguez, copropriétaire des Wolves.

"Je trouvais avant l'incident que le match était trop physique, a commenté le coach des Wolves Chris Finch. On peut dire qu'on l'a vu venir."

Bickerstaff, exclu, a lui déclaré qu'il était "dans le même bateau que [s]es joueurs". "Leur assistant coach a dit certaines choses. On se défend les uns les autres, je ne laisse pas mes joueurs se faire insulter (...). Je ne pense pas avoir franchi la ligne rouge et envenimé la situation, mais je comprends la position des arbitres", a-t-il déclaré.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Djokovic privé d'un 100e titre par le jeune Tchèque Mensik

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Jakub Mensik (à droite) a été félicité par Novak Djokovic lors de la remise du trophée. (© KEYSTONE/AP/Rebecca Blackwell)

Novak Djokovic a été privé d'un 100e titre par Jakub Mensik dimanche au Masters 1000 de Miami. Le jeune Tchèque de 19 ans s'est imposé 7-6 (7/4) 7-6 (7/4) en finale.

Le destin est parfois coquin. A l'issue d'une finale des extrêmes entre deux joueurs de 18 ans d'écart d'âge, c'est le jeune loup Mensik, en quête d'un premier succès, qui a dominé la légende Djokovic (37 ans), son idole, qui visait lui son 100e titre.

Après un début de partie retardé de près de six heures à cause de la pluie, Mensik (ATP 54) a surfé sur la confiance d'un tournoi formidable, lors duquel il aura gagné les sept tie-breaks qu'il a eu à disputer.

Impérial au service (14 aces) et solide dans les moments chauds, Mensik a su, malgré son inexpérience, maîtriser un match serré et au niveau de jeu très élevé face au grand maître serbe aux 24 titres en Grand Chelem.

"Grâce à toi"

"Si je suis là c'est grâce à toi. J'ai commencé le tennis grâce à toi. J'ai pu m'entraîner avec toi. Il n'y a pas de meilleur chose que te jouer en finale d'un tournoi. Merci pour tout ce que tu as fait pour notre sport, tu es une personne incroyable", a déclaré Mensik lors d'une cérémonie des trophées en forme de passation de pouvoir.

"Ca me fait mal de l'admettre, mais tu as été meilleur dans les moments importants, notamment au service dans les moments chauds, a souri Djokovic. Pour un jeune joueur comme toi c'est un grande qualité, je suis sûr que tu l'utiliseras souvent dans le futur."

"C'est le premier d'une longue série", a promis Djokovic à son jeune adversaire, devenu le premier Tchèque victorieux en Masters 1000 depuis Tomas Berdych en 2005 à Paris.

Le plaisir de Djokovic

Grand espoir du tennis, Mensik n'était pas né lorsque Djokovic jouait ses premiers matchs en Grand Chelem en 2005. Vingt ans plus tard, le Serbe reste en quête d'un 100e titre, une barrière seulement franchie jusque là chez les hommes par Roger Federer (103) et Jimmy Connors (109).

Djokovic, forfait en demi-finale de l'Open d'Australie en janvier et champion olympique l'été dernier à Paris, a prouvé qu'il pouvait toujours tutoyer les sommets, lors du tournoi floridien où il a "connu le plus de plaisir depuis des années".

Avec un oeil droit gonflé sur lequel il a appliqué régulièrement des gouttes, Djokovic a rapidement perdu son service dans la première manche (2-0 Mensik).

Mais le Serbe, qui a fait admirer sa qualité de retour malgré la propreté de l'engagement adverse, a débreaké à sa première occasion (3-4) avant d'emmener Mensik au tie-break. Le Tchèque a alors été royal, notamment au filet, pour rapidement mener 5-0 puis plier la manche à 7-4.

"Un miracle"

Djokovic, qui a ensuite sauvé deux balles de break à 2-2 dans la deuxième manche, a demandé l'appui de la foule après des points superbes, est tombé plusieurs fois à terre, avant de chuter pour de bon dans un nouveau tie-break où il s'est rendu coupable de plusieurs fautes.

Mensik, qui a révélé avoir failli déclarer forfait, touché à un genou, avant "un miracle" de son kiné, sera 24e mondial lundi, de loin son meilleur classement, alors que Djokovic va rester à la 5e place, mais repartir confiant en quête d'un 100e tournoi.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Accord sur les minerais: Trump avertit Zelensky contre un rejet

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A bord de l'Air Force One, Donald Trump a assuré dimanche le président ukrainien Volodymyr Zelensky de "gros, gros problèmes" en cas de retrait de l'accord sur les minerais. (© KEYSTONE/AP/Luis M. Alvarez)

Le président américain Donald Trump a averti dimanche son homologue ukrainien Volodymyr Zelensky qu'en cas de rejet d'un accord en discussions sur les minerais, il aura de "gros problèmes".

"Je vois qu'il essaie de se retirer de l'accord sur les terres rares. Et s'il le fait, il aura des problèmes. De gros, gros problèmes", a déclaré à bord de l'Air Force One Donald Trump, qui fait pression sur M. Zelensky pour qu'il signe un accord permettant aux groupes américains d'exploiter des minerais ukrainiens, tout en tentant de négocier un accord de cessez-le-feu entre l'Ukraine et la Russie.

Le président américain Donald Trump s'est aussi dit auparavant "très énervé" et "furieux" contre son homologue russe Vladimir Poutine sur le dossier ukrainien et a menacé d'imposer de nouvelle taxes sur le pétrole russe, selon une interview accordée dimanche à la chaîne NBC.

Cessez-le-feu à tout prix

"Si la Russie et moi ne sommes pas capables de parvenir à un accord pour mettre un terme au bain de sang en Ukraine, et je pense que c'était la faute de la Russie (...), je vais imposer des droits de douane secondaires sur tout le pétrole qui sort de Russie", a averti Donald Trump, dans un changement de registre majeur vis-à-vis de Moscou alors qu'il veut mettre un terme à trois ans de conflit en Ukraine.

Washington, qui veut obtenir à tout prix un cessez-le-feu en Ukraine, a effectué un rapprochement spectaculaire avec Moscou ces dernières semaines, faisant craindre aux Ukrainiens et aux Européens un accord sur leur dos.

Sous pression américaine, Kiev avait accepté une cessation sans conditions des combats, pour 30 jours, rejetée depuis par Moscou.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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