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A quatre jours du premier tour, le flou persiste sur qui se désiste

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Dans une lettre aux chefs de la majorité présidentielle, la cheffe des Ecologistes Marine Tondelier (en vert au centre) a réclamé des "engagements simples et clairs" de désistement mutuel en cas de triangulaires pour "faire battre les candidats du Rassemblement national". (© KEYSTONE/AP/Thomas Padilla)

A J-4 du premier tour des législatives, la question du barrage au Rassemblement national est posée au camp présidentiel, qui refuse de prendre position avant le 1er tour. L'extrême droite accuse la gauche de vouloir contester "dans la rue" sa victoire annoncée.

Le second tour du 7 juillet est déjà dans toutes les têtes. Dans une lettre aux chefs de la majorité présidentielle, la cheffe des Ecologistes Marine Tondelier a réclamé des "engagements simples et clairs" de désistement mutuel en cas de triangulaires pour "faire battre les candidats du Rassemblement national".

"Lorsqu'un candidat républicain sera opposé à un candidat du Rassemblement national, nous soutiendrons le candidat républicain (..). Et vous ?", a-t-elle lancé en proposant une rencontre avec la majorité présidentielle.

"J'avoue ne pas comprendre votre incapacité à tenir des propos aussi clairs", a-t-elle ajouté alors que la macronie a pour stratégie au premier tour d'attaquer frontalement l'extrême droite comme les Insoumis associés à la gauche modérée au sein du Nouveau Front populaire.

Et se refuse à prendre position pour le deuxième tour avant les résultats de dimanche. Mardi, le chef de l'Etat, Emmanuel Macron et les cadres de sa majorité ont semblé se diriger lors d'une visioconférence vers un mot d'ordre "ni RN ni LFI", en semblant établir un distingo entre le mouvement de Jean-Luc Mélenchon et les autres partis de gauche. Mais "sans que le président (Macron) ne tranche",selon un participant.

Refus de "choisir"

Mercredi, la porte-parole du gouvernement Prisca Thevenot s'est refusée à devoir "choisir tout de suite entre un parti qui assume des propos racistes et un parti qui est plus que flou sur des faits d'antisémitisme", tout comme à mettre un "signe égal" entre les deux.

Le patron d'Horizons, Edouard Philippe, n'a guère été plus disert. "J'aurai l'occasion de m'exprimer de façon extrêmement claire sur le sujet au soir et au lendemain du premier tour", a-t-il déclaré, mais pas avant pour que ce ne soit pas "la seule chose dont on va discuter dans les derniers jours de la campagne".

"Espace central" ou "4e offre"

Au contraire, il a espéré qu'un "espace central" - incluant une partie de la gauche et de la droite - s'impose comme "une alternative" à la "tenaille" entre RN et LFI.

Mais déjà le ténor LR, Xavier Bertrand, a rejeté la main tendue, défendant plutôt "une quatrième offre" pour "éviter à la fois le RN, le Front Populaire et le statu quo macroniste".

A gauche, la stratégie de second tour ne fait pas non plus l'unanimité. Si les socialistes et les écologistes ont signé un appel en faveur d'un désistement pour battre le RN, chez les Insoumis "nous verrons au cas par cas", a assuré l'eurodéputée Manon Aubry.

Exécutif "prêt" pour les JO

A un mois des JO, l'exécutif s'est en tout cas attaché à montrer qu'il était "prêt" pour cette échéance, et a mis en doute la capacité de ses adversaires à faire de même s'ils remportaient le scrutin.

"Nous sommes prêts mais maintenant le déroulement est une autre histoire (...) Il y aura des arbitrages en matière de sécurité, de transport et tout ça suppose un peu d'expérience de la gestion de l'Etat", a lancé la ministre des Sports, Amélie Oudéa-Castera, lors du compte-rendu du Conseil des ministes.

Elle a accusé le Rassemblement national de s'en être "toujours désintéressé ou de n'avoir fait qu'agiter les polémiques". Côté France insoumise, ils ont "systématiquement voté contre toutes les lois olympiques, ne connaissent rien au dispositif de sécurité des Jeux et ont même appelé à une forme de sabotage avec de la grève avant et pendant les Jeux", a-t-elle aussi lancé.

"Risques de violences"

La ministre des Sports a, par ailleurs, concédé des "risques de violences" au lendemain des élections, tout en se refusant à toute "inquiétude" et en évoquant seulement "une vigilance reforcée".

"Si nous gagnons les élections législatives, alors oui probablement il y aura des manifestations dans les rues", a également prédit la cheffe de l'extrême droite Marine Le Pen, accusant par avance "l'extrême gauche" d'en être "responsable".

Une réponse aux propos d'Emmanuel Macron, qui a renvoyé dos à dos les "deux extrêmes" en début de semaine, affirmant que les programmes du RN comme du Nouveau Front populaire à gauche mèneraient "à la guerre civile".

Attal continue sa course

Pendant ce temps, le Premier ministre Gabriel Attal continue sa course de fond sur le terrain, pour tenter de réduire l'écart avec la gauche et l'extrême droite, toujours largement favorite dans les sondages.

Au lendemain d'un premier débat télévisé où il n'a pas économisé ses coups contre ses rivaux Jordan Bardella (RN) et Manuel Bompard (LFI), le chef de la majorité sortante est attendu dans l'après-midi en Indre-et Loire, avant un meeting en fin de journée dans sa circonscription des Hauts-de-Seine.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / blg / afp

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Biden tente de serrer les rangs démocrates autour de lui

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Les sondages menés depuis le débat ne montrent pas de bouleversement, ce qui prouve que les Américains n'avaient pas attendu pour s'inquiéter des capacités cognitives du président le plus âgé de l'histoire du pays, mais confirment pour la plupart un léger avantage pour Donald Trump. (© KEYSTONE/EPA/BONNIE CASH / POOL)

Joe Biden, bien conscient que sa candidature à la Maison Blanche est extrêmement fragilisée après un débat calamiteux face à Donald Trump, devait recevoir mercredi les gouverneurs démocrates.

Près d'une semaine plus tard, le président américain est loin d'avoir effacé la pénible impression laissée par ces 90 minutes lors desquelles il a bafouillé, regardé dans le vide et parfois perdu le fil de sa pensée.

"Il sait que s'il a encore deux événements de ce type, les choses seront très différentes", rapporte un proche anonyme, cité jeudi par le New York Times. Le même confie que Joe Biden s'interroge bien, en privé, sur l'avenir de sa candidature.

"C'est complètement faux. Si le New York Times nous avait donné plus de sept minutes pour commenter, nous le leur aurions dit", a immédiatement répliqué un porte-parole de la Maison Blanche, Andrew Bates, sur X.

Acuité mentale questionnée

Nombre de démocrates, dont des figures du parti comme Nancy Pelosi, ont questionné publiquement l'acuité mentale du président. Les appels ouverts à un retrait restent jusqu'ici cantonnés à de rares parlementaires peu connus.

La réunion avec le démocrate de 81 ans était prévue à 00h30 jeudi à la Maison Blanche. Les Etats-Unis comptent une vingtaine de gouverneurs d'Etats démocrates, mais la liste exacte des participants n'a pas été rendue publique.

"Discussion saine" prévue

"Nous aurons une discussion saine avec le président", a expliqué l'un des gouverneurs démocrates, J. B. Pritzker de l'Illinois, mardi soir sur CNN.

"Pour l'instant, Joe Biden est notre candidat, je suis 100% derrière sa candidature, à moins qu'il ne prenne une autre décision, et dans ce cas nous échangerons alors tous sur la meilleure marche à suivre," a-t-il ajouté.

Le gouverneur de l'Illinois mais aussi ceux de Californie (Gavin Newsom), du Michigan (Gretchen Whitmer) ou de Pennsylvanie (Josh Shapiro) sont considérés comme de potentiels candidats futurs à la Maison Blanche.

Aucun n'a jusqu'ici remis publiquement en cause la candidature de Joe Biden, qui a écrasé la primaire démocrate.

Sondages: léger avantage pour Trump

Les sondages menés depuis le débat ne montrent pas de bouleversement, ce qui prouve que les Américains n'avaient pas attendu pour s'inquiéter des capacités cognitives du président le plus âgé de l'histoire du pays, mais confirment pour la plupart un léger avantage pour Donald Trump.

Un pointage rendu public mercredi par CBS donne à l'ancien président 50% des intentions de vote contre 48% à son rival démocrate au niveau national, et 51% contre 48% dans les Etats décisifs, le tout dans la marge d'erreur statistique.

Wisconsin et Pennsylvanie

Joe Biden sera en campagne dans les prochains jours au Wisconsin et en Pennsylvanie, deux "swing states", des Etats décisifs dans la course à la Maison Blanche.

Son équipe de campagne a diffusé mercredi une nouvelle vidéo, après que la Cour suprême a étendu lundi l'immunité présidentielle, une victoire pour Donald Trump, plusieurs fois inculpé au pénal.

La plus haute juridiction américaine "a décidé que le président peut s'affranchir de la loi même pour commettre un crime parce que Donald Trump le lui a demandé", assure le narrateur, sur fond d'images de l'attaque du Capitole le 6 janvier 2021 par des partisans de l'ancien président.

Trop voyagé

Joe Biden a prévu de donner vendredi une interview à la chaîne télévisée ABC et de tenir une conférence de presse en solo la semaine prochaine, l'objectif étant de prouver sa capacité à s'exprimer de manière fluide sans prompteur.

Quant à la contre-performance de jeudi dernier, il s'agit, selon les partisans de Joe Biden, d'une "mauvaise nuit" pour un candidat qui souffrait de plus d'un "rhume".

Le principal intéressé a avancé mardi une autre explication. Il a déclaré devant des donateurs que ce n'était "pas très malin" d'avoir "voyagé à travers le monde plusieurs fois" peu avant le débat, et que cela l'avait amené à "presque (s')endormir sur scène".

Joe Biden s'est rendu en France et en Italie en juin, puis est rentré aux Etats-Unis le 15 juin, douze jours avant le duel télévisé contre Donald Trump, qu'il a passé six jours à préparer, sans agenda officiel ni apparition publique pendant cette période.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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"C'était un gros pari d'être sur le Tour", souligne Cavendish

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Cavendish savoure son 35e succès sur le Tour (© KEYSTONE/EPA/GUILLAUME HORCAJUELO)

Mark Cavendish a reconnu que "c'était un gros pari d'être sur le Tour de France". A la recherche d'une 35e victoire sur la Grande Boucle, le Britannique l'a décrochée mercredi à Saint-Vulbas.

"J'ai du mal à y croire. Quand je suis reparti c'était vraiment un gros pari d'être là, sur le Tour de France. On a parié qu'on pouvait gagner au moins une victoire d'étape. C'est un grand pari de la part d'Alexandre Vinokourov mon boss, celui de mon équipe", a déclaré à l'arrivée le sprinter de 39 ans, qui compte désormais une victoire de plus que le grand Eddy Merckx sur le Tour.

"Les mecs ont bien improvisé. Ils m'ont mis dans une superbe position, j'ai été capable de gagner", a commenté le coureur de la formation Astana. "Tout le monde a tout donné, c'est tellement de petits détails qui viennent s'ajouter pour arriver ici. Une étape ça peut faire toute une carrière et moi j'ai toujours eu besoin d'en gagner une de plus", a-t-il ajouté.

A l'arrivée, Mark Cavendish a été félicité par la moitié du peloton, avant de tomber dans les bras de sa femme et de ses enfants. "Ils sont arrivés hier, c'est un super timing, c'est incroyable qu'ils aient été là pour le voir", s'est-il réjoui.

Saisir l'opportunité

En difficulté lors des premières étapes en Italie le "Cav" s'est accroché pour écrire l'histoire mercredi dans l'Ain: "pas besoin de se flatter l'ego à essayer de rester avec le peloton. On s'en moque que les gens disent: +il est rincé, il finira pas+. Il faut juste montrer ce qu'on sait faire, gérer et donner le meilleur pour arriver à saisir cette opportunité."

Une nouvelle chance de victoire se présentera dès jeudi du côté de Dijon pour le sprinteur de l'île de Man. "On va essayer, chaque sprint où on aura l'occasion d'aller, on ira. C'est le Tour de France quand même. Ce n'est pas seulement la plus grande course cycliste du monde, c'est le plus grand événement sportif du monde pour moi", a-t-il conclu.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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L'influent tabloïd The Sun apporte son soutien aux travaillistes

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Le "Sun" rejoint ainsi plusieurs médias étiquetés à droite ou centre-droit qui ont appelé à voter pour le Labour. Celui-ci s'est recentré depuis que Keir Starmer en a pris la tête en 2020 et devrait sauf coup de théâtre devenir Premier ministre vendredi. (© KEYSTONE/AP/Jon Super)

L'influent tabloïd britannique The Sun, idéologiquement plutôt proche des conservateurs, a apporté mercredi, à la veille des législatives, son soutien aux travaillistes. Ces derniers sont donnés largement en tête par les sondages.

"Le temps du changement est venu", affirme dans une tribune publiée sur son site internet le journal, propriété de la famille du milliardaire australo-américain Rupert Murdoch, estimant que "les Tories sont épuisés", après 14 ans au pouvoir.

Son ralliement figurera en Une du journal de jeudi, jour du vote, avec pour titre "Le temps est venu pour un nouvel entraîneur" sur fond de photo de terrain de foot, avec la précision qu'il ne s'agit pas de "virer (le sélectionneur anglais Gareth) Southgate".

Le quotidien populaire rejoint ainsi plusieurs médias étiquetés à droite ou centre-droit qui ont appelé à voter pour le Labour, qui s'est recentré depuis que Keir Starmer en a pris la tête en 2020 et devrait sauf coup de théâtre devenir Premier ministre vendredi.

C'est ainsi le cas du quotidien des milieux d'affaires The Financial Times ou du magazine The Economist, ou encore The Sunday Times, l'édition dominicale du journal The Times, qui se sont tous montrés très critiques envers les conservateurs.

Influence considérable

"Il ne fait aucun doute que Sir Keir Starmer s'est battu avec acharnement pour améliorer son parti", admet The Sun, malgré des "inquiétudes" persistantes notamment sur l'immigration.

The Sun a longtemps été le tabloïd le plus lu du Royaume-Uni et garde une influence considérable, même s'il ne publie plus ses chiffres de diffusion et a été rattrapé selon des spécialistes du secteur par le Daily Mail ces dernières années.

Une éventuelle prise de position était très attendue, d'autant que ce quotidien a plusieurs fois joué un rôle majeur dans la vie politique britannique.

En 1997, Tony Blair avait ainsi obtenu le soutien du Sun avant de porter le Labour au pouvoir, après avoir fait le voyage personnellement en Australie pour plaider sa cause auprès du magnat.

Risque de décalage avec ses lecteurs

Le tabloïd avait en revanche retiré son soutien à Gordon Brown en 2009 en plein congrès travailliste, lui préférant le conservateur David Cameron qui avait remporté les législatives de 2010.

Ces derniers temps, The Sun conservait un positionnement plutôt à droite, comme une grande partie de la presse britannique, avec des éditos anti-immigration et anti-"woke", très pro-Brexit, critiques des politiques climatiques, décrivant souvent Keir Starmer comme manquant de fermeté.

Même si la presse écrite a beaucoup perdu de son influence, le tabloïd risquait, faute de prise de position, d'apparaître comme en décalage avec ses lecteurs s'il restait à l'écart de ce qui s'annonce comme une victoire historique des travaillistes.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Un 35e succès historique pour Cavendish sur le Tour

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Cavendish a dépassé Merckx avec une 35e victoire d'étape sur le Tour (© KEYSTONE/EPA/GUILLAUME HORCAJUELO)

Mark Cavendish a signé un succès historique mercredi sur le Tour de France.

Vainqueur du sprint à Saint-Vulbas, le Britannique est devenu le seul recordman de victoires d'étapes sur la Grande Boucle avec 35 succès. Tadej Pogacar reste lui en jaune au terme de cette journée de transition.

Cavendish (39 ans) a donc bien fait de poursuivre sa carrière d'une année. Le sprinter d'Astana, dont les derniers bouquets reçus sur le Tour de France remontaient à 2021 (quatre étapes et le maillot vert), a dépassé la légende Eddy Merckx grâce à cette 35e victoire d'étape.

Le champion du monde sur route de 2011, qui compte aussi 17 succès sur le Giro - mais seulement 3 sur la Vuelta - s'est imposé devant le Belge Jasper Philipsen et le Norvégien Alexander Kristoff à l'issue d'un sprint houleux marqué par une chute dans les derniers mètres.

Après sa victoire, le "Cav" a été félicité par la moitié du peloton avant de tomber dans les bras de sa femme et de ses enfants. Il avait dû abandonner l'an dernier à cause d'une fracture à la clavicule après une chute lors de la 11e étape de ce qui devait être son dernier Tour de France.

Animé par l'ambition de détenir seul ce record d'un autre temps, le sprinter de l'île de Man a remis son départ à la retraite à plus tard. Il a beaucoup souffert lors des premières étapes difficiles en Italie, au point de vomir sur son vélo. Mais il s'est accroché pour écrire l'histoire mercredi dans l'Ain.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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