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International

A 48 ans, la gymnaste ouzbek Chusovitina rêve aux Jeux de Paris

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Oksana Chusovitina, 48 ans, ici aux JO de Tokyo en 2021, espère bien être présente à Paris en 2024. (© KEYSTONE/AP/NATACHA PISARENKO)

La gymnaste ouzbek Oksana Chusovitina concourt aux Jeux asiatiques cette semaine à l'âge de 48 ans, plusieurs décennies après ses débuts internationaux avec l'Union soviétique.

Elle se fixe désormais pour objectif de participer aux Jeux de Paris l'année prochaine.

Chusovitina avait pourtant annoncé sa retraite sportive après les Jeux olympiques de Tokyo, il y a deux ans, mais son amour pour la gymnastique l'a vite fait changer d'avis.

"Je vais m'entraîner et je sais maintenant exactement ce que je dois travailler pour participer aux Jeux olympiques", a déclaré Chusovitina après la finale du saut de cheval jeudi.

Il s'agirait alors de sa neuvième olympiade, 32 ans après avoir remporté l'or par équipe aux Jeux de Barcelone avec l'"équipe unifiée" des anciens États soviétiques.

Née à Bukhara, en Ouzbékistan, en 1975, Chusovitina a déménagé en 2002 en Allemagne pour soigner son fils, atteint de leucémie. Elle a obtenu la nationalité allemande en 2006 et remporté une médaille d'argent sous ses nouvelles couleurs aux Jeux olympiques de Pékin en 2008.

Revenue dans son pays natal en 2013, elle est entrée au Hall of Fame de la Fédération internationale en 2017 et nommée sportive ouzbek de la décennie 2010.

Cette semaine, Oksana Chusovitina participe à Hangzhou à ses cinquièmes Jeux asiatiques - pour lesquels elle a déjà remporté l'or au sol et au saut de cheval en 2002.

Pour l'heure, elle n'a pu se hisser sur le podium du saut de cheval jeudi, échouant à 0,150 point du bronze, dans un concours où certaines de ses adversaires avaient 30 ans de moins qu'elle.

"J'ai manqué un peu d'inspiration aujourd'hui (jeudi), mais ce n'est pas grave, la vie n'est pas finie", a tempéré Chusovitina après la finale.

"Je suis très heureuse d'avoir réalisé tout ce que j'avais prévu, alors nous allons aller de l'avant. Je me contente de m'entraîner, de participer à des compétitions et de prendre du plaisir", a-t-elle ajouté, déjà tournée vers la suite des épreuves de gymnastique à Hangzhou. Avant, pourquoi pas, de penser à Paris-2024.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

Le Royaume-Uni est "prêt pour le changement", affirme Keir Starmer

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Keir Starmer est amené à devenir Premier ministre du Royaume-Uni. (© KEYSTONE/AP/Kin Cheung)

Le Royaume-Uni est "prêt au changement" et aspire à un retour de "la politique en tant que service rendu au public", a déclaré le chef des travaillistes Keir Starmer, amené à devenir Premier ministre après la victoire écrasante de son parti aux législatives.

"Les électeurs, ici et dans tout le pays, se sont exprimés et ils sont prêts au changement, à mettre fin à la politique spectacle pour revenir à la politique en tant que service rendu au public", a déclaré cet ancien avocat spécialiste des droits humains de 61 ans dans un discours après sa réélection dans sa circonscription du nord de Londres.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Football

Espagne-Allemagne, finale avant l'heure avec un air de 2008

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Jamal Musiala aimerait mener l'Allemagne le plus loin possible (© KEYSTONE/EPA/RONALD WITTEK)

Une finale avant l'heure? Le choc des quarts de finale de l'Euro vendredi entre l'Espagne et l'Allemagne rappelle celle remportée par la Roja en 2008.

A l'époque, une sélection espagnole à l'aube de sa période dorée, autour des Xavi, Iniesta ou Fabregas, avait dominé la Mannschaft en finale (1-0) sur un but de l'attaquant de Liverpool Fernando Torres, offrant à la Roja son premier titre depuis 1964.

Un match resté gravé dans les mémoires des supporters de chaque camp: comme un deuxième traumatisme consécutif pour la sélection allemande après son élimination en demi-finale du Mondial 2006 par l'Italie à domicile, et la première pierre vers un triplé inédit Euro 2008, Mondial 2010 et Euro 2012 pour l'Espagne.

Emmenés par David Villa, Xabi Alonso, Carles Puyol ou Sergio Ramos, les Espagnols avaient par la suite acquis le statut de "bête noire" de l'Allemagne, en éteignant une nouvelle fois le rêve des coéquipiers de Michael Ballack en Afrique du sud en demi-finale (1-0, but de Puyol).

Comme le rappelle le légendaire Lothar Matthäus dans sa chronique pour Sport-Bild, il faut remonter à l'Euro 1988 à Munich pour trouver trace d'un succès allemand (2-0) sur l'Espagne dans un grand tournoi.

"Comparable à 2008"

Renouvelées autour de leurs jeunes talents - Musiala, Wirtz d'un côté, Yamal, Williams de l'autre - les deux équipes qui s'affronteront vendredi à Stuttgart (18h), n'ont plus grand-chose à voir avec celles piteusement éliminées très tôt au Mondial 2022 au Qatar après un nul 1-1 en phase de groupe.

L'Espagne, seule équipe à avoir remporté ses trois matches de poule puis sans pitié pour la Géorgie (4-1) en huitièmes, s'est affirmée comme la meilleure équipe du tournoi jusqu'à présent, alors qu'elle était arrivée en Allemagne "sur la pointe des pieds".

Comme un symbole, c'était la première fois depuis... 2008 que la Roja se qualifiait pour la phase éliminatoire d'un grand tournoi avec neuf points, ce qui a confirmé les similitudes perçues par la presse entre les deux générations.

Mais la Mannschaft, portée par sa pépite du Bayern Munich Jamal Musiala, co-meilleur buteur de la compétition (3 buts), a de quoi faire trembler une Roja parfois fébrile en transition lorsque son pressing haut est battu.

En avant-match, l'emblématique Toni Kroos, 34 ans et qui mettra fin à sa carrière après l'Euro, a assuré que cette rencontre "ne serait pas sa dernière", alors que les Espagnols Joselu et Pedri ont affirmé vouloir "l'envoyer à la retraite", comme la presse ibérique l'avait fait, avec un certain mauvais goût, pour Zinédine Zidane en 2006.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Football

France-Portugal, une revanche et un gros choc pour les Bleus

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Kylian Mbappé se muerait bien en buteur masqué vendredi contre le Portugal (© KEYSTONE/AP/Martin Meissner)

Huit ans après la finale perdue à domicile, la France retrouve le Portugal en quarts de l'Euro. Après un début de tournoi terriblement décevant, il faudra faire mieux vendredi à Hambourg (21h).

Un premier tour expédié sans gloire (1 victoire, 2 nuls), un 8e de finale terne face à la Belgique (1-0): l'entame des Bleus est loin de correspondre à celle d'un prétendant au titre. Ses quatre sorties ont permis d'identifier assez facilement les failles de la sélection tricolore: un secteur offensif défaillant lié à la méforme des deux leaders techniques Kylian Mbappé et Antoine Griezmann, un déficit athlétique général et un coach qui tâtonne tactiquement.

Les hommes de Didier Deschamps ont réussi jusqu'ici à s'en sortir grâce à leur défense de fer, qui n'a encaissé qu'un but sur penalty, mais avec la Seleçao portugaise, le niveau de l'adversité va soudainement monter de plusieurs crans et ils devront trouver d'autres arguments pour s'en sortir.

Les vice-champions du monde français ont affiché des lacunes criantes dans la création et ont donc intérêt à passer à la vitesse supérieure pour neutraliser une équipe qui ne manque pas d'atouts dans ce domaine avec des joueurs de la trempe de Bernardo Silva, Vitinha, Bruno Fernandes et des latéraux de très haut niveau comme Cancelo et Nuno Mendes.

Tous ces talents sont cornaqués par le vétéran défenseur Pepe (41 ans) et surtout le vieillissant Ronaldo, toujours là à 39 ans. Pour ce qui sera sans doute son dernier Euro, la superstar aux 5 Ballons d'Or espère repartir avec un 2e sacre continental après celui de 2016 contre les Bleus au Stade de France (1-0 ap).

Duel à distance Mbappé-Ronaldo

Sans ses jambes d'antan, CR7 n'a pas trouvé le chemin des filets en quatre matches et ne constitue plus du tout le même danger que du temps de sa splendeur. Mais ses larmes après son penalty raté en 8e de finale face au gardien slovène Jan Oblak en disent long sur son attachement viscéral à son équipe nationale.

Elles traduisent aussi les difficultés du Portugal, vainqueur de la Slovénie dans la douleur (0-0 ap, 3-0 tab), et ont de quoi rassurer les Français. A condition que Mbappé, auteur d'un seul but sur penalty, se réveille et rallume la flamme offensive des Bleus, qui n'ont pas encore marqué dans le jeu.

La présence dans le camp adverse de Ronaldo, l'idole de son enfance, va peut-être sublimer l'ancien Parisien. Avant de marcher sur les pas du légendaire Portugais au Real Madrid, Mbappé se sait très attendu pour éviter une sortie par la petite porte de l'Euro. Encore faut-il que son physique suive et qu'il puisse être 100% à l'aise avec le masque protégeant son nez cassé. Ce qui ne semble pas vraiment être le cas.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

"Je n'ai pas l'intention de m'en aller", affirme Biden

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"Vous pouvez compter sur moi. Je n'ai pas l'intention de m'en aller.", a déclaré Joe Biden. (© KEYSTONE/AP/Susan Walsh)

Joe Biden, qui se bat pour sauver sa candidature à la présidentielle, a assuré jeudi qu'il n'avait "pas l'intention de s'en aller", dans un bref échange avec un partisan.

Lors d'une réception donnée à la Maison Blanche à l'occasion de la fête nationale américaine, une personne dans l'assistance a lancé: "Continuez à vous battre! Nous avons besoin de vous!" au président américain, qui a répondu: "Vous pouvez compter sur moi. Je n'ai pas l'intention de m'en aller."

Le démocrate de 81 ans, incapable jusqu'ici d'effacer la désastreuse impression laissée par son débat raté face à Donald Trump, il y a une semaine, avait invité des militaires et leurs familles pour un barbecue du 4 juillet.

Après un court discours lu sur un prompteur, Joe Biden a pris un micro pour s'adresser de manière spontanée à l'assistance. "Nous avons une dette envers vous", a-t-il dit à l'intention des familles de militaires, qu'il a remerciées "de tout son coeur".

Le président américain s'est ensuite lancé dans une anecdote sur la circulation routière. "Quand j'étais sénateur il y avait toujours des bouchons sur les autoroutes. Il n'y a plus de bouchons", a-t-il lancé, faisant rire le public.

"Donc pour que j'arrête de parler, ils me disent +Les routes sont fermées, monsieur le président+", a dit Joe Biden avant de quitter l'événement.

Ce n'est pas la première fois que le président américain blague sur le fait que le moindre de ses déplacements provoque des embouteillages et donc le mécontentement des automobilistes concernés, parce que les routes sont fermées pour laisser passer son imposant convoi.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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