International
L'ONU lance un cri d'alarme pour Gaza, Israël entame l'invasion

L'armée israélienne a annoncé vendredi soir "étendre" ses opérations terrestres dans la bande de Gaza, pilonnée par d'intenses bombardements. L'ONU, qui réclame une trêve, redoute une "avalanche sans précédent de souffrances".
En soirée le Hamas a fait état de "violents combats" entre ses combattants et les forces israéliennes qui, selon le mouvement islamiste palestinien, ont effectué des incursions au sol dans deux secteurs de l'enclave.
"Nous faisons face à des incursions israéliennes au sol à Beit Hanoun (nord) et al Boureij (centre). De violents combats sont en cours", a indiqué la branche militaire du Hamas, les brigades Ezzedine al-Qassam dans un communiqué.
Le Hamas a auparavant appelé le monde à "agir immédiatement" pour faire cesser les bombardements "sans précédent" depuis le début de la guerre, sur le nord de la bande de Gaza, notamment Gaza-ville, selon des images de l'AFP et le mouvement palestinien.
Communications coupées
Parallèlement, les communications et internet ont été coupés, selon le gouvernement du Hamas, au pouvoir dans ce territoire depuis 2007. Les journalistes de l'AFP dans la bande de Gaza ont expliqué qu'ils ne pouvaient communiquer que dans les zones où ils captaient le réseau israélien.
Les bombardements "par air, mer et terre" sont "les plus violents depuis le début de la guerre", a affirmé le Hamas, accusant Israël de "préparer des massacres". En réponse, le Hamas a annoncé avoir tiré "des salves de roquettes" sur Israël. Il s'est aussi dit "prêt" si Israël déclenche une offensive terrestre.
Israël commet des crimes de guerre
"Sans un changement fondamental, la population de Gaza va subir une avalanche sans précédent de souffrance humaine", a alerté le secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres.
"Beaucoup plus" de gens vont "bientôt mourir" en raison du siège imposé par Israël à Gaza depuis le 9 octobre, a affirmé de son côté à Jérusalem le patron de l'Agence de l'ONU pour les réfugiés palestiniens (UNRWA), Philippe Lazzarini.
Le Haut-Commissariat des droits de l'homme de l'ONU s'est lui dit "préoccupé" par le fait que des "crimes de guerre" aient été commis et le soient encore dans cette guerre, y compris par Israël, ajoutant qu'"aucun endroit n'est sûr à Gaza".
USA pour une "pause humanitaire"
Face à cette situation, les Etats-Unis se sont déclarés favorables vendredi à une "pause humanitaire" afin de laisser entrer l'aide dans la bande de Gaza.
L'ONU réclame une trêve, seule option pour acheminer cette aide humanitaire indispensable aux besoins des quelque 2,4 millions de Gazaouis.
En soirée, L'Assemblée générale de l'ONU a demandé à une large majorité (120 votes pour, 14 contre et 45 abstentions) une "trêve humanitaire immédiate".
Avant de pilonner le nord de Gaza vendredi soir, l'armée israélienne a mené dans la nuit une attaque avec des troupes au sol appuyées par des avions contre le Hamas, qu'elle accuse de mener la guerre depuis les hôpitaux et de se servir de la population comme "bouclier humain". Le Hamas a immédiatement démenti ces déclarations israéliennes dans un communiqué.
"Les services de base s'effondrent"
Gaza a un besoin urgent d'aide humanitaire "significative et continue", a affirmé Philippe Lazzarini. "Les services de base s'effondrent, les réserves de médicaments, de nourriture et d'eau s'épuisent, les égouts commencent à déborder dans les rues de Gaza", a-t-il décrit.
Selon le ministère de la Santé du Hamas, 7326 personnes, en majorité des civils dont plus de 3000 enfants, ont été tuées dans le territoire par les bombardements lancés par Israël suite à l'attaque du Hamas le 7 octobre.
Un bilan que Philippe Lazzarini juge crédible. Si l'on rapporte ce bilan au nombre total d'employés de l'UNRWA dans la bande de Gaza, "nous retrouvons plus ou moins la même proportion" de personnes décédées que dans la population totale de 2,4 millions d'habitants sur le territoire, a-t-il dit.
L'UE pour "des pauses"
La perspective d'une invasion terrestre dans ce territoire surpeuplé inquiète la communauté internationale et les appels demandant à Israël d'épargner les civils se multiplient.
Les dirigeants de l'Union européenne ont aussi demandé jeudi des "pauses" dans le conflit et l'ouverture de couloirs humanitaires pour faciliter l'acheminement de l'aide internationale.
"Les images que nous voyons d'une population qui souffre à Gaza, et surtout des enfants (...) ça me semble absolument inacceptable", a déclaré le Premier ministre espagnol Pedro Sanchez, pour qui il existe "un doute légitime" sur le respect par Israël du droit international.
Israël a dit vouloir "anéantir" le Hamas après l'attaque du 7 octobre, dans laquelle 1400 personnes ont été tuées selon Tel Aviv. Selon l'armée israélienne, 229 otages, israéliens, binationaux ou étrangers, ont été emmenés dans la bande de Gaza par le Hamas, qui a relâché quatre femmes depuis. Le Hamas a estimé jeudi que "près de 50" otages avaient été tués dans les bombardements d'Israël.
Aide totalement insuffisante
Depuis le 21 octobre, 74 camions d'aide humanitaire sont arrivés depuis l'Egypte dans la bande de Gaza, selon le Bureau de coordination des affaires humanitaires de l'ONU (Ocha) jeudi soir, quand il en faudrait au moins cent par jour, selon l'ONU.
"Ces quelques camions ne sont rien d'autre que des miettes qui ne feront aucune différence" pour la population, a lancé Philippe Lazzarini.
L'UNRWA ne peut plus travailler
L'UNRWA a annoncé avoir "réduit ses opérations de manière significative", en raison des bombardements et du manque de carburant, tandis que 12 des 35 hôpitaux de la bande de Gaza ont dû fermer.
Ce territoire pauvre soumis à un blocus israélien terrestre, aérien et maritime depuis que le Hamas y a accédé au pouvoir, est placé depuis le 9 octobre en état de "siège total" par Israël, qui y a coupé l'eau, l'électricité et l'approvisionnement en nourriture.
Déplacés vers le sud, puis bombardés
Depuis le 15 octobre, l'armée israélienne ordonne à la population du nord du territoire, où les bombardements sont les plus intenses, à évacuer vers le sud. Au moins 1,4 million de Palestiniens ont fui leur foyer depuis le début de la guerre, selon l'ONU.
Mais les frappes continuent aussi de toucher le sud, où sont massés plusieurs centaines de milliers de civils près de la frontière égyptienne fermée. Selon l'ONU, quelque 30'000 déplacés ont cependant regagné ces derniers jours le nord du territoire.
"Nous retournons pour mourir dans nos maisons. Ce sera plus digne", a affirmé Abdallah Ayyad, qui après s'être réfugié dans un hôpital à Deir el-Balah, retourne à Gaza-ville, avec sa femme et leurs cinq filles, serrés dans la remorque d'un triporteur.
Frappes américaines en Syrie
La communauté internationale redoute un embrasement régional, alors que l'Iran, puissant soutien du Hamas, a lancé plusieurs avertissements aux Etats-Unis, alliés d'Israël.
Les Etats-Unis ont mené des frappes jeudi contre deux installations utilisées par les Gardiens de la révolution iraniens et des "groupes affiliés" dans l'est de la Syrie.
La tension est très vive aussi en Cisjordanie, territoire palestinien occupé par Israël depuis 1967, ainsi qu'à la frontière nord d'Israël avec le Liban, où les échanges de tirs sont quotidiens entre l'armée israélienne et le Hezbollah, soutenu par l'Iran et allié du Hamas. Près de 29'000 personnes ont été déplacées au Liban depuis le début des ces violences, selon l'ONU vendredi.
Plus de 100 morts en Cisjordanie
En Cisjordanie, plus de cent Palestiniens ont été tués dans des violences depuis le 7 octobre, selon le ministère palestinien de la Santé.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
Un mort, 10 blessés dans des frappes russes à Zaporijjia et Kharkiv
Une personne a été tuée et dix autres blessées dans des frappes russes de drones dans les régions de Zaporijjia et de Kharkiv, dans l'est de l'Ukraine, ont annoncé des responsables ukrainiens dans la nuit de mardi à mercredi.
Un homme de 45 ans est mort et un autre âgé de 44 ans ainsi qu'une femme de 39 ans ont été blessés par un "drone ennemi" qui "a frappé" des voitures garées devant une maison dans la région de Zaporijjia, a indiqué sur Telegram Ivan Fedorov, le gouverneur militaire de la région.
Dans la ville ukrainienne de Kharkiv, proche de la frontière russe, le maire Igor Terekhov a fait état de huit personnes blessées dans ce que le gouverneur de la région Oleg Synegoubov a décrit, sur Telegram, comme une "attaque massive de drones ennemis".
Samedi soir, six frappes de drones russes avaient déjà visé deux quartiers de Kharkiv, grande ville du nord-est, la deuxième plus peuplée d'Ukraine avant l'invasion russe à grande échelle, provoquant la mort de deux personnes.
Installations énergétiques
L'Ukraine et la Russie ont affirmé mardi avoir transmis aux Etats-Unis des informations sur ce que les deux pays présentent comment étant des tirs de l'autre camp contre leurs installations énergétiques, en "violation" du fragile moratoire annoncé par Washington sur les frappes visant de telles infrastructures.
A l'issue de pourparlers distincts en Arabie saoudite, les Etats-Unis ont diffusé la semaine dernière deux communiqués évoquant une trêve sur les attaques contre des installations énergétiques en Ukraine et en Russie.
Mais aucune date n'y était évoquée ni aucune condition et l'Ukraine et la Russie s'accusent mutuellement depuis lors de violer cet accord incertain.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
Trump essuie un premier revers électoral dans le Wisconsin
Le président américain Donald Trump a fait face mardi à un premier revers électoral avec l'élection d'une juge démocrate dans le Wisconsin. Ce scrutin, habituellement d'ampleur locale, a été marqué cette fois-ci par la forte implication du milliardaire Elon Musk.
Susan Crawford, soutenue par les démocrates, a remporté un siège à la cour suprême de cet Etat de la région des Grands lacs pour dix ans, selon des projections de plusieurs médias américains. Elle était opposée à Brad Schimel, soutenu par Donald Trump et le patron de Tesla et dont la victoire aurait fait basculer la haute instance du Wisconsin du côté conservateur.
En Floride, deux législatives partielles ont également eu lieu mardi dans des circonscriptions solidement ancrées à droite et qui resteront dans l'escarcelle des républicains, selon les projections de plusieurs médias.
Les gens "ne se rendent pas compte à quel point c'est important", avait lancé dimanche Elon Musk, lors d'une réunion de soutien à Brad Schimel dans le nord du Wisconsin.
Campagne onéreuse
"Ils se disent: 'c'est une sorte de truc judiciaire qui n'est pas important', mais, en réalité, ce qui se passe mardi, c'est un vote pour savoir quel parti contrôle la chambre des représentants", avait-il ajouté. Etat pivot, le Wisconsin avait été remporté par Donald Trump en novembre.
Ce dernier s'était aussi fendu lundi sur sa plateforme Truth Social d'un message de soutien à Brad Schimel. Il s'est surtout attaqué à Susan Crawford, qui serait, selon lui, "un désastre pour le Wisconsin et pour les Etats-Unis d'Amérique".
En un peu plus de deux mois de mandat, Donald Trump a déjà donné le ton d'une présidence tous azimuts. Si les enquêtes d'opinion donnent une baisse relative de sa popularité, ces élections dans le Wisconsin et en Floride sont les premières véritables épreuves dans les urnes auxquelles fait face Donald Trump depuis novembre.
Selon le centre Brennan de l'université de New York, le scrutin judiciaire du Wisconsin est "le plus coûteux de l'histoire américaine", avec plus de 98 millions de dollars déversés dans la campagne, dont 53 millions en faveur du candidat conservateur.
Elon Musk n'est pas étranger à cela. "Il a dépensé plus de 25 millions de dollars pour essayer de m'empêcher de siéger à la cour suprême du Wisconsin", a lancé dimanche Susan Crawford lors d'un rassemblement à Elkhorn, dans le sud de l'Etat.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
Pékin lance de nouvelles manoeuvres militaires près de Taïwan
La Chine a lancé mercredi un nouvel exercice militaire de grande ampleur dans le détroit de Taïwan, au lendemain d'importantes manoeuvres simulant un blocus de l'île qu'elle revendique. Les Etats-Unis et l'Union européenne ont condamné cette démonstration de force.
Ces nouveaux exercices, qui n'avaient pas été annoncés, surviennent quelques jours après une tournée en Asie du secrétaire américain à la défense, Pete Hegseth, qui a affirmé que Washington assurerait la "dissuasion" dans le détroit de Taïwan.
Sous le nom de code "tonnerre dans le détroit- 2025A", l'opération vise à tester les capacités des troupes en matière de "contrôle des zones" et de "blocus", a déclaré le porte-parole du commandement du théâtre oriental de l'armée chinoise, dans un communiqué.
Elle comprend des "exercices de tir réel longue portée" et des simulations des "frappes sur des ports et des infrastructures énergétiques clés", a ensuite précisé le porte-parole.
Transport maritime
Le ministère taïwanais de la défense a confirmé le début de ces exercices, sans fournir davantage de précisions.
Le détroit de Taïwan, zone de passage clé pour le transport maritime mondial, est un point de tension majeur entre grandes puissances, en particulier la Chine et les Etats-Unis.
Les Etats-Unis sont le principal fournisseur d'armes de Taïpei depuis des décennies, mais entretiennent une "ambiguïté stratégique" quant à leur intervention en cas d'attaque chinoise.
Washington a réagi mercredi en condamnant "des activités militaires et une rhétorique agressives de la Chine", qui "exacerbe les tensions et met en danger la sécurité régionale et la prospérité du monde".
La Chine a multiplié les exercices à grande échelle autour de Taïwan ces dernières années, déployant avions de chasse et navires de guerre pour appuyer sa revendication de souveraineté, rejetée par Taïpei.
Mardi, elle avait mobilisé des forces terrestres, navales et aériennes autour de l'île, entraînant l'envoi d'avions et de navires par Taïpei et le déploiement de ses systèmes de missiles.
Tests de résistance
Le ministère taïwanais de la défense a déclaré avoir détecté mardi 21 navires de guerre autour de l'île, dont le porte-avions Shandong, 71 avions et quatre navires de gardes-côtes. Il s'agit du nombre le plus élevé de navires de guerre détectés en une seule journée depuis près d'un an et le plus grand nombre d'avions depuis octobre 2024.
L'Union européenne avait mis en garde mardi contre "toute action susceptible d'aggraver les tensions".
Ces exercices constituent "une série de tests de résistance" pour évaluer la force du soutien de Washington à Taïwan et à d'autres alliés dans la région, estime Wen-ti Sung analyste au centre de réflexion américain Atlantic Council.
Ces manoeuvres sont également décrites par les experts comme des répétitions pour un encerclement de l'archipel, un scénario jugé plus probable qu'une invasion totale, plus risquée et plus facile à anticiper.
Lai en insecte "parasite"
La pression est par ailleurs montée d'un cran depuis l'élection du président taïwanais Lai Ching-te en 2024, qui soutient que Taïwan est "déjà un pays indépendant" et a récemment qualifié la Chine de "force hostile étrangère".
Mardi, l'armée chinoise a ainsi publié une vidéo représentant le dirigeant taïwanais en insecte "parasite" brûlant sur un brasier.
Les revendications du parti communiste chinois sur Taïwan remontent à 1949, lorsque les troupes républicaines chinoises s'y sont réfugiées après leur défaite face à l'armée communiste.
L'île principale de Taïwan, peuplée par des peuples autochtones depuis des milliers d'années, a été partiellement contrôlée par les Espagnols, les Hollandais, la dynastie chinoise des Qing, puis intégralement par le Japon jusqu'en 1945.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
Les Etats-Unis envoient un deuxième porte-avions au Moyen-Orient
Les Etats-Unis envoient un deuxième porte-avions au Moyen-Orient, a annoncé mardi le porte-parole du ministère de la défense. Il a évoqué la protection des flux commerciaux.
Cette annonce survient alors que les Houthis, rebelles yéménites soutenus par l'Iran, ont revendiqué le mois dernier des attaques contre le porte-avions Harry S. Truman en mer Rouge. Washington, qui a procédé ces dernières semaines à des frappes au Yémen, n'a pas confirmé ces attaques. Les Houthis visent la navigation commerciale en mer Rouge depuis le début de la guerre à Gaza en octobre 2023.
Selon le Pentagone, le Harry S. Truman sera rejoint par le Carl Vinson, actuellement dans la zone indopacifique, "afin de continuer à promouvoir la stabilité régionale, dissuader toute agression et protéger les flux commerciaux dans la région", a déclaré M. Parnell dans un communiqué.
Le ministère n'a pas précisé où exactement navigueraient les deux groupes aéronavals.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
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