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International

Affrontements avec l'Azerbaïdjan: près de 50 soldats arméniens tués

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L'Arménie et l'Azerbaïdjan se sont affrontés lors de deux guerres au cours des trois dernières décennies pour le contrôle de la région du Nagorny Karabakh (archives). (© KEYSTONE/AP/SERGEI GRITS)

Une cinquantaine de militaires arméniens ont été tués mardi dans des affrontements de grande ampleur, les plus meurtriers entre l'Arménie et l'Azerbaïdjan depuis la guerre en 2020, a annoncé Erevan. L'Arménie dénonce une "agression" de Bakou.

La Russie, qui revendique le rôle d'arbitre dans le Caucase, a annoncé avoir négocié un accord de cessez-le-feu en vigueur depuis 09h00 locales (08h00 suisses), ce qui n'a pas été confirmé à ce stade par les deux capitales.

Cette éruption de violence intervient alors que Moscou, qui a déployé une force de maintien de la paix dans la région après la guerre de 2020, a les mains occupées avec sa difficile offensive militaire en Ukraine.

Pertes dans les deux camps

"A l'heure actuelle, nous avons 49 (militaires) tués (...) et ce n'est malheureusement pas le nombre définitif", a déclaré le Premier ministre arménien Nikol Pachinian lors d'un discours devant le Parlement à Erevan. L'Azerbaïdjan a lui aussi reconnu des "pertes", sans donner de chiffre.

L'Arménie et l'Azerbaïdjan se sont déjà affrontés lors de deux guerres au cours des trois dernières décennies pour le contrôle de la région du Nagorny Karabakh, la dernière ayant eu lieu en 2020. Les nouveaux combats, qui ont éclaté dans la nuit, illustrent combien la situation reste explosive et menacent de faire dérailler un processus de paix sous médiation européenne.

Dénonçant une "agression" de Bakou, M. Pachinian a appelé la communauté internationale à réagir, lors d'entretiens avec plusieurs dirigeants étrangers dont les présidents russe Vladimir Poutine et français Emmanuel Macron.

"Escalade"

"Avec cette escalade, l'Azerbaïdjan est en train de saper le processus de paix" en cours entre Erevan et Bakou avec la médiation de l'UE, a-t-il dit devant le Parlement arménien. Il a ajouté que l'intensité des combats, qui ont éclaté peu après minuit mardi, avait "diminué" dans la matinée.

Le ministère russe des Affaires étrangères a affirmé en fin de matinée qu'un cessez-le-feu était entré en vigueur depuis 09h00 locales, appelant les deux parties à le "respecter". La Russie est "extrêmement préoccupée par la nette dégradation de la situation", a-t-il ajouté, appelant à la "retenue".

Plus tôt, le ministère arménien de la Défense avait indiqué que des "batailles" avaient lieu en plusieurs points de la frontière, les troupes de Bakou essayant d'"avancer" en territoire arménien. Il accuse les forces azerbaïdjanaises "d'utiliser de l'artillerie, des mortiers, des drones et des fusils de gros calibre" et de viser des "infrastructures militaires et civiles".

Inquiétude américaine et suisse

Si des heurts opposent régulièrement les deux pays le long de leur frontière commune depuis la fin de la guerre de 2020, les combats de mardi constituent une escalade. Les deux pays se rejettent la responsabilité: l'Azerbaïdjan a ainsi accusé l'Arménie d'"actes subversifs à grande échelle", ajoutant que des tirs de mortier arméniens avaient causé des "pertes" dans ses rangs.

L'Arménie, de son côté, a accusé l'Azerbaïdjan d'avoir initié les hostilités par un "bombardement intensif" de ses positions en direction de plusieurs villes comme Goris et Sotk.

Dans la nuit, les Etats-Unis se sont dit "extrêmement inquiets", appelant à une cessation immédiate des combats entre Bakou et Erevan.

La Suisse s'est elle aussi déclarée "préoccupée". Sur Twitter, le Département fédéral des affaires étrangères (DFAE) appelle "les deux parties à mettre fin aux affrontements appelle "les deux parties à mettre fin aux affrontements militaires, à respecter leurs obligations en vertu du droit international et à protéger la population civile". Les négociations doivent reprendre le plus rapidement possible pour trouver une solution pacifique et durable au conflit.

La Turquie, alliée de l'Azerbaïdjan, a de son côté appelé mardi l'Arménie à "cesser ses provocations et se concentrer sur les négociations de paix".

La question du Karabakh

Historiquement compliquées, les relations entre Erevan et Bakou continuent d'être empoisonnées aujourd'hui par un différend au sujet du Nagorny Karabakh, une enclave majoritairement peuplée d'Arméniens ayant fait sécession de l'Azerbaïdjan avec le soutien de l'Arménie.

Après une première guerre qui a fait plus de 30'000 morts au début des années 1990, l'Arménie et l'Azerbaïdjan se sont affrontés à nouveau à l'automne 2020 pour le contrôle de cette région montagneuse. Plus de 6500 personnes ont été tuées dans cette nouvelle guerre, perdue par l'Arménie.

Dans le cadre d'un accord de cessez-le-feu alors négocié par Moscou, qui a déployé des soldats de maintien de la paix au Nagorny Karabakh, Erevan a cédé d'importants territoires à l'Azerbaïdjan. Cette issue a été vécue comme une humiliation en Arménie où plusieurs partis d'opposition réclament depuis la démission de M. Pachinian qu'ils accusent d'avoir fait trop de concessions à Bakou.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Économie

JD Vance voit Meloni à Rome avant de célébrer Pâques au Vatican

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Le séjour de JD Vance en Italie marque son retour en Europe pour la première fois depuis son discours polémique en février à Munich. (© KEYSTONE/AP/Kenny Holston)

Le vice-président américain JD Vance est arrivé vendredi à Rome pour une visite au cours de laquelle il s'entretiendra avec la cheffe du gouvernement italien Giorgia Meloni. Il célébrera ensuite Pâques au Vatican où il doit rencontrer le bras droit du pape François.

Son avion, Air Force Two, a atterri vers 07h45 à l'aéroport Ciampino de Rome. Son épouse, Usha, et leurs trois enfants accompagnent le vice-président.

Le séjour de JD Vance en Italie marque son retour en Europe pour la première fois depuis son discours polémique en février à Munich à propos du respect du droit de vote et de la liberté d'expression, qui avait sidéré de nombreux dirigeants européens.

M. Vance avait déploré le "recul" de la liberté d'expression sur le Vieux continent, plus inquiétant, selon lui, que la menace posée par "la Russie", "la Chine" ou un "autre acteur externe".

Mme Meloni, à la tête du parti Fratelli d'Italia (FDI, post-fasciste), s'était déclarée en phase avec les propos de JD Vance. "Je le dis depuis des années (...), l'Europe s'est un peu perdue", avait-elle déclaré au Financial Times.

M. Vance, converti a catholicisme à 35 ans, sera reçu samedi au Vatican par Mgr Pietro Parolin, secrétaire d'Etat du Saint-Siège, mais il espère pouvoir également rencontrer le pape François, en convalescence après une grave pneumonie.

Il doit assister dimanche aux célébrations pascales sur la place Saint-Pierre avant de partir pour l'Inde.

Trump invité à Rome

M. Vance a rendez-vous vendredi avec Giorgia Meloni à 13H00, au lendemain de la visite-éclair de la Première ministre à la Maison Blanche où elle s'est entretenue avec Donald Trump des droits de douane qu'il veut imposer aux pays de l'Union européenne.

Le président américain s'est dit sûr "à 100%" qu'un accord sur les droits de douane avec l'Union européenne serait conclu.

Première dirigeante européenne à visiter la Maison Blanche depuis la brutale offensive douanière lancée par son locataire, Mme Meloni s'est aussi déclarée "certaine" qu'un accord serait trouvé.

Donald Trump a toutefois précisé qu'il n'était "pas pressé" et que Giorgia Meloni ne l'avait pas fait varier de stratégie.

La cheffe de la coalition ultraconservatrice au pouvoir à Rome a affirmé "ne pas pouvoir négocier au nom de l'Union européenne" mais elle a précisé avoir invité Donald Trump à se rendre prochainement à Rome, ce qu'il a accepté. Avec sur la table une possible entrevue avec la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen.

Critiques et dialogue

Donald Trump a imposé depuis le 5 avril des droits de douane d'au moins 10% sur l'ensemble des produits entrant aux Etats-Unis.

Dépendante des exportations de son industrie, qui pèse près d'un quart de son PIB, Giorgia Meloni a critiqué cette offensive tarifaire tout en jouant le dialogue et exhortant Bruxelles à ne pas prendre de mesures de rétorsion.

Son pas de deux avec Donald Trump inquiète ses partenaires européens qui craignent qu'elle ne fasse cavalier seul.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Hockey

Des défaites sans conséquence pour les Suisses

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60 points cette saison pour Kevin Fiala. (© KEYSTONE/AP/William Liang)

Derniers Suisses lors de la saison régulière de la NHL, Kevin Fiala et Janis Moser ont concédé des défaites sans conséquence. Le St-Gallois et le Seelandais verront les play-off qui débutent samedi.

Kevin Fiala et Los Angeles se sont inclinés 5-1 sur leur glace devant Calgary. Crédité d’un bilan de -3, Kevin Fiala boucle cette saison régulière avec un total de 60 points (35 buts/25 assists). Derrière Nico Hischier (69 points), mais devant Timo Meier (53) dans le classement interne des compteurs suisses.

Los Angeles retrouvera Edmonton en play-off pour la quatrième année consécutive. Quant au Tampa Bay de Janis Moser, il défiera le champion en titre Florida. Pour le défenseur, cette série contre les Panthers sera sa première expérience en play-off. Le Lightning a conclu sa saison régulière sur un revers 4-0 au Madison Square Garden face aux New York Rangers.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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International

Nouvelles frappes russes meurtrières au lendemain de discussions

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Les villes ukrainiennes, notamment celle de Soumy (image) sont quasi quotidiennement la cible de frappes russes, malgré les récentes tentatives des Etats-Unis d'amener les belligérants à des pourparlers destinés à mettre fin à plus de trois ans de combats. (© KEYSTONE/AP/Evgeniy Maloletka)

Le secrétaire d'Etat américain Marco Rubio a brandi vendredi la menace de la sortie de Washington des négociations en vue de mettre fin aux hostilités en Ukraine. Cela alors que les discussions séparées avec Kiev et Moscou patinent.

En parallèle, de nouvelles frappes russes nocturnes ont fait au moins deux morts et des dizaines de blessés dans les villes de Kharkiv et Soumy, selon les autorités ukrainiennes.

Jeudi, Américains, Européens et Ukrainiens s'étaient retrouvés à Paris pour tenter de se coordonner sur la position à adopter face à Moscou pour permettre la fin de l'invasion russe en cours depuis février 2022.

Impatience

Après avoir participé à cette réunion, le secrétaire d'Etat américain, Marco Rubio, a verbalisé l'impatience de Washington: "Nous devons déterminer dans les prochains jours si (la paix) est faisable ou non".

Il a menacé de "passer à autre chose" si les Etats-Unis venaient à établir que la paix "n'est pas possible", contrastant avec les propos de Donald Trump qui promettait pendant sa campagne électorale de mettre fin à la guerre en Ukraine en 24 heures.

"Les Etats-Unis ont d'autres priorités", a lancé M. Rubio à son départ de France, affirmant que Washington ne voulait pas que le dossier ukrainien traîne pendant "des semaines et des mois".

Après ces premières discussions dans ce format collectif qui n'ont pas permis d'avancée majeure, Américains, Européens et Ukrainiens doivent se retrouver la semaine prochaine à Londres.

"Le Royaume-Uni, la France et l'Allemagne peuvent nous aider, faire avancer les choses et nous rapprocher d'une résolution", a tout de même souligné Marco Rubio.

Que "toutes les parties s'engagent"

La veille, la présidence ukrainienne et le chef de l'Etat français Emmanuel Macron avait qualifié de "positive" et "constructive" la discussion qui visait à se coordonner sur l'attitude à adopter face à la Russie.

Or, depuis deux mois, Donald Trump a effectué un revirement spectaculaire et inattendu avec la Russie, utilisant à plusieurs reprises la rhétorique de Moscou notamment sur les origines du conflit, faisant craindre à Kiev pour le précieux soutien militaire américain.

Les Européens ont, eux, été jusque-là mis à l'écart des négociations impulsées par Washington.

Certains, Emmanuel Macron en tête, poussent l'idée de la mise en place future d'un contingent de la paix européen en Ukraine une fois un éventuel cessez-le-feu établi, mais cette option divise parmi les alliés de Kiev et reste une ligne rouge pour Moscou.

Les Etats-Unis "ont compris qu'une paix juste et durable (...) ne peut être atteinte qu'avec le consentement et la contribution des Européens", a affirmé le chef de la diplomatie française, Jean-Noël Barrot, sur la chaîne LCI, à l'issue des discussions jeudi.

De son côté, Marco Rubio a appelé son homologue russe Sergueï Lavrov pour lui transmettre le "même message" qu'aux Européens et aux Ukrainiens: "la paix est possible si toutes les parties s'engagent à parvenir à un accord".

Jusqu'à maintenant, les efforts de l'administration Trump pour obtenir un cessez-le-feu complet n'ont pas abouti et le Kremlin a accusé jeudi les Européens de vouloir "la poursuite de la guerre". En mars, Vladimir Poutine avait rejeté la demande de Washington d'arrêt total des combats pour 30 jours, une option validée par Volodymyr Zelensky.

Dizaines de blessés

En Ukraine, les attaques russes ne faiblissent pas. Une personne est morte et au moins 87 blessées, dont six enfants, dans une attaque de missile contre Kharkiv, selon un dernier bilan du gouverneur régional.

Le président Volodymyr Zelensky a dénoncé sur les réseaux sociaux des "moqueries" russes en ce jour de Vendredi saint pour les chrétiens.

A Soumy, où 35 personnes ont péri dimanche dans une double-frappe de l'armée russe, une nouvelle attaque de drones a fait un mort et un blessé, a par ailleurs indiqué l'administration militaire locale.

En parallèle, Américains et Ukrainiens ont signé jeudi un "mémorandum d'intention", première étape visant à conclure un accord complexe sur l'accès aux ressources naturelles et aux minerais critiques de l'Ukraine.

Publié vendredi par Kiev, le mémorandum précise que le Premier ministre ukrainien Denys Chmygal se rendrait la semaine prochaine à Washington pour des négociations et assure qu'Américains et Ukrainiens visent à conclure leur négociations sur l'accord d'ici le 26 avril.

La veille, Donald Trump avait dit que l'accord bilatéral serait signé "jeudi prochain".

Une précédente mouture de ce document aurait dû être signée le jour de la visite de Volodymyr Zelensky à la Maison Blanche fin février, mais son altercation inédite avec le président américain avait précipité son départ sans signature de l'accord.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

Renvoi par erreur: position "choquante" du gouvernement Trump

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Le sénateur du Maryland Chris Van Hollen, à droite sur l'image, a rencontré Kilmar Abrego Garcia jeudi soir à San Salvador. (© KEYSTONE/AP)

Une cour d'appel fédérale a qualifié jeudi de "choquante" la position du gouvernement américain, qui s'affirme dans l'incapacité de remédier à l'expulsion "par erreur" d'un immigré salvadorien il y a un mois. L'homme est marié à une Américaine et père de famille.

Kilmar Abrego Garcia, 29 ans, a été incarcéré dans une prison de haute sécurité salvadorienne à son arrivée dans le pays.

La cour d'appel a sèchement rejeté un recours de l'exécutif contre des décisions d'une juge de première instance le sommant de fournir des explications sur les actions entreprises ou envisagées pour "faciliter" le retour de Kilmar Abrego Garcia, comme l'a ordonné la cour suprême.

"Le gouvernement revendique le droit d'escamoter des résidents de ce pays dans des prisons à l'étranger sans même l'apparence du droit de recours qui est la fondation de notre système constitutionnel", écrit le juge Harvie Wilkinson au nom des trois magistrats de la cour.

"De plus, il affirme en substance que, puisqu'il a abandonné la garde [de Kilmar Abrego Garcia, ndlr] il ne peut plus rien faire. Ceci devrait être choquant non seulement pour des juges, mais aussi pour le sens inné de la liberté que chérissent les Américains les plus éloignés des tribunaux", ajoute-t-il.

Sénateur au Salvador

Kilmar Abrego Garcia fait partie des plus de 250 hommes expulsés le 15 mars vers le Salvador, la plupart pour appartenance présumée au gang vénézuélien Tren de Aragua, déclaré organisation "terroriste" par Washington.

Le gouvernement américain a reconnu en justice que son expulsion résultait d'une "erreur administrative", puisqu'un arrêté d'expulsion à son encontre vers le Salvador avait été définitivement annulé en 2019.

Mais elle se déclare dans l'incapacité d'y remédier, Kilmar Abrego Garcia étant désormais détenu par les autorités salvadoriennes. Elle l'accuse en outre, malgré son absence de casier judiciaire, d'appartenir au gang salvadorien MS-13, également classé "terroriste" par les Etats-Unis en février.

Le sénateur démocrate américain Chris Van Hollen, en visite au Salvador, a posté jeudi soir des images le montrant attablé avec Kilmar Abrego Garcia dans ce qui semble être un restaurant.

"J'ai dit que mon objectif principal lors de ce voyage était de rencontrer Kilmar. Ce soir, j'en ai eu l'occasion. J'ai appelé sa femme, Jennifer, pour lui transmettre votre message d'amour", a déclaré le sénateur sur le réseau social X.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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