Économie
Allemagne: net repli de l'inflation en décembre à 8,6% sur un an
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L'inflation s'est éloignée des sommets en Allemagne en décembre, grâce à une aide de l'Etat sur le gaz, mais reste à un niveau élevé annonçant un "marathon" encore long pour faire durablement baisser les prix, selon les économistes.
La hausse de l'indice des prix a atteint 8,6% sur un an, perdant 1,4 point par rapport à novembre, a indiqué l'institut de statistiques Destatis dans un communiqué.
Ce tassement plus important que prévu par les analystes ramène le taux d'inflation de la première économie d'Europe sous la barre des 10% pour la première fois depuis août.
Sur l'ensemble de l'année 2022 marquée par l'envolée des coûts de l'énergie dans le sillage de la guerre russe en Ukraine, l'inflation atteint un record historique depuis la naissance de l'Allemagne fédérale après la Seconde guerre mondiale, en atteignant 7,9%.
Le précédent record datait de 1951, à 7,6%, a indiqué à l'AFP l'institut Destatis.
L'inflation reste un traumatisme durable dans un pays où il y a 100 ans, des brouettes pleines de billets étaient utilisées pour aller acheter son pain, au moment du pic d'hyperinflation de 1923, durant la République de Weimar.
L'espoir est que le dernier pic à 10,4% atteint en octobre va s'éloigner pour de bon.
La progression de l'indice allemand des prix à la consommation harmonisé (IPCH), utilisé comme référence par la Banque centrale européenne (BCE), a également chuté en décembre, à 9,6% en glissement annuel, contre 11,3 %.
Problème majeur en 2023 ___
Cette évolution résulte de l'accalmie sur les prix des carburants et du gaz et à une subvention ponctuelle du gouvernement pour les usagers du gaz, selon Destatis.
Les températures douces ont par ailleurs ralenti la demande tandis que l'offre de gaz reste abondante, avec des réservoirs remplis à plus de 90% dans le pays et les premières livraisons directes de gaz naturel liquéfié (GNL) sur le territoire allemand.
Même si le taux d'inflation de décembre apporte un certain répit, les prix restent "à des niveaux inacceptables", en particulier dans les secteurs de l'alimentation (+20,7%) et de l'énergie (+24,4%), a commenté Jens-Oliver Niklasch, économiste chez LBBW.
A son niveau actuel "l'inflation va rester une préoccupation majeure en 2023", abonde Carsten Brzeski, économiste chez ING.
La Bundesbank ne s'attend qu'à un léger ralentissement de l'indicateur cette année, autour de 7%.
Par conséquent "ce serait une erreur si la Banque centrale européenne (BCE) était tentée de mettre fin prématurément à sa politique de resserrement monétaire" qui a connu depuis juillet un cycle agressif de hausses des taux d'intérêt, note Fritzi Köhler-Geib, cheffe économiste de la banque publique KfW.
Choc d'énergie durable ___
La BCE a ralenti en décembre la cadence côté hausses de taux, mais affiché en même temps sa détermination à poursuivre le mouvement pour combattre une inflation désespérément élevée.
Le choc énergétique n'en a pas fini de faire flamber les prix, expliquait alors la présidente de l'institution monétaire Christine Lagarde.
En Allemagne comme ailleurs, il y a "de bonnes raisons de croire" que les taux d'inflation en janvier et février "seront susceptibles d'être plus élevés", selon elle.
Car de nombreuses entreprises vont répercuter durant cette période les surcoûts d'énergie sur leurs prix de vente.
L'inflation allemande devrait néanmoins reculer sensiblement à partir de mars quand le gouvernement mettra totalement en oeuvre son bouclier tarifaire sur les prix du gaz et de l'électricité, estiment les économistes de Capital Economics.
Dans l'immédiat, les chiffres d'inflation de décembre "ne sont pas un soulagement, mais seulement un rappel que l'inflation de la zone euro est encore principalement un phénomène de prix de l'énergie", commente M. Brzeski.
La BCE devrait par conséquent relever ses taux d'intérêt lors des deux prochaines réunions, en février et mars, pour un total d'un point de pourcentage, prévoit l'économiste.
A elles seules les subventions gouvernementales en Allemagne "ne peuvent être une réponse permanente aux pressions sur les prix", selon M. Niklasch, pour qui la lutte contre l'inflation reste un "marathon, pas un sprint".
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp
Économie
Google a monopolisé le marché de la publicité sur internet aux USA
Une juge fédérale américaine a conclu que Google avait monopolisé le marché de la publicité sur internet, estimant que le géant américain des technologies avait sciemment entrepris une série d'actions anticoncurrentielles et causé des dommages importants à ses clients.
L'administration de Joe Biden avait assigné Google en janvier 2023 devant un tribunal fédéral de Virginie (Est des Etats-Unis), réclamant que le groupe soit contraint de céder des actifs.
Le procès s'est achevé en novembre 2024 par la présentation des conclusions du gouvernement américain et de Google, après trois semaines d'audience sans jury en septembre.
"Les plaignants ont prouvé que Google avait sciemment entrepris une série d'actions anticoncurrentielles pour atteindre et conserver un pouvoir de monopole dans le serveur de publications publicitaires et dans les marchés d'échanges de publicités sur internet", a conclu la magistrate, dans une décision de 115 pages rendue publique jeudi.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
Économie
Premier atterrissage réussi pour la nouvelle flotte de la Rega
La Rega a accueilli le premier hélicoptère Airbus H145 de sa future nouvelle flotte sur la base de Lausanne à la Blécherette. Le nouvel appareil sera rejoint par vingt autres nouveaux hélicoptères d'ici la fin 2026, pour un montant total de 200 millions de francs.
Aujourd’hui, la base de Lausanne a accueilli le tout nouvel Airbus H145. Un vol qui s’est déroulé sans accroc depuis Zürich. Le passage de témoin marque une étape importante : il s’agit du plus gros projet d’acquisition de l’histoire de la garde aérienne suisse de sauvetage. Ce nouvel hélicoptère « tout terrain » est l’un des modèles les plus modernes du monde, il se différencie notamment grâce à sa pale supplémentaire, comme l’explique Mario Agustoni, pilote en chef et membre de la direction.
La cinquième pale permet aussi de diminuer les vibrations pendant les vols pour plus de confort pour les patients et pour l’équipage. Autre changement : l’agencement de la cabine à l’arrière de l’hélicoptère, comme l'explique Stéphane Jean-Mairet, ambulancier et chef de base.
Autre avantage : le nouvel Airbus pourra voler avec 150 kilos de charge supplémentaire. Un nouveau système d'éclairage a également été ajouté pour les interventions nocturnes, qui représentent environ un quart des quelque 800 missions annuelles effectuées par l'équipage de Lausanne. Après deux ans d’attente, Mario Agustoni pilote en chef et membre de la direction nous raconte comment les équipes se sont préparé à l’arrivée de la nouvelle flotte.
La Rega va accueillir 21 nouveaux hélicoptères jusqu’à la fin 2026, sur 14 bases d’intervention. Budget total pour la fondation: 200 millions de francs.
Économie
Xi Jinping au Cambodge pour resserrer les liens face à Trump
Le président chinois Xi Jinping a rencontré le Premier ministre cambodgien jeudi à Phnom Penh, pour la dernière étape d'une tournée destinée à resserrer les liens de Pékin avec ses partenaires en Asie du Sud-Est face à l'offensive douanière américaine.
M. Xi a d'abord visité le Vietnam puis la Malaisie, à un moment où la Chine cherche à contrebalancer l'explosion des droits de douane imposée par le président Donald Trump aux partenaires commerciaux des Etats-Unis.
Il a atterri jeudi à l'aéroport de Phnom Penh, où il a été accueilli par le roi Norodom Sihamoni lors d'une cérémonie militaire. Le numéro un chinois a rencontré le Premier ministre Hun Manet et son père, l'ancien dirigeant Hun Sen, selon les publications sur leurs comptes respectifs sur les réseaux sociaux, sans précision sur les accords attendus.
Selon un communiqué publié jeudi par le site officiel d'information cambodgien Fresh News, M. Xi a déclaré que la Chine soutenait le royaume "dans le choix d'une voie de développement qui convienne à la nation, en sauvegardant sa souveraineté nationale, son indépendance et son intégrité territoriale".
Il a ajouté que les deux pays devaient "s'opposer résolument aux forces extérieures qui s'ingèrent dans les affaires intérieures, sèment la discorde et sapent" les relations, dans une allusion transparente à la guerre commerciale déclenchée par le président américain.
Amitié "à toute épreuve"
Premier partenaire commercial du Cambodge, la Chine est le premier investisseur étranger dans le pays et détient plus du tiers de la dette extérieure du royaume, soit 11 milliards de dollars, selon le Fond monétaire international. Phnom Penh compte aussi parmi les soutiens les plus fiables de Pékin en Asie. Hun Manet a décrit mercredi la visite de M. Xi comme la démonstration d'une amitié "à toute épreuve".
Dans une vidéo publiée mercredi, il explique que les deux pays ont "des intérêts communs fondés sur les principes du respect de la souveraineté, de l'égalité et de la non-ingérence dans les affaires intérieures", ajoutant que la Chine avait joué un "rôle central" dans le développement socio-économique du Cambodge.
La Chine et le Cambodge célèbrent les 67 ans de leurs relations diplomatiques et commémorent les 50 ans de la prise de Phnom Penh par les Khmers rouges - alors soutenus par Pékin -, le 17 avril 1975. Début avril, Donald Trump avait annoncé 49% de droits de douanes sur le Cambodge, un des taux les plus élevés qu'il a décrétés.
Le pays, qui compte de nombreuses usines à capitaux chinois, a finalement vu, comme le monde entier à l'exception de la Chine, ce taux ramené à 10% pendant 90 jours. Hun Manet a écrit une lettre à la Maison Blanche pour assurer celle-ci de "la bonne foi du Cambodge pour négocier une solution mutuelle", réduction des droits de douane sur 19 catégories de produits américains à la clé, selon le ministère du Commerce.
Pékin, qui reste taxé à 145%, a qualifié ce taux de "plaisanterie" et a imposé en représailles des droits de douane de 125% sur les produits américains.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
Économie
La BCE abaisse son taux directeur de 25 points de base, à 2,25%
La Banque centrale européenne a abaissé ses taux jeudi pour la sixième fois d'affilée, espérant contrer l'effet des tensions commerciales exacerbées avec les États-Unis qui menacent la croissance en zone euro.
Le taux de dépôt, qui fait référence, a été abaissé de 25 points de base, à 2,25%, un niveau qui n'est plus jugé pénalisant pour l'économie, selon l'institution présidée par Christine Lagarde.
Cette septième baisse du loyer de l'argent depuis juin 2024 intervient après l'annonce de surtaxes "réciproques" début avril par Donald Trump qui a rendu la donne économique plus incertaine.
Si l'économie de la zone euro a développé "une certaine résilience face aux chocs mondiaux", les perspectives de croissance "se sont détériorées du fait de l'intensification des tensions commerciales", souligne le communiqué de la BCE.
Ces tensions et le caractère imprévisible des décisions de Donald Trump pourraient avoir des "sévères conséquences négatives", a averti mercredi la directrice de l'OMC, Ngozi Okonjo-Iweala.
Dans ce contexte incertain, l'institution se garde d'anticiper ses prochaines décisions: elle va continuer à s'appuyer sur les "données" pour "déterminer, réunion par réunion", l'orientation de la politique monétaire.
Si le ralentissement du commerce mondial se confirme, les observateurs parient sur d'autres baisses de taux à suivre, certains allant jusqu'à envisager un taux de dépôt ramené à 1,75 % dans les prochains mois.
Trump chamboule tout
Depuis juin 2024, la BCE a abaissé ses taux à sept reprises, inversant un cycle de resserrement monétaire amorcé deux ans plus tôt pour lutter contre l'inflation provoquée par la guerre russe en Ukraine et ses répercussions énergétiques.
Lors de leur dernière réunion en mars, les gardiens de l'euro laissaient entendre qu'ils n'excluaient pas une pause dans ce cycle de baisse des taux.
Les yeux étaient alors rivés sur l'annonce du plan de relance budgétaire massif en Allemagne et sur l'augmentation des budgets militaires en Europe, laissant entrevoir une croissance et une inflation plus élevée à moyen terme.
Mais le choc externe d'une guerre commerciale a rebattu les cartes, poussant la BCE à réagir sans attendre les prochaines prévisions macroéconomiques de juin.
Début avril, Donald Trump a imposé des droits de douane réciproques à tous les pays - 10 % universels et jusqu'à 145 % supplémentaires sur la Chine - assortis de quelques exemptions sectorielles.
Une pause de 90 jours a ensuite été décrétée pour les surtaxes supérieures à 10% sur les pays hors Chine, mais cela n'a pas suffi à rassurer les marchés.
L'Europe est directement visée: le secteur automobile subit une taxe de 25%, tandis que les semi-conducteurs et les produits pharmaceutiques sont désormais sous enquête.
Inflation au second plan
Le président de la Réserve fédérale (Fed) américaine Jerome Powell a estimé mercredi que les droits de douane entraîneront "très certainement une hausse temporaire de l'inflation" aux Etats-Unis.
Donald Trump a quant à lui de nouveau critiqué le patron de la Fed jeudi, estimant qu'il aurait dû baisser les taux "depuis longtemps déjà, comme la BCE".
A Francfort, siège de la BCE, les inquiétudes concernant la hausse des prix sont passées au second plan: la désinflation est "en bonne voie", selon son communiqué, avec une inflation dans les 20 pays membres de la zone euro qui s'est établie à 2,2% en mars se rapprochant de la cible de 2%.
Dans un climat chahuté, la stabilité financière redevient une priorité: le dollar fléchit face à l'euro, les rendements des bons du Trésor américain grimpent, et les marchés financiers mondiaux restent sous tension.
"La BCE surveille la situation de près et reste prête à intervenir si nécessaire", a affirmé Christine Lagarde la semaine dernière depuis Varsovie, en marge d'une réunion des ministres des Finances de la zone euro.
Un système financier sous tension - banques fragilisées, marchés chahutés - peut rapidement enrayer l'investissement et la consommation, au risque de faire glisser l'économie vers la déflation
Un scénario qui rappelle 2008, lorsque la crise financière mondiale avait brutalement fait chuter l'inflation, entraînant ensuite la crise de la dette souveraine, et poussant la BCE à sortir son arsenal de mesures exceptionnelles.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp
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