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Alan Roura a activé le "mode chasseur"

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Alan Roura, ici lors d'un entraînement avan son départ pour le Vendée Globe, espère pouvoir poursuivre sa remontée au classement ces prochaines semaines (archives). (© KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

Alan Roura a refait une partie de son retard concédé pendant la descente de l'Atlantique. Bientôt à mi-parcours du Vendée Globe, le skipper genevois est désormais en "mode chasseur" et vise le top 15.

"C'est dommage d'avoir pris autant de retard en début de course, mais j'essaie d'y penser le moins possible. Il y a eu une erreur stratégique et aussi un peu de malchance", explique Alan Roura lors d'un entretien téléphonique accordé mercredi à Keystone-ATS, au lendemain de son passage du Cap Leeuwin, au large de l'Australie.

Le navigateur de 31 ans a en effet connu une descente de l'Atlantique "assez compliquée" après avoir opté pour une route à mi-chemin entre celle de l'est, empruntée par la plupart des favoris, et celle du sud choisie par le vétéran Jean Le Cam. "Je n'ai pas réussi à tirer mon épingle du jeu comme je le souhaitais. On est quelques bateaux à s'être fait avoir par les fichiers météo et à avoir commis la même erreur. On n'est sans doute pas à la place que l'on devrait être", poursuit-il.

Top 10 hors d'atteinte

Désormais bien installé autour de la 20e place au sein d'un groupe de poursuivants, Alan Roura est satisfait de ces dernières semaines en mer. "Dans l'océan Indien, je me suis bien accroché. J'ai tiré le meilleur du bateau et je suis vraiment content de ce que j'ai fait", se réjouit-il. "Le Pacifique va être un sacré morceau, mais je me sens à l'aise en ce moment. Je suis revenu à une position confortable, en tant que poursuivant."

Celui qui vit son troisième tour du monde en solitaire ne se fait toutefois pas d'illusions. "Il faut se faire à l'idée que le top 10 n'est plus jouable", regrette-t-il. Avec les conditions météo prévues ces prochains jours, les leaders risquent en effet d'accentuer encore leur avance. "Mais le top 15 est peut-être encore à ma portée et je vais continuer de me battre."

Pour y parvenir, Alan Roura a enclenché le "mode chasseur". "J'essaie désormais de réfléchir davantage en attaquant. Je cherche la moindre opportunité pour remonter. Ca demande beaucoup d'énergie car il faut être à l'affût de la moindre risée", explique-t-il. Avec Jean Le Cam, Isabelle Joschke et Giancarlo Pedote, le Genevois se situe dans un groupe qui navigue bien et qui va plutôt vite. "C'est chouette, on se tire vers le haut, on distance ceux de derrière et on se rapproche de ceux de devant", apprécie-t-il.

Vie à bord difficile

Le fait que son "Hublot" soit pour l'instant épargné d'une grosse avarie est également réjouissant. "J'ai même dû mettre un peu le pied sur le frein ces dernières semaines. Je sais qu'il peut aller vraiment vite tout en restant solide. Ca m'a bien réconforté de voir que je pouvais puiser dedans quand il faut."

Cela dit, avec cet Imoca à foils plus performant que ses précédents monocoques, le quotidien d'Alan Roura sur son troisième Vendée Globe n'est pas de tout repos. "La vie à bord est très difficile. L'ancien était un bateau plus stable en vitesse, celui-ci peut s'emballer très fort. Mais c'est une occasion d'apprendre de nouvelles choses", philosophe-t-il.

Maintenir le rythme et "grappiller quelques places": voici donc les objectifs du Genevois ces prochaines semaines. "La deuxième partie de la course va être assez longue. Il va falloir trouver la bonne route à l'entrée du Pacifique. En attendant, les conditions extérieures sont un peu plus calmes." De quoi permettre au marin de reprendre des forces avant les prochains défis de "l'Everest des mers".

Un repas de fête

Avec les fêtes qui approchent, le skipper s'attend à avoir le moral un peu en berne. "Le premier Vendée Globe je n'avais pas encore d'enfant, le deuxième j'en avais un et maintenant ils sont deux. Donc je pense que cette fois ça risque d'être un peu plus dur", présage-t-il. Pour se réconforter lors du réveillon de Noël, il s'est prévu un menu de fête, histoire de changer du quotidien alimentaire propre au marin solitaire: "Ce sera sans doute une daube de boeuf, des pâtes et un petit coup de rouge!"

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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La première mission spatiale habitée survolant les pôles est lancée

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La mission Fram2 a été lancée du centre spatial Kennedy, en Floride. (© KEYSTONE/AP/John Raoux)

L'entreprise SpaceX du multimilliardaire Elon Musk a lancé tard lundi sa mission "Fram2", qui doit survoler les pôles de la Terre. Elle est composée de quatre astronautes non professionnels, ce qui constitue un nouveau pas dans l'exploration commerciale de l'espace.

Des cris de joie et de soulagement des équipes SpaceX ont ponctué le décollage réussi de l'équipage à bord d'une capsule Dragon de l'entreprise d'Elon Musk transportée par la fusée Falcon 9, selon les images retransmises en direct sur Internet.

Quatre personnes aux profils variés et n'étant pas des astronautes professionnels prennent part à cette mission privée nommée Fram2 en hommage à un navire ayant servi à l'exploration polaire au XIXe siècle.

La fusée Falcon 9 a été lancée à 21h46 locales (03h46 mardi en Suisse) du centre spatial Kennedy, en Floride.

De trois à cinq jours

"Avec le même esprit pionnier que les premiers explorateurs polaires, nous cherchons à rapporter des connaissances et des données nouvelles pour faire progresser l'exploration spatiale sur le long terme", a déclaré le commandant de la mission Chun Wang, un entrepreneur ayant fait fortune dans les monnaies numériques et finançant cette mission.

Il est accompagné pour ce voyage dans l'espace d'une réalisatrice norvégienne, Jannicke Mikkelsen, d'un Australien ayant exploré les pôles en tant que guide, Eric Philips, et d'une chercheuse allemande en robotique, Rabea Rogge.

Leur mission dans l'espace doit durer entre trois et cinq jours et doit permettre la tenue de plus de 20 expériences scientifiques, dont la prise de premières images de radiographie dans l'espace ou la culture de champignons en microgravité, autant d'expériences qui pourraient servir pour de futurs vols vers Mars. L'équipage s'est entraîné en amont pendant huit mois, y compris en hiver en Alaska.

A leur retour sur terre, ils essaieront de sortir de la capsule sans soutien médical, dans le cadre d'une étude visant à déterminer les tâches simples pouvant être effectuées par des astronautes après un vol dans l'espace.

A l'exception des missions lunaires Apollo, les pôles de la Terre sont restés hors de vue des astronautes, y compris ceux à bord de la station spatiale internationale.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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La Chine annonce lancer des exercices simulant un blocus de Taïwan

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Les exercices de la Chine autour de Taïwan sont principalement axés sur les patrouilles de préparation au combat mer-air, selon Pékin (archives). (© KEYSTONE/AP Taiwan Coast Guard)

L'armée chinoise a mobilisé mardi des forces terrestres, navales et aériennes autour de Taïwan, pour des exercices militaires visant à mettre en place un blocus de l'île. Selon elle, ces manoeuvres visent à faire passer un message d'"avertissement ferme" à l'île.

"Ces exercices sont principalement axés sur les patrouilles de préparation au combat mer-air, l'acquisition conjointe d'une supériorité globale, l'assaut de cibles maritimes et terrestres et le blocus de zones clés et de voies maritimes", a déclaré le colonel Shi Yi, porte-parole du commandement du théâtre oriental de l'armée chinoise.

Les forces armées chinoises "se rapprochent de l'île de Taïwan à partir de multiples directions", a-t-il déclaré, décrivant les manoeuvres comme "légitimes et nécessaires pour sauvegarder la souveraineté et l'unité nationale de la Chine".

La Chine considère que Taïwan, gouvernée de manière autonome, fait partie de son territoire et n'exclut pas d'employer un jour la force pour placer l'archipel sous son contrôle.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Ukraine: Trump estime que Poutine "remplira sa part"

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Vladimir Poutine a évoqué vendredi l'idée d'une "administration transitoire" pour l'Ukraine, sous l'égide de l'ONU, afin d'organiser une élection présidentielle "démocratique" dans ce pays, puis négocier un accord de paix avec les nouvelles autorités (archives). (© KEYSTONE/EPA/VYACHESLAV PROKOFYEV/SPUTNIK/KREMLIN / POOL)

Le président russe Vladimir Poutine va "remplir sa part" pour une trêve en Ukraine, a assuré lundi son homologue américain Donald Trump. Ce dernier avait exprimé la veille sa frustration face aux blocages empêchant un accord entre Moscou et Kiev.

Cherchant à remplir ses propres promesses de campagne, Donald Trump fait pression pour une fin rapide de la guerre en Ukraine, mais les pourparlers n'ont jusqu'ici abouti à aucune percée concrète.

Dimanche, le président américain s'était dit "très énervé" et "furieux" contre le président russe réticent à s'engager sur l'accord de cessez-le-feu, menaçant d'imposer de nouvelles taxes sur le pétrole russe, selon un entretien à la chaîne télévisée NBC.

"Je pense qu'il va se montrer à la hauteur de ce qu'il m'a dit. Et je pense qu'il va maintenant remplir sa part du contrat. Et puis, il y a Zelensky, en espérant qu'il sera à la hauteur", a déclaré Donald Trump à la Maison-Blanche, en référence au président ukrainien Volodymyr Zelensky.

Minerais ukrainiens

Sur le pétrole russe, il a affirmé ne pas vouloir "imposer de droits de douane" supplémentaires. "Mais je pense que je ferais quelque chose si je pensais qu'il ne fait pas ce qu'il faut", a-t-il ajouté.

Le président russe avait évoqué vendredi l'idée d'une "administration transitoire" pour l'Ukraine, sous l'égide de l'ONU, afin d'organiser une élection présidentielle "démocratique" dans ce pays, puis négocier un accord de paix avec les nouvelles autorités.

Dans des déclarations ultérieures dimanche, Donald Trump avait cependant modéré son ton à l'égard de Vladimir Poutine pour s'en prendre à Volodymyr Zelensky, qu'il accuse de vouloir tourner le dos à un accord sur les minerais ukrainiens que les Etats-Unis veulent exploiter.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Les deux astronautes coincés dans l'ISS se disent prêts à repartir

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Suni Williams, à gauche sur le cliché, et Butch Wilmore ont passé plus de neuf mois coincés dans l'espace, alors que leur vol ne devait durer que huit jours. (© KEYSTONE/AP/Ashley Landis)

Rentrés sur terre il y a deux semaines après avoir passé plus de neuf mois coincés dans l'espace, deux astronautes américains ont assuré lundi être prêts à repartir avec le vaisseau de Boeing à l'origine de leurs péripéties.

"Nous allons faire en sorte que cela fonctionne", a assuré Butch Wilmore, l'un des deux vétérans de l'espace au coeur de ce feuilleton spatial, lors d'une conférence de presse de la NASA.

Accompagné de sa collègue Suni Williams, avec qui il menait le vol-test du vaisseau de Boeing, et de leur compatriote Nick Hague parti à leur rescousse, il est revenu lors de cette première prise de parole publique sur leur séjour prolongé dans l'espace et leur retour survenu le 18 mars.

"Je peux vous dire que revenir de l'espace sur terre et traverser l'atmosphère à l'intérieur d'une boule de feu [...] cela fait étrange", a raconté ce vétéran de l'espace, âgé de 62 ans, sous les rires de ses acolytes.

"Un excellent vaisseau spatial"

Initialement partis en juin dernier pour une mission de huit jours à bord du vaisseau Starliner de Boeing, Butch Wilmore et Suni Williams avaient vu leur séjour dans la station spatiale internationale (ISS) s'éterniser après que des défaillances ont été détectées sur l'engin spatial.

Ces problèmes techniques avaient poussé la NASA à décider à l'été de renvoyer le vaisseau à vide et à confier leur retour à l'entreprise rivale SpaceX, un camouflet pour le constructeur Boeing. La capsule était revenue sur terre sans problème.

"Nous sommes tous responsables" des problèmes rencontrés lors de ce vol habité inaugural, a insisté lundi M. Wilmore, tout en assurant vouloir "regarder vers l'avant". "C'est un excellent vaisseau spatial", a précisé sa collègue Suni Williams, indiquant que les équipes travaillaient activement sur les "quelques éléments qui doivent être corrigés".

Leur périple de plus de neuf mois dans l'ISS leur a valu la sympathie du public. Les deux compagnons d'infortune ont réassuré lundi avoir bien vécu leur séjour prolongé et avoir été préparés à ce type d'inattendu.

"Je suis très reconnaissante de l'attention des gens", a déclaré Suni Williams. Elle espère avoir transmis un message de "résilience" aux plus jeunes: "Vous savez, parfois il faut savoir prendre des virages" afin "d'en tirer le maximum".

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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