Rejoignez-nous

International

Airbus s'attend à deux fois plus d'avions dans le ciel dans 20 ans

Publié

,

le

Airbus table sur un besoin de 40'850 avions passagers et cargo neufs d'ici à 2042, portant la flotte mondiale à 46'560 appareils, contre 22'880 début 2020 (archives). (© KEYSTONE/EPA/YAHYA ARHAB)

La croissance du trafic aérien mondial et le remplacement par les compagnies aériennes de leurs avions par des appareils émettant moins de CO2 devraient conduire au doublement de la flotte mondiale dans les 20 prochaines années, selon Airbus.

Dans ses prévisions annuelles, publiées mercredi à quelques jours de l'ouverture du Salon international de l'aéronautique et de l'espace du Bourget, l'avionneur européen table sur un besoin de 40'850 avions passagers et cargo neufs d'ici à 2042, portant la flotte mondiale à 46'560 appareils, contre 22'880 début 2020.

Cette estimation est en légère hausse (3,4%) par rapport à la précédente publiée avant le salon de Farnborough, en juillet 2022.

Si Airbus table sur davantage d'avions neufs, il anticipe que les appareils destinés à répondre à la croissance du trafic aérien seront un peu moins nombreux (23'680 contre 24'050 lors des précédentes prévisions), mais que le besoin en avions destinés à remplacer des appareils de génération précédente sera plus important (17'170 avions, contre 15'440 auparavant).

Le nombre d'avions déjà en service et qui le seront toujours en 2042 est donc revu à la baisse, de 7440 à 5710 appareils.

"Nous constatons une augmentation des livraisons, mais il s'agit davantage de livraisons de remplacement, pour le renouvellement de la flotte et pour des avions plus économes en carburant", a résumé Bob Lange, responsable de l'analyse commerciale et des prévisions de marché chez Airbus.

Le secteur aérien mondial s'est engagé à la neutralité carbone en 2050, ce qui passe notamment par des avions plus économes en carburant, donc émettant moins de CO2.

Actuellement, seul un quart de la flotte en service concerne des avions de dernière génération, qui consomment jusqu'à 25% de carburant de moins que la précédente.

Pour ses prévisions, établies à partir de plus de 6000 différents scénarios incluant notamment les prix de l'énergie, Airbus table sur une croissance annuelle moyenne du PIB mondial de 2,5% et du trafic aérien de 3,6%.

Entre 2023 et 2042, le trafic domestique chinois devrait être multiplié par 3,3 et les vols intérieurs indiens par 5.

Dans les marchés dits "matures", la progression sera moindre: le trafic intérieur américain devrait être multiplié par 1,4, les vols intra-européens par 1,3.

"Sans surprise, les marchés où la société réclame davantage de retenue dans l'usage de l'avion sont généralement les marchés les plus matures", a noté Bob Lange.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

Continuer la lecture
Cliquez pour commenter

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

International

Washington annonce des sanctions visant deux autres juges de la CPI

Publié

le

Le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, est sous mandat d'arrêt de la Cour pénale internationale pour crimes de guerre et crimes contre l'humanité. (© KEYSTONE/AP/Ariel Schalit)

Les Etats-Unis ont annoncé jeudi des sanctions visant deux autres juges de la Cour pénale internationale (CPI) qui ont enquêté sur Israël. Le Premier ministre de ce pays, Benjamin Netanyahu, fait l'objet d'un mandat d'arrêt émis par la Cour depuis novembre 2024.

Dans un communiqué, le secrétaire d'Etat américain Marco Rubio a justifié cette décision en expliquant notamment que ces deux juges avaient récemment voté avec la majorité de la Cour pour le rejet d'une demande d'Israël, qui contestait la compétence de la CPI pour enquêter sur des crimes présumés commis lors de la guerre dans la bande de Gaza contre le Hamas.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

Continuer la lecture

Économie

L'inflation américaine a ralenti en novembre, selon l'indice CPI

Publié

le

Si les prix ont augmenté moins vite le mois dernier aux Etats-Unis, ils ne baissent pas encore (archives). (© KEYSTONE/AP/MARIAM ZUHAIB)

L'inflation aux Etats-Unis, qui n'avait fait quasiment qu'accélérer ces derniers mois, a ralenti en novembre à 2,7% sur un an, selon l'indice des prix à la consommation. L'évolution du renchérissement s'est inscrite à rebours des attentes des économistes.

Le rapport officiel témoigne d'une nette décélération, alors que le dernier indice CPI disponible, pour le mois de septembre, s'affichait à 3% sur un an. Les économistes s'attendaient au contraire à ce que l'inflation accélère encore un peu, à 3,1%, selon le consensus publié par MarketWatch.

Cet instantané sur le niveau des prix publié jeudi était très attendu, la longue paralysie budgétaire aux Etats-Unis ("shutdown", du 1er octobre au 12 novembre) ayant entraîné l'annulation du rapport pour octobre. En novembre, l'inflation sous-jacente (hors prix volatils de l'alimentation et de l'énergie) a aussi ralenti, à 2,6% (contre 3% en septembre).

La question du coût de la vie est revenue au sommet du débat public aux Etats-Unis. L'inflation, qui avait entamé une longue décrue après le pic atteint au printemps 2022 (avec un CPI autour de 9%), a réaccéléré cette année à partir d'avril, quand le président Donald Trump a annoncé une vague de nouveaux droits de douane sur les produits entrant aux Etats-Unis.

Le républicain a fait un retour triomphal à la Maison Blanche en promettant notamment de redresser le pouvoir d'achat des Américains. Mercredi soir, dans une allocution de fin d'année, M. Trump a assuré que les prix baissaient "rapidement", tout en indiquant que la lutte contre l'inflation n'était "pas encore finie".

De fait, si les prix ont augmenté moins vite le mois dernier, ils ne baissent pas. Des catégories marquent même des hausses "significatives" sur un an, souligne le service officiel des statistiques: les dépenses de santé (+2,9%), l'équipement pour la maison (+4,6%), les voitures et camions d'occasion (+3,6%).

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

Continuer la lecture

International

Descente de Val Gardena: Odermatt tient sa 50e victoire

Publié

le

Marco Odermatt a remporté sa 50e victoire en Coupe du monde à Val Gardena (© KEYSTONE/AP/Gabriele Facciotti)

Marco Odermatt tient sa 50e victoire en Coupe du monde. Le Nidwaldien a remporté la première descente de Val Gardena en devançant de 0''15 Franjo von Allmen pour un doublé helvétique.

Et la voilà la 50e! En dominant une nouvelle fois la Saslong, certes raccourcie, Marco Odermatt fait son entrée dans le "Top 50". Il égale Alberto Tomba et n'est plus qu'à quatre victoires du podium et de Hermann Maier avec ses 54 succès.

Cette 50e victoire, la sixième en descente, "Super Marco" l'a forgée dans le Ciaslat, ce passage mythique qui ressemble un peu à du ski-cross avec ses "rollers". Odermatt est entré avec une vitesse folle et a pu la conserver jusqu'à l'arrivée. Il a toutefois dû attendre un bon moment avant de savourer. La faute au brouillard qui a repoussé le départ de 11h45 à 13h et qui est revenu interrompre la course pendant une bonne demi-heure après le dossard 22.

Après le triplé en géant à Val d'Isère, la Suisse fête un doublé. Derrière le maître, on retrouve Franjo von Allmen. Le champion du monde a été excellent des Bosses de Chameau au Ciaslat, mais il a concédé un tout petit peu trop de temps à son chef de file. Il signe son 9e podium, le 6e dans la discipline-reine. Le podium est complété par l'éternel Dominik Paris à 0''19. Le Transalpin de 36 ans, vainqueur en 2023, décroche son 51 podium, le 33e en descente.

Dix Suisses dans le top 30

Les trois hommes ont cependant eu quelques sueurs lors du passage du dossard 47 de Nils Alphand. Le fils de Luc a bien failli créer une immense surprise, mais il a finalement pris la 5e place à 0''27, juste derrière son compère Nils Allègre.

Alexis Monney a réussi une course correcte. Il termine 9e à 0''81. Solide sur le haut, il a perdu trop de temps dans les deux derniers secteurs. Marco Kohler apprécie lui les descentes en Italie. En 2023, il avait pris la 8e place sur la Saslong. Cette fois, il a manqué son quatrième top 10 avec une belle 11e place.

Swiss-Ski place encore six autres coureurs dans les 30. Alessio Miggiano décroche ses premiers points en Coupe du monde grâce à sa 18e place. Niels Hintermann est 20e, Justin Murisier 22e, Lars Rösti 26e et Livio Hiltbrand 28e. Quant à Stefan Rogentin, il n'a jamais trouvé les clefs et se classe au 30e rang.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Continuer la lecture

International

Meg O'Neill aux commandes de BP, en pleine restructuration

Publié

le

Meg O'Neill remplacera le 1er avril 2026 l'actuel directeur général, Murray Auchincloss, qui quitte ses fonctions jeudi de manière inattendue après environ deux ans en poste (archives). (© KEYSTONE/AP/Charles Dharapak)

Le géant pétrolier britannique BP a annoncé la nomination de l'Américaine Meg O'Neill comme directrice générale pour mener à bien le plan de redressement lancé cette année après l'abandon de son ambitieuse stratégie climatique.

Elle remplacera le 1er avril 2026 l'actuel directeur général, Murray Auchincloss, qui quitte ses fonctions jeudi de manière inattendue après environ deux ans en poste, mais continuera d'exercer un rôle de conseiller jusqu'en décembre 2026, est-il précisé dans le communiqué de l'entreprise.

Mme O'Neill, recrutée en externe, est actuellement à la tête de la compagnie australienne Woodside Energy. Elle a également passé 23 ans chez ExxonMobil.

L'intérim jusqu'à son arrivée sera assurée par Carol Howle, actuelle vice-présidente de BP, précise le groupe.

"J'ai hâte de travailler avec l'équipe de direction de BP et nos collègues à travers le monde pour accélérer la performance, renforcer la sécurité, stimuler l'innovation et la durabilité", a réagi Mme O'Neill, citée dans le communiqué.

BP a annoncé en début d'année un plan de redressement impliquant une réduction des coûts, avec des milliers de pertes d'emplois à la clé et un recentrage sur les hydrocarbures, enterrant sa stratégie climatique.

La nomination de Mme O'Neill doit permettre au groupe de "devenir une entreprise plus simple, plus agile et plus rentable", estime son président Albert Manifold, lui-même en poste depuis le 1er octobre.

"Des progrès ont été réalisés ces dernières années, mais davantage de rigueur et de diligence s'imposent pour opérer les changements transformationnels nécessaires afin de maximiser la valeur pour nos actionnaires", a-t-il ajouté.

BP a annoncé en novembre un bénéfice en forte hausse au troisième trimestre, en dépit de la baisse des cours du pétrole, se disant satisfait de l'avancée de son plan. Son bénéfice net s'affiche à 1,16 milliard de dollars, soit plus de cinq fois plus que les 206 millions enregistrés au troisième trimestre 2024.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

Continuer la lecture

Derniers titres

Les 2 derniers titres

Votre Horoscope

Lion

Une onde de bienveillance stellaire vogue sur votre vie… On plébiscite votre valeur, on répond à vos envies, on vous simplifie les choses...

Les Sujets à la Une